Il marchait et a fait au moins 20-25 pas pour se rendre d'un bout à l'autre du chalet. Pour chaque pas, de manière assez incroyable, il a fait un petit pet. 20-25 pets. Parfaitement rythmés. C'est ce qu'il m'a dit. Il en était le premier surpris et épaté. Ce qui, l'a placé dans une enveloppe malodorante bien installée, une fois rendu à la porte qu'il ne pouvait pas ouvrir car il avait les mains pleines, de l'alcool dans chaque main. C'est moi qui lui ai ouvert la porte. Mon nez découvrant l'horreur putréfactoire dans laquelle je baignais maintenant moi-même. Moi aussi, j'ai eu la nausée. Failli vomir.
Ceci est à l'image de nos vacances. Une première semaine vient de se terminer, en théorie, je suis de retour au travail, ce matin. Nouvelle horreur. Étant branché, par mon téléphone, sur Teams et les communications autour de mon poste au travail, même en vacances, j'ai pu entrevoir, toute la semaine, le nombre d'erreurs que ma (sotte)remplaçante a fait, dans mon rôle. Ce matin, je traine probablement dans la reconstruction.
Dans notre semaine, autour du lac, on a eu beaucoup de plaisir. On a accueilli plein d'amis du 418, on a fêté un autre qui nous accueillait dans sa rue, on a découvert la soeur d'un ami proche, habitant la même rue et fréquentant la même plage. On a rendez-vous avec elle et son frère dans notre prochaine semaine. On a vraiment goûté au bien et on a encore rendez-vous avec à partir de vendredi soir. Je lisais, lit encore 4 livres en parallèle, le vrai VRAI bien être.
Dans le coin où on était, il y avait ce petit esprit de clocher amusant. Quand mon fils, 22 ans, est venu passer deux jours avec nous, son corps de petit Dieu grec bien exposé, les jeunes filles du secteur n'ont pas manqué de le remarquer. Et bien qu'il était parti dès mercredi, on parlait encore de notre fils jusqu'à hier. D'autant plus que, en fin d'après-midi, il avait enfilé son gilet de sauveteur (son métier l'été), ce qui a fait se jeter à l'eau quelques jeunes filles, juste pour voir si il était en fonction, pour vrai. Quand sa blonde est venue nous rejoindre sur la plage, les filles autour avaient des carabines chargées de médisance dans les yeux.
Plus tard dans la semaine, les enfants de nos amis, nouvellement moniteurs du centre nautique, se faisaient initier. Le lendemain, une des monitrices qui les avaient initiés la veille, Paola, était sur la plage près de nous. Il était aussi amusant de la voir se plaindre qu'on avait (dans le village) décrié des jeux d'initiations "trop sexuels", ce qui est resté à l'état de rumeur de village. On s'est fait décrire les jeux, il n'y avait rien de sexuel, sinon de gars et des filles. La jeune fille qui se plaignait de la plainte, a terminé sa phrase par "...comme si on était le genre à évoquer le sexe...". Son corps sculptural de 18 ans laissait peu de place à l'imagination car le haut de bikini semblait trop petit et surtout, le bas était brésilien. On a vu ses fesses toute la semaine. Elle n'a pas semblé mesurer l'ironie de ce qu'elle disait.
Et c'était tout aussi amusant de voir les monsieurs soudainement porter leurs lunettes fumées et avoir de drôles de position de tête pour "écouter" les conversations de leurs proches, quand elle était autour.
J'avais avec moi, autour de 8 papiers de médecin. J'ai réussi à aller voir un(e) médecin, 36 heures avant de partir, pour un suivi de ce rendez-vous d'il y a un mois qui était alors pensé simplement pour comprendre mes allergies. J'ai eu mon rendez-vous, compris mes allergies, mais quand elle a pris ma pression, elle a paniqué. Quand elle a réalisé que je n'avais pas de médecin de famille, elle m'a obligé à de multiples prises de sang, à des pillules, à un test d'apnée du sommeil, consolation, elle pense pouvoir me référer à un(e) de ses collègues qui a moins de patients qu'elle. Elle me nourrit d'un espoir que je n'ai pas si souvent pour moi-même.
Je pensais prendre le temps de prendre mes nombreux rendez- vous en ligne pendant me vacances. Non. J'ai négligé. Tout comme j'ai négligé de me racheter récemment de nouveaux boxers.
J'en avais une paire (j'en ai aussi d'autres) fendue assez largement entre mes jambes. De manière si importante que je pourrais (et le fait) sortir l'entièreté de mon combiné robinet/robignols pour faire coui-coui avec chérie sans même enlever mon caleçon. Ça a ses avantages pratiques.
Mais quand vous partagez un chalet avec un autre couple d'amis, et que vous venez d'échapper un tube de pâte à dentifrice, que vous vous penchez pour le prendre et que c'est madame (du couple d'amis) qui vous souligne que vous devriez investir dans la lingerie masculine...
...Vous savez maintenant pleinement que vous négligez peut-être un peu trop, encore.
J'ai mangé une baffe quand, en faisant le gri-gri du niokolo-koba avec l'amoureuse dans la nuit, pendant que nos autres amis grillaient de la guimauve autour du feu, j'ai échappé le nom de "Paola".
J'avais pourtant pas porté mes lunettes fumées du jour.
Je méritais tout ça.
Je mérite toujours ce qui m'arrive. Enfin, non.
Mais des fois, on en favorise les dix positions.
er...les dispositions.
Je marque d'aujourd'hui la fin des négligences.
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