Ce n'est pas l'argent en soi que j'ai en horreur, l'argent est un outil nécessaire à la survie mondiale. Non, ce sont plutôt les comportements déviants de ceux qui veulent toujours en faire plus (d'argent) qui me puent au nez.
Probablement parce que pour moi, l'argent n'est pas un but sans fin, mais plutôt un outil pour atteindre nos buts justement. Dans mon garage intime, l'argent s'y trouve sur les racks à outils.
Tous les jours, on peut voir des comportements dont les objectifs sont détournés par la piasse.
Je ramasse le Journal de Montréal pour mes voisins, partis en vacances depuis trois semaines. Chaque UNE du journal est un nouvel outrage. La "nouvelle" est du moins annoncée comme un outrage en grosses lettres majuscules pour nous faire réagir.
C'est vrai. Chaque fois je réagis et j'enrage. Contre le journal lui-même. On a pas besoin d'être outré tous les jours. Et si tel était le cas, il faudrait au moins s'outrer contre quelque chose de pertinent.
Deux exemples de UNE pour vendre de la copie qui n'étaient pas de grandes nouvelles en soi.
"PAUVRE HENRI" avec la face d'Henri Richard. Et en plus petits caractères : "Henri Richard aux prises avec la maladie d'Alzheimer".
Donc Henri n'est pas soudainement devenu pauvre. Il n'a jamais été complètement riche non plus. Non. Il a la maladie d'Alzheimer.
FIN
DE
LA
NOUVELLE.
Entrefilet dans la barre défilante à l'image des nouvelles, sans plus, pas besoin de UNE.
Jeudi dernier: LA PROF FAIT SAISIR LEUR MAISON. À lire ceci, on croirait à un crime de la part de l'enseignante. Toutefois, en lisant l'article, on réalise qu'elle a tout à fait raison de le faire. Les propriétaires de la maison ont ruiné sa vie, ils lui doivent plus d'un million de dollars pour diffamation, dossier assez simple, merci.
CRIEZ! ça vend de la copie.
On apprend ce même jour que la Caisse Populaire, fondée en 1900 au Québec pour se rassembler afin de ne pas rester pauvres face aux riches anglos, considère éliminer les ristournes. Choix stratégiquement souhaitable si on considère les marchés financiers de nos jours. Mais les ristournes sont le dernier symbole de cette Caisse Desjardins qui rappelle l'idée de la coopérative. Sans la ristourne, on ne coopère pas, on opère. Tout seul. La Caisse n'a pas le choix de prendre des décisions reliées à l'argent, il s'agit de son pain et de son beurre.
Elle s'apprête toutefois à ne plus inviter tout le monde autour de la table.
Parce que le bien commun de toute façon, tout le monde s'en torche.
Et le même soir? que se passe-t-il le même soir pensez vous? C'est le début de la saison dans la NFL.
Là se trouve probablement le plus gros parfum de fumier possible.
Aux États-brUnis d'Amerderique.
Tom Brady, all american hero, quart arrière des Patriots de la Nouvelle-Angleterre se fait prendre dans le secret entourant le scandale des ballons dégonflés. Petit rappel: Au football , les clubs doivent fournir des ballons pour le match. Le club de Brady a appris à lancer des ballons moins gonflés que permis. Ça les avantage donc. Ils remettent alors des ballons illégaux avant les matchs et gagnent tout. Tout comme ils gagnaient tout en espionnant sur vidéo les signaux des autres clubs. Des tricheurs quoi!
Brady, tout à fait dans le secret des Dieux, sera suspendu 4 matchs au début de cette saison qui commençait jeudi dernier dans la NFL.
...ou non...attendez...un juge casse cette suspension et Brady ne sera aucunement puni de la sorte. Il se trouve aussi que ce juge a dans son "pool de football"... Tom Brady.
Ça ne s'invente pas.
Les Tricheurs de la Nouvelle-Angleterre battront les Steelers de Pittsburgh dans le match d'ouverture.
Je devine des proprios de Nouvelle-Angleterre et d'ailleurs se plaindre que leur stade sera vide si Tom ne s'y trouve pas lors du match prévu chez eux.
Et un "pool" en possible souffrance...
Trichez, trichez, tant qu'au bout du compte c'est payant !
C'est trop facile d'associer le verbe tricher à l'argent.
C'est ça qui pollue les sens.
L'argent peut trafiquer les sens.
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