"Israël est la liberté lumineuse de la démocratie là où se trouverait sinon, la sombre noirceur"
Voilà comment Stephen Harper parlait du peuple d'Abraham, et ce, sans jamais y avoir encore mis les pieds, en janvier dernier. Voilà comment il parlait aussi des Palestiniens, en les étiquettant de grande noriceur.
Son goon de service, John Baird en rajoutait sur le fil des gazouillis en y allant déclarations extrêmement partisanes à l'égard des juifs, fameusement désobligeantes à l'égard des arabes et terrrrrrrrrriblement dommageables à la réputation internationale du Canada.
Une réputation et une crédibilité qui, quand les illuminés de l'ouest auront quitté le pouvoir, prendront du temps à rétablir.
Harper n'avait alors jamais mis le pied non seulement en Israël, mais dans tout le moyen-orient. Ce même Moyen-Orient qu'il encourageait le Canada d'attaquer auprès des États-Unis et des Britanniques quand ceux-ci ont commencé leur désastreuses aventure irakienne. Heureusement le Canada d'alors n'a pas commis cette erreur.
Quand Harper allait finalement effecteur sa vaniteuse tournée en Israël cet hiver, on allait lui servir le traitement de la rock star. Cette visite allait être la rencontre de deux mondes illusoires. Celui d'un gouvernement dont 60% de la population n'a pas voulu aux élections de 2011 et qui s'invente Stalienninement des guerres à célébrer d'un côté; et de l'autre un peuple à moitié convaincu qu'il ne vole rien à personne, mais qu'il prend bien ce qu'on lui doit.
Deux vanités qui se frenchenkissnt.
Je dis bien "à moitié" car les Israéliens sont très divisés sur la vision du colonialisme commandé par Benyhamin Netanyahou.
Le monde entier, incluant la moitié des Israéliens, pense qu'Israël fait fausse route dans son perpétuel envahissement des territoires Palestiniens.
Le monde entier et 50% des juifs d'Israël, mais pas le Canada.
Le Canada c'est l'âne dans la ferme.
C'est celui dont on oublie l'absence quand on prend une photo de groupe.
Celui qui, même si le PM est à la salle de bain pendant qu'on prend la photo de groupe, à qui on ne propose même pas de reprendre la photo car de toute façon, il pèse si peu dans l'influence mondiale. Même les plus raisins sont moins risibles.
Si le Canada jouait à la cachette avec le monde entier, nous serions celui que l'on ne cherche pas à trouver.
Volontairement.
Pour qu'il se fasse oublier avec son attitude conne.
Stephen est tellement dans un univers parallèle que lorsqu'il a lancé son projet de "nouvelle" loi sur les cimes se méritant la condamnation de prison à vie (25 ans minimum) en mars dernier, il l'a fait de manière si vague que quiconque peut y voir les failles législatives potentielles.
Stephen a en somme parlé de traiter les crimes haineux différemment, particulièrement ceux qui sont perpétrés contre les agents correctionnels, le terrorisme, les kidnappings, la traitrise, le meurtre, les agressions sexuelles. et les crimes particulièrement brutaux. Tous ces crimes seraient passible de la prison à vie automatiquement et comme Harperr sait que ce serait 25 ans sans droit de libération conditionnelle, il ajoute que certains assassins pourraient demander une audition après 35 ans, mais que cette décision serait soupesée par le ministre de la sécurité publique.
Vous voyez le niveau de brouillard?
Crimes haineux?
Venant de quelqu'un qui dit que de boycotter ce qui concerne Israël aux nouvelles est un crime haineux, de quoi parle-t-il au juste?
Le terrorisme?
Pour Stephen c'est la Palestine, alors doit-on faire confiance à sa définition du terrorisme?
La traîtrise?
Est-ce que Radio-Canada est un traître à la nation? Est-ce qu'Edward Snowden pourrait trouver refuge chez nous?
Les crimes particulièrement brutaux?
Que c'est vague! pour moi, m'attacher à une chaise et me faire écouter Denis Lévesque une seule heure complète est un crime particulièrement brutal de perpétré contre ma personne. Pour Stephen, c'est quoi?
Certains assassins?
Comme Bernardo, Williams ou Pinkton? Non merci. Le Canada se porte mieux de les savoir là où ils resteront toujours.
Présentement, les coupables de crimes haineux, comme Bernardo, Williams et Pickton, ne sortiront JAMAIS. Harper, sous des apparences de vouloir "serrer la vis", la ramollirait!
Harper a tout simplement tenté de se dessiner en super-héros, mais la plupart n'ont pas mordu.
Selon ce même faux super-héros, il n'y aurait jamais eu de génocide culturel de tenté sur les autochtones.
Harper fait presque pitié.
Il n'y a pas de brouillard dans les mondes parallèles de Stephen Harper.
Il n'y a que de la boucane.
John Baird a quitté la maison en feu.
Christian Paradis aussi.
Shelly Glover aussi.
Peter MacKay l'a aussi fait la semaine dernière.
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