jeudi 1 avril 2010
Charlotte
Tu viens nous voir le 24 à l'Olympia.
Je n'irai ni te voir ni t'entendre.
Car les fantasmes ça se garde intact dans l'imaginaire.
Tu avais la tâche extrèmement lourde de te faire un jour un prénom, zest de citron dans l'ombre de Stan le Flasheur. Tu avais tout tout tout pour te casser la gueule.
Ton père était trop immense et pourtant...
Te voilà au sommet de ton art. Au sommet de TES arts. Enfant de la balle tu nage du plateau au studio avec une aisance toute française. J'ai franchement craqué la première fois dans Merci La Vie puis La Petite Voleuse, entrevue dans 21 Grams et I'M Not There avec ton accent impossible. Dans le film sur Dylan tu joue l'amour de sa vie, Sara Lownds. Parce que c'est inévitable. Qui te côtoie succombe. Yvan Attal l'a bien compris.
Quand j'ai entendu ton disque 5:55 j'ai dû arrêter l'auto sur l'accotement. C'est ce que l'on doit faire quand le sol s'ouvre et que le ciel fait de même. Quand le temps s'arrête. Pour cet album tu avais eu la brillante idée de t'associer à Jarvis Cocker de Pulp et aux deux flyés de Air pour la musique. Deux fans finis de ton padre. Le bonheur dans la continuité.
Puis tu t'es associé au magicien Beck pour ton album suivant. Je ne peux plus me séparer de toi depuis.
Je me rêve avec toi. Avec moi dans le rôle de Johnny Depp.
Ce que je ne serai jamais.
Ni Yvan Attal, lucky bastard.
Voilà pourquoi je t'imagine et ça me suffit.
Tu danse sur les tambours de mes oreilles.
Et pour ça je te suis éternellement reconnaissant.
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