dimanche 21 décembre 2025

La Lapine Face aux Lumières Rouges

Suzie Wiles.

Personne ne connaissait ce nom avant mardi dernier. Elle se trouve parmi les idiots utiles autour du président dément des États-Unis. La magazine Vanity Fair a fait un coup de maitre la semaine dernière en publiant un long article lui faisant révéler l'épicentre du monstre en poste. Elle écorche facilement un trio de ses proches. Pam Bondi, le bandit en chef et JD Vance. Depuis 2021, elle est engagée pour être au commandes du financement de son premier mandat. Elle le fait si bien qu'elle sera promue aux gestions des dépenses du président lui-même. Puis, dans son mandat d'horreur dernier, comme patronne des employé(e)s. On lui a demandé si elle était responsable de le laisser faire ses illégalités. 

Vous avez vu ce vidéo qui circule sur le net de l'enseignant qui, au premier cours en classe, cible une élève au hasard, lui demande son prénom avant de lui demande de quitter son cours pour ne plus jamais y revenir ? Il ne veut plus voir son visage dans sa classe. Elle hésite, ne comprenant pas...il affirme plus fermement, "je ne le répèterai pas 2 fois, vos clics, vos clacs, tu débarques!."

Elle quitte, sans comprendre. Effarouchée. L'enseignant demande ensuite aux autres élèves pourquoi y a t il des lois ?. Un premier élève dit pour qu'il existe un ordre social. Le prof ne dit pas oui, ne dis pas non. Une seconde dit que c'est pour protéger les droits humains. Il ne dit pas oui, ni non. Une 3e dit "pour qu'on puisse compter sur le gouvernement ?". Ni oui, ni non. Un dernier dit "par justice ?". Là il a la réponse qu'il voulait entendre. Il leur demande alors si il avait été juste envers la camarade de classe. Tout le monde dit non. Faiblement. Il demande ensuite pourquoi vous personne d'entre vous n'a réagi ? 

Cet exemple est le parti Républicain actuel, les juges de la Cour Suprême et son Congrès. Suzie est reine de ce domaine. Qu'elle n'assume pas. Quand on lui demande si elle laisse faire le président des choses qu'il ne devrait pas faire. Elle répond non. Tout en disant aussi qu'il a un jour crié après elle comme l'animal qu'il est, et qu'elle lui a répondu "Je ne serai jamais la femme contre laquelle on parlera comme ça, mais qu'elle sera assurément celle qui fera tout ce qu'il voudra qu'elle fasse....

Loyauté qu'il a aussitôt aimé. Et une des raisons pour laquelle elle est constamment promue.

Si ce n'est pas la définition même de "facilitatrice...". C'est quoi? Ce qui étonne c'est qu'elle est généralement terriblement discrète et qu'elle se soit donné 11 fois en entrevue avec les gens de Vanity Fair. Elle n'était pas seule, de la bande d'essuyeurs de fesses autour du président, il y avait aussi en entrevue et en photos, Stephen Miller, Marco Rubio et JD Vance. Elle a confirmé qu'il y avait un agenda d'harcèlement judiciaire de calculer contre les ennemis du dément homme orange blanc. Ce qu'on avait compris déjà.  

Ce n'était pas une bonne idée de sa part de confesser des choses comme si c'était "off the record". Brillante job de la part des journalistes. Elle a dévoilé des secrets d'illégalités outrancière dans les déportations d'immigrants. Elle a aussi exposé une grande ignorance, souvent choisie, parfois réelle. Elle a décrit Stephen Miller comme un fanatique de l'extrème-droite, elle a décrit JD Vance comme un conspirateur qui invente et improvise à peu près toutes ses interventions. Elle n'est pas que la lapine face aux lumières rouges qui lui indiquent que le train va lui passer dessus et qui ne réagit pas, elle est aussi le canari dans la mine de la très sombre maison (trop) blanche.  

Elle ne survivra peut-être pas à cette entrevue. Elle a confirmé que toute la stratégie des escroqueries douanières n'avaient pas été pensées très longtemps, ce n'était que des gens qui essayaient de satisfaire, celui qui s'était inventé des idées sur les taxes douanières, et que tout ce que ça avait l'air, et bien oui, c'est du n'importe quoi. On improvise et on se croise les doigts. Elle confirme aussi que les agressions contre le Venezuela n'ont rien à voir avec la drogue, mais que c'est à propos d'un changement de régime. Pour négocier leur pétrole à l'avantage des É-U. 

Suzy Wiles est incroyablement naïve et le titre d'idiote utile, lui convient passablement bien. La lapine qui aura le loup à ses côtés et qui fera les yeux ronds, mais ne pensera jamais à se sauver. Car si le loup lui demande à manger, elle pourrait se livrer. Elle semble manquer de beaucoup de jugement. 

Autour de Trump ? Rien d'étonnant. Les lumières rouges, elle ne les voit même pas rouges-alerte !

Elle avale ses mensonges comme il les livre. Dans son adresse de mercredi dernier, c'était un mensonge aux 6 mots. J'ai dû fermer la télévision, c'était trop grotesque. Mais elle n'y a peut-être vu que du feu.

Sans jamais réaliser que le gibier qu'on fera rôtir au dessus de ce feu, bientôt, peut-être plus vite qu'elle ne le croit, ce sera elle.  

 La lapine face aux lumières d'alertes qui ne réagit pas.

Suite aux incohérences de l'allocution de mercredi, ça sent le roussi...

samedi 20 décembre 2025

La Jungle de John

John Waters, pape du trash, roi du flamboyant, est un réalisateur niché, scatologique, transgressif, qui a poussé l'avant-gardisme jusqu'au mauvais goût pour certain(e)s. Il ne fait aucun doute qu'il est unique en son genre. De Baltimore, le coeur de ses créations, il s'est entouré d'ami(e)s et de collaborateurs fidèles qui ont formé une certaine famille, qui se sont appelés entre eux The Dreamlanders. 

Sa troupe de rebelles, punks et d'inadaptés, n'a pas joué tellement ailleurs que sous sa direction. Contrairement à Johnny Depp, Melanie Griffith, Kathleen Turner, Stephen Dorff, Christina Ricci, Lili Taylor ou Maggie Gyllenhaall, qui sont aussi passés sou sa caméra. Caméra qu'il tient presque tout le temps, lui-même.  Les Dreamlanders sont/étaient co-conspirateurs et partenaires créatifs, et très certainement inspirations pour Waters qui, je le rappelle, aura toujours une grande valeur dans mon coeur de cinéphile car sans ses louanges dans l'industrie et recommandations, en appui à un jeune David Lynch qui tentait de vendre son premier film, Eraserhead, la carrière de ce dernier n'aurait peut-être jamais décollé. Et à 2 films près et deux séries, j'adore et possède tout David Lynch. 

11 Complices de John Waters. Capturé(e)s de la jungle de la vie jusque dans son exposé zoo.

Divine

Harris Glenn Milstead était connue comme drag queen sous le nom de Divine. Toute sa carrière publique, sur scène comme sur pellicule, elle sera toujours présenté dans des costumes de femmes.  Il ne joue que des femmes dans les premiers films expérimentaux de Waters. Il est celui qui mangera des selles de chien (pour vrai) sous la caméra de John. Elle devient plus mâle en musique. Il devient figure de proue des drags queens dans les années 80, alors que le mot "drag-queen" Glenn l'apprend en l'incarnant. Au moins deux documentaires lui seront consacré. Il avait auditionné pour Ridley Scott, pour un rôle dans Blade Runner. Rôle coupé à la réécriture. En 1988, à seulement 42 ans, il ne réveille pas et meurt d'une crise cardiaque dans son sommeil. 


 David Lochary 

Il était le meilleur ami de Milstead, avec lequel il allait voir les récitals de poésie des beatnik et fréquentait le milieu underground avec Glenn. C'est là qu'ils ont rencontré John Waters qui partageait le même goût qu'eux pour le non traditionnel. Il joue les pervers sophistiqués en plus de scénariser, co-scénariser certains films de Waters. Lochary avait rencontré Divine qui essayait des perruques à l'école de coiffure dans laquelle David étudiait. Quittant Baltimore pour New York dans le but de faire avancer sa carrière, ça ne fonctionnera pas vraiment et il sombrera dans la drogue, gravement, en mourrant d'une surdose de PCP, en 1977, à seulement 32 ans. 

Mink Stole 

Nancy Paine Stoll fait parti du trio de Dreamlander qui a joué dans TOUS les films de John Waters. Issue d'une famille de 9 enfants, dont la mère, veuve, a eu/accepté d'autres enfants de 2 autres relations, elle est issue d'un groupe pour ensuite passer à un autre. Les excentriques de Baltimore. Elle a longtemps écrit pour le Baltimore City Paper dans sa chronique Think Mink. Elle fait aussi de la musique au sein de Mink Stole & Her Wonderful Band. Elle a joué dans la parodie lesbienne But I'm a Cheerleader avec Natasha Lyonne et tourné dans un film noir hommage aux films de prison de femmes. Devenue amie de Lyonne, elle jouera encore avec elle,  pour Joshua Grannell. Elle n'est pas lesbienne, et officie même des mariage légaux, en ayant les titres nécessaires. Excentrique.  

Mary Vivian Pearce

Amie d'enfance de John Waters, elle est la seconde personnalité qui a joué dans tous les films de John Waters. Elle est aussi de ses tous premiers courts-métrages, la rendant unique a être VRAIMENT de tous ses projets. Elle incarne des personnages principaux autant que des rôles secondaires, entièrement dévouée à son ami John Waters. À 18 ans, elle se marie pour quitter le foyer familial, mais l'annule assez rapidement, et avec l'argent qu'elle réussit à faire de ce divorce, s'achète des disques et des livres. Sa famille ce sera celle des Dreamlanders. Ce qui horripile sa famille qui pense l'avoir perdue aux "méchants beatniks!". Dans Cecil B.Demented, elle joue une manifestante, tout juste 3 semaines après avoir eu une chirurgie, au cerveau. Elle est loyale comme ça. 

Edith Massey

Edith Y. Dornfield sera placé en orphelinat assez jeune car son père décède dès ses 5 mois et sa mère refait sa vie avec des hommes qui ne la considère pas. Intéressée par les films, elle quittera, adulte, pour la Californie, mais n'y sera que barmaid. C'est justement comme barmaid, mais relocalisée à Baltimore, qu'elle sera recrutée par Waters et compagnie. Après le premier films dans lequel elle joue pour lui, elle s'ouvre un magasin de sacoche à Baltimore, là où elle était barmaid. Elle joue la mère de Divine, sa tante ou encore la reine du mal pour Waters. Elle aura aussi le très joli nom de Cuddles Kovinsky dans Polyester, en 1981. Elle sera aussi chanteuse punk, de la pochette d'un album de John Cougar Mellencamp et d'un de ses vidéos. Elle décède du diabète à 66 ans, en 1984. 

Tab Hunter

Arthur Andrew Kelm était acteur, chanteur, producteur et auteur des années 50 à 2015. Issu d'une enfance difficile, il sera d'abord patineur artistique, il rencontrera l'agent de James Dean et de Burt Reynolds qui le recommandera à un autre agent. Hunter, sera acteur dans le style Rock Hudson ou Robert Wagner. C'est là qu'on lui trouve le nom plus commercial de Tab Hunter. Il fera des films, de la musique aussi, et de la télévision. Ayant même sa propre émission pendant un an. Gay confirmé seulement en 2005, dans les années 80, quand il a 50 ans, Waters le fait revivre à l'écran dans Polyester, en plus de jouer sous la direction de Paul Bartel dans Lust in the Dust, le dernier film de Divine. Il décède à quelques jours de ses 87 ans, d'une thrombose, en juillet 2018. 

Patricia Hearst

Le célèbre petite fille du magnat de la presse William Randolph Hearst, qui est passée d'otages à complice dans les années 70, Qui a été inspiration indirecte de l'opéra rock Starmania, sera de 4 films de John Waters.  

Traci Lords

Nora Louise Kuzma a quitté l'école à 15 ans et a triché son âge afin de travailler dans l'industrie du sexe, ce qui créera la controverse quand il sera prouvé qu'elle était mineure dans nombreux des films pornographiques dans lesquelles elle y prend place. Elle commence comme actrice dans une reprise de film de Roger Corman. Mais c'est Cry-Baby, avec Johnny Depp qui la rend grand public. Elle sera aussi chanteuse et actrice de films de séries B ou de films tournés pour la télévision, ou du direct-pour-vidéo ou dans des séries télé. Elle n'a que 4 ans de plus que moi. 

Ricky Lake

Ricky n'a aussi que 4 ans de plus que moi. Et avant d'être animatrice de talk-show à la télé, elle avait fait ses débuts au cinéma chez John Waters dans Hairspray. Elle sera aussi de Cry-Baby, de Cecil B. Demented et de Serial Mom. À 24 ans, elle est toujours la plus jeune à avoir eu un show télé à son nom de jour, aux États-Unis

Pat Moran

Amie d'enfance de John Waters, elle est la troisième personne qui a été de tous les projets du pape du trash. Actrice occasionnelle, mais surtout, femme à tout faire, elle trouve les locations, les acteurs et les actrices, les transports, elle est vraiment femme-à-tout-faire, ce qui est souvent, un pléonasme. Elle jouera un personnage Nazi baptisé Patty Hitler pour Waters. Comme directrice de distribution des rôles, elle gagnera trois Emmy, pour Homicide; Life on the Street, Game Change et Veep

Vincent Peranio

Puisqu'il était des premiers projets de films de Waters, le directeur de plateau, directeur artistique, occasionnel acteur, designer, Vincent Peranio. est diplômé en beaux arts, et a tenté toute sa vie de garder la barre un peu plus haute dans ce que faisaient les dreamlanders. A-t-il vraiment réussi ? ça reste à discuter. Il aura du succès dans les mêmes rôles à la télévision et ailleurs, au cinéma, mais sera très fréquent (12 fois) des projets de Waters. 

Loyauté avant le succès, partageant les mêmes goûts de sordide, d'absurde, de grotesque et de vulgaire. 

Réfractaires face aux moules conformistes. L'expression avant la célébrité, l'esthétique du cinéma underground aux États-Unis, qui ont ouvert les portes aux Tim Burton, Jim Jarmush et même Yorgos Lanthimos selon moi, ce dernier venant de lancer récemment Bugonia, en salle. 

John Waters fêtera peut-être ses 80 ans, en avril prochain.    

vendredi 19 décembre 2025

Jodie Foster

 Alicia Christian Foster est la fille d'Evelyn Eva Brandy Almond et de Lucius Fisher Foster III, un homme d'affaires. Elle nait à Los Angeles, plus jeune enfant d'une famille de 4 enfants, ses parents se séparent avant qu'elle est est dans le ventre de maman, elle n'aura jamais de relations réelles avec son père. Elle aura 3 demi-frères du remariage de son père. Maman travaillera comme publiciste pour le producteur télé et de films Arthur P. Jacobs. Elle sera aussi inspirée à devenir gérante des carrières d'acteurs enfants de Buddy, un frère d'Alicia, et de celle-ci, que tout le monde appelle Jodie, alors elle adopte le prénom. Comme moi, elle apprend à lire dès ses 3 ans. Brillante à l'école, elle fréquentera le Lycée Français de Los Angeles, ce qui la rend très jeune, très habile en langue française. Elle fréquentera Yale à l'Université, graduant en littérature. Mais avant ça, on lui connait d'abord la fraise dans une publicité célèbre de la marque de crème de bronzage Coppertone. Quand elle n'avait, que 3 ans. Elle fera beaucoup de télévision, enfant.  

Son frère et elle font gagner beaucoup de sous à la famille durant les années 60. Elle apparait dans des films de Disney. Martin Scorsese lui fait jouer un petit rôle dans Alice Doesn't Live Here Anymore et s'amuse de son changement de prénom en le glissant dans son personnage, en clin d'oeil. Elle est si intellectuellement agile, que Martin la réengage pour jouer une prostituée dans Taxi Driver. Comme elle n'a que 14 ans, pour les scènes plus "osées" c'est sa grande soeur (de 18 ans) qui la double. Un dérangé tentera de tuer Ronald Reagan pour attirer son attention. Elle réalise avec ce film qu'être actrice est un vrai travail. Elle joue enfin quelque chose de compliqué. Qui lui est étranger. Elle est très encadrée pour ce rôle au contenu "adulte". Elle joue aussi dans l'excellent Bugsy Malone d'Alan Parker. Elle joue avec Richard Harris et dans un film tourné en partie à Montréal et au Lac Brôme, avec Martin Sheen. Jusqu'à Drew Barrymore, que le fera à 7 ans, en 1982, elle devient la plus jeune invitée à animer Saturday Night Live. Ado, elle tourne pour Disney, un classique qui sera refait dans le futur avec Lindsay Lohan et Jamie Lee Curtis. Entre 13 et 16 ans, elle vit en France et y tourne. Et en Angleterre, encore pour Disney.

À 18 ans, elle tourne dans le premier film d'Adrian Lyne et pour Robert Kaylor. Avant de devenir étudiante à temps plein, à Yale. Mais l'été, elle tourne pour la télé et le cinéma. Brillante, à 23 ans, elle co-produit déjà. Mais deux ans avant, elle se fait prendre à l'aéroport avec de la cocaïne et est sous probation pendant 1 an. Elle tourne dans un film expérimental de Mary Lambert et avec Tim Robbins et John Turturro dans un film indépendant. Pour la série télé d'horreur Tales From The Dark Side, elle tourne derrière la caméra son tout premier effort. Elle tourne dans une adaptation d'un livre de John Irving (le premier livre adulte que je lis, pré- ado) et incarne une victime de viol de groupe, ce qui lui vaudra un Oscar. Le premier film lancé en salle dans lequel elle est impliquée ensuite est The Silence of the Lambs, qui gagnera 5 Oscars, et dont elle aidera Jonathan Demme à définir le personnage de Clarisse qu'elle joue. Un autre Oscar d'interprétation. On lance un film qu'elle avait tourné avant, mais qui n'avait pas trouvé de distributeur afin de capitaliser sur sa nouvelle célébrité. Il est désormais connu qu'elle est lesbienne et elle a du pouvoir à Hollywood. Elle tourne ainsi son premier long métrage, l'histoire d'une mère et de son fils, prodige de 7 ans. Elle tourne pour Woody Allen

Elle tourne dans le remake du Retour de Martin-Guerre, et remplace Meg Ryan sur le tournage de Maverick. Elle fonde sa propre compagnie de films. Nell sera son premier film tiré de cette maison de production, elle y joue le personnage titre. Elle réalise son second long métrage comme 2e film pour sa maison de distribution. Mais ne joue pas dans sa comédie noire de week-end de l'Action de Grâce d'enfer. Elle tourne pour Robert Zemeckis. Et joue dans une biographie fictive d'Anna Leonowens, qui a aussi inspiré le film The King & I. Elle commence à tourner son 3e film, mais Russell Crowe se blesse et ne pourra jamais  compléter ce qui avait beaucoup été tourné. Le film ne verra jamais le jour. Elle pense tourner la vie de la réalisatrice Nazie Leni Riefenstahl, mais cette dernière refuse l'idée. Elle fait produire un dernier film avant de mettre la clé dans la porte de sa maison de prod. Beaucoup d'efforts pour trop peu en retour.

Elle tourne pour David Fincher, Jean-Pierre Jeunet (en français) et dans 3 thrillers, dont un sous la direction de Spike Lee. Elle joue une auteure agoraphobe dans un film pour enfants. Son 3e film sera finalement lancé en 2011. Et mettra en vedette Mel Gibson. Elle tourne pour Roman Polanski. Et sera Secrétaire de la Défense avec Matt Damon comme partenaire de jeu dans un univers dystopique. Elle tourne des épisodes d'Orange is the New Black et House of Cards. Fait de la narration pour un film de la PBS sur les Femmes et le cinéma. Son 4e long-métrage derrière la caméra sera présenté à Cannes, en 2016. Elle tourne un épisode de Black Mirror. Elle joue dans Hotel Artemis et co-produit un documentaire sur la première Femme réalisatrice, une Française. Elle réalise l'épisode final de la série télé Tales From The Loop, et joue dans un film sur l'histoire vraie d'un détenu, emprisonné à Guantanamo Bay pendant 2 ans, pour rien. Elle joue dans Nyad, sur Netflix. Sera nommée aux Oscars pour ce second rôle féminin.

Elle gagne un Emmy en jouant dans True Detective saison 4. Et joue son premier rôle, entièrement en français. Quand Taxi Driver, à Cannes, en 1977, est présenté, Scorsese et son équipe sont si convaincus que tout le monde a haï, ils quittent tous la France après la projection. Quand Taxi Driver gagne, c'est Jodie Foster qui fait les micros, dans la langue de Molière et qui impressionne, à seulement 14 ans.

Cette très intelligente femme a eu, il y a un mois, jour pour jour, 64 ans.   

jeudi 18 décembre 2025

Les 9 Guerres Démarrées par le Président des É-U

Non, il n'a arrêté AUCUNE guerre. 

Ils les démarrent. Les fait naître. Le comble de l'absurde se trouve dans son envie de réclamer un Prix Nobel de la Paix alors qu'il compte laisser tomber l'Europe, après le Canada et le Mexique. Et pense s'allier à la Chine et aux Russes dans un nouvel axe du mal un nouveau groupe de coopérants internationaux. Dis-moi que tu es hostile aux démocraties sans me dire que tu es hostile aux démocraties.  

Il est division monumentale avec forte insistance sur les trois dernières syllabes. 

Mentales. 

Dans Catch-22, de Joseph Heller, fiction publiée en 1961, il y a ce passage disant : "...He saw to turn vice into virtue and slander into truth, impotence into abstinence, arrogance into humility, plunder into philanthropy, thievery into honor, blasphemy into wisdom, brutality into patriotism and sadism into justice. Anybody could do it. It required no brains at all. It merely required charachter."

Peut-on plus y être en ce moment  ? 

Fin 2025 ?  64 ans plus tard ? 

Le président fait de la démence et le prouve tous les jours à l'écrit comme à l'oreille. Il n'a jamais fait arrêter une seule guerre.    

Mais il en démarré facilement 9

Tous les jours on voudrait qu'il ferme sa gueule pour toujours. 

1-Il a déclaré la guerre aux Femmes bien avant sa présidence.  Il ne les respecte que comme objets de désirs. Il ne faut pas qu'elles soient intelligentes et aient du caractère, encore moins qu'elles arrivent à le faire mal paraître en déjouant ses mensonges car il jappe comme le chien bâtard qu'il est et les insultera. Les commentaires misogynes sont innombrables de sa part. De grab'em by the pussy, qui aurait dû éteindre sa carrière, à Shut up, Piggy ou Are you intelligent ?,  encore récemment. Il n'est jamais plus agressif contre un journaliste que lorsqu'il s'agit d'UNE journaliste qui se montre toujour 10 fois l'Homme qu'il ne sera jamais. La misogynie n'a jamais été aussi claire avec cette adminstration qui a reculé de plus de 50 en faisant interdire le droit à l'avortement dans plusieurs États des États-Ennemis. 

2-Il a de multiples manière déclaré la guerre à l'Ukraine en traitant la Russie sainement comme le pays raisonnable du conflit actuel alors que la Russie est un pays terroriste qui agresse criminellement le souveraine Ukraine depuis 2014 et qui le fait de manière plus vicieuse depuis 2022. La fin de cette guerre vient avec la mort de Vladimir Putin. Mais il tient le président des États-Unis par les couilles. Et lui fait faire ce qu'il veut. L'Ukraine est traité salement par les États-Unis alors qu'ils ont besoin de toute l'aide du monde. Un monde qu'on commence à calculer SANS les États-Unis actuels.

3-Il a les mains ensanglantées comme son pays depuis 1947, en ce qui concerne le génocide qui a eu lieu sous nos yeux de la Palestine. Samedi dernier, la Cyberpresse titrait qu'on avait assassiné un des architectes du massacre du 7 octobre dernier. Massacre qui n'est que réponde au mensonge du Deux peuples, deux États perpétré depuis toujours par Israël et les États-Unis. Gaza n'existe presque plus. Et comme le conflit est plus gros que ce que le minus président ne sera jamais, tous ce qu'il a trouvé à mettre comme grain de sel public a été de proposer un projet touristiques sur les cendres d'une nation à éliminer. L'histoire les fera payer. On rêve du jour où la Cyberpresse titrera "les architectes du génocide Palestinien sont assassinés". En commençant par Benny, le boucher.    

4- Il a déclaré la guerre aux Immigrants. Raciste de père en fils, le racisme décomplexé ne se cache même plus. Encore la semaine dernière, une jeune conne, caissière d'un comptoir alimentaire, affrontait fièrement une cliente en condamnant son voile sur la tête, avec un racisme qui lui rendait les yeux fous. Elle a perdu son emploi, mais l'internet, raciste et lâche, lui a donné plus de 150 000 $. Rien de plus beau ne peut lui arriver. Jamais le racisme, de mon vivant, n'aura été aussi clair de la part d'une administration gouvernementale. L'industrie du tourisme se meurt comme jamais aux États-Unis et nous sommes des millions dans le monde à les souhaiter imploser en tentant de s'auto-fellationner.  Son groupe terroriste ICE doit un jour être reconnu ainsi. On ne compte plus les gens filmés menaçant d'appeler ICE contre des gens de couleur pour des moindres riens. 

5-La guerre à la communauté LGBTQ+ a trouvé ses racines principalement dans le premier mandat avec des fomenteurs de haine comme Marjorie Taylor Green qui tente désormais de se réinventer en sainte mais qui reste une telle ordure du passé, entre autre contre cette communauté, que le mal persiste. On censure, on masque, on ferme les yeux, on ment à outrance sur les drag-queens, les transgenres, les Gays et les Lesbiennes. La communauté homosexuelle a à nouveau un affront social hostile dans plusieurs États des États-Unis qui se tordent en 4 pour créer des lois interdisant leur...existence. Largement appuyé par le vieux monsieur à la présidence.

6- Sa guerre contre la vérité est permanente. La vérité ne peut pas être issue du journalisme. Qu'il déclare "ennemi du pays". C'est connu et répété depuis toujours, et souvent avant même qu'elle ne commence, la première victime d'une guerre est toujours la vérité. Cette guerre existe au micro du président, au micro de KKKaroline Leavitt, au micros de tous les lèches-bottes de son administration de minions.  

7- On aime son peuple ignorant pour pouvoir mieux le manipuler. On a donc éliminé, et je n'invente rien, le ministère de l'éducation. On a déclaré la guerre à l'éducation qui créerait des générations éveillées aux problèmes sociaux "woke", mot valise pour les gens déconnectés de leurs époque. Équivalent de "punk" dans les années 80. Peur irrationnelle de ce qu'on n'arrive pas à comprendre. Ou qu'on ne veut pas comprendre. Les enseignants, aux États-Unis, ne sont pas bien payés car l'éducation n'est pas valorisée. Plus on va vers le Sud, plus c'est vrai. La Floride, qui restait encore l'État le plus  idiot des États-Unis, qui a tenté de faire bannir le mot Gay et dont la plupart des ministres sous Trump sont issus, a été surprenante la semaine passée en se votant non seulement une Femme comme mairesse, mais une Démocrate. 

Espoir.  

8- Les États-Unis nous ont déclaré la guerre en parlant à répétition et en s'amusant de parler du viol potentiel du Canada. Nous ne serons jamais membres des États-Ennemis, mais peut-être qu'un jour les États-Unis pourraient être notre 11e province, qu'on appellerait "Garbageland". L'escroquerie tariffaire contre le Mexique et nous est injustifiée et heureusement, ce sont les États-Unis eux-mêmes qui se noient, économiquement. 

9- Finalement  la guerre pour le pétrole du Venezuela est désormais claire. On a jamais expliqué qu'est-ce qui était illégal sur le pétrolier qu'on a envahi la semaine dernière, on a simplement envahi et volé le pétrole. Mais ?... mais ne parlait-on pas de guerre contre la drogue en ce qui concerne le Venezuela ? Non. Ça n'a jamais été à propos de la drogue. Il n'y avait pas de drogue sur le pétrolier. L'intervention est injustifiée. Sinon pour pirater. On parle, depuis vendredi, d'invasions terrestres...au Venezuela... What the flying fuck ?

Agressés assez clairement comme Israël le fait contre la Palestine depuis 1947, comme la Russie le fait depuis 2014 contre l'Ukraine, comme les prédateurs États-Unis voulant s'abreuver du pétrole Venezuelien. États-Unis confirmés du mauvais côte de l'histoire mondiale.

Et ça voudrait le Prix Nobel de la Paix?...

Les États-Unis n'ont jamais été plus ennemis mondiaux d'autant de pays de leur existence. Au moment d'écrire ceci, il annonce sans rire que Venezuela stole our land!. Rien n'a jamais été plus faux. Le roi est sénile. 

On se magasine des attentats mérités au pays d'en bas. 

En théorie, demain est le 30e jour où était promis la divulgation du dossier Epstein. Comprenant le nom du dément président actuel. Si il n'y est pas. Guerre civile, svp. 

mercredi 17 décembre 2025

Blonde & Idiote Bassesse Inoubliable********************Tu M'aimes Tu? de Richard Desjardins

Chaque mois, vers le milieu, tout comme je le fais pour le cinéma (dans ses 10 premiers jours) et tout comme je le fais pour la littérature (dans ses 10 derniers) je vous parle de l'une de mes 3 immenses passions: la musique!

Le titre de la chronique est inspiré de 4 albums que j'ai tant écouté que j'en connais toutes les notes, tous les sons, toutes les nuance, tous les tons, toutes les paroles, bref, je vous parles d'une musique que j'ai tant écoutée qu'elle est désormais composante de mon ADN. 

Par ordre de création:

Blonde on Blonde de Bob Dylan

The Idiot d'Iggy Pop

Low de David Bowie

The Unforgettable Fire de U2

B.I.B.I. c'est moi. C'est aussi la terminaison du mot habibi voulant dire en langue arabe Je t'aime.

Musique, je t'aime. 

TU M'AIMES TU ? de RICHARD DESJARDINS

En 1989, Richard Desjardins a déjà un album solo. Les Derniers Humains, sur lequel dort mon morceau préféré de lui. Mais il a aussi un album vieux de 8 ans, avec son band Abbittibbi. Les deux ne jouent pas vraiment à la radio. Mais l'étiquette de disque Fukinic ne lâchera pas le morceau. Avec l'aide de 1000 admirateurs du chanteur, on finance des heures de studio pour qu'il lance un nouvel album. Toujours croisé de folk, de récit et de poésie. Son album sera fait sans pression car les attentes sont inexistantes, et une fois lancé, les radios d'ici ne le feront pas jouer quand l'Ontario francophone commence à le faire aussi. Ils le feront seulement quand CBC anglophone  commence à le diffuser. Et qu'on prend la peine de tourner un vidéo pour le morceau titre. Il gagnera trois Félix, prix Québécois aux meilleur(e)s de la musique du pays-qui-a-chois-de-ne-pas-être-deux-fois. Meilleur auteur-compositeur, meilleur album, meilleure réalisation d'album. 

L'album et l'artiste se distingue par sa poésie (on a tous appris qui était Néfertiti) intense et imagée. Richard explore le désir, l'amour, la solitude,  les relations humaines, mais aussi explore des récits plus crus ou sociaux. La chanson titre couvre presque tous ces thèmes. Une déclaration d'amour simple en surface, mais traversée de doutes d'images fortes et d'une vulnérabilité presque brute. Les thèmes dominant oscillent entre l'intime et le collectif. Il y parle d'amour et de désir avec humour et lucidité sans détour, il y raconte aussi des histoires de personnages ou de situations sociales diverses. Une cohésion émotive en nait. 

L'album, acoustique et piano, reste dépouillé mais riche en émotions. Dylanesque dans la voix, Desjardins s'appuie sur des arrangements simples. Piano, guitare, quelques fois des instruments folk donnant au son quelque chose de confessionnel à l'écoute. La sobriété musicale adoptée permet au texte d'être au devant de la scène tout en révélant sa capacité à transmettre des sentiments complexes  avec une relative économie de moyens. Sa voix est loin d'être parfaite, on la trouvera nasillarde, mais elle reste forte. Par le poids des mots. On sent une authenticité et une fragilité presqu'en connexion intime avec l'auditeur. 

Sans artifices, l'album qu'on hésitait à faire jouer à la radio est devenu un classique de la musique d'ici. Fin, sobre, 7 à 77 ans, pouvant même se jouer en chansonnier dans les bars, l'album est enraciné dans la culture Québécoise. Il sera rééditié jusqu'en 2024 car la demande est constante. Les chansons conservent une chaleur dans tous les coeurs Québécois ou d'ailleurs. Qu'on soit un bon gars, pas d'alcool, pas de tabac, ou encore, un gars qui couche dans son char qui a aimé une fois, mais pour toujours

Richard, l'homme, est aussi une perle. S'opposant à la déforestation dans son coin de vie et ailleurs au Québec. Mais chez lui, en Abbittibbi, il a tout ça, en pleine face. La barbarie forestière au nom des grandes papeteries. Il a aussi fait un documentaire sur le sujet, un autre sur la gestion douteuse des mines et un autre sur son Abbittibbi natale. Et de ses autochtones. Film récompensé de prix du Cinéma Québécois. 

Desjardins lancera 4 autres albums solos entre 1998 et 2011. J'ai tout ces CD solos. Il lance aussi deux autres albums avec Abbittibbi et un album en spectacle, au Club Soda

L'album a cette année 35 ans. 

Pour amateurs de chansonniers, de poésie, de raconteurs, de folk, de piano, de personnages, guitare acoustique, le country et le chant à textes.      

Ne nous quitte jamais Richard, t'es un de nos trésors nationaux. De toute manière, t'es immortel. 

mardi 16 décembre 2025

Robert Norman Reiner (1947-2025)

Carl Reiner était un trésor national. Acteur, auteur, humoriste, réalisateur, scénariste, sa carrière s'est étendue sur plus de 7 décennies, le temps de voir la télévision naitre et d'en être parmi les premières splendeurs. Extrêmement drôle il était avec ses complices Mel Brooks, Woody Allen, Dick Van Dyke, Neil Simon. Il a remporté 11 Emmy, prix remise aux héros de la télévision, un Grammy Award, qui reconnait l'industrie du disque, Le 3e Prix Mark Twain de l'humour, et a été introduit au temple de la renommée de la télévision. aux États=Unis, en 1999.

Il est décédé à 98 ans, il y a 5 ans. De l'avis général, il n'était pas qu'extrêmement drôle, il était aussi un incroyable être humain.

On dit la même chose de son fils, Rob, premier fils qu'il a eu avec Estelle Lebost, la femme qui dit la ligne culte dans le film de Rob Reiner, I'll have what she's havingdans When Harry Met Sally, en 1989. Rob épouse Michelle Singer cette année-là aussi. Inspiré. 

Né la même année que mon père, en 1947, enfant de deux acteurs, les trois enfants de la famille seront naturellement portés vers les arts, d'abord à New York, où ils grandissent. Sa soeur est auteure de théâtre et de livre et son frère Lucas est acteur, peintre et réalisateur aussi. Il parfait ses études en cinéma dans les années 60, à UCLA, en Californie. Il souhaite d'abord devenir acteur. Et jouera un peu à la télé. Joue dans des films des petits rôles où y joue aussi son père Carl. Il écrira dans l'humour avec son ami Steve Martin pour l'émission de télé The Smothers Brothers Comedy Hour. Dans les jeunes années 70, la télévision des États-Unis commence à adapter des brillantes séries de la BBC Britannique. Il jouera un sympathique personnage dans All in the Family, si aimé, qu'il en gagne deux Emmys pour son rôle. et sera nommé les 3 autres fois, dans les 5 saisons dans lesquelles il joue. 

Il se tourne vers la réalisation de films avec le mockumentaire This is Spinal Tap. Déjà un premier film culte. Il en tournera, selon moi, car c'est très personnel ce qui est culte et ce qui ne l'est pas, quatre, tout à fait cultes.  Il tourne avec un jeune John Cusack puis adapte une nouvelle de Stephen King dans ce que je considère, son second film culte, un incontournable pour la génération X. Stand By Me, film dans lequel, pas mal tous les garçons se reconnaitront. On a alors 13-14 ans. Son film suivant a tout à fait ses défenseurs et je le considère aussi culte, bien que je ne l'ai jamais vu, il s'agit du conte The Princess Bride. Dont j'entends assez souvent parler. En 1989, When Harry Met Sally. Un chef d'oeuvre de simplicité romantique, comique. Culte. On a 17 ans. Nora Ephron lui signe quelque chose de très plaisant comme scénario. Il réadapte Stephen King, son actrice gagne l'Oscar de la meilleure actrice, il est une valeur sure pour tourner du succès. Avec un autre valeur sûre, Tom Cruise, il tourne A Few Good Men. Adapte Alan Zweibel, tourne un scénario présidentiel d'Aaron Sorkin, tourne sur le racisme du Mississippi de 1963, tourne un couple amoureux depuis 15 ans. Tourne des couples qui bâtissent ensemble. Joue le père de Bob dans la série télé New Girl, pendant 6 ans. Son épouse, dans la série est Jamie Lee Curtis, épouse dans la vraie vie de Christopher Guest, grand ami de Reiner, avec lequel ils ont commencé leurs carrière artistiques au cinéma. Jamie Lee est aussi enfant de la balle et aussi une adoraaaaable personnalité.  

Le fils de Rob & Estelle tente à son tour de se faire un prénom en étant scénariste, mais s'y prendra moins bien. Il est entre autre très soumis aux drogues dures. Et deviendra fatalement instable. 

Rob est encore occasionnellement comédien. Il a tant d'amis à Hollywood et dans le milieu qu'on l'appelle amicalement "Le maire d'Hollywood".  Il reste très vocal publiquement contre l'atroce présidence dont sont victimes les États-Unis depuis le 20 janvier dernier. Le pays n'a jamais été plus vil. Son président, la pire des ordures. Et il le fait savoir. Si bien que quand leur fils, dans un élan psychotique intoxiqué, dimanche dernier, choisi de poignarder à mort sa mère et son père, avant de mettre le feu à la maison afin de couvrir ses traces de folies, le narcissique président ne trouve pas mieux à dire sur les réseaux sociaux que Rob Reiner avait attiré la haine qui l'a supprimé de la planète et suggère qu'il l'avait un peu cherché à le détester comme il le détestait. Le président ne sait alors pas que c'est son fils qui les as assassinés et suggère donc aussi que ce serait un "MAGA" qui l'aurait fait. Et ne le condamne absolument pas. Dur d'être plus ignoble. 

Psychopathie inquiétante.

De l'avis de tous, Rob Reiner et son épouse étaient des gens d'une gentillesse rare et de grande qualité. Tous leurs proches sont dévastés. Les proches de leur fils malade de 32 ans, aussi.

Ron en avait 78, Michelle, 68. Ils ont connue un fin atroce. 

Soutenue par la pire présidence de l'histoire du pays, dont un jour on étudiera la triste chute. 

Rob et sa femme étaient des joyaux, à Hollywood. 

Ce qui reste affligeant est que ce qu'à écrit le purin présidentiel sur les réseaux sociaux sur la mort du couple ne mette pas un terme immédiat à sa présidence.

Le nouveau normal me répugne. 

Merci Rob de nous avoir été culte.

Comme le sous-titre du dernier film que tu auras tourné, une boucle par rapport à ton tout premier, la fin continue. 

Aux États-Unis, la fin continue.