mardi 9 décembre 2025

Blues Vénézuelien

Ça n'a jamais été à propos de la drogue.

Le Venezuela est une dictature assise sur une fortune en pétrole. Le Canada aussi est garni de pétrole. Le 51e État, c'est juste ça. RIEN D'AUTRE. C'est l'avarice, l'appât du gain, qui se sont glissé jusqu'au président des États-Unis et les vautours autour, et on cherchait un prétexte pour avoir à négocier, davec le Canada, qui n'a jamais mordu à son 51e État. Et maintenant, on fait brutalement la même chose au Venezuela. En terrorisant.

Le Canada n'a pas mordu sauf le poisson Danielle Smith, Première Minus de l'Alberta, province JUSTEMENT, assise sur l'or noir, sur laquelle le faucon Étatsunien voudrait mettre sa griffe. Chaque fois qu'elle se trouve dans l'entourage du prédateur Trump, c'est la poule gloussant autour du loup.  

Comme l'absurde concept du 51e État s'est éteint tout seul, (parce que disparait vieux calisse! sinon non met le feu) on s'est tourné vers ailleurs. Après tout, il faut distraire du dossier Epstein qu'ils sont obligés de rendre public, mais qui ne l'est toujours pas après 21 jours. On bombarde les bateaux de pêcheurs Vénézuéliens sans passer par le Congrès, et surtout sans valider si le bateau bombardé contient réellement la drogue prétendue ou les trafic humains ou les immigrés anticipés. Mais rien, rien, rien de vraiment vérifié. 

Ces bombardements ont plusieurs tiroirs. Dans le premier, on veut passer le message raciste qu'on ne vient pas vivre aux États-Unis si on y est pas né. C'est le tiroir le plus important. Le maitre raciste Stephen Miller vit son rêve en ce moment, avec ICE. On kidnappe tout ce qui n'est pas blanc et on se dépêche à le faire avant juin 2026, car à cette date commence le tournoi de la FIFA, en Amérique du Nord, au Canada, États-Ennemis et au Mexique. Et jamais il n'y aura plus d'étrangers au pays (dont le gouvernement les déteste ouvertement). Comment alors déterminer qui est un athlète, un membre de l'organisation, un représentant de la FIFA, un parent/fan, d'un réel immigré illégal ? La confusion sera encore plus grande qu'actuellement, il faudra lever le pied.

73% des gens de différentes ethnies arrêtés, ont été libérés fautes de preuves contre leur potentielle "illégalité". 

On bombarde donc par racisme primaire. Ne venez pas aux États-Unis pour vous y faire une vie. Un second tiroir est pour intimider et ainsi avoir une voie de négociation intense avec un dictateur comme soi, Nicolas Maduro, qui ne négocie jamais rien, pour l'avoir oui, à sa merci. "Tu veux qu'on cesse d'intimider tes bateaux ? donnes-nous une partie de ton pétrole."

Et symboliquement, dans le 3e tiroir, on laisse croire, comme Ronald Reagan dans sa chasse aux Noirs dans les années 80, qu'on fait la guerre à la drogue. Mais ce n'est pas du tout le souci premier. Mais alors pas du tout. On dit qu'on sauve des vies aux États-Unis, en empêchant de mourir de surconsommation de la drogue en provenance du Venezuela,  mais aux États-Unis c'est du Fentanyl qu'on meurt. Qui ne vient pas du tout de là. C'est la cocaïne qui en arrive. Et si on était si inquiet de la cocaïne, on ne pardonnerait pas l'ancien président du Honduras, Juan Orlando Hernandez, qui en avait pour 45 ans en prison tellement il était coupable d'avoir favorisé le trafic de cocaïne, à hauteur de plus de 400 tonnes de cette drogue. Aux États-Unis, entre 2004 et 2022. On vient de la pardonner au moment même où on prétend qu'on fait la guerre à...la cocaïne...

Hernandez se trouve à être un proche du filou professionnel Roger Stone, qui a fait beaucoup de lobby pour le faire libérer. Hernandez est aussi lié à la richesse cryptomonénaire, alors quand le président fait semblant qu'il ne sait pas de qui il s'agit, non seulement il confirme qu'il est irresponsable dans son rôle, car ce sont des pardons PRÉSIDENTIELS, alors le président doit y mettre son nom et son accord, mais en plus il ment. C'est toujours toujours toujours, une question d'argent. Pour protéger et faire du bien à ses amis riches et fortunés. Son objectif premier. 

Hernandez est ce qu'il y a de plus ri-poux. Entre ri-poux, on se tape dans le dos.

Les Idiots utiles de la Floride, avec un I majuscule, comme Marco RubIo, qui semble vivre dans une dimension parallèle, vous feront croire à toutes sortes d'autres choses, mais l'épreuve de force avec les pêcheurs Venezueliens est d'abord et avant tout, une technique de négociation qui a retranché plus de 80 vies jusqu'à maintenant, pas du tout toutes prouvées criminelles. Parmi ces vies perdues, 11 qui sont sous projecteurs depuis une semaine, où dans une première salve, on en tuait 9, et quand on a vu qu'il y avait 2 survivants qui tentaient de s'en sortir, du mieux qu'ils le pouvaient, on a fait un second bombardement pour les achever. 

C'est là que la bât blesse. Ça c'est militairement illégal.  Le général Bradley semble avoir été ciblé comme coupable de l'exécution, par l'incompétent Secrétaire de la défense Pete Hegseth, mais on se questionne encore sur la chose.

Au travail, il y a eu cette situation où mon patron, appelons-le Kevin Bécile, m'a demandé d'importer les requêtesde réparations des villes pour un service le lendemain, même si l'heure de tombée était passée. Les villes qui connaissent leurs heures de tombée, savent que ce qu'ils entrent passé celle-ci, sont alors prévus pour la semaine suivante sur leur territoire. J'ai spécifié la chose à Kevin. Il faudrait aviser la ville que c'est ce qu'on fait, sinon ils n'avertirons pas leurs citoyens qu'on va passer. Vont leur annoncer la semaine d'après. Kevin a dit "Il faut avancer, on a pa$ le temp$ de niai$er avec ça, fai$ le tout de $uite, je le prend$ $ur moi". 

"Et si la ville s'en plaint ?"

"Fais je te dis"

J'ai fait. La ville s'est plainte, n'avait pas avisé ses citoyens, on s'est déplacé à des endroits où rien n'était visible/accessible. On va les charger des déplacements 2x. J'ai avisé Kev. On a fait de pieds et des mains pour retracer les commandes passées dates, avons mis les déplacements sans frais, on savait ce qu'on avait fait. Mais il ne m'a pas blâmé moi, je lui avais dit qu'il ne fallait pas. Il savait qu'il avait merdé, lui.

Hegseth fait le contraire. Il pointe Bradley. C'est EXACTEMENT de ça que parlaient 6 élus Démocrates quand ils ont fait un vidéo disant aux militaires "Ne respectez pas les ordres illégaux".  Frapper des gens en détresse était illégal. Bradley l'a-t-il souligné à Hegseth ? Il lui en parlé car Hegseth lui a donné sa pleine confiance. Mais à quoi sert-il si il n'est pas celui qui peut justement dire, attends, ceci n'est pas légal, laissons tomber ?

Il aurait été lâche et inacceptable pour mon patron de me blâmer pour les impairs de réparations/livraisons, au travail. Il est horriblement lâche d'Hegseth de rediriger le blâme.

Les élus Démocrates disaient ce message afin de protéger les militaires contre les lâches comme Hegseth qui les trahirons. 

Il avait refusé toutes les questions quand il a envoyé sur SIGNAL (plus d'une fois) des infos d'opérations d'interventions secrètes aux mauvaises personnes, en absolu irresponsable. 

Il continue de l'être avec splendeur. Où la loi n'a aucune réelle valeur.

Dans une négociation d'or noir raciste, déguisée en lutte contre une drogue accessoire comme la religion est un paravent de moralité infecte pour commettre le pire de l'homme avec le plus petit des h.

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