mercredi 25 septembre 2024

Sauter le Requin

L'expression "jumping the shark" est une expression voulant dire "faire la chose de trop annonçant la fin de quelque chose". 

En 1985, la personnalité de radio Étatsunienne Jon Hein a lancé l'expression faisant référence à l'épisode de la 5e saison d'Happy Days, où Fonzie, le personnage incarné par Harry Wrinkler, faisant du ski nautique en maillot, mais portant son traditionnel manteau de cuir, et sautant par dessus un requin. Hein prétendait que l'esprit de la série si populaire, perdait alors pas mal tout son sens et qu'on ne faisait plus que de la saucisse à hot-dog à bas prix comme restauration télévisuelle. 

Hein a même enregistré l'expression en 1997, créé le site Jumpingtheshark.com où il citait 200 séries télés, quand et pourquoi selon lui, ils avaient "sauté le requin ", et a vendu pour plus d'un million de dollars en 2006.  

Cette liste est introuvable de nos jours, mais a rendu Hein riche. 

L'expression a pris un sens plus large lorsqu'appliqué ailleurs, comme en politique. En septembre 2011, la candidate présidentielle républicaine Michelle Bachman répétait la fausseté que les vaccins contre les infections à papillomavirus humain causaient de la déficience intellectuelle. Ce qui a fait dire aux commentateurs politiques qu'elle était allé trop loin, qu'elle venait de sauter le requin. On pouvait dire la même chose de Donald Trump dès le jour où il a été surpris à dire qu'il aimait saisir les femmes qui lui plaisent par l'entrejambe même si elles ne l'avaient pas demander car elles aimaient ça. Mais on a collectivement choisi de ne pas le faire. Elon Musk s'est fait dire qu'il avait sauté le requin quand il a commencé à se faire avocat, partisan et promotteur de la cryptomonnaie. 

L'équivalent de sauter le requin existe aussi au cinéma et est appelé Nuke the fridge. Par référence au 4e film de la série des Indiana Jones où celui-ci survit à une détonation atomique en se glissant dans un frigo pour se protéger. Ce qui a été jugé largement non plausible.

Ces expressions veulent en somme dire "trahir l'admiration originale et perdre le respect d'autrefois".

Justin Trudeau en est presqu'à sa 10e année comme Premier Ministre du Canada. Son père a fait tout juste au dessus de 11 ans comme Premier Minus Canadien. Entre 1968 et 1979. Il a eu un repassage de 4 ans entre mars 1980 et juin 1984, quand Joe Clark a vit fait patate, pour un total de 15 ans, mais il est parti usé à la corde. Justin a des stats terrible la plaçant à 24% des intentions de vote au pays. Il a atteint le stade de l'usure mentale collective.

Justin n'a pas sauté le requin. Si quelqu'un l'a fait, c'est Jagmeet Singh, chef égaré du NPD, en fragilisant le gouvernement la semaine dernière et déchirant l'entente jamais signée de support entre le NPD (et le Bloc) et le Parti Libéral qui empêchait le gouvernement de tomber en tout temps. L'imbécile François Legault, Premier Imbécile du Québec, a ensuite insisté devant les micros pour que le gouvernement Trudeau tombe. C'est sont des moments horribles pour celui que maintenant 2 Québécois sur 10 voudraient comme Patron du Québec. Le rat Fitzgibbons quitte le navire avant qu'il ne coule, le gros investissement de l'usine de batteries Northvolt menace de finalement mourir en supprimant 1600 emplois déjà. Legault panique.

Il avait aussi demandé aux Québécois de voter pour Erin O'Toole, la dernière fois. Là, il exige le troll Poilièvre. 

Hier, les conservateurs de Pierre Poilièvre pouvaient déposer une mention de censure dans le but de faire tomber le gouvernement minoritaire de Justin Trudeau et forcer un vote de confiance aujourd'hui.

Qui n'aurait pas fait tomber le gouvernement.

Les Bloquistes et le NPD confirmant ne pas vouloir le faire tomber.

Poilièvre est une fraude. Une trahison de ce qu'a déjà été le parti conservateur canadien pouvant susciter une quelconque admiration. Il a beau mener dans les sondages, ça ne fait que confirmer à quel point notre pays est malade. 

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