dimanche 8 septembre 2024

Saoirse Don Phalaistin

Le Hamas, organisation palestinienne terroriste a fait une affirmation surprenante récemment. Leurs leaders ont dit qu'ils étaient prêts à rendre les armes si on reconnaissait la Palestine comme un État comme promis, et deviendrait un simple parti politique. Toutefois ils ont amené un second point, qui se trouve à être le contentieux toujours en cour, il faudrait aussi assurer la descendance de tous les réfugiés et là, Israël dit non et y voit un piège. N'y voit qu'une manière de reprendre des forces afin d'éviter le génocide que le boucher Ben et les États-Unis gardent vivant et peuplé de morts de l'autre bord.

Le fait qu'ils parlent de "rendre les armes" est une surprise en soi. Mais dans ce complexe conflit on en est pas à une fausse promesse près. Le signaux contradictoires de deux côtés ont été si nombreux qu'on arrive plus à savoir si le concept était encore souhaité d'un côté comme de l'autre. De nos jours, on sait que les deux côtés refusent l'existence de l'autre. Et personne, même dans le monde entier, n'est d'accord pour dire qui est chez soi. 

C'est d'une tristesse abyssale. Avec fort insistance sur les deux dernière syllabes. 

Les enfants n'ont rien demandé. Ils ne connaissent que pluie de bombe et rafales de balles. Le Hamas, trop enragé, n'arrive pas à être pris au sérieux. Les positions sont violentes, incohérentes, assassines, instables. Les positions semblent guidées par l'émotion. L'intransigeance est partout. Autant chez les Hamas que chez Nethanyehou. 

Il y a 30 ans, lors du traité de paix d'Oslo, on pouvait croire à un cadre de cohabitation viable. Mais le Hamas, incontrôlable, s'est retourné contre Yasser Arafat et l'ont condamné pour avoir laissé filé 78% du territoire Palestinien aux gangréneux Juifs. Le Hamas veut réussir là où son PLO a échoué. Sa seule constante était le chaos. Maintenant on pourrait dire que c'est la défense. Car les attaques Israéliennes sont sourdes à absolument tout. Ben le boucher a beau s'excuser d'avoir bombardé un hôpital, c'est de la bullshit diplomatique. C'est de lâcheté pure. 

La fin des années 90 était prometteuse en ce qui concerne la coexistence. On peut désormais oublier une telle idée. Devrait-on aussi oublier l'existence de la Palestine ? À moins de 20% de survie ? Des compromis territoriaux sont toujours plus avantageux que le perpétuel conflit, mais présentement, depuis la colère (justifiée) d'Israël au lendemain du massacre du 7 octobre, il n'y a que colère noire contre désespoir.

Les années passées, des années 40, 50, 60, 70, 80, 90, jusqu'à nos jours, "L'évolution" de la Palestine a été dévolution et n'a été QUE concessions territoriales. Comment ne pas comprendre leur rage et leur désespoir ? Les Palestiniens se considèrent chez eux. Et n'ont pas tort. Si le Hamas doit effectivement devenir humain là où il est barbare, il faudrait prétendre la même chose du côté du boucher Nethanyehou.  

Mais nous sommes 30 ans trop tard.

Personne, mais absolument personne ne devrait appuyer un pays qui a maintenant anéanti un peu plus de 80% de l'autre. On ne peut pas non plus dire simplement qu'il est désormais trop tard pour réagir.

Israël abuse depuis longtemps. Ils ont trouvé légitimité de leurs envies de génocide avec le massacre du 7 octobre et les otages qui ont suivi.

Si le traitement des Juifs était inacceptable aux mains des Nazis, le traitement des Palestiniens, sur beaucoup plus longtemps, est tout aussi inacceptable. 

Rien n'est acceptable dans ce pays qui parfois, donnerait envie que personne n'y existe. 

(...)

Voyez, je désespère moi aussi. Je dis des niaiseries. 

Le titre de cette chronique de bateau coulé est dans une langue étrangère. Le gaélique. Je l'ai entendu dans la bouche de deux Irlandaises de moins de 13 ans. Les Irlandais savent une chose ou deux sur la résistance. Ceci a été dit dans une langue qui ne veut pas mourir. Celle de mes ancêtres. Parce qu'en français, en anglais, en arabe, en hébreux, ça ne veut plus rien dire, ce que je titre. Liberté pour la Palestine

Cette chronique ne voulait presque rien dire. Ménageait le pou et le rejet.

Voilà deux pommes, qu'on laisse pourrir.  

Et on fait se toucher les parties pourries. On en pense plus le fruit. 

On ne saurait pas quoi faire du compost. 

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