Le pot est maintenant en circulation libre, (contrôlée aussi) ici.
Ce fût un grand succès, mercredi. Ça le restera surement. Les files étaient longues, les sourires faciles, les volutes seront savourées et pour certains/certaines savoureuses.
Plusieurs fourbes, ancien bandits du parti Libéral, Pierre Pettigrew, Allan Rock, Martin Cauchon, tous d'anciens ministres Libéral Fédéral, qui tenteront de faire la piasse avec la mari.
Cette simple idée pourrait me freiner. Mais non. La curiosité aura raison de moi. Je visiterai très certainement les prémisses.
Ce n'est pas qu'un symbole international qu'on a lancé mercredi, c'est aussi une envie de boom économique. L'industrie du pot naissante a beaucoup d'appétit. Dans la dernière année, il y a eu plus d'investissements dans la marijuana qu'il y en eût dans l'art, qu'il y en a eût dans les 500 plus grandes compagnies du monde. Il y en a aussi eu plus qu'il y en avait eu dans la saveur de l'an dernier, les bitcoins. C'est dire comment on aime la couleur de l'herbe.
Le Canada est devenu, mercredi, le premier grand pays industrialisé à accepter le pot comme on accepte l'alcool. On estime que d'ici 2022, cette industrie, grandissant à vitesse grand V, rapportera pas moins de 32 milliards pour les gouvernements et les investisseurs. Et ce, juste au Canada.
Tilray, Canopy Growth, Aurora Cannabis, Aphria, sont toutes des compagnies canadiennes qui déjà, visent les marchés extérieures, voulant profiter au maximum de cette longueur d'avance qu'ils ont dans le milieu du Cannabis.
Pour le moment, les investisseurs, les consommateurs surtout, sont fort emballés par ce mercredi historique au pays. Mais les banques restent, comme toujours, frileuses. Seule la Banque de Montréal a accepté de prêter à l'une de ces compagnies.
Mais pour le moment, le Canada est sur un nuage parfumé très intéressant.
Toutefois, un fantôme rôde.
Celui du Blackberry.
Il y a presque 20 ans, le Blackberry révolutionnait le monde des communications avec son téléphone intelligent permettant la connexion instantanée par texto et par courriel. Trois ans avant, on inventait, à Waterloo, en Ontario, un système permettant d'envoyer l'équivalent de quelques pages, sur des téléphones intelligent, comme on le faisait pour les fax. En temps réel. Deux ans plus tard, IBM achetait l'idée.
C'est en 2002 que le Blackberry devenait une sensation mondiale. Barack Obama refusera de se séparer de son Blackberry, une fois investi à la Maison-Blanche. David Cameron et Qui?Kardashian en ferait aussi des utilisations qui rendraient le produit extraordinairement populaire.
Vers 2010, ce qui était l'affaire des gens d'affaires devenait le gadget de tous.
Mais Apple allait mettre la main sur la plupart des idées. Et avec 10 000 fois le budget, inventer le Iphone et surtout, l'améliorer de fois en fois. Bouffant complètement le marché du Blackberry.
Au Canada, on est terrible pour les brevets. Blackberry n'avait pas de recours n'ayant rien breveté.
On pose la question candidement.
Est-ce que l'industrie du pot suivra les traces du Blackberry?
On dit que si les États-Unis joignent un jour la danse, on sera encore bouffé.
Coors, Corona et au moins trois autres compagnies de bière, investissent présentement dans la recherche sur les produits liquides dérivés du cannabis. Ils pensent que l'avenir des breuvages pourraient passer par les huiles de cannabis. Toute l'industrie des Energy Drinks leur est passée sous le nez parce qu'ils ne se sont pas souciés. Cette fois, ils veulent avoir le nez dans les bons nuages.
Un giga conseil aux acheteurs: payez comptant, pas avec vos cartes.
Les compagnies d'assurances sont déjà en train de magasiner les identités des acheteurs afin de les placer dans des catégories de futurs assurés avec failles potentielles au niveau de la santé.
De toute manière, plus vous en donnerez sur vous-mêmes là-bas, plus on tentera de s'en servir contre vous. Même si vous êtes maintenant légal.
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