Officiellement, c'était pour étouffer les attaques de l'Organisation pour la Libération de la Palestine lancées depuis le Liban.
Un mouvement politique chiite libanais avec 27% de Musulmans chiites s'appuyant sur un financement iranien est aussitôt né. Une branche militaire est aussi greffée au parti.
Au niveau international, cette branche armée et ce lien iranien seront d'éternels sources de soucis.
Ce parti se nommera Hezbollah avec comme principale ligne de parti une fiédlité à l'ayatollah Khomeini, une mise en place du régime islamique, l'expulsion de États-Unis, de la France et d'Israël du territoire libanais ainsi qu'à la destruction d'Israël.
Le parti n'est révélé publiquement qu'en février 1985.
La branche armée du Hezbollah, armée par l'Iran, est considérée dès le départ comme plus puissante que l'armée libanaise.
La relation entre le Hezbollah et le Hamas, un mouvement de résistance islamique constitué aussi d'une branche politique et armée, actif principalement à Gaza, commence dix ans après la création du parti quand des militants du Hamas sont expulsés vers le Liban où ils érigent des camps dans une partie du Liban contrôlée par le Hezbollah.
Le financement de la branche armée s'accrue avec la rencontre avec des représentants de la Garde révolutionnaire iranienne au Liban puis à Téhéran. La coopération devient plus grande encore en 1994 après les Accords d'Oslo dans le but de torpiller les négociations de paix Israélo-palestiniennes. D'abord conjointement avec le Jihad islamique palestinien, puis avec la seconde intifada en 2000 et finalement après le conflit entre le Hezbolklah et Israël en 2006 que les islamistes palestiniens estiment comme étant un "modèle de guerre réussie" contre l'armée israélienne.
Comme le Hamas est considéré comme une organisation terroriste placée sur la liste noire officielle du Canada, des États-Unis et de l'Union Européenne, le Hezbollah par association, glisse aussi sur la même liste.
Ce geste, de placer le Hezbollah sur la liste officielle des organisations terroristes, sera suivi par l'Australie, le Royaume-Uni et les Pays-Bas. En juillet dernier, l'Union Européenne classe aussi le Hazbollah sur cette liste noire. Les six pays Arabes, (le Bahreïn, les Émirats Arabes Unis, l'Arabie Saoudite, l'Oman, le Koweït et le Qatar), feront de même, ne faisant aucune distinction entre la parti et sa branche militaire.
L'an dernier, on estimait que la branche militaire est une véritable armée conventionnelle, formée en Iran pour la guerilla, le tir de missiles et d'artillerie, l'utilisation de drones, la guerre maritime et les opérations de guerre habituelles. Des pilotes ont aussi été formés et on reconnait 4 types de missiles sous-sol en sol Libanais. La branche armée disposerait d'entre 5000 et 8000 combattants ainsi que d'une réserve de jeunes chiites aussi formés en Iran. L'arsenal militaire, peuplé par l'Iran, serait très imposant considérant la grosseur du pays.
Le 16 janvier dernier a débuté le procès de 4 membres du Hezbollah accusés de l'assassinat en 2005 de Raffiq Hariri, un homme d'affaires et ancien dirigeant libanais musulman sunnite qui avait fait fortune en Arabie Saoudite avant de diriger 5 gouvernements libanais entre 1992 et 2004.
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