samedi 1 mars 2014

Palette de Couleurs

Orange & Noir

Il y a cette série télé aux États-Unis duquel on dit beaucoup de bien: Orange is the New Black. Je n'en connais rien sinon le titre. halloweenesque moi, il se trouve que le orange et le noir soient mes deux couleurs préférées. Avec le vert des yeux de ma douce. Orange parce que c'est le croisement de deux autres couleurs que j'aime beaucoup: jaune & rouge. Noir c'est la couleur de mes yeux.

Bon, théoriquement, scientifiquement, les yeux n'auraient apparemment que trois couleurs officielles: brun, bleu, vert. Mais on sait tous que plusieurs ont des teintes de gris. On appelle ça pers. Mon fils, Monkee, croisé de l'amoureuse (vert) et de moi (foncé, foncé) a les yeux couleurs gadoue. Son grand-père maternel a les yeux tout à fait gris.

Peu importe, je vous parlais d'Orange is the new black. Je ne connais rien de la série mais j'en aime beaucoup le titre.

J'explorerai un jour, juste pour ça, je le sais.
Et pour Laura Prepon...

Le Bleu est une couleur chaude


C'est le titre de la BD graphique de Julie Maroh duquel a été tiré le dernier film d'Abdellatif Kechiche que j'avais en horreur depuis La Graine et le Mulet que j'avais été incapable de terminer. J'ai horreur de voir les gens étirer les repas inutilement dans les films. Le couscous dans La Graine et le Mulet...Non...je n.en pouvais plus. Me suis jamais rendu à la fin. Il me refait le même coup dans La Vie d'Adèle Partie 1 et 2, alors que dans le premier 10 minutes, Adèle mange (mal) du spaghetti avec son père et sa mère dans une scène plus qu'inutile.

Toutefois son film triplement palmé à Cannes est foutument bon. Triplement parce que pour une rare fois (la seule?) le réalisateur a reçu la Palme d'Or mais les deux actrices aussi. Car elles sont extraordinaires. Léa Seydoux on le savait mais Adèle Exarchapoulos, on le découvre.

À un moment dans le film, les deux actrices sont dans le parc, à ne rien faire. À être. L'une d'elle dit "on est bien non?".

J'ai passé tout le film à me dire ça.
Kechiche, malgré tout le mal alimentaire que j'en pense, croque des moments du quotidien quand il tourne de manière extrêmement adroite. On y croit. On oublie qu'on regarde un film.

Ce film d'une ado qui se découvre autrement que la France imagine uhne frange de sa jeunesse actuellement est très bon.
3 h et pas une minute de trop.
Une scène de spaghetti peut-être...

Rouge Sally

Dans les préparatifs  d'avant-départ-vers-le-sud, j'avais des tonnes de commissions à faire. En allant magasiner des cosmétiques pour l'amoureuse après mon quart de nuit, je me suis aperçu que les caissières semblaient séduites par mon rôle de commissionnaire. Peut-être ne sont-elles pas habituées d'avoir des clients mâles vers 10h le matin mais elles semblaient toutes flirter avec moi.

Ça m'a inspiré et je suis allé m'acheter un album de celle avec qui je flirte depuis des mois déjà: Sally Folk.

L'ironie veut que mes commissions pour l'amoureuse (trois endroits) m'ont donné deux sacs sur trois parfaitement rouges. Du même rouge que l'album de Sally Folk pour lequel je n'avais pas demandé de sac. Il a semblé naturel de glisser cet album dans un des sacs. Et naturel aussi pour la caissière de chez Shampooing & Compagnie de flirter un brin. Parce que les thèmes de Sally nagent exclusivement dans les rapports hommes/femmes. Dans le flirt beaucoup. La caissière semblait connaître. C'est elle qui a proposé de glisser l'album que j'avais dans les mains dans le sac rouge. Les joues rosées, la tête de côté. En jouant de la paupière et du sourire boudeur.

L'album de Sally Folk est excellent. Plus je l'écoute, plus je la découvre, plus je l'aime.
Je suis amoureux de cette jeune femme au père algérien et à la mère Québécoise.
Elle me plaît beaucoup.
Elle ose même chanter sur la masturbation dès la chanson 3.
Dès qu'on a quitté les deux premières qu'on connaissait de la radio*.


Bernard "RamBrun" Gauthier


"Je n'ai jamais intimidé personne" a t-il dit, sans rire, à la commission Charbonneau, faisant exploser de rire le Québec en entier (et peut-être pleurer quelques intimidés).

Bien sur Bernard, tu te rendais sur les sites, tu sortais ta guitare et tu chantais des chanson de bivouac rassembleuse.

On ne se lasse jamais de prendre les gens pour des cons.
De toute façon, synthaxiquement, si tu n'as jamais intimidé personne, c'est que tu as toujours intimidé tout le monde.

Double négation Bernard.
Ça prend du courage et tu n'en n'as.

Planète Blanche

Me levant dans la nuit comme toute la semaine, j'ai hésité au sommet de escaliers de ma maison à 4h00 du matin, mercredi. Il y avait eût une poudrée blanche dans la nuit qui n'y était pas quand je m'étais couché à 19h à veille. Une farine délicate et fort jolie qui drapait nos deux voitures, mon allemande, sa japonaise.

C'était trop joli.

Blanc, presque bleuté.
Beauté.

Goodbye...and it starts to snow...in the streets of Mexico...
Goodbye...I am left alone...in the streets...

Verte est-elle l'eau du Mexique?

Je ne me souviens plus. Je vous le dirai au retour.
Au moment de lire ces lignes, nous sommes au Mexique.
Jusqu'au 8.

Après avoir travaillé comme des asiatiques 7 jours sur 7 presque 12 heures par jour.
Tous les deux.
À moitié morts.
Maintenant saoûls morts dans l'eau de Riviera Maya.

Chacun sa teinte de mort.
:)

*Y a du Rolling Stones sur celle-là, ne pouvait que me séduire...

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