La réalité n'est plus importante.
Savoir la reconnaître toutefois...
On sait depuis longtemps que la réalité ne fait pas parti des mots qui sortent de la bouche de Donald Trump. Quand on l'entend dire des choses comme " cette élection de mi-mandat aura marqué l'histoire..." on ne cherche même plus à écouter de quelle manière, ni la suite, on n'écoute plus le délire. L'homme a de la marmelade en tête.
La réalité compte peu pour Donald Trump.
Il a menti sur le nombre "historique" de votes qu'il a reçu.
Il a exagéré la taille de la foule à son inauguration.
Il a même menti sur la météo de son inauguration en disant qu'il n'avait pas plu.
Ce qui voudrait donc dire que sa femme et tous les gens derrière, étaient à moitié légume de tenir des parapluies ou de tenir leurs capines anti-pluie, plaquées sur leurs têtes.
C'était au jour 1 de sa présidence. Je vous épargne la suite que vous connaissez trop de toute manière.
TOUS les présidents ont menti. Ça fait parti de leur tâche. On a évalué qu'Obama, quand les États-Unis se votaient des vrais présidents adultes, avait menti quelque chose comme 25% du temps aux micros qui se pointaient vers lui. Ce chiffre a gonflé à 70% pour Donald Trump.
Un journaliste a dit, le plus sérieusement du monde,
"...c'est ce qui est le plus difficile dans la couverture de Donald Trump: que veut-il dire au juste quand il utilise des mots pour parler?...."
On ne parle pas d'un dinosaure, ON PARLE DU PRÉSIDENT DES ÉTATS-DÉSUNIS!
Dans une même phrase, Donald Trump peut trafiquer la vérité en un temps record:
"...On dit que le chômage serait autour de 4,9%, la réalité serait plus près de 28, 29%. Moi je pense qu'on serait plus près de 35%, j'ai entendu dire 42,6%..."
Christ...donnez lui sa pilule...
Trump a un bon 40 ans de pratique dans la bullshit. Il a toujours menti sur les cotes d'écoute de son émission de télé, il a aussi menti sur sa propre tour disant que la Trump Tower était haute de 68 étages alors qu'elle est plutôt haute de 58.
Quand il a déliré sur le certificat de naissance de Barack Obama (il était un fervent avocat du "ce noir est né au Kenya"), il a dit de troublantes choses 100% fausses:
a-"Le taux de meurtres aux États-Unis est le pire de toute l'histoire du pays "
b-"Barack Obama veut envoyer 250 000 soldats en Syrie "
c-"Notre produit international brut, un signe de prospérité n'est-ce pas? il est actuellement sous la barre des zéros. Qui l'aurait cru possible?"
a-non
b-non plus
c- c'est tout simplement impossible d'avoir un produit international brut sous la barre des zéros!
Les trois mensonges l'auraient disqualifié de la course à la présidence partout dans le monde. Mais pas aux États-Unis. On voté contre les femmes, et pour le fun. Et Trump est effectivement fascinant.
Trump prétend que le mur à la frontière du Mexique est en train de se faire dessiner en ce moment aux États-Unis. Trump dit la vérité sur les solutions qu'il compte apporter, aux menteries qu'il fabrique.
Il créé de vraies lois sur de faux faits.
Il ressuscite le charbon, calisse.
D'où naissent ses mensonges?
Il l'a dit lui-même, il prend presque toutes ses infos de la télé. Il est si ignorant qu'il accepte de participer à une discussion sur le nucléaire sans jamais savoir de quoi il cause vraiment, rendant les intervenants plutôt impatients, et termine la conversation par des propos assez terribles comme:
"Le simple pouvoir de la dévastation nucléaire est très importante pour moi".
Alex Jones (aucun hostie de lien de parenté), une tête extrêmement dangereuse, est un ami admiré de Donald Trump. Et ce dernier nous l'a dit le jour de l'Halloween: il essaie très fort (contre quoi? on ne sait trop. Une pulsion de mensonges qui ne demandent qu'à sortir?) de dire la vérité. Mais les choses changent...(duh?).
Jordan Peele nous as fait une impressionnante mais aussi inquiétante démonstration cette semaine.
À Staten Island, on joue avec le concept de la fake news en bronze hommage à de fausses victimes.
Soyons vigilants.
Les plus fake des news sont des phrases de président.
Les images nous bernent. Continuerons de le faire.
Les sculptures aussi.
Ceci n'est pas une pipe.
J'ai essayé de ne pas vous parler de Trump en lisant un livre sur lui.
Échec.
Rajout le jour même: Je vous avais prévenu.
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