Tony, Dummy & Selfie
Tony.
Il ne fait aucun doute, mais AUCUN doute que
Tony Accurso était le parrain du marché de la construction à Montréal et ses environs. Si le premier procès à déraillé c'est qu'une juré avait un oncle, impliqué de loin dans certaines affaires et qu'elle avait causé du procès en cours avec lui. On a repris le procès, Tony et son équipe ont joué de la flûte, mais le serpent ne s'est pas mis à danser.
On l'a enfin trouvé coupable de ce qui semblait une évidence de toute part. D'être le grand vizir d'un système de corruption impliquant plusieurs mairies, plusieurs gouvernements et la Fédération des Travailleurs du Québec.
Il risque maintenant l'emprisonnement. Oh! il était si puissant, il a tant d'amis
chez les politiciens bien placés, une crapule ne se fait pas mettre en prison facilement par un royaume de crapules. Pourquoi lui si tout le monde était complice? Il tombe dans le cordes, mais il ne se laissera pas faire. Il continuera de se battre. C'est dans sa nature. Il trouvera des motifs d'appel. Il étirera tout ça. Les familles des témoins devront regarder au-dessus de leurs épaules.
Denise mouillera-t-elle encore sa culotte avec son Tony en menottes?...
Des menottes, ça excite certains.
Pour Denise Bombardier, femme d'une ère ancestrale, Antonio Accurso a tout de l'homme qui lui plairait. À mes yeux, Tony est le contraire d'un homme. C'est un petit garçon, qui s'est bâti une cour de récréation où c'est lui qui contrôle les billes. Lui et plein de bénéouiouis avec lesquels il partage d'autres billes. Des billes impartageables sinon entre eux. Une formule populaire dans le parti Libéral.
Tony me rappelle un petit gars qui sera en punition bientôt.
Pour tricherie perpétuelle et tentative de nous faire avaler d'immangeables couleuvres.
Dummy.
Je n'ai besoin de personne, Dummy Donald Trump (
sur l'air de Brigitte et Serge).
Les manoeuvres économiques étaient les seules choses que savait faire avec un latent talent, Donald avant de devenir président. Mais comme président, il n'est franchement pas bon faire quoi que ce soit. Pas bon du tout. Il essaie de faire croire au monde entier des tonnes de menteries. Et plusieurs les croient. L'une des plus tenaces est que l'économie des États-Unis ne va pas bien (elle va trrrrrrrès bien) et que ceux-ci se font perpétuellement rouler dans les transactions par les autres nations.
Donald a inventé des "problèmes de sécurité" avec le Canada (rires ici) et imposera des taxes douanières sur l'acier et l'aluminium ce dimanche. Il fera la même chose avec d'autres choses avec les pays d'Asie et l'Europe et le Mexique. Tous des bandits pigeant dans le banque des États-Unis aux yeux de Donald Trump. Qui ne doit piger dans aucune poche, je suppose, les vidant plutôt souvent auprès de dames travaillant à genoux.
Dummy Trump a vu les pays intimidés répliquer. Un jab, deux coups de poings. Et Dong est tombé dans les câbles lui aussi. Tomber dans les câbles, ce n'est pas perdre. C'est momentanément perdre pied.
L'Europe,
comme le Canada, a répliqué avec des surtaxes abusives sur les surtaxes abusives des États-Unis.
Ce qui a forcé la fabrique de moto Harley Davidson à déclarer qu'ils déménageront leur pénates en Europe afin d'éviter d'avoir à payer la surtaxe outrancière douanière. Trump n'a pas vu venir le camouflet. Il est tombé dans les câbles. En parfaite tête commotionnée, il a dit tout et son contraire. "
Harley sera taxé comme jamais auparavant!" a -t-il menacé sur sa tribune effaçable Twitter. La veille il s'était dit surpris (traduction: Déçu) de la décision. Toujours dans sa diplomatie haineuse Twitteuse.
Dummy n'a pas encore perdu. Et quand il aura perdu, dans sa tête débordante de démence, il n'aura pas perdu. Il aura laisser gagner.
C'est ce que disent les enfants dans les cours de récré.
Ta guerre commerciale est un pétard qui va bientôt pêter de partout. En commençant par chez vous.
Selfie.
Heureux (comme toujours) week-end au condo du nord en famille (
moins Monkee, sa saison de piscine étant commencée).
RDI, avec surement ses équipes d'été, passait en boucle les mêmes reportages. Un de ceux-là ne me déplaisait pas du tout. Celui où on montrait, jour de la St-Jean-Baptiste, fête des Québécois, Selfie Trudeau tentant des bains de foule au Québec.
Pour se faire un capital politique Parce que, rappelait-il chaque fois, il est Québécois après tout. On mettait l'accent sur deux interventions publiques de gens autour de lui. Un premier homme, très irrité par la présence de l'opportuniste, au Parc Jarry, lui d'abord demandé si il était venu leur parler en anglais. Puis si sa fête à lui n'était pas plutôt la semaine prochaine. Finalement l'ascenceur de la haine a monté et un premier sacre est tombé. "T'es venu nous narguer mon ostie?" Les garde du corps l'ont tenu à l'écart. Ils lui reprochaient exactement ce que cet homme reprochait à Trudeau, un nom qui ne rime pas avec Québécois: Ce n'était ni le moment, ni l'endroit. Justin a fait dévié vers l'intolérance ce à quoi l'homme a craché "Je n'ai pas à être poli avec un traître! ce n'est pas de l'intolérance!".
Ce qu'il y avait dans l'oeil de Justin sur les Selfies qui suivaient valait de l'or. Une envie de boxer freinée.
C'est que Justin a un passé de boxeur. Et son père aimait boxer verbalement. Justin ne déteste pas les échanges de coups. Il est tombé dans les câbles depuis quelques mois lui aussi. Son voyage en Inde est resté mémorable pour les plus mauvaises raisons qui soient. Le même jour, fête des Québécois, un autre lui a demandé, plus gentiment:
"Tu t'es pas déguisé aujourd'hui?"
"Pas besoin, je suis chez moi" a répliqué Justin, ne réalisant pas qu'il était insultant pour toutes les nations qu'il avait un jour visité costumé.
T'es pas complètement Québécois pour plusieurs d'entre nous Just.
Toi qui a la larme facile et l'excuse toujours toute prête, on attend encore celles pour les crimes de ton père en Octobre 1970. Des centaines de victimes d'emprisonnement et de séquestration digne des pires républiques de banane qui ont coûté la vie à Pierre Laporte.
Des Québécois. Punis pour avoir eus des convictions Québécoises.
Sur des impressions douteuses dignes des pires errances mentales de Trump, de nos jours.
Le jour où t'en excuseras, on repensera tout ça peut-être un peu différemment.
Multiculturalise pour mieux nous effacer, Selfie.
On sait que jamais ne viendront ces excuses.
J'aime alors beaucoup qu'on te pousse dans les câbles.
Personne des trois n'est K.O.
Simplement dans les câbles.
Ce qui est un bon début si on considère qu'on en est respectivement aux rondes 2, 2 et 3 de chaque combat.
Pouvant s'arrêter n'importe quand. Quand le bon coup portera.