O'Keefe est ardent partisan républicain. En fait, il est un peu comme ces fans des Bruins de Boston de Montréal, moins fans des Bruins qu'anti-Canadiens. O'Keefe est anti-démocrate. Et exceptionnel fraudeur pour mésinformer tous et chacun sur la vérité.
O'Keefe aurait voulu être journaliste. Il a plutôt été youtubeur-en-série. Carburant toujours à la mauvaise foi, il a planté sa caméra un peu partout, toujours dans le but de discréditer le parti démocrate ou quiconque voulant dire du mal des Républicains, soit beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup de gens.
O'Keefe est un total perdant. Il réinvite et offre pour la postérité de fameux moments d'idiotie.
Il a fondé sa propre agence de fake news, qu'il n'appelle pas comme ça, mais qui reste absolument ça. Ça s'appelle Project Veritas. C'est totalement abject. On se lève le matin, on décide comment on fera le chien dans une allée de quilles, de quelle manière on pourra mal faire paraître chose ou chose, et on se costume, se travesti, on transporte la caméra ici et là et on fait un montage communiste sur le sujet que l'on veut, triché en la faveur républicaine.
Dans un de ses vidéos "chocs", il joue au journaliste en faisant parler un producteur de CNN, producteur d'émission sur la science et la santé, ce qu'il ne précisera jamais, mauvaise foi oblige, mettant l'opinion de ce seul producteur au même niveau que TOUS les producteurs d'émissions de CNN. Et concluant de manière éronéée que toutes les observations sur la possible/aujourd'hui confimée influence russe dans la campagne électorale d'il y a un an, est un complot démocrate socialiste, visant à déstabiliser la force au pouvoir.
Cet abruti ne voit pas la poutre dans son oeil.
Ce qui lui a donné confiance, c'est que la porte-parole de la maison-blanche a attiré l'attention sur cette vidéo en conférence de presse. Le nigaud s'est trouvé si scintillant! si important! Un reflet dans une lune!
Fail.
En 2010, O'Keefe et trois complices sont déguisés en poseur de ligne de téléphone et tentent de mettre des micros enregistreurs dans le téléphone de l'ancienne sénatrice Démocrate Mary Landrieu. On leur a demandé des papiers confirmant leur statut d'ouvriers, ce qu'ils n'avaient pas. Beyond boneheads.
À mi-chemin entre l'agresseur potentiel et le jackass voulant piéger quelqu'un qui voulait peut-être aussi le piéger, toujours en 2010, O'Keefe accepte l'invitation de se faire filmer pour un documentaire de la reporter Abbie Boudreau, sur la jeunesse républicaine. O'Keefe, soupçonne que Boudreau voudra en faire un portrait négatif. Il a donc comme projet, qu'il met même sur papier, de conduire l'entrevue sur un bateau, où ils seraient seuls, où il la filmerait, lui, avec des caméras cachés, dans un voyage sur l'eau qui comprendrait de la pornographie, des condoms, un bandeau pour cacher les yeux, des menottes...
Une "directrice exécutive" de Project Veritas a le bonheur d'être Femme et est mise au courant. Elle avise Boudreau, qui ne se présentera pas au bateau. Menaçant morpion.
Même son "plus grand succès" n'est pas vraiment ce qu'il raconte qu'il a été.
En 2009, il tente d'écorcher le réseau d'activiste libéral ACORN, déguisé en pimp, accompagné d'un complice et de sa "blonde", en s'infiltrant dans leur bureau en demandant des conseils afin de bien sélectionner des jeunes filles mineures, de les transformer en prostituées, et demande comment bien diriger un bordel. Il fait un montage fameusement tendancieux nous montrant des réponses sur des questions jamais entendues, et tous les témoins sur place ont confirmé que O'Keefe s'est présenté sur place en veston cravate, pas autrement. Bullshit fame.
Pendant la campagne présidentielle, il s'habille en partisan d'Hillary, se fait interviewer, probablement par un complice, et dit des conneries afin que "le traditionnel partisan d'Hillary paraisse mal". Il faut franchement avoir du temps à perdre.
Ce n'est qu'une infime partie de ses investissements, mais en cherchant sur le net, vous trouverez plus de pollution de sa part et de désinformation moscovite.
Et bien entendu, les Trump, l'adorent. Et financent ses projets. O'Keefe attaque. Comme un parfait idiot. Tricheur, menteur et voleur.
Dans la foulée des accusations d'agressions sexuelles sur le candidat sénatorial républicain de l'Alabama Roy Moore. O'Keefe, cette lumière éteinte du plus grotesque des sapins de Noël, a envoyé une (mauvaise) actrice au Washington Post, afin qu'elle prétende qu'elle avait été violée par Moore à l'âge de 15 ans, et avait eu un enfant de lui. Dans le but d'ensuite dire que le Washington Post publiait n'importe quoi et qu'il ne fallait jamais les croire puisqu'il s'agissait d'une actrice.
Toutefois, les journalistes du Washington Post sont des professionnels, ce qu'O'Keefe n'est que dans l'imbécilité. Ils ont fait ce que tout journaliste doit faire et ont fouillé l'histoire avant de publier quoi que ce soit sur le sujet. Ils ont vite découvert que tout ça n'était qu'invention. Et avait comme source le Project Veritas & O'Keefe. Ils n'ont publié que sa tentative de les coincer. Et O'Keefe, dans la démence de ses réflexions, a trouvé le moyen d'en faire un vidéo où il tente de tourner la situation à son avantage en disant que le Washington Post a des "opinions biaisées" et un "agenda secret".
Il réinvente l'idiotie, je vous dis.
Opérant dans la complète mauvaise foi, Project Veritas et O'Keefe ne rendent aucun service aux républicains des États-Unis, et au lieu de combattre l'ignorance de son public, le groupe compte plutôt beaucoup dessus.
Afin qu'il croit son bouillon de balivernes.
Les Républicains insistent pour que Donald Trump, qui finance son groupe, se détache de ce crétin total.
Cette présidence jette la lumière sur de sévères débiles.
Impressionne par l'étendue de son abrutissement social.