Les histoires d'accusation de mises sur écoute d'un gouvernement précédent (inventées) de Trump font tout de suite penser à celles (tout aussi inventées) de Richard Nixon en 1973 contre le gouverment de Lyndon B. Johnson, accusations qui avaient été lancées afin de détourner l'attention du Watergate qui ternissaient alors son propre gouvernement.
Déja vu.
Trump et Nixon sont toutefois deux politiciens extrêmement différents. Nixon comprenait le gouvernement avant d'y accéder, il était même expert en relations et en politique étrangère. Trump découvre le gouvernement en néophyte. Nixon était issu d'un milieu défavorisé et a dû se battre et travailler extraordinairement fort pour atteindre ses objectifs. Trump a eu le luxe toute sa vie et les privilèges de l'enfant de la balle.
Là où Nixon et Trump se rejoignent toutefois, c'est dans le trait commun de la peur absolue de perdre. En 1962, quand Nixon perd la course pour devenir gouverneur de la Californie, il faisait la conférence de presse la plus amer (alors) envers les journalistes en leur disant qu'ils n'auraient plus dans les jambes ce bon vieux Nixon à tabasser, puisqu'il faisait sa toute dernière conférence de presse. Ce qui ne sera, bien entendu, pas vrai. Ce n'était que l'émotion qui purlutait hors de ses oreilles, de ses narines et de sa bouche.
Des études sérieuses, issues du département de psychologie de Princeton, ont démontré que la peur de perdre était, chez certains, jusqu'à 3 fois plus grande que le plaisir de gagner. Donc chez ces gens, quand la crainte de perdre se pointe, ils sont nettement plus disposés à commettre des gestes irrationnels, comme cacher des erreurs, inventer des choses ou tout simplement commettre un crime, plutôt que d'admettre des raisons qui mèneraient à une défaite. Défaite: mot honni de leur cerveau. Rappelez vous, Trump ne pouvait pas perdre ces élections sans que le vote ne soit truqué.
Pour Nixon, la semaine du 8 janvier 1973 a de nombreux échos avec ce qui se passe aujourd'hui aux États-Unis.
Les arrestations sur les entrées par effractions du Watergate ont lieues en juin 1972. En janvier 1973, le procès se met en marche. Nixon a peur de qui pourrait dire quoi. Il sait qu'il a commandé tout ça. Le juge qui préside le procès, s'en doute aussi. L'étau se reserre. Nixon se convaincra un temps qu'il devrait accuser Lyndon B Johnson de l'avoir placé sur écoute en 1968, car celui-ci trouvait que Nixon court-circuitait sa coordination de la guerre du Vietnam avec ses bonnes relations internationales.
Mais Nixon a reculé. Il a eu peur que LBJ ne contre attaque et sortent des histoires sur Nixon plus graves. Et vraies. Car Nixon n'avait aucune preuve de ce qu'il avançait. Il surfait sur des fake news avant l'heure. On connait la suite. Même l'arrêt de l'intervention des États-Unis aux Vietnam n'a pas détourné ce qui précipitera sa chute. 10 mois et demi plus tard, il admet qu'il est un escroc, en prétextant le contraire.
Personne, mais alors personne n'a cru une seule seconde qu'Obama avait placé sous écoute l'administration Trump. On a déployé plein de gens pour enquêter sur la chose, tout le monde a confirmé que tout le monde travaillait sur du rien. Trump fabrique du rien.
Trump. au lieu d'admettre
(Je vous reparle d'espions demain)
Oh! et vous vous rappelez comment tout ça à commencé? Quand l'étau se resserrait autour de son administration et de ses liens rapprochés avec les Russes d'Ukraine, pro-Poutine.
L'olibrius Sean Spicer, qu'on envoie comme meneur du cirque Trump, dans la cage des lions, pour répondre aux questions des
Il a aussi travaillé longtemps avec l'ancien président pro-russe d'Ukraine. Donc pour Poutine.
L'équipe de Trump a bien des choses à cacher.
Déja vu, all over again.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire