Cette phrase a pris un tout autre sens depuis 2011.
Depuis le succès de la série télé de HBO, Games of Thrones.
On la mentionne comme une menace sourde qui est à la fois un rappel des dangers imminents en période de conquête territoriale, à la fois source de mystère par rapports à des effets surnaturels qu'ils soient loups, morts-vivants ou dragons, et à la fois pour nous rappeler qu'à cette époque, celui qui traversait les intempéries de l'hiver, pouvait en être fier.
Au sens figuré (et fataliste) craindre l'hiver, voudrait aussi dire craindre peu importe ce qui nous attends de l'avenir.
On pourrait appliquer cette phrase aux lendemains d'une présidence sous Donald Trump.
On pourrait encore plus appliquer cette
Qui se risquera au marché de Noël de Paris? de Montréal? de Londres ou New York?
Personnellement, quand l'hiver se pointe (à 5h44 ce matin au Québec) je jubile. L'hiver c'est la saison où on se colle parce qu'il fait froid. La saison du hockey. La saison du Super Bowl. La saison du ski. La saison de deux semaines aussi éprouvantes que réjouissantes en décembre, mais qui généralement ont peu à voir avec le travail. L'hiver c'est la saison du carnaval. La saison de la St-Valentin. La saison blanche où la neige à gros flocons transforme la paysage d'une banlieue plate en une carte postale mémorable.
L'hiver c'est la saison du second (devenu 6 ou 7ème) Star Wars (The Empire Strikes Back). La saison d'Inside Llewyn Davis. De Mon Oncle Antoine. D'Entre La Mer et l'Eau Douce. De La Vie Heureuse de Leopold Z. De Fargo. De Shining. De St Elmo's Fire. De The Ice Storm. De Elf. De The Sweet Hereafter. De Doctor Zhivago. De Reds. Du meilleur Batman, le second (et dernier, je crois) de Burton. De The Gold Rush de Chaplin. D'Alexander Nevsky. De James Bond. Deux fois. De La Femme de Mon Pote Du Noël de Charlie Brown. C'est Tintin au Tibet.
Vous n'aimez pas l'hiver? Dites vous que c'est aussi la saison pour ne pas se raser les jambes, mesdames, ne pas se raser le visage, messieurs, et cacher un embonpoint dans d'épais manteaux, sous d'épais foulards ou sous de gros gilets chaud. C'est la saison aux éclairages fameux. Il y a si peu de lumière et tant de variétés de la traiter, à l'intérieur d'une maison comme à l'extérieur. La lumière d'hiver me séduit parce rare ou tamisée. Et, oiseau de nuit, comment ne pas apprécier la noirceur à partir de novembre?
L'hiver c'est impossible de porter des babouches avec des bas, de porter des camisoles quand on est un homme ou de se promener torse nu vulgairement, on ne voit pas les tatoos non plus pour ceux à qui ça ruine l'oeil. Vous n'aimez pas la couleur ou la texture de vos jambes mesdames? C'est la saison des bas collants.
L'hiver c'est aussi la saison des bons films. On lance à l'automne ce que l'on croit qui soit du matériel à Oscar, et même si ce ne l'est pas. C'est souvent meilleur qu'à peu près tout ce qui est lancé dans les 8 premiers mois de l'année.
Le jour de l'an est toujours un moment magique où on baigne dans le recul nostlagique des 12 derniers mois, et où on a des visées sur 12 prochains.
Au niveau personnel, c'est la saison de ma naissance.
C'est aussi le moment même, le tout premier jour de l'hiver, d'une autre naissance. Celle de mon union avec l'amoureuse, il y a maintenant 24 ans. Aujourd'hui.
Vous pensez si j'aime l'hiver?
Winter is coming?
Thank fucking god it is!
Luv U babe.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire