lundi 1 septembre 2025

Conscience Morale (Non Présidentielle)

Brad est Étatsunien. 

Il avait donc absolument besoin d'argent, il avait de loin le pire président de l'histoire des États-Unis qui ne nourrissait que les gens pleins. 

Il prit un matin son courage à deux mains et se rendit dans une station service où il projettait de voler la caisse. À la pointe d'un fusil, bien entendu, il habitait depuis toujours les États-Unis, et en avait eu un dans sa boite de céréales. Mais il hésitait beaucoup. Il n'avait jamais fait ça. Et bon sang, au plafond, y avait des caméras. Il les remarquait par deux fois. Et les caméras le remarquaient surement aussi. Son plan était presque déjà à l'eau.                                                                                                                                                                             

 Il faisait semblant de se magasiner une barre de chocolat dans une allée, remarquant surtout que la caissière était sur son Iphone et semblait s'amuser sur Instagram ou Tik Tok bien davantage que de se préoccuper de quoi que ce soit d'autre. Voler pourrait être un jeu d'enfant. Brad était nerveux, ne savait trop quoi faire et sursauta carrément quand une femme lui demanda derrière lui :

"Qu'est que tu fais de tes mains, jeune homme, c'est quoi que tu as là dans les mains ?"

Un fusil serait la bonne réponse, mais Brad ne le dirait jamais. Il sourit gentiment et répondit platement qu'il s'agissait d'une barre de chocolat. La femme, dans la cinquantaine, pris le café qu'elle venait de se servir à la machine derrière où on pouvait soi-même se le faire, secoua la tête un peu découragée en marmonnant "Un voleur de barres de chocolat... misérablement ennuyant". Et marcha plus loin dans les allées aussi, oubliant ses clés de voiture sur le comptoir, près des cafés. 

Brad remarqua les clés, abandonnées. Regarda dehors et comprit que la belle voiture presque neuve, la Audi Q5, ne pouvait qu'être associée à ces clés, c'est la seule voiture des environs de la station. Brad attendit que la dame ne soit loin, elle qui ne réalisa pas qu'elle n'avait pas avec elle ses clés, et Brad prit les clés pour ensuite sortir des lieux. Ce qui n'attirerait pas plus l'attention de la jeune femme au comptoir, derrière la caisse, derrière son téléphone surtout. Il aurait dû voler un peu à manger maintenant qu'il y pensait. 

Il sauta dans la voiture et choisit de quitter les lieux dans la Q5, volée. Il se disait qu'il pourrait la vendre à bon prix et que ça lui ferait de gros sous. Sous une fausse identité surement car on retrouverait facilement le voleur si il vendait sous son vrai nom. Il pourraaaaaaaAAAAAAAAAAAH!

Mais...?

Mais...?

Mais c'est quoi ça ce bébé sur la banquette arrière ? Qui pleure ? Mais non ! Mais non ! Mais non !

POURQUOI ? il roulait à bord de quelque 38 000, 40 000 dollars de potentiel profit et là...? ce bébé ? WTF !!!!!!!!!!!!!

Et plus il roulait, plus le bébé pleurait. Non, là c'était assez ! Sa conscience était immorale, mais pas immorale présidentielle. Après quelques minutes de total désarroi à se demander quoi faire, après s'être arrêté le long de la route, être sorti de la voiture pour mieux voir par la fenêtre, la créature et même lui dire "Mais qu'est-ce que tu fais là, toi ?" comme si il pouvait répondre ce petit garçon miniature, Brad a choisi de revenir au volant et de fixer le vide qu'était devenu le moment. De pousser un long soupir et de faire demi-tour dans le but de ramener la damnée voiture là où il l'avait volée. 

Mais à la station, sortant de la voiture, peut-être pourrait-il enfin choisir de revenir à l'intérieur et de se trouver le courage nécessaire pour dévaliser ce qu'il voulait dévaliser ? Il a replacé la voiture où il l'avait prise, a voulu entrer dans le dépanneur, et est resté surpris de ne pas voir la jeune fille au comptoir. 

Étais-ce sa chance ? Il se dirigea rapidement derrière le comptoir avant de s'enfarger dans la jeune fille, ligotée baillonnée au sol. Il remarqua la caisse ouverte...et vide...Il tourna la tête vers dehors et remarqua la même femme dans la cinquantaine que précédemment, maintenant dehors avec un sac à main plein de l'argent de la caisse, cherchant ses clés de voiture sur elle, voulant faire vite, sans succès. 

Brad est aussitôt sorti en trombe, fusil pointant vers elle.

"LES MAINS EN L'AIR!!! LE SAC PLEIN D'ARGENT CONTRE TES CLÉS!!!". 

La femme dans la cinquantaine a hésité un peu, puis a tiré le sac plein d'argent dans sa direction. Il a lancé à son tour, les clés vers elle. Elle a fui en voiture en trombe, on entendait les sirènes de police au loin, la jeune fille du comptoir avait dû réussir à activer une alerte quelconque derrìère sa caisse avant d'être restreinte dans ses mouvements. 

Après avoir considéré un temps fuir avec le sac d'argent volé pour lui, Brad se ravisa et entra dans la station, détacher la jeune fille, et lui remettre la sac plein d'argent. 

Quand la police est arrivée, ils ont pris les témoignages des deux impliqués. 

Brad était finalement, un héros. 

Mais toujours sans le sou. 

Aux États-Russie.              

dimanche 31 août 2025

Mes 10 Albums de Rock Progressifs Préférés

Quoi Jones ? le prog ? 

Oui. Mais je ne suis pas si expert en musique progressive. Les vrais amateurs/amatrices de musique prog m'en voudront de tremper tant dans le presque populaire, mais effectivement, sans la percée populaire, je ne me serais peut-être jamais intéressé à la musique dite "progressive". 

Un mot que notre monde conservateur tente de rendre péjoratif, ce qui ne fonctionnera jamais. Nous sommes trop en faveur du progrès. 

Selon moi, voici 10 manières d'approcher la musique progressive gentiment, un genre assez cérébral, pour réels amateurs d'instruments musicaux et d'audace musicale. Ce qui n'est pas toujours une approche facile. L'étape suivante est la musique d'avant-garde qui est carrément expérimentale. La musique progressive s'écoute.

Une période de grâce de la musique progressive a été les années 70, qui m'ont vu grandir au moins 8 ans, déjà, du progrès, Et au terme desquels, j'ai senti de grands changements dans ma vie. Mais musicalement, je mentirais de dire que ces 10 albums, je l'ai ai découvert alors. Je l'ai ai découvert bien après.

La musique progressive a donné naissance à des bands comme Radiohead, Tool, Marillion, The Pinneapple Thief, Iron Maiden et tant d'autres n'auraient jamais vu le jour sans la musique progressive. 

La musique progressive est à l'image des adultes. Complexe mais aussi parfois sophistiquée, contrariante et exigeante, parfois hermétique, mais parfois aussi capable de vous faire voyager très loin. Les musiciens sont souvent des virtuoses, parfois trop élitistes, mais on ne peut nier que le genre essaie de croiser parfois tous les autres, ce qui les distingue du punk, du métal, du jazz, du hip hop ou de la pop. L'expérimental est plus présent que la chaleur des autres genres plus émotifs, chauds et plus sexuels. Le prog peut être cérébral. Les acteurs du genre sont souvent inintéressés par l'image. L'important est le son. C'est le sérieux de la chose. Pas la popularité.    

Les musiciens du progressif sont des nerds de la musique. 

Pink Floyd: Wish You Were Here. 1975.

Quoi Jones ? tu commences avec un band qui a vendu un seul album plus de 45 millions de fois dans le monde et continue de le faire ? Le prog c'est le contraire de populaire ! Oui, c'est niché, mais justement, après cet album magique, qui progressait toujours vers le progressif, ils ont fait suivre avec une album majoritairement instrumental, aérien, jamais Rick Wright n'aura autant de place dans la formation. Cet album hommage à leur ami Syd Barrett, a bien quelques morceaux blues-rock, deux, et une ballade acoustique immortelle mais tout le reste est ambient, atmosphérique, plus chaud que Dark Side of the Moon, mais moins animal que l'effort suivant Wish. 9 parties musicales d'un diamant qui ne demandait qu'à briller.  

Kansas: Leftoverture.1976.

Quoi Jones ? Les auteurs de Dust in the Wind ? Oui. Et tout est trompeur chez eux. Bien qu'ils ont le nom d'un État des États-Unis, ils sont Britanniques. Un 4e album est souvent ce qui marque au fer rouge un(e) artiste. Ça passe où ça casse. Il est temps de signer sa musique de son empreinte. Le band offre ici une énigme musicale qui comprend un Magnus Opus en 5 parties pour clôturer l'album. Pompeux, puissant, ridicule et accrocheur à la fois, la radio leur a été généreuse même si plusieurs ont trouvé cet album impénétrable, C'est l'épine dans le pied du genre. Parfois, on s'intéresse tant à ses instruments qu'on en oublie ceux devants. Il est possible d'écouter The Lamb Lies Down on Broadway de Genesis sans jamais comprendre qui est Rael, dans la narration de Peter Gabriel. Mais avec Kansas, on ne peut pas leur reprocher l'envie du hook instrumental dont on va se rappeler.

Camel: The Snow Goose. 1975.

Qui Jones ? Un band de Surrey, en Angleterre. C'est l'année mère du Disco et oui, ce band virera plutôt pop et moelleux avec le temps. Mais avec l'album lancé l'année de la naissance de ma petite soeur Greenjelly, on s'inspire du roman de Paul Gallico pour en faire un album concept sans paroles. Une musique racontant racontant l'arc narratif d'un homme seul aidant une infirmière et une jeune fille à soigner une oie dont la santé déclinait. Quand l'oie reprend du mieux, la jeune fille ne fréquente plus l'homme seul qui sera plus tard tué à l'évacuation de Dunkirk. L'oie se dirige vers le champs de bataille et devient La Princesse Perdue (en français), symbolisant l'espoir de survie dans le mal guerrier. Complexe fable, complexe musique. Je comprendrais qu'on adhère par au style.   

Genesis : Selling England By The Pound ou A Trick of the Tail. 1973 et 1975. 

Quoi Jones? Deux disques ? J'ai d'abord aimé Phil Collins, puis Peter Gabriel, plus encore. Rutherford et Banks sont aussi formidables. Et avec Steve Hackett, à 5, ils étaient extraordinaires. Leur avant dernier album à 5 est un chef d'oeuvre. Mais le premier album SANS Peter Gabriel et AVEC Phil Collins au chant est aussi une grande oeuvre. Dans les deux cas, on arrive à être mélodique et audacieux. Presque pop, Ce que sera complètement Phil 10 ans plus tard. Pour la tournée qui suivra l'album de 1975, Bill Bruford, batteur de Yes, sera à la batterie quand Phil veut prendre le micro sans se concentrer sur ses baguettes et cymbales. 

Yes: Close to The Edge ou Fragile. 1972.

Quoi Jones? Encore 2 albums ? Oui! Avec Oui. Justement Bill Bruford est batteur de ce band où tout le monde brille, même moi, qui nait un mois jour pour jour après la sortie de Fragile, (Oui, j'étais bébé, donc fragile...) et qui était dans le berceau quand le Canada surprenait la Russie dans la série du siècle et que Yes lançait son 5e album, 7 mois plus tard. Deux premiers albums avec Rick Wakeman aux claviers, habile et fantaisiste, Jon Anderson et sa voix haut perchée, Steve Howe et son habile doigté, Chris Squire et sa base qui joue à 12, on frôle la science-fiction. Réelle musique de tronches. J'étais dans les classes de matières enrichies (avancées) au secondaire. Même si un an plus jeune que tou(te)s les autres. C'était surtout des filles!

Rush: 2112. 1976

Quoi Jones ? Le canada d'Amérique ? OUI. 4e album, (Fragile était aussi le 4e de Yes) du formidable trio canadien. c'était aussi le pari le plus baveux qui soit. Après trois albums où la compagnie de disques commandait plus de hits et où le band oscillait entre le heavy metal et le rock progressif, on ose seulement 6 morceaux, dont un de 20 minutes qui fera toute la face A, et on croise métal et rock prog sans offrir un seul morceau pouvant jouer à la radio. Et de l'avis de tous, c'est leur premier vrai album incontournable. Sans appui radio, il sera jugé parmi un des meilleurs de l'histoire du genre musical (prog) classé second par les lecteurs du Magazine Rolling Stone, derrière Dream Theater en 2012. Hemispheres et Moving Pictures sont aussi instrumentalement extraordinaires. Ce band a trois membres surnaturellement bons.  Alex, Neal, Geddy zêtes fameux !   

Jethro Tull: Thick as A Brick. 1972.

Quoi Jones ? de la flute traversière ? 5e effort du band de Ian Anderson, cet album concept se voulait une parodie du genre progressif puisque le band se considérait blues et en avait assez de se faire dire que leur album précédent était un album concept. Ils ont voulu s'en moquer, en travaillant l'album concept de tous les albums concepts, mais on concocté un véritable chef d'oeuvre progressif. Épique poème scié en 2 morceaux de 5 élans mélodiques racontant l'histoire d'un génie de 8 ans, Anderson voulait écrire dans l'esprit des Monty Pythons et présenter quelque chose comme Airplane ne moquerait dans le futur du film Airport. Les gens n'ont pas compris la blague et ont adoré. Moi, le premier. Après Aqualung, c'est mon album préféré du groupe. Le premier avec Barrie "Barriemore" Barlow.  

Emerson, Lake & Palmer: Brain Salad Surgery. 1973.

Quoi Jones ? Une salade à quoi ? 5e album de Greg Lake (qui a aussi produit) Keith Emerson et Carl Palmer, on croise musique classique et rock pendant 4 mois et l'album sera #2 en Angleterre et #11 en Amérique du Nord.  On offre du rock de science-fiction où Emerson joue de son clavier comme Jimi Hendrix jouait de sa guitare. L'album est leur plus lourd, mais leur premier vraiment électronique aussi. Lake sonne parfois comme Peter Gabriel et Carl Palmer est un prodige à la batterie. Leur adaptation d'un poème de William Blake sera leur single et considéré comme un blasphème. Donc, bannie des radios. Meilleur moyen de bien vendre. Greg Lake y composera une de ses dernières ballades acoustiques. 

Gentle Giant: Three Friends. 1972.

Quoi Jones ? 3 amis mais 6 membres ? Oui, mais 3 frères. 3e album du band britannique, c'est toutefois le premier à se rendre en Amérique du Nord. Reprenant même la mythique pochette de leur premier effort pour notre territoire. Album principalement instrumental, on y raconte trois amis d'enfance aux parcours différents avec un morceau final de révélant jamais si ils se retrouvent à la fin. Les deux premiers efforts avaient été produits par Tony Visconti. C'est le premier produit par le band. Les trois frères Shulman, Malcolm Mortimore, Gary Green et Kerry Minnear nous promène dans toute sorte de directions musicales sur 6 morceaux. On est parfois moins progressif que médiéval. The Power & The Glory, deux albums plus loin, sera nettement plus prog.

King Crimson: In the Court of the Crimson King 1969.

Aaaaaaah Jones ! Mais bien sur ! In-con-tour-na-ble album de musique progressive, et (selon moi)plus intéressante pochette à ne jamais exister. Je triche un peu car l'album est lancé en 1969. Mais c'est à la porte des années 70 et même lancé 82 jours avant le 1er janvier 1970. Psychédélisme et progressif se croisent entre les mains des très habiles Robert Fripp, Micheal Giles, Greg Lake (encore), Ian MacDonald et Peter Sinfeld. Musique schizoïde et du 21e siècle promise dès le baveux premier morceau, c'était faire un premier album d'une grande audace. Fripp, avec le temps, serait l'unique à rester King Crimson, mais ce band, on pourrait en débattre, mais c'est ce que je crois, est l'essence de la musique progressive comme Chuck Berry était le père du rock'n Roll et Billie Holiday, la reine du jazz. 

samedi 30 août 2025

Les États-Unis Doivent Être Étouffés

Le monde entier doit se liguer contre ls États-Unis, qui viennent de nommer une fervente convaincue que l'élection de Biden a été volée comme ministre en chef de l'intégrité de votes.... (rires en cannes ici).
Le monde entier doit cesser de considérer les États-Russie comme des potentiels alliés. 

Et ça commence lentement à se produire. Le Canada vient de subtilement signer quelques accords excluant ce pays à l'administration fasciste, un vidéo du rendez-vous avec Zelenskyy en sol Étatsunien où il y avait un passage dans ce qui semblait être une église ou une cathédrale nous as montré des dizaines et des dizaines d'invités applaudir chaudement et longuement le héros Ukrainien suivi du même passage vers la même personne du président des É-U dans un silence qui disait tout. 

On tolère parce qu'obligé. Comme à l'OTAN, comme dans les sommets internationaux. Comme les Républicains envers leur chef. 

Mais à Chicago, en Alabama, Arkansas, Floride, Georgie, Idaho, Indiana, Iowa, Lousiane, au Nebraska. au Nevada, à New Mexico, en Ohio, Caroline du Sud, Dakota du Sud, au Tennessee, au Texas, en Utah, Virginie, au Wyoming, qui ont maintenant plus de 1700 gardes "de la sécurité nationale" dans leurs rues, est on vraiment obligé de tolérer la présence de ce groupe criminalisable qu'est ICE qui fonctionne à l'instinct ? L'acteur Dean Cain vient de les joindre. Ça veut donc dire que ça ne prend aucune formation sinon une capacité physique à brasser du monde.  

I.C.E. Immigration Chasing Ennemies.

Le Vermont, honorablement et dignement, a bloqué l'invitation gouvernementale voulant qu'ils fassent la même chose. Représailles attendues dans le soviétisme qui se dessine complètement. 

Micheal Bolton, la semaine dernière, James Comey ex-directeur du FBI, John Brennan ex-directeur de la CIA qui a dénoncé la malhonnêteté évidente du président dément, la procureure Laetitia James qui a mené le procès civil contre la Trump Organization, Adam Shiff, qui l'a traité de ce que le président est: un bandit, font tous, on on fait sans succès, l'objet d'enquêtes vengeresses de la part de l'horreur Trump.  

ICE doit être reconnu comme un organisation criminelle. Ils sont autorisés par un gouvernement criminel à opérer masqués et dans des costumes de civils, à bord de voitures non balisés. Le flou est absolu. La fraude policière est si facile. Tout raciste le monde peut se prétendre ICE. On dit clairement que ce déploiement d'État-Policier est dans le but de parer "la criminalité" et l'immigration illégale. C'est une autre épuration ethnique aux États-Unis. Le jupon du suprémacisme blanc dépasse amplement. Vouloir contrôler la criminalité comme si elle allait s'annoncer c'est un peu la provoquer.  Cette semaine, 11 déserteurs de ICE ont confessé qu'ils avaient la tâche claire d'arrêter quiconque est étranger, peu importe si il est légal, criminel, ou non. Bondi, Miller, Trump, Noem devraient tous être en prison.

ICE est un formidable refuge pour tout raciste, aux États-Unis. Le racisme est si toléré depuis le premier mandat Trump, le profilage racial est désormais usage courant quotidien. C'est ce que fait ICE TOUS les jours. Une culture de la chasse au "méchant immigrant" croît, et il n'est pas anormal de craindre publiquement l'étranger. Qui parfois, n'a que la peau noire où est asiatique/hispanique né(e) au pays. Le discernement est en congé aux USA. Et chez certains MAGA, n'a jamais existé. 

On fait des raids visant des gens parlant une langue différente, sur leur apparence, et parfois simplement le quartier où ils habitent. On a, dieu merci, ordonné la fermeture du Alcatraz racisé pour des raisons techniques, mais tous les innocents coffrés, prétendus criminels, emprisonnés par de vrais criminels le resteront fort probablement. Ailleurs. On détient illégalement, on sépare des familles, on surcharge les cour de justice, souvent en ayant très peu d'arguments autre que la barrière de la langue. On perd un temps fou à les passer en cour pour ensuite réaliser qu'on a rien contre eux et les relâcher. 

Et maintenant 19 États doivent tolérer l'État policier du gâteux président. Mondialement, on doit se retourner contre les États-Unis. 140 pays dans le monde reconnaissent la Palestine. Les États-Russie sont parmi les 53 qui ne le reconnaissent pas. Il faut faire basculer. 

Mais comment faire basculer un éléphant ?

En résistant. C'est ce que je souhaitais pour le Canada. Ne payons jamais l'extorsion douanière qu'on tente contre nous des États-Unis. Que feraient-ils ? Lisa Cook, brillante économiste des États-Unis, est gouverneure au sein du comité de direction de la Réserve Fédérale aux États-Unis. Ding Dong Trump "l'a congédiée". 

Il n'en a aucun droit. Elle le sait. Continue de travailler. Tout comme il n'a pas le droit d'imposer les taxes qu'il impose contre tous les pays du monde sauf la Russie sans d'abord faire passer par un vote du Congrès. Ce qu'il n'a toujours pas fait. Des juges ont pas plus tard qu'hier jugé que la plupart des extorsions douanières étaient justement illégales. 

Implose, vieille chose. 

Nous serons des milliards contre toi. 

L'intimidateur est un zéro tragique qui confond attention et affection. 

Rimant avec moron.  Je n'ai jamais pensé un jour avoir autant de haine en moi. C'est laid comme ma télé. 

vendredi 29 août 2025

Au Revoir Simone

Je ne les connaissais aucunement avant 2017. 

Puis...Twin Peaks*, nouvelle ère, et deux de leurs prestations en fin d'épisodes qui m'ont 100% gagné. 

Étrangement, avant cette semaine, jamais je n'avais pensé explorer le band davantage. Les deux morceaux qui me plaisaient tant étaient si parfaits, le reste ne pouvait que me déplaire. 

La barre était si haute.

Ericka Forster, ancienne claviériste de la formation Dirty on Purpose, et Annie Hart, amoureuse des vieux Casios se rencontrent dans un train de Brooklyn et échangent musique et pianoteries vers la fin de 2003. Elle se découvrent une passion commune pour la musique jouées sur les vieux Casios. Annie invite Ericka chez elle pour en jouer et elles deviennent bonnes amies et co-compositrices. Elles ont envie d'un band entièrement garnis de claviers. Des amies, Heather D'Angelo et Sung Bin Park, viennent pratiquer avec elles. Park est celle qui chante. Mais quand en décembre 2004, Park choisit de quitter les autres pour faire des projets solos, on choisit de devenir Au Revoir Simone, inspirées d'une ligne d'une scène du film de Tim Burton Pee-Wee's Big Adventure qu'elles avaient vus ensemble. 

Et de chanter chacune leur tour. Au gré des inspirations

Et de l'inspiration, on en a assez pour fonder sa propre maison de disque et de lancer un premier album en 2005. Qu'on envoie aussi en Europe et au Japon. Les critiques sont bonnes, on parle de croisement de Stereolab, Air ou Nouvelle Vague. On parle d'éveil de l'androïde intérieur à écouter cette musique parfois aérienne, et rêveuse. Pendant un an, elles se font connaitre en première partie de We Are Scientists au Canada en Europe et aux États-Unis, en tournée. 

En mars 2007, elles lancent leur second effort.  Elles sont choisies pour faire la première partie de Peter, Bjorn & John, et de jouer avec Voxtrot aussi. En jouant en concert pour la Fondation Cartier, à Paris, lors d'un exhibition rendant hommage au brillant réalisateur David Lynch*, sur une scène qui recréé le décor de son film Eraserhead*. Ça attirera l'attention du réalisateur. Elles participent à des festivals, qu'elles préfèrent aux tournées, et participent au design d'un t-shirt pour financer une campagne favorisant les alternatives en transport. Beautiful nerds. Un 3e album est lancé en 2009, on dit que c'est leur meilleur. 

Après un long hiatus, les trois femmes lancent un 4e album qui sera le préféré de la bible musical du net, Allmusic. Sophistiqué, et leur mieux arrangé selon le site. En 2015, Ericka Forster se joint à Lewis Lazar, Tennessee Thomas de la formation The Like et Nikolai Fraiture des Strokes pour former Summer Moon. L'année suivante, Forster et Thomas co-fondent Nice As Fuck avec Jenny Lewis (de Riko Kiley) et le jour de la fête nationale, au Québec, lancent leur unique album. 

En 2017, Annie Hart lance un album solo, mais surtout, David Lynch les choisit pour jouer 2 de leurs morceaux, des bijoux pour mes oreilles, à la conclusion des épisodes 4 et 9 de Twin Peaks Revival. Auparavant, on avait utilisé certains de leurs morceaux dans Grey's Anatomy, deux morceaux pour le documentaire Love, Marilyn, sur HBO, et dans le film Vampire Academy

Leurs influences sont diverses: Modest Mouse, Stereolab*, The Mountain Goats, Louis Prima, Pavement*, The Beach Boys*, Broadcast*, Björk*, Belle & Sebastian*, les Bee Gees, Billie Holiday* et David Bowie***.

*Je suis en amour. 

J'ai écouté toute leur oeuvre cette semaine composée de seulement 4 albums mais peuplée de plusieurs singles, hors albums.

C'est devenu une liste de lecture d'1h20.

Sons comme issus d'un rêve, mélodiques, guidés par les claviers, rythmes entre le classique, le nostalgique, la pop, alimentée de voix éthérées. 

Le film de Tim Burton qui les as d'abord inspirées a 40 ans, cette année.       

jeudi 28 août 2025

À La Recherche Du Temps Perdu******************Reconnaitre le Fascisme d'Umberto Eco

Chaque mois, dans ses 10 derniers jours, tout comme je le fais pour le cinéma (dans ses 10 premiers) et tout comme je le fais pour la musique (vers le milieu) je vous parles de l'une de mes 3 immenses passions: la littérature! 

Lire c'est un peu beaucoup mon métier, qui n'est plus un travail mais une extension de mes regards. Lire c'est incontournable dans tout ce que je fais.

Lire c'est accepter de plonger dans l'univers d'un(e) autre, c'est se confronter à des idées les nôtres, c'est nager dans la réalité d'autrui, c'est vibrer au travers de personnages de toutes sortes, c'est voyager à très très peu de frais, c'est faire vivre un autre, en faire naitre d'autre, c'est structurer sa pensée autrement, c'est ouvrir ses sens, c'est explorer des univers, des personnalités, c'est accepter d'apprendre à respirer sur le rythme d'un(e) autre.

Et respirer, c'est vivre. 

RECONNAÎTRE LE FASCISME d'Umberto Eco. 

Umberto Eco est né dans le fascisme et n'a connu que ça, en Italie jusqu'à ses 13 ans. Année de la mort populaire de Benito Mussolini. Il a connu tour à tour, répression et guerre civile entre fascistes et anti-fascistes. Il n'a aussi connu la vie "normale" qu'après ses 13 ans. 

Un peu comme certaines personnes ne réalisent pas tout de suite se faire violer quand ça se produit, les États-Unis voient le fascisme se déployer complètement sous leurs yeux et ne savent pas trop comment réagir. Les Démocrates ont bien un Gavin Newsom, dont une femme de son organisation pastiche un de ses comptes de réseaux sociaux en imitant le style ignoble du gnome mental qu'est le président des États-Unis, mais ça outre faire rire, ça ne renverse rien.
Umberto Eco a eu la chance de voir le dictateur capturé par des militants communistes alors qu'il tentait de fuir vers la Suisse avec sa maitresse, qu'ils ont exécutés et exhibés les cadavres à la Piazzale Loreto. Le peuple s'est tourné contre lui. Mais aux États-Unis, au Canada, ailleurs, plusieurs attendent chaque matin l'annonce du décès de l'homme au mauvais toupet. 

Umberto, adulte, a longuement étudié le phénomène fasciste qui a meublé les 13 premières années de sa vie. Dans le New York Review of Books Magazine, dans les années 90, il chroniquait ce qu'il avait compris du fascisme, et comment le repérer. En 14 points. C'est ce qui est réuni dans ce livre toujours extraordinairement pertinent. Publié chez Grasset, en français. 

Selon lui plusieurs points sont contradictoires entre eux et ne peuvent pas s'organiser en système clair. La fascisme a besoin de chaos. Inutile de préciser qu'il est omniprésent en ce moment aux États-Unis, le chaos. Le despotisme et le fanatisme sont des ingrédients nécessaires à la recette fasciste. Et selon lui, toujours, un seul de ces points qui survient, pourrait imposer un fascisme absolu.

1. Le culte de la tradition. Le progrès est toujours ennemi du conservatisme. La connaissance et l'instruction sont des maux. À bas les médias.

2. Le rejet du modernisme, en lien avec le premier point. si il y a indice de refus du capitalisme, vous êtes problème. Modernité = dépravation. Transexualité ? Dégénération.

3. Exemple par l'action. Comme envahir les rues des États-Unis dans le but d'y trouver du crime. Effrayer l'intelligentsia. La mater en secret au besoin. Réfléchir après les dérapages. 

4. Pour le fascisme, le désaccord est trahison. Le gouvernement des États-Désunis valorise avant tout "la loyauté".

5. Désaccord= diversité, le fascisme a besoin de troupeau consensuel. Plus facile à manipuler. La fascisme d'emblée est raciste parce que contre la diversité. 

6. La classe moyenne doit être frustrée (check) souffrant d'une crise économique ou d'un sentiment d'humiliation politique (check), et effrayée de que des groupes intérieures (ICE) pourraient faire (check). Fragilisée, plus facile à contrôler aussi.

7. Aux personnes privées d'une identité sociale claire, comme les immigrants, si ils ne sont pas prêts à épouser très rapidement le nationalisme, ils activent la xénophobie naturelle du fasciste qui y voit diversité et résistance. Obsession et rhétorique du complot au menu. Les étrangers sont tous des criminels. 

8. Incapable de discerner les forces ennemies, ils s'en invente.

9. Il n'y a pas de lutte pour la vie, mais une vie pour la lutte. Le pacifisme est un compromis déshonorant à partir du moment où la vie est comprise comme un combat.

10. Chaque citoyen appartient au meilleur peuple au monde. Tant qu'il joint le parti et est outil d'avancement pour le parti. Et ses élites.

11. L'ultime récompense fasciste est la mort héroïque. Ou passer près d'y passer. 

12. Machiste, misogyne, intolérant de toutes le formes de sexualités qui ne soient pas l'hétérosexualité. Intolérant à toutes formes de variations sexuelles. 

13. Populisme sélectif, comme la part naïve religieuse, comme entité monolitique, rassurante, rassurée, alliées.

14. Le fascisme peut inventer une langue, comme la Novlangue inventée par George Orwell, un autre fin observateur du fascisme, dans 1984. Les vérités alternatives pour parler d'un mensonge en sont un clair exemple. 

Vous croyez que ce livre, qui réunit des textes d'il y a 30 ans, cette année, ne serait pas pertinent à lire en ce moment en Amérique du Nord ?

Il faudra bientôt que la terre tremble en faveur de la bonté humaine.

mercredi 27 août 2025

Vieux Jeune

 J'ai découvert il y a quelque temps le shoegaze.

J'ai aussi compris pourquoi. Parce que la musique de nos jours est de moins en moins "groupe" et de moins en moins "guitare"
Je vous en ai largement parlé déjà. J'ai une liste de lecture que j'adore qui touche pas mal toutes les cibles de mon intérieur intime. Jouant à l'adulte en taillant des branches qui penchaient trop sur le voisin-Ouest, j'ai découvert une nouvelle liste de lecture d'un pur étranger de Spotify appelée Shoegaze Classics

J'avais placé "shoegaze" dans le moteur de recherche.

J'ai été ravi que sur sa liste de plus de 11h de musique, 95% de sa liste de lecture se trouvaient déjà sur la mienne. Et ce qui n'y était pas, était moins du shoegaze que de la dream pop. J'ai donc choisi de prendre 3h00 (PILE!) de morceaux que je ne connaissais pas de cette liste de lecture, et l'ai ai placées dans une nouvelle que je me donnes la semaine pour écouter/savourer/modifier. J'ai aussi croisé mon voisin-Est, mais comme moi, il fait semblant de ne pas me voir. Je ne suis pas si introverti dans la vie, mais en frais de voisinage, je n'ai jamais envie de forcer les choses avec les voisins. On est passé à quelques centimètres l'un de l'autre, lui avec sa tondeuse et moi avec mon sécateur et le bac de compost et on a jamais passé proche de se faire un contact des yeux. Et c'est très bien comme ça. Il faisait si beau dehors dimanche. Contrairement à Québec, parait-il, car le père de l'amoureuse nous parlait de pluie dans le 418, virtuellement. 

Je vous ai souvent dit que je n'aime pas l'été. J'aime l'été comme on a envie d'avoir des jumeaux. On aime l'idée et son concept mais dedans, ouf!. J'ai mes raisons de ne pas aimer l'été. Plus je vieillis, plus je suis malade l'été. D'allergies nouvelles. Je "travailles" ma maison, mon terrain, ma piscine, des choses que je n'ai jamais vraiment souhaité faire. Tout ceux qui n'ont pas de maisons et en rêvent une, vous me voyez désolés, je ne mérite pas la mienne. Mais je n'aime pas l'été avec cohérence quand même, je suis amoureux de Montréal, New York, Londres. Des endroits où "avoir un terrain" est facultatif. Gérer ma maison est la partie adulte qui n'entre pas encore dans mon corps. "faire un backwash". Calisse que non Je déteste tant l'idée d'aller derrière le cabanon, rattacher un boyau quelque part (je ne sais même pas où!) dérouler le tuyau jusqu'à la rue, 100 pieds plus loin, et faire le backwash, que je préfère faire 10-12 bombes pour vider la piscine quand il y a trop plein de pluie la faisant menacer de déborder. (elle est creusée). 

Mais on ne peut pas dire que récemment, jusqu'à dimanche dernier, on était si investi par la pluie au Québec. Alors madame a choisi de remplir la piscine. Boyau dans le pas creux. Chrono pour ne pas oublier. 

J'avais enfin écouté The Shawshank Redemption la veille. Ne serais-ce que pour me remettre à niveau avec ma génération. J'ai aimé, mais pas à 100%. J'avais plutôt compris l'histoire sur 31 ans de photos, d'images perdues, de divulgâchis involontaires ici et là. Y a de la suspension de crédibilité qui ne m'a pas plu. J'évites le divulgâchis pour ceux et celles qui n'ont pas vu. 

Quand j'ai taillé mes branches, j'écoutais ma nouvelle liste de lecture et il y avait cette passante que je méprise tant. Elle est maigre comme une patte de chaise, n'a pas d'épaule mais de longs bras, et marche TOUS LES JOURS devant chez nous, parlant sur un ton plus ou moins agressif à ses écouteurs de 1997, et qui ne voit PERSONNE autour car je marche beaucoup moi aussi et jamais son regard ne croise autre chose que le sol ou devant. Et comme on ne se fonce pas dedans, même quand je passe à côté d'elle, je la fixe pour voir si elle me regardera. Jamais elle ne le fait. Pas plus à moi qu'à quiconque. Elle est passée pas moins de 20 fois dimanche, j'en étais épaté. Donc 3 fois, en jogging. Puis ça m'a sauté aux yeux. Je crois, ne peut l'affirmer avec assurance, qu'elle combat la maladie mentale. Si elle est si rachitique, elle frise l'anorexie. Et son ton, son pas, son air, qui me laisse croire qu'elle n'a pas ri depuis 20 ans, m'ont soudainement convaincu qu'elle doit combattre la maladie mentale. J'ai ravalé mon mépris. Et me suis dit que si elle m'agace de passer devant chez moi tout le temps, c'est aussi parce que depuis toujours, j'ai habité des endroits où personne ne passait devant chez nous, alors, faudra que je m'y fasse. Ici, c'est même piste cyclable alors passages ? tout à fait normal.

J'avais aussi un DVD emprunté à la Vievliothèque (sic) de La Petite et le Vieux de Patrice Sauvé, adapté de Jean-René Lavoie, pour occuper une partie de mon dimanche autrement qu'en vieux bonhomme après m'être fait croire que j'était un gars de maison. Ma belle-mère et son conjoint me l'avait chaudement conseillé et c'était justement, un freinage générationnel, Ils avaient tant aimé, comme ils avaient si aimé Les Visiteurs, Bienvenue chez Les Ch'tis, Les Choristes et avaient perdu ma confiance sur ce qui était si bon. Tous ces films précédents ne m'avaient pas rejoints du tout. J'étais donc lent à visiter La Petite et le Vieux.

A-do-ré. C'est fou ce que j'ai tout aimé. Histoire, reconstitution d'époque (1981-1982), décor (Limoilou, je connais bien ma mère y enseignait, sa mère y restait, et y est morte, justement en 1982, nous étions de Sillery au sommet de la pente douce). la musique de Viviane Audet, la distribution surtout, impeccable. La voix de Jacques Doucet des Expos, cette fin qui m'a fait pleurer. Parce que si belle.

Quand j'étais jeune, je pleurais quand j'avais peur, quand j'avais de le peine. Plus vieux, je pleure quand c'est si beau. La fin de Jojo Rabbit, la fin de La Petite et le Vieux.  

Si...si...la nostalgie me gagnait avec les Expos, Québec...
Le vieux...c'était donc un peu moi ?

NAAAAAAAAAAAAAAH! j'écoutais Smashing Punkins dans l'après-midi. 

Voix intérieure: "Oui, mais Jones, Smashing Punpkins de 1993". 

21h48, essuyant ma lourde larme : "T'avais mis le chrono pour la piscine qui se remplit hein?" que j'ai dit à la belle à l'étage.

"OH NON!!!!!!!! J'AI OUBLIÉ!!!

Non. Je n'ai pas fait de backwash. Mais 10-20 bombes dans la piscine. 

J'en ai encore l'âge. 

Me suis bouché une oreille par exemple.

L'eau de la piscine a caché mes larmes pour la belle à l'étage. À qui je vais recommander le visionnement. Mais pas le remplissage de la piscine. Charge de la maison dont je m'occuperai maintenant. 

En vieux bonhomme.