(À Fanny)
Elle est belle.
Belle comme un coeur.
Elle ressemble beaucoup à sa soeur*.
Elle a un bon travail payant.
Elle aime les enfants.
Ils s'étaient trouvés tous les deux, elle à l'aube de ses 40 ans,
lui, papa deux fois auparavant.
Elle travaille la nuit, son horaire n'est pas ce qu'il y a de plus standard.
Elle lui a fait de la place, chose rare.
Il lui a présenté ses deux mousses, elle a surmonté ses frousses.
Ça s'est bien passé, même si elle s'en est trouvée très fatiguée.
On ne passe pas d'une île à la ville sans quelques adaptations.
L'oiseau de nuit ne supporte pas tout de suite les rayons.
Mais ils s'aimaient, s'amusaient ensemble. Se désiraient.
Elle est belle, il est beau, ensemble ils vibraient.
La dynamique avait changée.
Ils réapprenaient à partager.
L'intimité, les activités, les corps.
Deux coeurs qui hibernaient sortaient maintenant dehors.
Trois mois plus tard, le doute était ailleurs,
On se magasinait un endroit commun.
On trouvait assez facilement.
Le futur ne pouvait qu'être meilleur.
Splendide infirmière aux yeux verts, joli travailleur aux yeux bruns,
La route serait, devait, serait, devait être sans heurts.
Le célibat aurait dû être au placard fermé à clef.
Une clef perdue à jamais.
Sa chandelle avait toujours une flamme, l'amoureuse était née.
On avait enfin séparé le bon grain de l'ivraie.
Mais chez lui, la chandelle est morte.
Il a fermé toute les portes.
Il a manqué d'essence de la passion.
Il lui a dit que eux...finalement, non.
...après avoir acheté la maison...
Il y a celui qui travaille le jour, et dort la nuit et sous le même toit,
il y aussi celle qui dort le jour, travaille la nuit et pleure entre les deux.
Le feu de sa chandelle lui a brûlé les doigts.
Les malheureux se consolent en trouvant plus malheureux qu'eux.
Elle ne trouve pas.
En tout cas pas tout de suite.
Au chapitre de leurs amour, se place un autre alinéa.
Un livre devenu plaquette, à peine construite.
Ce n'était pas les enfants, ce n'était pas leurs horaires.
Ce n'était ni à cause de demain, encore moins à cause d'hier.
Il n'y avait même pas des querelles pour justifier tout ça.
Un simple feu maintenant éteint.
À ses yeux à elle, ces derniers mois n'auront été que du rien.
Elle ne s'y fera plus reprendre à ce jeu microbien.
Elle pense à aimer et elle pleure.
Elle est belle, belle comme un coeur.
Mais son coeur est affreusement brisé.
Après s'être investie.
Elle est moralement anéantie.
Il est parti.
Avec sa vie.
Nous on t'aime encore Nini.
Mince consolation.
Tu avais l'harmonie.
Il t'auras manqué la chanson.
*mon amoureuse
mardi 30 septembre 2014
lundi 29 septembre 2014
L'Ombre au Qatar...
...elle est recherchée.
Ou au contraire, la comprennent trop...
Par une journée dite "froide" dans cet émirat du Moyen-Orient d'une superficie de 11 586 Kilomètres carrés, il peut faire 45 degrés Celsius. (!!!)
Depuis le dévoilement du résultat des votes sur l'attribution du pays hôte de la Coupe du Monde de 2022, attribution remise, contre toute logique, au Qatar, les questions sur la propreté de ce "vote" se sont multipliées.
Cette minuscule péninsule, très riche grâce à sa production de gaz liquéfiée, peut-elle vraiment accueillir toute la planète soccer?
La FIFA a endommagé sa crédibilité de manière si importante que si l'organisation était une voiture, elle serait à la cour à scrap.
Le vote, tenu en 2010 pour la première fois deux Coupe du Monde à l'avance (on votait aussi pour 2018, normalement on ne vote que pour le prochain, pas pour les deux prochains) avaient déjà vu des fans de la Premier League furieux de voir l'Angleterre se faire déclasser par la Russie pour 2018, il fallait en plus que quelques minutes plus tard, on annonce que le Qatar, un pays sans historique de soccer ni chez les joueurs, ni chez les équipes, serait la pays choisi. L'Angleterre, l'Australie et les États-Unis, les trois autres pays en lice, ne la comprennent toujours pas.
Ou au contraire, la comprennent trop...
'Zont peut-être compris la Russie de 2018 du même coup.
La corruption peut devenir une seconde peau quand on négocie. Il ne fallu pas deux jours avant qu'un membre du comité organisateur du Qatar n'évente lui-même (sous le couvert de l'anonymat) le secret des pots-de-vin, des riches cadeaux et des mamours faites au comité sélectionneur de la FIFA. Sepp Blatter, le douteux Président de la FIFAa même candidement avoué que la décision avait été politique.
"Certains pays ont des intérêts économiques majeurs dans ce pays..."
Douteux le Blatter, je vous dis.
Bin Hammam était le principal candidat à se présenter contre Sepp Blatter quand il fût (re)voté Président de la FIFA en 2011. Quand on a su qu'il avait tenté d'acheter des votes du jury, il a été banni à vie du soccer. Une fois à la rue, Hammam a révélé le modus operandi nébuleux de la FIFA. On ne l'a pas tout de suite pris au sérieux, parce qu'après tout c'était les accusations d'un tricheur, mais peu à peu, on commence à l'écouter: La FIFA n'est pas propre.
Les conditions météos sont aussi non seulement impossibles mais une sérieuse menace, si on voulait tenir le prestigieux tournoi en été. Ça ne prend pas un expert pour faire comprendre que sur un terrain de soccer, l'été, c'est 110 degrés Celsius qui sont ressentis. On y meurt très régulièrement l'été au Qatar et leur été est aussi dangereux que peut le devenir nos hivers quelques fois. On a parlé de jouer les matchs la nuit, mais la nuit il fait aussi 50 degrés Celsius, l'été. On a alors parlé de déplacer le tournoi l'hiver mais alors il entrerait en conflit avec le calendrier de plusieurs ligues, avec le Super Bowl, avec les Olympiques, avec tout ça en même temps, bref un tel déplacement relèverait du miracle. Seul Allah fait des miracles. Et Allah...
Les ligues de soccer d'Australie pour un, ont déjà demandé des compensations si certains de leurs bons joueurs devaient manquer des matchs du calendrier régulier et leur faire perdre des revenus dans les ventes de billets et de bière dans les stades. Les ligues d'Australie ne sont pas si importantes, mais si les ligues d'Italie, de France, d'Espagne, d'Allemagne, d'Amérique du Sud et d'Angleterre voulaient imiter l'Australie (à qui la FIFA a dit "non, pas de compensations pour quiconque"), la FIFA serait dans le trouble. Ils n'ont donc pas intérêt à déplacer quoi que ce soit.
Si les ligues n'auront pas le droit aux compensations, les compagnies de diffusion télés, comme Fox aux États-Unis qui a payé 425 millions pour les droits de diffusion de 2018 et de 2022, pourraient, elles, demander à juste titre de telles compensations. Fox ne s'attend pas à entrer en compétition avec la tout aussi puissante NFL. Fox pourrait demander de payer beaucoup moins cher. Autre os pour la FIFA qui empêche tout déplacement de l'agenda soccer.
De plus, le Qatar, complètement non-équipé pour ce type de tournoi, doit tout construire pour accueillir tout ça. Les stades, plus d'hôtels, ce sont 100 milliards qui seront investi. Le journal The Guardian révélait que les conditions de travail, avec des travailleurs du Népal entre autre, était abominables, Non payés, quelques fois bêtement morts en plein chantier, souvent affamés, en mode "esclavage". L'un des pays les plus riches exploitant l'un des plus pauvres afin de se payer un party de riches...Très belle image pour la FIFA encore...
Finalement, dans ce pays aux moeurs ultra-conservatrices, les homosexuels sont des criminels et l'alcool est extrêmement rare et plus interdit que permis. Vous croyez qu'une Coupe du Monde existerait sans bières?
Alors comment sur terre, alors que les trois autres pays avaient aussi beaucoup à offrir, a-t-on choisi ce foutoir au Qatar?
Un rapport de 350 pages sur l'attribution de la Coupe du Monde a été remis le 5 septembre dernier.
La FIFA a aussitôt demandé un droit de non-publication, ce qu'elle a obtenu.
Si j'étais l'Angleterre, l'Australie ou les États-Unis, je ne femerais pas les chantiers de projets pour la Coupe du Monde de 2022.
C'est l'avantage d'avoir voté si longtemps en avance.
On a encore le temps de changer d'avis.
dimanche 28 septembre 2014
Bulle de Kid & Pensées Magiques
Je suis tombé sur cette émission jeudi dernier qui m'intéresse toujours.
Et sur un J-R en pleine forme.
Infoman.
Si vous cliquez sur l'émission du 18 septembre, l'épisode 2, autour de la 7ème minute vous tomberez sur Jean Làlà Tremblay dont je vous parlais un peu hier.
30 secondes plus loin, on glisse vers Régis.
Commence un segment d'à peine trois minutes mais qui en dit long sur l'espèce. Régis flirte avec Venus Williams et ensuite fait visiter aux journalistes le nouvel amphithéâtre qui se construit à Québec et qui pourrait peut-être, PEUT-ÊTRE, (deux mots promptement évacués de la tête casquée de Régis), accueillir un club de la LNH un jour. Toutefois rien de la sorte n'a été promis. Du côté de la LNH, on a même promis le contraire. Avec 16 équipes dans l'Est contre 14 dans l'Ouest, la dernière chose dont la ligue a besoin c'est d'un déséquilibre plus important encore.
C'est aussi un secret de polichinelle, le milieu des affaires à Québec n'est pas assez gros pour acheter toutes les loges. Le monde des affaires à Québec c'est en fait Pierre-Karl Péladeau...à Montréal.
Je reviendrai sur les secrets.
Une équipe de la LNH, pour l'instant et peut-être 5 ou 6 ans encore, c'est franchement pas garanti à Québec. Puis, à la 9ème minute, une jeune journaliste n'en peut plus, quand on parle des spectacles qui s'y tiendront (peut-être) un jour, Régis ramène encore le hockey de la LNH; elle lui pose finalement la question qui tue: "M.Labeaume, depuis tantôt vous nous parlez beaucoup de hockey, savez vous des choses que nous ne savons pas?" Question hautement légitime si deux seules choses sont vraiment connues de tous dans ce projet ce sont:
A)L'amphithéâtre sera construit.
B) Il n'y aura pas de club de la LNH dedans quand l'amphithéâtre sera prêt.
En tout cas pas tout de suite.
Je vous disais que c'était une question qui tue? Oui, elle a tué l'enfant qui rêvait à voix haute dans son terrain de jeu et Régis a réagi de manière infantile en se comportant comme si la question n'était pas pertinente....
Alors que la pensée magique se trouvait bien dans la bulle sur lequel volait l'enfant Labeaume!
Régis est-il en train de laisser s'échapper un secret dont il n'a pas le droit d'en révéler plus ou est-il tout simplement hautement immature?
Et là ça m'a frappé tout de suite.
Régis Labeaume, Micheal Scott, blanc bonnet, bonnet blanc!
Régis Labeaume= Micheal Scott.
PA
REIL!
Le personnage créé par Ricky Gervais et interprété par Steve Carrell dans la savoureuse série The Office ressemble BEAUCOUP à Régis Labeaume. Même immaturité.
Vous doutez? prenez la peine de vous rendre à la 9ème minute de cet excellent épisode pour voir Micheal inviter Jim chez Hooters. Le comportement de Scott dans toute cette séquence rappelle beaucoup celui de Régis avec Venus Williams dans le segment d'Infoman plus haut. Non?
Il y a aussi beaucoup de Dwight Schrute en Régis Labeaume. Rendez vous plus loin dans l'épisode et quand Dwight espionne un collègue qui prétend être malade un vendredi, il le coince avec son partenaire amoureux, un homme, et ne voit que l'employé qui a feint d'être malade pour avoir congé et non l'homosexuel (gardé dans le placard jusqu'à cet épisode dans la série).
Tout comme Régis ne voit pas un club de la LNH NE PAS atterrir dans son aré...son amphithéâtre, avant sa mort.
Vous remarquerez dans ce brillant épisode scripté par l'acteur jouant Ryan, que l'on traite aussi de la manière dont Micheal Scott est en mesure de garder un secret. "for as long as I can" prétend-il. L'épisode dure 21 minutes et se déroule en un seul vendredi.
Et Micheal ne s'en sort pas.
Régis faisait-il un Micheal Scott de lui-même dans cet épisode lors de la visite de l'amphithéâtre?
Peut-être.
Deux mots je vous le répête que son cerveau ne comprend pas.
RÉGIS EST MICHEAL SCOTT.
Et peut-être était-il en train de nous échapper un secret...
Cet amphithéâtre sera peut-être habité par un club de la LNH plus vite qu'on le croit...
(Cette même phrase dans la tête de Régis Labeaume, soustraite des deux mots que son cerveau rejette, nous fait comprendre l,enfant de la télé)
Et sur un J-R en pleine forme.
Infoman.
Si vous cliquez sur l'émission du 18 septembre, l'épisode 2, autour de la 7ème minute vous tomberez sur Jean Làlà Tremblay dont je vous parlais un peu hier.
30 secondes plus loin, on glisse vers Régis.
Commence un segment d'à peine trois minutes mais qui en dit long sur l'espèce. Régis flirte avec Venus Williams et ensuite fait visiter aux journalistes le nouvel amphithéâtre qui se construit à Québec et qui pourrait peut-être, PEUT-ÊTRE, (deux mots promptement évacués de la tête casquée de Régis), accueillir un club de la LNH un jour. Toutefois rien de la sorte n'a été promis. Du côté de la LNH, on a même promis le contraire. Avec 16 équipes dans l'Est contre 14 dans l'Ouest, la dernière chose dont la ligue a besoin c'est d'un déséquilibre plus important encore.
C'est aussi un secret de polichinelle, le milieu des affaires à Québec n'est pas assez gros pour acheter toutes les loges. Le monde des affaires à Québec c'est en fait Pierre-Karl Péladeau...à Montréal.
Je reviendrai sur les secrets.
Une équipe de la LNH, pour l'instant et peut-être 5 ou 6 ans encore, c'est franchement pas garanti à Québec. Puis, à la 9ème minute, une jeune journaliste n'en peut plus, quand on parle des spectacles qui s'y tiendront (peut-être) un jour, Régis ramène encore le hockey de la LNH; elle lui pose finalement la question qui tue: "M.Labeaume, depuis tantôt vous nous parlez beaucoup de hockey, savez vous des choses que nous ne savons pas?" Question hautement légitime si deux seules choses sont vraiment connues de tous dans ce projet ce sont:
A)L'amphithéâtre sera construit.
B) Il n'y aura pas de club de la LNH dedans quand l'amphithéâtre sera prêt.
En tout cas pas tout de suite.
Je vous disais que c'était une question qui tue? Oui, elle a tué l'enfant qui rêvait à voix haute dans son terrain de jeu et Régis a réagi de manière infantile en se comportant comme si la question n'était pas pertinente....
Alors que la pensée magique se trouvait bien dans la bulle sur lequel volait l'enfant Labeaume!
Régis est-il en train de laisser s'échapper un secret dont il n'a pas le droit d'en révéler plus ou est-il tout simplement hautement immature?
Et là ça m'a frappé tout de suite.
Régis Labeaume, Micheal Scott, blanc bonnet, bonnet blanc!
Régis Labeaume= Micheal Scott.
PA
REIL!
Le personnage créé par Ricky Gervais et interprété par Steve Carrell dans la savoureuse série The Office ressemble BEAUCOUP à Régis Labeaume. Même immaturité.
Vous doutez? prenez la peine de vous rendre à la 9ème minute de cet excellent épisode pour voir Micheal inviter Jim chez Hooters. Le comportement de Scott dans toute cette séquence rappelle beaucoup celui de Régis avec Venus Williams dans le segment d'Infoman plus haut. Non?
Il y a aussi beaucoup de Dwight Schrute en Régis Labeaume. Rendez vous plus loin dans l'épisode et quand Dwight espionne un collègue qui prétend être malade un vendredi, il le coince avec son partenaire amoureux, un homme, et ne voit que l'employé qui a feint d'être malade pour avoir congé et non l'homosexuel (gardé dans le placard jusqu'à cet épisode dans la série).
Tout comme Régis ne voit pas un club de la LNH NE PAS atterrir dans son aré...son amphithéâtre, avant sa mort.
Vous remarquerez dans ce brillant épisode scripté par l'acteur jouant Ryan, que l'on traite aussi de la manière dont Micheal Scott est en mesure de garder un secret. "for as long as I can" prétend-il. L'épisode dure 21 minutes et se déroule en un seul vendredi.
Et Micheal ne s'en sort pas.
Régis faisait-il un Micheal Scott de lui-même dans cet épisode lors de la visite de l'amphithéâtre?
Peut-être.
Deux mots je vous le répête que son cerveau ne comprend pas.
RÉGIS EST MICHEAL SCOTT.
Et peut-être était-il en train de nous échapper un secret...
Cet amphithéâtre sera peut-être habité par un club de la LNH plus vite qu'on le croit...
(Cette même phrase dans la tête de Régis Labeaume, soustraite des deux mots que son cerveau rejette, nous fait comprendre l,enfant de la télé)
samedi 27 septembre 2014
D'Enfant à Homme, d'Homme à Enfant
Mon fils m'a beaucoup ému ces dernières semaines.
Il a vécu des moments difficiles au hockey, en camps d'entrainement Midget, où il se sentait sous-évalué. Il a retroussé ses manches et a montré de si belles choses en trois matchs simulés qu'il a tout de même réussi à se tailler un poste dans la catégorie qu'il souhaitait. Devenant l'un des deux seuls joueurs de 15 ans de son club. L'autre étant le fils d'un instructeur qui n'aurait probablement pas fait le club sans l'ingérence de son père, il est encore plus valorisant de savoir que fiston a fait son chemin tout seul comme un grand.
Dans le Midget on mêle des garçons de 15, 16 et 17 ans.
Certains 15 ans n'ont ni grandi, ni mué. Il existe un monde quelques fois entre les 15 ans et les 17 ans. Dans le vestiaire ça parle de fumer un "j" avant le match d'ouverture, d'aller dans des bars au tournoi d'Ottawa, de choses que mon fils connait pour en avoir entendu parler mais qu'il entend maintenant "live" (comme il dit) parmi sa gang.
Sa nouvelle gang.
Une gang qui vient au pratique tout seul en conduisant sa voiture (les 17 ans, 9 des 15 joueurs). D'autres ont des barbes.
Une gang dont les blondes "suivent" les pratiques dans les gradins à mes côtés. Je mets "suivent" entre guillemets car sans leur téléphone intelligent, elle serait tout simplement ailleurs. C'est en fait un moyen pour être là, mais ailleurs aussi, qui n'existait pas à mon époque et dont je me sers souvent moi aussi pendant leurs pratiques (mais plus souvent, je lis).
Je le sentais intimidé au début, mais après deux ou trois pratiques, je le trouve franchement impressionnant. Il apprendra beaucoup cette année. Sur la vie surtout. Chaque pratique lui fait faire un pas de géant. (les matchs ne sont pas encore commencés).
De plus, pendant cette période intense où il devait se prouver aux yeux des autres sur la glace, il devait aussi faire de même hors glace, auprès d'une fille...
Il s'est trouvé dans une situation compliquée et malgré quelques passage encore très ardus où il découvrait la dépendance affective féminine, il a aussi réussit à se démerder tout seul comme un grand sans trop de dégâts.
Ce que je réalise c'est qu'en peu de temps, il se transforme lentement d'enfant à Homme.
Il est d'ailleurs officiellement plus grand que moi, ce qui me plait beaucoup.
Pas que je sois petit, mais au hockey 5'9 oui, c'est petit. Ça l'aidera si il se rapproche du 6 pieds.
Et les filles aiment bien être mentalement rassurées par un beau grand brun aux yeux couleur gadoue.
J'avoue avoir trouvé très beau ce genre de deuil du kid, suivi de l'éveil de l'Homme.
Aussi étonnant qu'inspirant et fascinant.
On apprend sur la vie nous aussi.
***
Le contraire saute aussi de plus en plus aux yeux. Dans cette province majoritairement baby-boomers, on découvre de plus en plus de gens qui, en vieillissant, redeviennent de plus en plus enfant.
C'est connu, on sait qu'avec l'évolution biologique humaine, passé un certain âge, on boucle la boucle et, généralement à tous les niveaux, on dépérit. Physiquement et psychologiquement. On redevient moins mature, moins capable, de plus en plus près de l'enfant. On vous interdit de conduire tout comme on le ferait pour un enfant.
Chaque passage public de Jean Tremblay*. le maire de Saguenay, me rappelle que la maturité peut devenir régressive avec le temps.
Régis Labeaume aussi quelques fois.
(Mais je vous en garde plus sur Régis pour demain).
Jean Tremblay est à la politique Québécoise ce que Mahée Paiement est à la télévision.
Un OVNI.
Et venant moi-même d'une autre planète, je peine à saisir comment de telles personnalités peuvent rassembler autour d'eux sur cette planète-ci.
Aussi étonnant que fascinant...
...que déprimant.
*Ho! et Denis Lévesque...quelqu'un peut m'expliquer cette race de végétalisme?
Il a vécu des moments difficiles au hockey, en camps d'entrainement Midget, où il se sentait sous-évalué. Il a retroussé ses manches et a montré de si belles choses en trois matchs simulés qu'il a tout de même réussi à se tailler un poste dans la catégorie qu'il souhaitait. Devenant l'un des deux seuls joueurs de 15 ans de son club. L'autre étant le fils d'un instructeur qui n'aurait probablement pas fait le club sans l'ingérence de son père, il est encore plus valorisant de savoir que fiston a fait son chemin tout seul comme un grand.
Dans le Midget on mêle des garçons de 15, 16 et 17 ans.
Certains 15 ans n'ont ni grandi, ni mué. Il existe un monde quelques fois entre les 15 ans et les 17 ans. Dans le vestiaire ça parle de fumer un "j" avant le match d'ouverture, d'aller dans des bars au tournoi d'Ottawa, de choses que mon fils connait pour en avoir entendu parler mais qu'il entend maintenant "live" (comme il dit) parmi sa gang.
Sa nouvelle gang.
Une gang qui vient au pratique tout seul en conduisant sa voiture (les 17 ans, 9 des 15 joueurs). D'autres ont des barbes.
Une gang dont les blondes "suivent" les pratiques dans les gradins à mes côtés. Je mets "suivent" entre guillemets car sans leur téléphone intelligent, elle serait tout simplement ailleurs. C'est en fait un moyen pour être là, mais ailleurs aussi, qui n'existait pas à mon époque et dont je me sers souvent moi aussi pendant leurs pratiques (mais plus souvent, je lis).
Je le sentais intimidé au début, mais après deux ou trois pratiques, je le trouve franchement impressionnant. Il apprendra beaucoup cette année. Sur la vie surtout. Chaque pratique lui fait faire un pas de géant. (les matchs ne sont pas encore commencés).
De plus, pendant cette période intense où il devait se prouver aux yeux des autres sur la glace, il devait aussi faire de même hors glace, auprès d'une fille...
Il s'est trouvé dans une situation compliquée et malgré quelques passage encore très ardus où il découvrait la dépendance affective féminine, il a aussi réussit à se démerder tout seul comme un grand sans trop de dégâts.
Ce que je réalise c'est qu'en peu de temps, il se transforme lentement d'enfant à Homme.
Il est d'ailleurs officiellement plus grand que moi, ce qui me plait beaucoup.
Pas que je sois petit, mais au hockey 5'9 oui, c'est petit. Ça l'aidera si il se rapproche du 6 pieds.
Et les filles aiment bien être mentalement rassurées par un beau grand brun aux yeux couleur gadoue.
J'avoue avoir trouvé très beau ce genre de deuil du kid, suivi de l'éveil de l'Homme.
Aussi étonnant qu'inspirant et fascinant.
On apprend sur la vie nous aussi.
***
Le contraire saute aussi de plus en plus aux yeux. Dans cette province majoritairement baby-boomers, on découvre de plus en plus de gens qui, en vieillissant, redeviennent de plus en plus enfant.
C'est connu, on sait qu'avec l'évolution biologique humaine, passé un certain âge, on boucle la boucle et, généralement à tous les niveaux, on dépérit. Physiquement et psychologiquement. On redevient moins mature, moins capable, de plus en plus près de l'enfant. On vous interdit de conduire tout comme on le ferait pour un enfant.
Chaque passage public de Jean Tremblay*. le maire de Saguenay, me rappelle que la maturité peut devenir régressive avec le temps.
Régis Labeaume aussi quelques fois.
(Mais je vous en garde plus sur Régis pour demain).
Jean Tremblay est à la politique Québécoise ce que Mahée Paiement est à la télévision.
Un OVNI.
Et venant moi-même d'une autre planète, je peine à saisir comment de telles personnalités peuvent rassembler autour d'eux sur cette planète-ci.
Aussi étonnant que fascinant...
...que déprimant.
*Ho! et Denis Lévesque...quelqu'un peut m'expliquer cette race de végétalisme?
vendredi 26 septembre 2014
Les Beatles & la Reine
Ils allaient être 19 à se donner en spectacle devant la famille royale ce jour-là.
Quand Marlène Dietrich a fait son arrivée au Royal Variety Command Performance Theater, personne ne l'a remarquée. Sinon Ringo qui lui reluquait les jambes. Les Beatles inclurait Marlène sur leur pochette de Sgt.Pepper's... un an et demi plus tard.
Mais quand ceux qui venaient de révolutionner le monde de la musique pop, ceux qui allaient passer au 7ème rang dans sur scène devant la famille royale, sont arrivés, la folie était totale.
Les Beatles n'étaient plus libres de leurs mouvements depuis peu, nous étions en 1963 à Londres. On les avaient qualifiés de définition pure du plaisir sain.
Mais les Beatles étaient aussi la voix des angry young mens, de la classe ouvrière, ces britanniques qui ne voudraient jamais vendre leur âme à la bourgeoisie et qui était fiers de leurs racines prolétariennes. John Lennon était fantastiquement nerveux et souhaitait offrir une certaine résistance à la Reine Elisabeth II. Lennon était nerveux mais pas autant que leur gérant Brian Epstein. Lennon lui avait dit qu'il dirait "rattle your fuckin' jewelry" au "prestigieux" public. La perspective d'entendre une vulgarité qui ferait écho pendant des années dans les corridors de Bukingham Palace ne plaisait pas du tout à Epstein, il n'avait pas envie d'un tel sabotage Lennonien. Mais que peut faire un instructeur quand ses joueurs sont lancés sur la glace?
Sur la défensive lui aussi, quand Paul s'était fait demander si après ce spectacle il faudrait maintenant les traiter en prince, il avait répondu avec son meilleur accent cockney : "Non, nous ne parlerons pas tous comme à la BBC!"
La reine n'y serait même pas, enceinte du prince Édouard, elle n'avait pas voulu s'exposer à trop d'énervement. Mais la reine-mère y serait. La princesse Margaret aussi et Lord Snowdon, les enfants, les petits enfants, tous des fans conquis d'avance.
Débutant avec From Me To You, Lennon chantant trop fort, McCartney trop bas, Harrison paraissant beaucoup moins que ses 20 ans et Ringo dodelinant de la tête, ils allaient enchaîner avec la contagieuse She Loves You (YEAH YEAH YEAH!). Paul a annoncé la chanson suivante avec une blague sur le poids de la chanteuse Sophie Tucker, qui elle-même blaguait couramment sur son propre surpoids. "Nous allons jouer un morceau de Meredith Wilson qui a aussi été repris par un de mon groupe préféré des États-Unis: Sophie Tucker". Les gens ont ri. Les mères et les jeunes filles rougissaient devant le visage de chérubin du jeune Paul de 20 ans. Sans se douter des animaux que ces quatre garçons étaient aussi à Hamburg en Allemagne, il y avait moins d'un an.
Le groupe a fait une courbette coordonnée avant que Lennon ne s'approche du micro faisant trembler Epstein. Il s'est gratté le crâne chevelu, doutant de ce qu'il allait dire puis a dit:
"Pour notre dernier morceau, nbus allons avoir besoin de votre aide" Il a passé sa langue sur ses lèvres pour se donner de la contenance et a poursuivi:
"Pour les gens dans les sièges les moins chers, vous pouvez applaudir, pour les autres, vous pouvez secouer vos bijoux!" Il a baissé la tête comme un enfant qui aurait dit une grossièreté et attendant le coup de règle du grand maître, au souri à la caméra le regard par en dessous comme pour lui demander "Est-ce que c'était acceptable?" et comme se répondant à lui-même il a montré le signe du pouce comme quoi tout était cool. Pour faire bonne mesure et peut-être inconsciemment, il a ensuite fait une autre courbette à la japonaise avant que le groupe n'entame Twist & Shout au son d'un libérateur hurlement d'ouverture de John.
Les gens ont ri. La reine mère a levé la main, invitante mais aussi comme dans un autre âge entre le grondage moqueur et la bonne joueuse. Un dignitaire a souri derrière elle. Un autre à ses côtés semblait se demander si il s'agissait d'un crime de lèse majesté ou d'un moment de cocasserie comique. La Princesse Margaret s'est levée et a vécu pleinement ses 32 ans en tapant des mains et en mordant dans le moment.
Les Beatles échangeraient très brièvement en privé avec la reine-mère et son entourage par la suite.
Malgré les 19 interprètes de ce soir-là, le lendemain ce seraient les Beatles qui feraient la une de tous les journaux.
Gardant une élégante irrévérence à l'égard de la monarchie, George Harrison répondrait à la question "Quelle actrice jouera à vos côtés pour le film A Hard Day's Night?" par "Nous avons pensé à la reine, son nom vend bien".
Bien qu'invité à chaque année au même type de spectacle par la famille royale, les Beatles n'y retourneraient jamais. "Tout le monde est nerveux, constipé, et on joue alors très mal sur scène" avait été l'explication diplomatique de Lennon.
Ceci n'empêcherait pas la reine de les faire membre de l'Ordre de l'Empire Britanique deux ans plus tard pour leur gigantesque contribution au rayonnement de l'Angleterre dans le monde.
En 1969, John la leur retournerait en signant:
"Votre Majesté, je vous renvoie votre médaille en guise de protestation par rapport à ce qui se passe au Biafra , contre votre soutien aux États-Unis pour leur implication au Vietnam, et contre la performance décevante de mon single Cold Turkey sur les palmarès d'Angleterre"
Paul allait la même année être plus gentleman en signant le dernier morceau du dernier album enregistré des Beatles: Abbey Road, d'une adresse à sa majesté où il chanterait qu'elle avait bien peu à dire, mais qu'il voudrait tout de même la faire sienne.
En effet, la Reine l'anoblirait en 1997.
Il n'y avait rien de plus fameux pour des garçons britanniques, et surtout pour leurs familles, que de jouer pour la reine. Peu importe la résistance officiellement affichée en 1963 par les quatre garçons dans le vent.
Le 4 novembre prochain, il y a 51 ans, les Beatles se produisaient devant la famille royale,
La Reine leur remettait L'Ordre de l'Empire Britannique aujourd'hui il y a 49 ans.
Quand Marlène Dietrich a fait son arrivée au Royal Variety Command Performance Theater, personne ne l'a remarquée. Sinon Ringo qui lui reluquait les jambes. Les Beatles inclurait Marlène sur leur pochette de Sgt.Pepper's... un an et demi plus tard.
Mais quand ceux qui venaient de révolutionner le monde de la musique pop, ceux qui allaient passer au 7ème rang dans sur scène devant la famille royale, sont arrivés, la folie était totale.
Les Beatles n'étaient plus libres de leurs mouvements depuis peu, nous étions en 1963 à Londres. On les avaient qualifiés de définition pure du plaisir sain.
Mais les Beatles étaient aussi la voix des angry young mens, de la classe ouvrière, ces britanniques qui ne voudraient jamais vendre leur âme à la bourgeoisie et qui était fiers de leurs racines prolétariennes. John Lennon était fantastiquement nerveux et souhaitait offrir une certaine résistance à la Reine Elisabeth II. Lennon était nerveux mais pas autant que leur gérant Brian Epstein. Lennon lui avait dit qu'il dirait "rattle your fuckin' jewelry" au "prestigieux" public. La perspective d'entendre une vulgarité qui ferait écho pendant des années dans les corridors de Bukingham Palace ne plaisait pas du tout à Epstein, il n'avait pas envie d'un tel sabotage Lennonien. Mais que peut faire un instructeur quand ses joueurs sont lancés sur la glace?
Sur la défensive lui aussi, quand Paul s'était fait demander si après ce spectacle il faudrait maintenant les traiter en prince, il avait répondu avec son meilleur accent cockney : "Non, nous ne parlerons pas tous comme à la BBC!"
La reine n'y serait même pas, enceinte du prince Édouard, elle n'avait pas voulu s'exposer à trop d'énervement. Mais la reine-mère y serait. La princesse Margaret aussi et Lord Snowdon, les enfants, les petits enfants, tous des fans conquis d'avance.
Débutant avec From Me To You, Lennon chantant trop fort, McCartney trop bas, Harrison paraissant beaucoup moins que ses 20 ans et Ringo dodelinant de la tête, ils allaient enchaîner avec la contagieuse She Loves You (YEAH YEAH YEAH!). Paul a annoncé la chanson suivante avec une blague sur le poids de la chanteuse Sophie Tucker, qui elle-même blaguait couramment sur son propre surpoids. "Nous allons jouer un morceau de Meredith Wilson qui a aussi été repris par un de mon groupe préféré des États-Unis: Sophie Tucker". Les gens ont ri. Les mères et les jeunes filles rougissaient devant le visage de chérubin du jeune Paul de 20 ans. Sans se douter des animaux que ces quatre garçons étaient aussi à Hamburg en Allemagne, il y avait moins d'un an.
Le groupe a fait une courbette coordonnée avant que Lennon ne s'approche du micro faisant trembler Epstein. Il s'est gratté le crâne chevelu, doutant de ce qu'il allait dire puis a dit:
"Pour notre dernier morceau, nbus allons avoir besoin de votre aide" Il a passé sa langue sur ses lèvres pour se donner de la contenance et a poursuivi:
"Pour les gens dans les sièges les moins chers, vous pouvez applaudir, pour les autres, vous pouvez secouer vos bijoux!" Il a baissé la tête comme un enfant qui aurait dit une grossièreté et attendant le coup de règle du grand maître, au souri à la caméra le regard par en dessous comme pour lui demander "Est-ce que c'était acceptable?" et comme se répondant à lui-même il a montré le signe du pouce comme quoi tout était cool. Pour faire bonne mesure et peut-être inconsciemment, il a ensuite fait une autre courbette à la japonaise avant que le groupe n'entame Twist & Shout au son d'un libérateur hurlement d'ouverture de John.
Les gens ont ri. La reine mère a levé la main, invitante mais aussi comme dans un autre âge entre le grondage moqueur et la bonne joueuse. Un dignitaire a souri derrière elle. Un autre à ses côtés semblait se demander si il s'agissait d'un crime de lèse majesté ou d'un moment de cocasserie comique. La Princesse Margaret s'est levée et a vécu pleinement ses 32 ans en tapant des mains et en mordant dans le moment.
Les Beatles échangeraient très brièvement en privé avec la reine-mère et son entourage par la suite.
Malgré les 19 interprètes de ce soir-là, le lendemain ce seraient les Beatles qui feraient la une de tous les journaux.
Gardant une élégante irrévérence à l'égard de la monarchie, George Harrison répondrait à la question "Quelle actrice jouera à vos côtés pour le film A Hard Day's Night?" par "Nous avons pensé à la reine, son nom vend bien".
Bien qu'invité à chaque année au même type de spectacle par la famille royale, les Beatles n'y retourneraient jamais. "Tout le monde est nerveux, constipé, et on joue alors très mal sur scène" avait été l'explication diplomatique de Lennon.
Ceci n'empêcherait pas la reine de les faire membre de l'Ordre de l'Empire Britanique deux ans plus tard pour leur gigantesque contribution au rayonnement de l'Angleterre dans le monde.
En 1969, John la leur retournerait en signant:
"Votre Majesté, je vous renvoie votre médaille en guise de protestation par rapport à ce qui se passe au Biafra , contre votre soutien aux États-Unis pour leur implication au Vietnam, et contre la performance décevante de mon single Cold Turkey sur les palmarès d'Angleterre"
Paul allait la même année être plus gentleman en signant le dernier morceau du dernier album enregistré des Beatles: Abbey Road, d'une adresse à sa majesté où il chanterait qu'elle avait bien peu à dire, mais qu'il voudrait tout de même la faire sienne.
En effet, la Reine l'anoblirait en 1997.
Il n'y avait rien de plus fameux pour des garçons britanniques, et surtout pour leurs familles, que de jouer pour la reine. Peu importe la résistance officiellement affichée en 1963 par les quatre garçons dans le vent.
Le 4 novembre prochain, il y a 51 ans, les Beatles se produisaient devant la famille royale,
La Reine leur remettait L'Ordre de l'Empire Britannique aujourd'hui il y a 49 ans.
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