vendredi 17 octobre 2025

Blonde & Idiote Bassesse Inoubliable***************************Leftism de Leftfield

Chaque mois, vers le milieu, tout comme je le fais pour le cinéma (dans ses 10 premiers jours) et tout comme je le fais pour la littérature (dans ses 10 derniers) je vous parle de l'une de mes 3 immenses passions: La Musique !!! Avec un grand M mélodique.

Le titre de la chronique est inspiré de celui de 4 albums que j'ai tant écouté dans ma vie que j'en connais toutes les nuances, tous les tons, toutes les paroles, tous les sons, bref, cette musique est un heureux mélange de mon ADN. 

Par ordre de création:

Blonde On Blonde de Bob Dylan

The Idiot d'Iggy Pop

Low de David Bowie

The Unforgettable Fire de U2

B.I.B.I. c'est moi. C'est aussi la terminaison du mot habibi voulant dire en arabe Je t'aime.

Musique, je t'aime.  

LEFTISM de Leftfield.

En cette veille de grand éveil démocratique, qui sera appelé gauchiste par les pays conservateurs, mais qui n'est que sain d'esprit, ce titre m'est venu en tête.

Neil Barnes était DJ au Wag Club de Londre au milieu des années 80. Il se découvre musicien de session, joueur de batterie, et produit quelques morceaux en studio. Inspiré de la formation Afrika Bambaataa de Lance Taylor. Il glisse tranquillement vers l'électronique.  Il fait la rencontre d'un autre percussionniste,  ayant joué pour A Man Called Adam, Brand New Heavies et Primal Scream, lui aussi comme musicien de session, Paul Daley. Ensemble, les deux travaillent au club de la formation The Sandals, Violets. On réorganisent les vieux morceaux de chacun, et toujours ensemble, on en compose originalement un seul. Tous les morceaux sont des pièces de Daley et Barnes originalement lancées entre 1992 et 1995. Retravaillés. Parfois drastiquement différents.  

Comme on est musiciens mais pas tellement chanteurs, on invite des gars qui ne sont pas liés à la musique dance. Comme le punk Johnny Lydon, ancien chanteur des Sex Pistols et de P.I.L que Barnes connait depuis ses 19 ans (ils en ont 34-35), le Jamaicain reggae boy Earl Sixteen, Neil Cole de Djum Djum, le Britanico-Jamaicain Danny Red, le Britannique auteur Lemn Sissay. On invite aussi la chanteuse de la formation Shoegaze Curve, Toni Halliday pour la sortir de sa zone de confort. Barnes et Daley ne seront pas 100% satisfaits du résultat final. Et pourtant, il fait un malheur lorsqu'il est lancé en août 1995. 

On dit que c'est le premier vrai album house progressif, heureux croisement de dub, trance, tribal. Cette année-là, Björk lance son second album solo sous son nom, et la musique électronique prend un tournant qui est un doigt bien levé au virage grunge du début des années 90. Les Chemicals Brothers ont offert du croisé rock fort intéressant. Torride électro fusion, plus on écoute l'album, plus il nous habite. L'album sera nommé pour le Mercury Prize, battu par Portishead qui lançait aussi son premier album cette année-là. Prestigieux prix remis au meilleur album britannique ou irlandais, qui n'avait alors que 4 ans, et avait récompensé Primal Scream, Suede et M People avant leur premier disque. 

Sarcasme pouvant rivaliser avec le tout aussi fameux Maxinquaye de Tricky, Leftfield ne fera que 3 autres albums, dont deux sans Paul Daley, entre 2015 et 2022. Alors que deux chansons avaient vu le jour entre 1992 et 1993, trois singles seront tirés de cet album qui vendra plus de 220 000 copies, ce qui, en pleine ère grunge, n'est pas fâcheux pour un premier effort où on a jamais le même chanteur.


Quand il y a chanteur ou chanteuse.

Pour fans de dance, musique électronique, atmosphérique, dub, trance, house progressif, de rave, Underworld, Tricky, Chemical Brothers, Björk, Portishead, Orbital, de musique cosmique, de cocktail, tribale. d'afro-jungle dance.

Cet album a 30 ans cette année. 

Donne envie de danser, ou de fumer du weed. Ou les deux.          

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