Oh!
Est elle enchainée dans un sous-sol de sadique ? Encagée dans une prison de verre dans le sous-sol d'un libraire déséquilibré ? Enrubannée de papier moulant sur une table avec Dexter à ses côtés ? En sol Ukrainien ? Gazaoui ? Séquestrée dans un couvent religieux ? Attachée à une chaise dans l'attente d'une rançon ? Voilée ? Dans un État des États-Unis qui interdit l'avortement ?
Non, elle est Première Ministre de l'Alberta. Cette province qui se convainc qu'on abuse d'elle depuis toujours. Et qui voudrait à son tour copier notre idée, celle de se séparer du Canada. Comme une soeur autour de la table familiale, et avec la maturité d'une ado de 15 ans, elle voudrait s'arracher à la famille, ne voudrait enfin qu'être libre. Les deux poings sur la table. Le regard droit devant parlant à la caméra, le 5 mai dernier, et, sans rire, disant qu'elle ne demanderait pas de traitement spécial, tout en énumérant tout ce qui serait différent et... spécial pour l'Alberta, si la province pouvait enfin être...libre.
J'ai appelé ma cousine en Alberta, Jacuzzi Jones, et lui ai demandé "Savais tu que tu étais prisonnière toi aussi, comme Danny ?" Elle ne savait pas.
Elle annonçait qu'il y aurait un comité, elle fait souvent des comités de consultation, entre gens qui pensent la même chose avant qu'on en discute, et qui sont derrière les idées de Danielle Smith, afin de voir comment on pourrait faire pour s'affranchir...de...de ce qui fait qu'on est pas libre."On ne demande pas de traitement spécial..." dit elle, avant d'expliquer le type de traitement spécial qu'elle voudrait pour sa province. C'était 18 minutes de liste de demandes où le mot "free" est surutilisé. Comme quand on veut un traitement différent et unique. Qui se libère de quelque chose d'autre. Comme la grande soeur veut partir avec l'auto. Ce que Danny demande, c'est du traitement spécial, qui pourrait lui donner des droits constitutionnels uniques qui la feraient potentiellement enjamber les juridictions provinciales, et qui, disons par exemple, quand le Québec dit non aux pipelines (exemple tiré du vrai), lui donnerait le droit de dire, peu importe, on le fait pareil, eux ils ne comptent pas.
Elle veut que le ROC (Rest Of Canada) oblige le Québec (exemple (vrai) toujours) à permettre le passage du pipeline jusqu'au pétrolier Nouveau-Brunswick.Danny est frustrée, le traitement de l'Alberta est injuste depuis toujours. C'est la province qui redistribue le plus. Et partout au pays. Elle veut donc une réforme qui serait "plus juste" envers sa province. Mais quelles sont les chaines de cette "pauvre" Alberta ? Leur fortune en pétrole dont ils veulent être plus radin. Plus bénéficiaires. Un riche voudra toujours être plus riche. "Assez" n'existe pas.
Danny parle d'un "Alberta Accord". Ce serait son souhait.
Pas une "Ile-Du-Prince-Edouard Accord" ou un "Manitoba Accord", un Alberta Accord. Comment fait-on pour dire dans le même 18 minutes qu'on ne demande pas un traitement spécial ? Il y a le mot "Alberta" dans ton accord, Danny. C'est très exceptionnel et précis. Le fédéral n'a pas une bonne fiche avec les Accords du passé. Comment s'est terminé l'Accord du Lac Meech déjà ?...Ah oui, c'est vrai, les Première Nations n'étaient pas inclus dans la discussion non plus.AutochQuoi? aurait pensé Danielle Smith.
Après avoir(...)
PFFFFRHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAH!!
It`s a joke, right ?
Tu INCARNES la division Danny. Tu bois la soupe de Donald Trump. Tu t'y invites. Tu as passé plus de temps aux États-Unis depuis janvier qu'en Alberta. Tu es la mascotte des têtes brûlées qui veulent non seulement se séparer, mais aussi DEVENIR les États-Unis. Tu leur fait croire que le Canada pourrait être États-Unis. Tu parles de ce que l'Alberta a, sans parler de ce que l'Alberta n'a pas. Parce que l'Alberta est enclavée dans le pays."Il y a des gens qui sont frustrés (adjectif surutilisé par D,Smith) et qui penseraient que l'Alberta serait plus saine et forte, de manière indépendante. (traitement spécial, encore). Il ne faut pas les voir comme des traitres à la nation. Mais des amoureux de leur peuple..."
Danny ne sait pas reconnaître un traitement spécial, elle ne sait pas plus ce qu'est un traitre. Tu veux quitter le bateau Canadien ? Tu es un(e) traitre. Tu le nies, le laisse derrìère. Tu es la partenaire amoureux qui quitte le foyer conjugal.Dans les rallies populaires autour de Danielle Smith et des gens de son entourage, CE SONT DES DRAPEAUX DES ÉTATS-UNIS QUI SONT BRANDIS! Il y a même des drapeaux racistes de la confédération.
Il n'existe pas plus traitre et escroc que les États-Unis actuels.
Elle a même dit, dans sa comédie de 18 minutes, "...qu'avoir des citoyens canadiens des miles et des miles au loin..."Des miles ?
On calcule en Kilomètres, Danny. Vous voyez, elle a déjà le pied de l'autre côté.
C'était un discours sur l'indépendance de l'Alberta, déguisé en envie de réforme où un comité a déjà tout décidé.
Peu ont vu les chaines au pied.
Elle a trop bu l'eau de Mar-A-Lago.
Ce n'est pas en incarnant la division tout en faisant semblant qu'on n'en est pas droguée soi-même, qu'on va réussir à faire pousser du pipeline.
Mais quelqu'un qui vous crie qu'il n'est pas colérique.
N'est souvent que prisonnier que de soi-même.
Danielle moi, moi, moi, à moi, à moi, à moi, donnes-moi, donnes-moi, donnes-moi. Ado de 15 ans à la table des grands.
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