mercredi 29 janvier 2020

Démons Non Dissimulés

Difficile de ne pas prendre en grippe, la Chine.

En fait...on ne voudrait pas attraper la grippe de Chine.

Dans ce pays qui nous est désormais, vraiment maudit,  il y a ce coronavirus qui maintenant nous gagne. Deux en Ontario, un autre en Colombie-Britannique. Les deux plus grands foyers d'asiatiques au pays, c'est donc pas 100% anormal. Mais quel est le troisième plus grand foyer de gens originaires de Chine au pays? Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii Montréal...et le Québec en général.

Damned! Vais-je cesser de faire de la médisance sur le peuple de Confusius?

On nous as dit que c'était beaucoup moins violent que le SRAS de 2004. Qu'il y aurait moins de morts. Qu'on avait réagi plus vite. Qu'on allait contenir et neutraliser plus vite.
Puis, on a dit qu'il y avait eu 13 morts. Et ensuite, 56, puis 80, et 106. EN QUELQUES JOURS!

On ne peut pas CROIRE LA CHINE!
Les mêmes qui avaient nié le SRAS en 2004, avant de le combattre et le vaincre.
Les mêmes qui emprisonnent nos canadiens sous des accusations complètement inventées pour venger leur fraudeuse.
Les mêmes pour qui la fraude n'est pas du tout un crime si c'est commis par les "élus".

"Nous ne dissimulerons pas nos démons!" ont-ils clamé.
A-t-on des raisons de vous croire?
Vous transpirez toujours les vérités qui vous conviennent.

Parlant de démons.

Un monstre a encore sévit la semaine dernière. Un autre. Mi-janvier, un premier déguisait sa folie en fausse invasion de domicile et assassinait sa conjointe. Autour de Noël, un autre tirait sur celle qui ne voulait que le quitter. Ça faisait écho à deux autres gestes du même genre assez récent, chez nous.
La semaine dernière, le 23 janvier, un atroce démon supprimait de la terre l'innocente Marylène Lévesque. À coups de poignard.
Un homme, ayant tué sa femme à coups de marteau en 2004, condamné à la prison pour 14 ans en 2006, et sous libération conditionnelle, a répété son damné cycle de folie. Il l'a platement assassinée dans une chambre d'hôtel.

Quand les Libéraux de Justin on investi les bureaux à Ottawa,  en 2016-2017, pendant le premier mandat, ils ont aussi changé le processus de nominations des commissaires aptes à juger des libertés accordées et de leur supervision, ce qui a fait en sorte que pratiquement l'entièreté des commissaires déjà en place, ont quitté. Leur ancienneté étant de nouveaux réévaluée, ceux qui étaient là depuis 25-30 ans ont refusé de se soumettre aux nouvelles règles de reconduite de poste. Ils ont quitté. Faisant place à de nouveaux inspecteurs de dossiers, qui n'avaient, l'an dernier, que deux ans et moins d'expérience. La décision dans le dossier de l'assassin de Marylène s'est faite en mars 2019.
Il a été confirmé que les personnes qui on traité le dossier de l'assassin de Miss Lévesque, avaient tous moins de deux ans d'expérience.
1997-2020

Une dizaine d'anciens commissaires avaient écrit au gouvernement, ainsi qu'au bureau du Conseil Privé afin de faire part de leurs inquiétudes, mais tout est resté sur des tablettes qui font mal à dépoussiérer aujourd'hui.

Dans les conditions de remise en liberté du dérangé assassin, il y a celle de ne pas fréquenter de femmes, mais de pouvoir se payer une travailleuse du sexe, au besoin.

Erreur de jugement IMPARDONNABLE. On savait la condition risquée, on a perdu un pari qu'on aurait jamais JAMAIS dû prendre. On a accordé le droit de posséder un briquet à un pyromane. PIRE! un/des commissaire(s) a/ont suggéré quelque chose d'illégal au pays (payer pour des services sexuels) aux conditions du libéré. Un commissaire d'expérience aurait levé un drapeau rouge tout de suite là.

L'enquête (il y en aura plusieurs semble-t-il) montrera si le service correctionnel a mal guidé ses commissaires. Ou si un/des commissaire(s) a/ont erré. Et pourquoi a-t-on tant échappé le ballon!

C'est bouleversant de penser qu'un tel ogre a eu le droit de se retrouver dans l'intimité avec une femme, ça choque autant que ça peine. Ça fait monter des colères.

Rien n'était imprévisible.
La passé était garant de l'avenir.

Cet homme était malade. L'est toujours. Sa peine était de celles qui auraient dû en être une à vie POUR VRAI.
Il EST malade. Incurable. Il doit être coffré à vie.

En ce jour de causeries sur la maladie mentale, il faut parler des incorrigibles désordres aussi. Des incurables.
Certaines réinsertions sociales sont impossibles.

La maladie mentale n'est pas dangerosité.
Mais dans cet horrible cas. Christ que les têtes ont mal mariné leurs idées.

Demain, un mélange de rancoeur, de rage, de peine et d'espoir, planera autour d'un rassemblement à la mémoire des brutales disparitions de femmes qui ne le méritaient absolument pas.

Ne serais-ce que pour leurs vaines disparitions ne le soient plus jamais.

Le destin de la petite fille de Granby nous disait qu'on gérait terriblement mal nos affaires. Le destin de Marylène nous le confirme.

Des jours comme ça, ça fait pleurer des lourdes larmes par en dedans.


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