Voilà la une que j'aurais fais dans les journaux au lendemain du verdict de culpabilité qui est tombé dans le procès Shafia.
Et c'est l'image des disparues: Rona, Zainab, Geeti, et Sahar que j'aurais placé à la une des journaux, pas celle des coupables.
On s'intéresse à ceux qui restent, mais celles qui sont parties de doivent pas être oubliées pour autant. Ni oublier qu'il y a trois autres victimes, deux filles et un garçon, de moins de 16 ans, qui viennent de perdre 7 des membres de leur famille d'un seul coup. Leur univers navigue entre la détresse psychologique et le désordre absolu.
Mais une certaine mentalité malade n'aurait pas compris ma une.
Le crime d'honneur a un sexe. Il est perpétré par le mâle et sa victime est continuellement la femme. On devrait très sincèrement cesser de parler d'Honneur, comme si la femme n'en méritait pas, et on devrait au moins parler des vrais choses et de simplement parler de crime mysogine. Les chiens sont souvent mieux traités que les femmes dans certaines mentalités qui ne sont pas qu'afghane. (Ceci étant dit ce ne sont pas non plus tous les afghans qui traitent leurs femmes comme les Shafia l'ont fait)Les chiens se domptent et finissent par se soumettre. Pas la femme. Pas certaines femmes.
Même Tooba Yahya*, femme complice dont le silence aura été aussi grave que si elle avait porté le glaive sanglant dans la main, même elle, femme discrète, timide et totalement dominée par son mari, a eu son moment de révolte.
«Dans quel désastre m'as-tu entraînée?» a-t-elle pleuré à Mohammed Shafia trois semaines après le quadruple assassinat. Comme si elle se réveillait soudainement du plus mauvais rêve qui soit. Ou au contraire, comme si elle réalisait qu'elle ne sortirait plus jamais du cauchemar.
Le policier de Kingston qui parle le farsi l'aura aussi habailement mis en confiance. Suffisament pour qu'elle confesse que ce n'était pas un accident, que la voiture des Shafia étaient sur les lieux et avaient opérer comme tout le monde le pensait: en poussant l'autre qui contenait les cadres femmes. Tooba était dans la bois plus loin, elle a entendu la voiture tomber dans l'eau et comme si un instant de bon sens venait surplomber la folie du moment, elle a hurlé.
Un cri qui arrivait trop tard.
Un cri que l'on souhaite plus hâtif dans les détresses des femmes du monde entier.
Une main qui se tendait mais que son ignoble mari a tout de suite resaisi pour mieux tordre son poignet.
Je serais curieux de savoir quel genre de rêve ont fait ses gens en allant se coucher à l'hôtel. Comment dors-t-on par la suite. Moi qui suit insomniaque sans avoir quoi que ce soit sur la conscience, imaginez si je commettais des crimes...
Les disparues reviennent-elles les hanter dans leur rêve?
Si des vierges attendent supposément certains morts qu'est-ce qui attends les femmes mortes?
Des puceaux?
Les assassins rêvent-ils de devoir accompli?
de chiens?
L'ironie a voulu que Mohammed Shafia soit probablement incarcéré pour les 25 prochaines années dans le même établissement qui garde le triste animal Russell Williams. Peut-être discuteront-il de leur amour partagé des femmes fatalement dominées?
Une preuve «circonstancielle» est parfois aussi forte qu'une preuve avec des témoins directs. La démonstration en a été faite dimanche. On reconnait souvent la police pour ses ratés, mais il faut souligner que la police de Kingston a fait là-dedans un travail brillant.
Ce qui réèllement inquiétant c'est que le président de l'Association culturelle des Afghans du Québec n'est pas convaincu que "les preuves étaient suffisantes" pour condamner le trio d'assassins.
Une jeune fille qui aurait choisit de conduire la nuit (à 2h du matin) dans une région inconnue, alors qu'elle n'avait jamais osé conduire ailleurs que dans un stationnement jusqu'à maintenant. Une jeune fille qui aurait eu à bord du véhicule les trois autres membres de la famille en rupture avec l'autorité patriarcale. Un trajet de voiture partiquement impossible, même pour les habiles conducteurs, et une écluse si peu profonde qu'il aurait été relativement facile pour des gens éveillés de s'en sortir. Un frère qui a avoué avoir été sur les lieux, avoir lancé une corde pour les aider et qui, devant l'absence de réaction, finira par choisir de retourner à l'hôtel (toujours autour de 2h du matin) en parlant de la chose à PERSONNE pendant des heures. Des morceaux de la voiture du père trouvés sur place. Les enregistrements des assassins dans leur voiture après lers décès qui sont comme des crachats sur leurs cadavres. Des sites internet de recherche qui comptaient les mots "comment commettre un meurtre" et "mort par noyade" et le lieux exact où les femme sont mortes trouvés dans la fréquentation des sites. Une mère qui avoue et qui dit à sa soeur : "avoir perdu trois filles et avoir pêché trois fois"...
Combien d'accablantes incriminations supplémentaires étaient nécéssaires?
Et pour ces gens il ne suffisait que de la photo d'un garçon en présence de sa fille pour donner droit à la colère fatale?
Je comprends qu'entre peuple il y ait quelque fois des différences culturelles très marquées, mais il ne faut pas prendre les lanternes pour des vessies non plus.
Le verdict de culpabilité a rapidement fait le tour du monde, dimanche. La nouvelle a été la plus lue et commentée sur les sites de CNN, aux États-Unis, et de la BBC au Royaume-Uni. Des quotidiens australiens en ont également fait écho.
J'espère que ce type de nouvelle ébranle davantage certains modes de pensée que ne saurait le faire la meilleure des bombes.
Certains vous auront aimés mieux que votre propre famille, mesdames. Ne l'oubliez jamais là-haut.
*C'est toutefois l'une des victimes, Rona, qui est illustrée aux côtés du texte. Aucun des coupables n'est mis en valeur en images dans ce texte.
mardi 31 janvier 2012
lundi 30 janvier 2012
Le Tournoi de Ste-Fibre
L'équipe de hockey de mon fils avait un match au tournoi de Ste-Fibre.
À 17h00 sur la glace, un vendredi.
C'était un tournoi, il fallait donc être présent une heure avant le match. Donc à 16h00 dans le vestiaire. À 36 minutes (selon google map, donc calculé sans traffic) et une importante tempête de neige faisant rage sur notre province, je me devais de ramasser Monkee à la sortie des classes à 14h50 pour atteindre mon but.
M'obstinant modérement avec le GPS et forçant Monkee à me donner les indications à l'avance nous avons bravé la route de campagne (mal déblayée et qui rencontrait) pour arriver à temps à 15h48. L'aréna avait toutes les apparences d'une grange et même si le GPS nous avait dit de tourner à gauche, la grange se trouvait à droite. J'ai laissé l'athlète sur place avec son équipement afin qu'il puisse le déposer dans le vestiaire, au mieux que son équipement ne garde pas le froid qui sévissait à l'extérieur, et j'ai couru un guichet automatique car j'ai réalisé que le casse-croûte rudimentaire de l'endroit ne prenait aucune carte. C'est fou ce qu'on ne traine plus d'argent de nos jours.
Le petit village semblait jumelé au village voisin, Ste-Plante, et tout le monde semblait se connaître. On nous regardait avec dans l'oeil la question "T'es qui twé, l'étrange?". C'était le genre d'endroit où on aurait trouvé un vieux cd d'Elvis Costello pas cher parce qu'on aurait pensé que c'est le frère d'Elvis Presley.
J'ai fais le plein d'essence à une station, en fait, une jeune fille l'a fait à ma place c'étais une station avec service. Je suis resté étonné. Premièrement parce que la jeune fille était très jolie et très féminine, secundo parce que je suis toujours surpris que ce type de service existe encore. Pourquoi donc? Pour qui? Il n'y a que des désavantages à se faire faire le plein par un étranger. Premièrement ses gens se donnent toujours des défis absurdes comme d'arriver sur un chiffre rond, jouant alors du fusil pour faire 76.00 $ au lieu de 75.23$, remplissant du même coup de l'air dans la machine. Je n'avais pas ma petite machine qui ne me coûte jamais plus que 45$ (en forçant) mais la voiture de l'amoureuse qui avait trouvé en notre trajet sa source d'inquiétude du jour. J'ai stoppé la fille qui la remplissait quand j'ai eu le vertige à 75.23$ Des fois que ça se rende à 126$ ou 321$, fallait que je réagisse. Avant que je m'évanouisse en tout cas. De plus c'est ELLE qui revisse le réservoir et si elle ne le fait pas comme il se doit, une petite lumière jaune s'allume dans la voiture qui ne serait alors que le système anti-pollution qui ferait défaut mais une lumière qui peut aussi s'allumer pour représenter plein d'autres défauts. Défauts de toute façon. Corrigibles seulement par un passage chez le concessionnaire à 115$. Rien rien RIEN à gagner à se faire servir son essence. D'autant plus qu'elle s'attendait à une récompense monétaire pour avoir mis le pistolet sur remplissage automatique. YO GIRL! du calme. T'as parlé avec un ami au loin les bras croisés pendant tout le remplissage!
En allant payer à l'intérieur je me suis informé sur le guichet automatique le plus près. La caissière qui m'a répondu devait être la soeur de l'autre, elle avait la même face tout à fait charmante.
Elle m'avait dit à gauche mais c'était à droite, à Ste-Plante, dans la ville jumelle. Décidemment je ne sais pas ce qui arrive avec l'orientation dans les environs. Comme je suis ambidextre, je confond toujours la gauche et la droite alors là, je l'ai trouvé quand même. Par erreur.
À l'aréna, la grange en fait, l'intérieur était...pittoresque... Après avoir payé une galette à 8$ à fiston (on devient con en tournoi? c'est correct d'abuser du bon paien? Oh...c'était abuser du bon payeur...je comprends...) j'ai découvert de très beaux gradins avec un gymnase surperposé en hauteur, un gymnase où s'éreintaient des joggeurs sur des tapis roulant avec vue sur la glace. Il y avait un mélange de moderne et d'ancien dans cet aréna. De vieilles planches de bois pour les murs et les balcons et un système de ventilation hyper moderne et envahissant qui cachait le lettrage d'un message qu'avait affiché le gymnase à l'intérieur de l'aréna/grange. On devinait que c'était le nom du gymnase qui nous invitait à être en forme mais les imposantes dispositions de ventilation ou de chauffage masquaient le lettrage et ne nous offraient que "vous invite à la forme" en bleue vierge marie. Au plafond toute une série de banderoles, dont un #24 avec le nom d'un joueur. J'ai demandé à un gars de la place:
"C'était qui ce héros?"
"C't'ais pas un héros, c't'ais un petit gars"
Je n'ai pas débattu ce point tout à fait débattable et lui ai laissé le temps de s'expliquer. Il a repris:
"C't'un petit gars qui jouait pee-wee qui est mort en 1986..."
"Oh...la maladie j'imagine..." ai-je dis.
"Nonon, à coup de hache par un coéquipier dans une pratique."
Comme mon fils est à la fois pee-wee et jouait dans moins d'une heure contre les Bûcherons de Ste-Fibre, l'équipe locale, l'équipe du mort, j'ai comme ravalé ma salive. L'homme a vu que j'avais blêmi et il a continué:
"Son ami lui a arraché la tête pendant une pratique à coup de bâton, c'était son meilleur ami en plus, ils se sont chicanés dans une pratique pis PAF yé mort à l'hôpital, mort cérébrale après un mois dans le coma. Le ti-gars qui l'avait tué s'est suicidé un an après quand les accusations criminelles..." et là je n'écoutais plus c'était devenu trop déprimant.
D'autant plus que j'étais tombé en déficit d'attention, il y avait un franchement beau petit cul féminin qui me passait sous les yeux quelques rangées plus bas avant le match. C'était celui de la caissière de la station-service qui m'a reconnu et qui m'a fait un large sourire après m'avoir demandé si j'avais trouvé la banque finalement. C'étais aussi elle la marqueuse du match. Multitasking de région.
Et quel match ce fût! Pas dans le bon sens du terme. Nos petits boys se sont faits charcutés à coup de hache toute la soirée par les Bûcherons. Deux de nos joueurs en sont sortis à quatres pattes. l'Intimidation a marché, 'se sont fait ridiculiser 5-0.
Nous sommes sortis presqu'au pas de course parce que la foire semblait vouloir pogner dans les parents de la foule. Les foules de hockey deviennent aussi idiotes que celles de soccer. Nous jouions maintenant le prochain match le lendemain matin à 8h00* dans la même scierie, il falait donc se coucher tôt pour être en forme. Nous avons esquivés les trois voitures de police qui venaient régler la cohue de la foule et avons pris la clé des champs. Et entre Ste-Fibre et Ste-Plante, y en a du champs!
La tempête faisait toujours rage mais j'étais content j'avais trouvé un vieux Costello, (offert aussi en cassette!) au dépanneur d'en face de la grange.
Toutefois la lumière jaune qui envoiera au garage la bagnole de l'amoureuse pour 115$ était allumée dans la voiture.
*'Match qu'il gagneront 8-0 et dont fiston obtiendra 5 mentions d'aides, et de très belles mentions d'aides du type, "ne me reste plus qu'à la mettre dedans"...papa est fier!
À 17h00 sur la glace, un vendredi.
C'était un tournoi, il fallait donc être présent une heure avant le match. Donc à 16h00 dans le vestiaire. À 36 minutes (selon google map, donc calculé sans traffic) et une importante tempête de neige faisant rage sur notre province, je me devais de ramasser Monkee à la sortie des classes à 14h50 pour atteindre mon but.
M'obstinant modérement avec le GPS et forçant Monkee à me donner les indications à l'avance nous avons bravé la route de campagne (mal déblayée et qui rencontrait) pour arriver à temps à 15h48. L'aréna avait toutes les apparences d'une grange et même si le GPS nous avait dit de tourner à gauche, la grange se trouvait à droite. J'ai laissé l'athlète sur place avec son équipement afin qu'il puisse le déposer dans le vestiaire, au mieux que son équipement ne garde pas le froid qui sévissait à l'extérieur, et j'ai couru un guichet automatique car j'ai réalisé que le casse-croûte rudimentaire de l'endroit ne prenait aucune carte. C'est fou ce qu'on ne traine plus d'argent de nos jours.
Le petit village semblait jumelé au village voisin, Ste-Plante, et tout le monde semblait se connaître. On nous regardait avec dans l'oeil la question "T'es qui twé, l'étrange?". C'était le genre d'endroit où on aurait trouvé un vieux cd d'Elvis Costello pas cher parce qu'on aurait pensé que c'est le frère d'Elvis Presley.
J'ai fais le plein d'essence à une station, en fait, une jeune fille l'a fait à ma place c'étais une station avec service. Je suis resté étonné. Premièrement parce que la jeune fille était très jolie et très féminine, secundo parce que je suis toujours surpris que ce type de service existe encore. Pourquoi donc? Pour qui? Il n'y a que des désavantages à se faire faire le plein par un étranger. Premièrement ses gens se donnent toujours des défis absurdes comme d'arriver sur un chiffre rond, jouant alors du fusil pour faire 76.00 $ au lieu de 75.23$, remplissant du même coup de l'air dans la machine. Je n'avais pas ma petite machine qui ne me coûte jamais plus que 45$ (en forçant) mais la voiture de l'amoureuse qui avait trouvé en notre trajet sa source d'inquiétude du jour. J'ai stoppé la fille qui la remplissait quand j'ai eu le vertige à 75.23$ Des fois que ça se rende à 126$ ou 321$, fallait que je réagisse. Avant que je m'évanouisse en tout cas. De plus c'est ELLE qui revisse le réservoir et si elle ne le fait pas comme il se doit, une petite lumière jaune s'allume dans la voiture qui ne serait alors que le système anti-pollution qui ferait défaut mais une lumière qui peut aussi s'allumer pour représenter plein d'autres défauts. Défauts de toute façon. Corrigibles seulement par un passage chez le concessionnaire à 115$. Rien rien RIEN à gagner à se faire servir son essence. D'autant plus qu'elle s'attendait à une récompense monétaire pour avoir mis le pistolet sur remplissage automatique. YO GIRL! du calme. T'as parlé avec un ami au loin les bras croisés pendant tout le remplissage!
En allant payer à l'intérieur je me suis informé sur le guichet automatique le plus près. La caissière qui m'a répondu devait être la soeur de l'autre, elle avait la même face tout à fait charmante.
Elle m'avait dit à gauche mais c'était à droite, à Ste-Plante, dans la ville jumelle. Décidemment je ne sais pas ce qui arrive avec l'orientation dans les environs. Comme je suis ambidextre, je confond toujours la gauche et la droite alors là, je l'ai trouvé quand même. Par erreur.
À l'aréna, la grange en fait, l'intérieur était...pittoresque... Après avoir payé une galette à 8$ à fiston (on devient con en tournoi? c'est correct d'abuser du bon paien? Oh...c'était abuser du bon payeur...je comprends...) j'ai découvert de très beaux gradins avec un gymnase surperposé en hauteur, un gymnase où s'éreintaient des joggeurs sur des tapis roulant avec vue sur la glace. Il y avait un mélange de moderne et d'ancien dans cet aréna. De vieilles planches de bois pour les murs et les balcons et un système de ventilation hyper moderne et envahissant qui cachait le lettrage d'un message qu'avait affiché le gymnase à l'intérieur de l'aréna/grange. On devinait que c'était le nom du gymnase qui nous invitait à être en forme mais les imposantes dispositions de ventilation ou de chauffage masquaient le lettrage et ne nous offraient que "vous invite à la forme" en bleue vierge marie. Au plafond toute une série de banderoles, dont un #24 avec le nom d'un joueur. J'ai demandé à un gars de la place:
"C'était qui ce héros?"
"C't'ais pas un héros, c't'ais un petit gars"
Je n'ai pas débattu ce point tout à fait débattable et lui ai laissé le temps de s'expliquer. Il a repris:
"C't'un petit gars qui jouait pee-wee qui est mort en 1986..."
"Oh...la maladie j'imagine..." ai-je dis.
"Nonon, à coup de hache par un coéquipier dans une pratique."
Comme mon fils est à la fois pee-wee et jouait dans moins d'une heure contre les Bûcherons de Ste-Fibre, l'équipe locale, l'équipe du mort, j'ai comme ravalé ma salive. L'homme a vu que j'avais blêmi et il a continué:
"Son ami lui a arraché la tête pendant une pratique à coup de bâton, c'était son meilleur ami en plus, ils se sont chicanés dans une pratique pis PAF yé mort à l'hôpital, mort cérébrale après un mois dans le coma. Le ti-gars qui l'avait tué s'est suicidé un an après quand les accusations criminelles..." et là je n'écoutais plus c'était devenu trop déprimant.
D'autant plus que j'étais tombé en déficit d'attention, il y avait un franchement beau petit cul féminin qui me passait sous les yeux quelques rangées plus bas avant le match. C'était celui de la caissière de la station-service qui m'a reconnu et qui m'a fait un large sourire après m'avoir demandé si j'avais trouvé la banque finalement. C'étais aussi elle la marqueuse du match. Multitasking de région.
Et quel match ce fût! Pas dans le bon sens du terme. Nos petits boys se sont faits charcutés à coup de hache toute la soirée par les Bûcherons. Deux de nos joueurs en sont sortis à quatres pattes. l'Intimidation a marché, 'se sont fait ridiculiser 5-0.
Nous sommes sortis presqu'au pas de course parce que la foire semblait vouloir pogner dans les parents de la foule. Les foules de hockey deviennent aussi idiotes que celles de soccer. Nous jouions maintenant le prochain match le lendemain matin à 8h00* dans la même scierie, il falait donc se coucher tôt pour être en forme. Nous avons esquivés les trois voitures de police qui venaient régler la cohue de la foule et avons pris la clé des champs. Et entre Ste-Fibre et Ste-Plante, y en a du champs!
La tempête faisait toujours rage mais j'étais content j'avais trouvé un vieux Costello, (offert aussi en cassette!) au dépanneur d'en face de la grange.
Toutefois la lumière jaune qui envoiera au garage la bagnole de l'amoureuse pour 115$ était allumée dans la voiture.
*'Match qu'il gagneront 8-0 et dont fiston obtiendra 5 mentions d'aides, et de très belles mentions d'aides du type, "ne me reste plus qu'à la mettre dedans"...papa est fier!
dimanche 29 janvier 2012
Falardeau Philippe
C'est comme ça qu'on devrait l'appeller: Falardeau Philippe.
Parce que chez nous, il y en eu un autre Falardeau de pas mal connu, et aux mêmes initiales en plus.
Dans le même médium.
Mais avec une signature tout à fait différente.
Ce qu'ils ont en commun toutefois: L'intérêt politique.
Phillipe, né à Hull en 1968, a étudié en sciences politiques et en relations internationales à l'Université d'Ottawa de 1985 à 1989. Il en ressort avec la médaille d'argent ainsi qu'une bourse méritoire pour sa diplomation.
Il travaille ensuite deux ans en tant qu'analyste politique pour la Fédération des francophones hors Québec, d'où il écrit Hier, la francophonie, un survol historique de la diaspora francophone canadienne. Bien qu'inscrit à la maîtrise en relations internationales à l'Université Laval en 1991, il quitte presqu'aussitôt lorsque choisi comme candidat à La Course Destination Monde à l'antenne de Radio-Canada. Il gagne le grand prix de la course et rafle aussi le prix du Centre de recherche pour le développement audiovisuel.
Il travaille quelques années comme réalisateur sur la version française (de France) de Surprise Sur Prises avant d'être caméraman sur le documentaire de Marie-Claude Harvey Attendre. Le documentaire d'Harvey traite de la situation au Sud-Soudan et est produit par l'Office National du Film. Il tourne par la suite un court-métrage satirique sur l'immigration asiatique appellé Pâté Chinois en 1997.
Avec les années 2000 Falardeau devient encore plus habile.
Il tourne La Moitié Gauche du Frigo, film brillant, qui raconte l'histoire de deux co-locataires qui choissisent de faire un documentaire sur l'emploi. L'un des deux est à la recherche d'un boulot et le documentaire éprouvera les liens d'amitié qui les unissent. La caméra vidéo du co-loc suit l'autre à chaque entrevue d’embauche, dans les séminaires de formation à la recherche d’emploi et dans les rencontres avec les conseillers en placement. Le cinéaste obtient les moyens financiers de s’adjoindre une équipe technique. Plus l’espoir du chercheur d'emploi diminue, plus le tournage s’étire en longueur en n’épargne aucune sphère de sa vie de chômeur. Son flirt avec une caissière, ses loisirs et même son sommeil, tout est filmé. Pour le réalisateur en herbe, dorénavant intéressé par les congédiements massifs, la sous-traitance et les intérêts égoïstes des compagnies, le projet limité au début devient un tremplin politique qui finit par nuire à la recherche d’emploi de son ami.
Drôle, fin, brillant film.
Prix de la meilleure première réalisation canadienne au Festival de Film de Toronto.
Prix Claude-Jutra aux Génies qui récompensent le cinéma canadien.
Prix Jutra du meilleur acteur à Paul Ahmarani.
6 ans plus tard, c'est une co-production avec la France mettant en vedette Olivier Gourmet et encore Paul Ahmarani, Congorama, qui retient l'attention de tout le monde. Le film nous présente un inventeur belge, fils d’un écrivain paralysé dont il s’occupe, marié à une Congolaise et père d’un enfant noir à qui il assure que coule dans ses veines le même sang que dans les veines de son père. Il apprend à 41 ans qu’il est adopté. Il est né dans une grange au Québec à Sainte-Cécile. À l’été 2000, l'inventeur voyage au Québec pour y vendre une de ses inventions et se rend à Sainte-Cécile. Dans sa quête improbable d’une filiation sans trace apparente, il croise un homme au volant d’une voiture électrique hybride. Ils ont un accident qui changera leur vie.
Magnifique film, sélectionné pour la quinzaine des réalisateurs à cannes et gagnant de 5 Jutras cette année-là, dont les statuettes du "meilleur film", "de la meilleure réalisation" et "du meilleur scéanrio".
Deux ans plus tard il adapte avec brio deux livres de Bruno Hébert avec C'est Pas Moi Je Le Jure.
En août dernier, il adapte une pièce d'Évelyne de la Chenelière en nous présentant Monsieur Lazhar, film qui raconte l'histoire d'un Algérien de 50 ans qui va prendre en charge une classe de 6e année à la suite du décès de leur institutrice. Bachir Lazhar tissera des liens forts avec sa classe, mais ce dernier cache un lourd secret.
Son prochain projet traitera des bagarres dans le monde du hockey de la LNH.
"From Canada, Mészieu Lézar..." a dit la jeune bimbo mardi dernier au matin à Hollywood quand elle a annoncé les nominations aux Oscars du meilleur film tourné dans une autre langue que l'anglais.
Si Phillipe Falardeau gagne la précieuse statuette le 26 février prochain, prix dont il n'a pas besoin pour que l'on admire son talent, je ne souhaite qu'une seule chose.
En fait comme je sais que le film a peu de chances de gagner mais que les nombreuses nominations françaises autour du film français The Artist donneront la chance de faire monter sur scène un français.
Je souhaite donc que l'un d'eux prenne le temps de parler français au micro tout en soulignant aux ricains que croire que cette langue est celle du diable c'est nager dans la démence.
Parce que chez nous, il y en eu un autre Falardeau de pas mal connu, et aux mêmes initiales en plus.
Dans le même médium.
Mais avec une signature tout à fait différente.
Ce qu'ils ont en commun toutefois: L'intérêt politique.
Phillipe, né à Hull en 1968, a étudié en sciences politiques et en relations internationales à l'Université d'Ottawa de 1985 à 1989. Il en ressort avec la médaille d'argent ainsi qu'une bourse méritoire pour sa diplomation.
Il travaille ensuite deux ans en tant qu'analyste politique pour la Fédération des francophones hors Québec, d'où il écrit Hier, la francophonie, un survol historique de la diaspora francophone canadienne. Bien qu'inscrit à la maîtrise en relations internationales à l'Université Laval en 1991, il quitte presqu'aussitôt lorsque choisi comme candidat à La Course Destination Monde à l'antenne de Radio-Canada. Il gagne le grand prix de la course et rafle aussi le prix du Centre de recherche pour le développement audiovisuel.
Il travaille quelques années comme réalisateur sur la version française (de France) de Surprise Sur Prises avant d'être caméraman sur le documentaire de Marie-Claude Harvey Attendre. Le documentaire d'Harvey traite de la situation au Sud-Soudan et est produit par l'Office National du Film. Il tourne par la suite un court-métrage satirique sur l'immigration asiatique appellé Pâté Chinois en 1997.
Avec les années 2000 Falardeau devient encore plus habile.
Il tourne La Moitié Gauche du Frigo, film brillant, qui raconte l'histoire de deux co-locataires qui choissisent de faire un documentaire sur l'emploi. L'un des deux est à la recherche d'un boulot et le documentaire éprouvera les liens d'amitié qui les unissent. La caméra vidéo du co-loc suit l'autre à chaque entrevue d’embauche, dans les séminaires de formation à la recherche d’emploi et dans les rencontres avec les conseillers en placement. Le cinéaste obtient les moyens financiers de s’adjoindre une équipe technique. Plus l’espoir du chercheur d'emploi diminue, plus le tournage s’étire en longueur en n’épargne aucune sphère de sa vie de chômeur. Son flirt avec une caissière, ses loisirs et même son sommeil, tout est filmé. Pour le réalisateur en herbe, dorénavant intéressé par les congédiements massifs, la sous-traitance et les intérêts égoïstes des compagnies, le projet limité au début devient un tremplin politique qui finit par nuire à la recherche d’emploi de son ami.
Drôle, fin, brillant film.
Prix de la meilleure première réalisation canadienne au Festival de Film de Toronto.
Prix Claude-Jutra aux Génies qui récompensent le cinéma canadien.
Prix Jutra du meilleur acteur à Paul Ahmarani.
6 ans plus tard, c'est une co-production avec la France mettant en vedette Olivier Gourmet et encore Paul Ahmarani, Congorama, qui retient l'attention de tout le monde. Le film nous présente un inventeur belge, fils d’un écrivain paralysé dont il s’occupe, marié à une Congolaise et père d’un enfant noir à qui il assure que coule dans ses veines le même sang que dans les veines de son père. Il apprend à 41 ans qu’il est adopté. Il est né dans une grange au Québec à Sainte-Cécile. À l’été 2000, l'inventeur voyage au Québec pour y vendre une de ses inventions et se rend à Sainte-Cécile. Dans sa quête improbable d’une filiation sans trace apparente, il croise un homme au volant d’une voiture électrique hybride. Ils ont un accident qui changera leur vie.
Magnifique film, sélectionné pour la quinzaine des réalisateurs à cannes et gagnant de 5 Jutras cette année-là, dont les statuettes du "meilleur film", "de la meilleure réalisation" et "du meilleur scéanrio".
Deux ans plus tard il adapte avec brio deux livres de Bruno Hébert avec C'est Pas Moi Je Le Jure.
En août dernier, il adapte une pièce d'Évelyne de la Chenelière en nous présentant Monsieur Lazhar, film qui raconte l'histoire d'un Algérien de 50 ans qui va prendre en charge une classe de 6e année à la suite du décès de leur institutrice. Bachir Lazhar tissera des liens forts avec sa classe, mais ce dernier cache un lourd secret.
Son prochain projet traitera des bagarres dans le monde du hockey de la LNH.
"From Canada, Mészieu Lézar..." a dit la jeune bimbo mardi dernier au matin à Hollywood quand elle a annoncé les nominations aux Oscars du meilleur film tourné dans une autre langue que l'anglais.
Si Phillipe Falardeau gagne la précieuse statuette le 26 février prochain, prix dont il n'a pas besoin pour que l'on admire son talent, je ne souhaite qu'une seule chose.
En fait comme je sais que le film a peu de chances de gagner mais que les nombreuses nominations françaises autour du film français The Artist donneront la chance de faire monter sur scène un français.
Je souhaite donc que l'un d'eux prenne le temps de parler français au micro tout en soulignant aux ricains que croire que cette langue est celle du diable c'est nager dans la démence.
samedi 28 janvier 2012
P.I.G.S.(Économie Cochonnée)
P.I.G.S.
Portugal
Ireland
Greece
Spain
Dans la fragile économie mondiale voilà les 4 pays les plus en déséquilibre en ce moment. Ls quatres pays qui doivent ABSOLUMENT redresser leur situation économique afin de ne pas faire basculer les marchés du monde entier.
La Grèce à elle seule est un horrible problème. C'est 14, 4 milliards que la Grèce doit rembourser et 18,5 milliards supplémentaires qu'ils doivent aux États-Unis et qu'ils doivent rembourser d'ici le 20 mars.
IM
POS
SI
BLE
Le 20 mars l'euro plante. Tout le monde s'entend là-dessus. C'est l'effet domino que tout le monde redoute.
En Espagne, le plan de stabilité présenté à Bruxelles par le gouvernement de José Rodriguez Zapatero est mal accueilli. La dette publique espagnole devrait atteindre 74,2% du PIB en 2012, contre plus de 120% en 2010 pour la dette grecque.
Le Portugal devra intensifier le rythme de consolidation de son budget. C'est exactement ce que le gouvernement portugais a essayé d'éviter : le danger d'identifier la situation portugaise avec la grecque. Les pires craintes du gouvernement en place se sont matérialisées. Le portugal était le pays qui avait flairé le danger depuis le plus longtemps. Ils ont donc fait leurs devoirs avant les autres et le pays condidère les objectifs "réalisables" d'ici le 20 mars.
Le dernier des PIGS, l'Irlande, a choisi une autre voie. Dublin s'apprête à s'engager dans "le plus gros pari dans l'histoire de l'Etat". Le gouvernement de Brian Cowen va lancer un plan de 90 milliards d'euros pour sauver les banques et relancer l'économie, l'une des plus touchées en Europe par la crise mondiale. Dotée de larges pouvoirs pour reprendre les terrains et les projets de construction pour lesquels les promoteurs ne peuvent rembourser l'argent emprunté aux banques, la NAMA (La National Asset Management Agency) rachètera des prêts en émettant des obligations.
Toutefois ce sont les Irlandais qui paieront la facture pour des dettes impayées dont personne ne voulait au départ. Car avant que la Commission ne donne son feu vert à ce projet hautement risqué, la NAMA termine les premières évaluations des prêts immobiliers les plus importants et a annoncé que les actifs seront rachetés 30% moins cher. Ce qui ne constitue pas tout à fait une bonne nouvelle pour le contribuable, car les banques auront donc des trous plus grands que prévus, qui devront être comblés avec encore plus de capital par... le gouvernement.
Vous croyez que l'irlande, déjà bordélique, a besoin de tout ça?
Le I de P.I.G.S. faisaient à l'origine référence à L'Italie de Berlusconi. L'Italie est aussi en très sérieuse chute libre. Certaine observateurs parlent de P.I.I.G.S. On parle aussi quelques fois de GIPSI. Bien que le terme soit largement repris par les différents médias, le milieu économique ne l'utilise pas beaucoup, certains le banissant même (Le Financial Time et le Barclays Capital entre autre), le jugeant trop péjoratif.
Le PIB de l'Italie, 2051 milliards, en fait la 6ème puissance mondiale. Les autres étant Les États-Unis, le Japon, La Chine, l'Allemagne et la France. 7% du PIB de l'italie est issu du crime organisé solidement implanté depuis une centaine d'années. La Mafia est bien établi sur le territoire et est active dans les activités d'extorsion, de trafic de drogue, de prostitution et d'économie informelle.
Les investisseurs avaient gardé l'Italie à distance devant le manque total de crédiblité de Berlusconi, mais celui-ci a finalement quitté ses fonctions. Malgré l'adoption de mesures d'austérité devant lui permettre de parvenir à l'équilibre budgétaire en 2013 l'été dernier et de réduire sa dette colossale (120% du PIB), et des promesses de réformes économiques, les marchés ne semblent plus croire à la capacité de Rome de faire face à la crise.
Le chef du gouvernement italien a confirmé avoir fait appel au Fonds monétaire international (FMI) pour "surveiller" et "certifier" la mise en oeuvre des mesures anti-crise du pays. Il a ajouté avoir reçu, et refusé, une proposition d'aide financière du FMI, qu'il a jugé "non nécessaire". Ce qui laisse croire qu'il y a peut-être espoir pour ce pays. De plus, le nouveau président de la BCE, la Banque centrale européènne, est italien, Mario Draghi. Voilà pourquoi l'Italie apparait et disparait sporadiquement dans l'expression P.I.G.S./P.I.I.G.S.
Une chose ne ment pas en tout cas, la situation n'est pas rose pour ses pays.
Une observation pour les touristes: Si vous prévoyez prendre vos vacances en Europe, attendez après le 20 mars. Quand la Grèce aura officiellement fait faillite (bien que ce mot...faillite...La Grèce ne s'effacera pas mais bon...vous comprenez...disons que leur économie se rapprochera de Théo Angelopoulos)
L'euro devrait coûter largement moins cher.
Portugal
Ireland
Greece
Spain
Dans la fragile économie mondiale voilà les 4 pays les plus en déséquilibre en ce moment. Ls quatres pays qui doivent ABSOLUMENT redresser leur situation économique afin de ne pas faire basculer les marchés du monde entier.
La Grèce à elle seule est un horrible problème. C'est 14, 4 milliards que la Grèce doit rembourser et 18,5 milliards supplémentaires qu'ils doivent aux États-Unis et qu'ils doivent rembourser d'ici le 20 mars.
IM
POS
SI
BLE
Le 20 mars l'euro plante. Tout le monde s'entend là-dessus. C'est l'effet domino que tout le monde redoute.
En Espagne, le plan de stabilité présenté à Bruxelles par le gouvernement de José Rodriguez Zapatero est mal accueilli. La dette publique espagnole devrait atteindre 74,2% du PIB en 2012, contre plus de 120% en 2010 pour la dette grecque.
Le Portugal devra intensifier le rythme de consolidation de son budget. C'est exactement ce que le gouvernement portugais a essayé d'éviter : le danger d'identifier la situation portugaise avec la grecque. Les pires craintes du gouvernement en place se sont matérialisées. Le portugal était le pays qui avait flairé le danger depuis le plus longtemps. Ils ont donc fait leurs devoirs avant les autres et le pays condidère les objectifs "réalisables" d'ici le 20 mars.
Le dernier des PIGS, l'Irlande, a choisi une autre voie. Dublin s'apprête à s'engager dans "le plus gros pari dans l'histoire de l'Etat". Le gouvernement de Brian Cowen va lancer un plan de 90 milliards d'euros pour sauver les banques et relancer l'économie, l'une des plus touchées en Europe par la crise mondiale. Dotée de larges pouvoirs pour reprendre les terrains et les projets de construction pour lesquels les promoteurs ne peuvent rembourser l'argent emprunté aux banques, la NAMA (La National Asset Management Agency) rachètera des prêts en émettant des obligations.
Toutefois ce sont les Irlandais qui paieront la facture pour des dettes impayées dont personne ne voulait au départ. Car avant que la Commission ne donne son feu vert à ce projet hautement risqué, la NAMA termine les premières évaluations des prêts immobiliers les plus importants et a annoncé que les actifs seront rachetés 30% moins cher. Ce qui ne constitue pas tout à fait une bonne nouvelle pour le contribuable, car les banques auront donc des trous plus grands que prévus, qui devront être comblés avec encore plus de capital par... le gouvernement.
Vous croyez que l'irlande, déjà bordélique, a besoin de tout ça?
Le I de P.I.G.S. faisaient à l'origine référence à L'Italie de Berlusconi. L'Italie est aussi en très sérieuse chute libre. Certaine observateurs parlent de P.I.I.G.S. On parle aussi quelques fois de GIPSI. Bien que le terme soit largement repris par les différents médias, le milieu économique ne l'utilise pas beaucoup, certains le banissant même (Le Financial Time et le Barclays Capital entre autre), le jugeant trop péjoratif.
Le PIB de l'Italie, 2051 milliards, en fait la 6ème puissance mondiale. Les autres étant Les États-Unis, le Japon, La Chine, l'Allemagne et la France. 7% du PIB de l'italie est issu du crime organisé solidement implanté depuis une centaine d'années. La Mafia est bien établi sur le territoire et est active dans les activités d'extorsion, de trafic de drogue, de prostitution et d'économie informelle.
Les investisseurs avaient gardé l'Italie à distance devant le manque total de crédiblité de Berlusconi, mais celui-ci a finalement quitté ses fonctions. Malgré l'adoption de mesures d'austérité devant lui permettre de parvenir à l'équilibre budgétaire en 2013 l'été dernier et de réduire sa dette colossale (120% du PIB), et des promesses de réformes économiques, les marchés ne semblent plus croire à la capacité de Rome de faire face à la crise.
Le chef du gouvernement italien a confirmé avoir fait appel au Fonds monétaire international (FMI) pour "surveiller" et "certifier" la mise en oeuvre des mesures anti-crise du pays. Il a ajouté avoir reçu, et refusé, une proposition d'aide financière du FMI, qu'il a jugé "non nécessaire". Ce qui laisse croire qu'il y a peut-être espoir pour ce pays. De plus, le nouveau président de la BCE, la Banque centrale européènne, est italien, Mario Draghi. Voilà pourquoi l'Italie apparait et disparait sporadiquement dans l'expression P.I.G.S./P.I.I.G.S.
Une chose ne ment pas en tout cas, la situation n'est pas rose pour ses pays.
Une observation pour les touristes: Si vous prévoyez prendre vos vacances en Europe, attendez après le 20 mars. Quand la Grèce aura officiellement fait faillite (bien que ce mot...faillite...La Grèce ne s'effacera pas mais bon...vous comprenez...disons que leur économie se rapprochera de Théo Angelopoulos)
L'euro devrait coûter largement moins cher.
vendredi 27 janvier 2012
Marie Curie
À la lumière des vagues qu'on créé l'affaire DSK l'an dernier, on pourrait croire que la femme française a très peu de dignité.
Ce serait peut-être injuste de le croire.
De TRÈS grandes femmes sont issues de l'héxagone.
Celle-ci était d'abord polonaise de naissance.
Maria Salomea Skłodowska naît le 7 novembre 1867 à Varvosie, alors sous l'empire russe, d'un père professeur de mathématiques et de physique et d'une mère institutrice. Elle est la plus jeune d'une famille de 5 enfants. Les jumeaux Zofia et Josef, Helena, Bronia et elle. Elle perd coup sur coup sa soeur ainée Zofia des suites du typhus en 1876 (sa soeur avait 13 ans) et sa mère deux ans plus tard qui succombe à la tuberculose. Marie concentre sa peine sur ses études où elle obtient des notes parfaites dans toutes les matières. On lui donne son diplôme de fin d'études secondaires accompagné d'une médaille d'or. En Pologne sous influence russe, elle fréquentera alors clandestinement l'université volante, qui est illégale.
Elle veut bien faire des études supérieures mais à cette époque, elles sont interdites aux femmes. Elle est alors gouvernante en province pendant quelques temps. Le temps de récolter des sous pour aller rejoindre sa soeur Bronia à Paris.
Lorsqu'elle la rejoint, Marie s'inscrit aux études de physique de la faculté des sciences de Paris. Elle peut étudier parmi les hommes grâce à son statut d'étrangère. Comme 23 autres étudiantes. Les françaises n'ont pas le droit à ses études. À 26 ans elle obtient sa licence ès science physique terminant première de sa classe tout sexe confondu. Ceci lui donne donc une bourse de 600 roubles afin d'étudier un an de plus à Paris. Elle obtient sa licence ès mathématiques un an plus tard, terminant deuxième de toute la promotion.
Elle rejoint ensuite le laboratoire de Gabriel Lippman qui dirige des travaux de recherche sur les propriétés magnétiques de différents aciers. Elle y rencontre Jozef Kowalski qui lui fait rencontrer le chef des travaux physiques de l'École Municipale de physique et de chimie industrielle, Pierre Curie.
Pierre et Marie étudient tous les deux le magnétisme. Un autre type de magnétisme s'installe entre les deux: la passion mutuelle pour le sujet devient passion amoureuse. Le couple se marie en 1895. Marie continue ses recherches sur l'acier et a une première fille deux ans plus tard.
En utilisant l'instrumentation, élaboré par son mari, qui permet de mesurer avec une grande précision l'effet des rayonnements sur l'ionisation de l'air. Marie démontre que certains gisements et espèces minérales sont de deux à quatre fois plus actives que l'uranium. Ses recherches lui méritent un prix de 4000 francs, le prix Gegner de l'Académie des sciences. Prix qu'elle gagnera deux autres fois en 1900 et en 1902.
Ses découvertes sont si importantes que Pierre Curie laisse tomber les siennes afin de seconder celles découvertes par sa femme.
Des extractions, faites à partir de tonnes de minerai, sont effectuées dans des conditions difficiles, dans des locaux dépourvus de tout confort. Marie y découvre le polonium, baptisé ainsi en hommage à son pays d'origine, et le radium, neuf fois plus rayonnant que l'uranium.
En 1900, elle est nommée chargée des conférences de physiques de 1ère et 2ème années de l'École normale Supérieure d'enseignement secondaire des jeunes filles de Sèvres. Trois ans plus tard elle soutient sa thèse de doctorat intitulée Recherches sur les substances radioactives. En décembre de cette année-là, on lui décerne le prix Nobel de physique.
En fait pas tout à fait...
Le prix suédois ne comporte que les noms de Pierre Curie et d'Henri Becquerel qui a fait beaucoup lui aussi sur la même lignée de recherche. C'est Pierre Curie qui doit insister afin que le jury accepte d'y mettre le nom d'une femme, ce qui semble inconcevable. Pierre dira qu'il s'agit de ses travaux à Elle qui sont la source de tout ceci, qu'elle en est le chef de file et non l'inverse. On rectifie la chose et elle devient la première femme à reçevoir un tel prix. Elle reçoit le prix 4 jours après avoir donné naissance à une seconde fille.
Le couple devient célèbre, et ces découvertes suscitent un engouement tant scientifique que public. À cette époque, et ce jusque dans les années 60 (du moins au Québec) les femmes ne pouvaient pas aspirer à une carrière sans d'abord passer par l'église. On suivait la voie de Dieu, on prenait mari et fondait une famille en s'occupant de la maison ou les plus dégourdies enseignaient dans les écoles primaires mais une carrière autre? Impossible. Marie Curie venait de prouver le contraire au monde entier.
La naiveté face au radium est telle qu'une danseuse, Loïe Fuller, leur demande de l'aider à faire un costume phosphorescent au radium. Ce qu'ils refusent bien entendu.
Elle est nommée professeur titulaire d'une nouvelle chaire de physique générale et gagne maintenant 2400 francs par année.
En 1906, Pierre Curie se tue dans un accident de calèche. Marie est effondrée. Elle devient alors la première femme en France directrice d'un laboratoire universitaire dans lequel elle favorise la candidature de femmes chercheuses ou étudiantes.
En classe elle affirme:
En vérité, je vous le dis : le temps est proche où les femmes deviendront des êtres humains.
En 1910, Marie Curie parvient à isoler un gramme de radium sous forme de métal pur. Elle publie la même année Le Traité de la Radioactivité. L'année suivante elle est la seule femme à participer au congrès Solvay qui réunit les plus imminents physiciens mondiaux dont Albert Einstein.
Elle développe une relation avec le physicien Paul Langevin, qui rappelle beaucoup Pierre Curie dans ses recherches sur le magnétisme comme dans son apparence physique. Toutefois Langevin est marié. Et en cette époque misogyne et xénophobe, elle est dépeinte comme la "méchante polonaise" qui vient briser un bon ménage français. Ceci enflamme l'opinion publique. En novembre de cette année-là, malgré la tourment elle gagne encore le prix Nobel mais de chimie cette fois. Deux Nobels dans deux catégories différentes, une femme, que d'exploits inégalés!
La presse française taira lâchement son succès.
Un professeur français propose la création d’un Institut du radium, dédié à la recherche médicale contre le cancer et à son traitement par radiothérapie, institut qui deviendra plus tard l'Institut Curie. L'institut est achevé en 1914, tout juste avant la guerre. Quand celle-ci éclate, Curie se mobilise. Aux côtés d’Antoine Béclère, directeur du service radiologique des armées, et avec l'aide de la Croix-Rouge, elle participe à la conception de dix-huit unités chirurgicales mobiles, d'ambulances "radiologiques " surnommées les "Petites Curies". Ce sont des véhicules de tourisme pouvant se rendre très près des champs de bataille et permettant ainsi de limiter les déplacements des blessés. Elles permettent aussi de prendre des radiographies des malades, opération très utile pour situer plus précisément l'emplacement des éclats d'obus et des balles et faciliter les chirurgies. À l’Institut du Radium, elle forme des aide-radiologistes.
En 1916, elle obtient son permis de conduire et part régulièrement sur le front réaliser des radiographies. Sa fille Irène, qui a désormais 18 ans, l'aide et l'accompagne.
À la fin de la guerre, sa fille devient son assitante à l'institut du radium. Après la découverte des vertus thérapeutiques du radium pour la lutte contre le cancer, le radium connaît un vif engouement au point d'être utilisé dans de nombreux produits de consommation courante comme les crèmes rajeunissantes, les cigarettes, les réveils-matins, etc.
En 1921, elle fait son premier voyage aux États-Unis et achète un gramme de radium pour l'institut à l’usine du radium de Pittsburgh, où sont utilisés de manière industrielle les procédés qu'elle a développés. En 1929, toujours grâce aux femmes étatsuniennes, elle reçoit un nouveau gramme de radium, dont elle fera don à l’Université de Varsovie.
Très sollicitée, elle voyage énormément, et s'engage aux côtés d'Albert Einstein dans la Commission internationale de coopération intellectuelle nouvellement créée.
Ayant le nez dans dans le radium depuis facilement 20 ans, Marie Curie est ainsi exposée aux éléments radioactifs depuis très longtemps. Les employées qui travaillent une-à-une les aiguilles d'horloges et les montres sont toutes malades ou meurent. On commence à faire des associations.
Marie Curie est atteinte d'une leucémie radio-incuite qui a déclenché une anémie aplasique. Malgré sa faiblesse, elle continue d’assurer la direction de la section de physique et chimie de l’Institut du radium. Le 29 juin 1934, elle se rend en haute-Savoie pour y être hospitalisée et y meurt 5 jours plus tard.
Cette femme IMMENSE avait 67 ans.
Ses découvertes lui survivent
Et sauvent nos vies.
Merci la vie pour Marie Curie.
Ce serait peut-être injuste de le croire.
De TRÈS grandes femmes sont issues de l'héxagone.
Celle-ci était d'abord polonaise de naissance.
Maria Salomea Skłodowska naît le 7 novembre 1867 à Varvosie, alors sous l'empire russe, d'un père professeur de mathématiques et de physique et d'une mère institutrice. Elle est la plus jeune d'une famille de 5 enfants. Les jumeaux Zofia et Josef, Helena, Bronia et elle. Elle perd coup sur coup sa soeur ainée Zofia des suites du typhus en 1876 (sa soeur avait 13 ans) et sa mère deux ans plus tard qui succombe à la tuberculose. Marie concentre sa peine sur ses études où elle obtient des notes parfaites dans toutes les matières. On lui donne son diplôme de fin d'études secondaires accompagné d'une médaille d'or. En Pologne sous influence russe, elle fréquentera alors clandestinement l'université volante, qui est illégale.
Elle veut bien faire des études supérieures mais à cette époque, elles sont interdites aux femmes. Elle est alors gouvernante en province pendant quelques temps. Le temps de récolter des sous pour aller rejoindre sa soeur Bronia à Paris.
Lorsqu'elle la rejoint, Marie s'inscrit aux études de physique de la faculté des sciences de Paris. Elle peut étudier parmi les hommes grâce à son statut d'étrangère. Comme 23 autres étudiantes. Les françaises n'ont pas le droit à ses études. À 26 ans elle obtient sa licence ès science physique terminant première de sa classe tout sexe confondu. Ceci lui donne donc une bourse de 600 roubles afin d'étudier un an de plus à Paris. Elle obtient sa licence ès mathématiques un an plus tard, terminant deuxième de toute la promotion.
Elle rejoint ensuite le laboratoire de Gabriel Lippman qui dirige des travaux de recherche sur les propriétés magnétiques de différents aciers. Elle y rencontre Jozef Kowalski qui lui fait rencontrer le chef des travaux physiques de l'École Municipale de physique et de chimie industrielle, Pierre Curie.
Pierre et Marie étudient tous les deux le magnétisme. Un autre type de magnétisme s'installe entre les deux: la passion mutuelle pour le sujet devient passion amoureuse. Le couple se marie en 1895. Marie continue ses recherches sur l'acier et a une première fille deux ans plus tard.
En utilisant l'instrumentation, élaboré par son mari, qui permet de mesurer avec une grande précision l'effet des rayonnements sur l'ionisation de l'air. Marie démontre que certains gisements et espèces minérales sont de deux à quatre fois plus actives que l'uranium. Ses recherches lui méritent un prix de 4000 francs, le prix Gegner de l'Académie des sciences. Prix qu'elle gagnera deux autres fois en 1900 et en 1902.
Ses découvertes sont si importantes que Pierre Curie laisse tomber les siennes afin de seconder celles découvertes par sa femme.
Des extractions, faites à partir de tonnes de minerai, sont effectuées dans des conditions difficiles, dans des locaux dépourvus de tout confort. Marie y découvre le polonium, baptisé ainsi en hommage à son pays d'origine, et le radium, neuf fois plus rayonnant que l'uranium.
En 1900, elle est nommée chargée des conférences de physiques de 1ère et 2ème années de l'École normale Supérieure d'enseignement secondaire des jeunes filles de Sèvres. Trois ans plus tard elle soutient sa thèse de doctorat intitulée Recherches sur les substances radioactives. En décembre de cette année-là, on lui décerne le prix Nobel de physique.
En fait pas tout à fait...
Le prix suédois ne comporte que les noms de Pierre Curie et d'Henri Becquerel qui a fait beaucoup lui aussi sur la même lignée de recherche. C'est Pierre Curie qui doit insister afin que le jury accepte d'y mettre le nom d'une femme, ce qui semble inconcevable. Pierre dira qu'il s'agit de ses travaux à Elle qui sont la source de tout ceci, qu'elle en est le chef de file et non l'inverse. On rectifie la chose et elle devient la première femme à reçevoir un tel prix. Elle reçoit le prix 4 jours après avoir donné naissance à une seconde fille.
Le couple devient célèbre, et ces découvertes suscitent un engouement tant scientifique que public. À cette époque, et ce jusque dans les années 60 (du moins au Québec) les femmes ne pouvaient pas aspirer à une carrière sans d'abord passer par l'église. On suivait la voie de Dieu, on prenait mari et fondait une famille en s'occupant de la maison ou les plus dégourdies enseignaient dans les écoles primaires mais une carrière autre? Impossible. Marie Curie venait de prouver le contraire au monde entier.
La naiveté face au radium est telle qu'une danseuse, Loïe Fuller, leur demande de l'aider à faire un costume phosphorescent au radium. Ce qu'ils refusent bien entendu.
Elle est nommée professeur titulaire d'une nouvelle chaire de physique générale et gagne maintenant 2400 francs par année.
En 1906, Pierre Curie se tue dans un accident de calèche. Marie est effondrée. Elle devient alors la première femme en France directrice d'un laboratoire universitaire dans lequel elle favorise la candidature de femmes chercheuses ou étudiantes.
En classe elle affirme:
En vérité, je vous le dis : le temps est proche où les femmes deviendront des êtres humains.
En 1910, Marie Curie parvient à isoler un gramme de radium sous forme de métal pur. Elle publie la même année Le Traité de la Radioactivité. L'année suivante elle est la seule femme à participer au congrès Solvay qui réunit les plus imminents physiciens mondiaux dont Albert Einstein.
Elle développe une relation avec le physicien Paul Langevin, qui rappelle beaucoup Pierre Curie dans ses recherches sur le magnétisme comme dans son apparence physique. Toutefois Langevin est marié. Et en cette époque misogyne et xénophobe, elle est dépeinte comme la "méchante polonaise" qui vient briser un bon ménage français. Ceci enflamme l'opinion publique. En novembre de cette année-là, malgré la tourment elle gagne encore le prix Nobel mais de chimie cette fois. Deux Nobels dans deux catégories différentes, une femme, que d'exploits inégalés!
La presse française taira lâchement son succès.
Un professeur français propose la création d’un Institut du radium, dédié à la recherche médicale contre le cancer et à son traitement par radiothérapie, institut qui deviendra plus tard l'Institut Curie. L'institut est achevé en 1914, tout juste avant la guerre. Quand celle-ci éclate, Curie se mobilise. Aux côtés d’Antoine Béclère, directeur du service radiologique des armées, et avec l'aide de la Croix-Rouge, elle participe à la conception de dix-huit unités chirurgicales mobiles, d'ambulances "radiologiques " surnommées les "Petites Curies". Ce sont des véhicules de tourisme pouvant se rendre très près des champs de bataille et permettant ainsi de limiter les déplacements des blessés. Elles permettent aussi de prendre des radiographies des malades, opération très utile pour situer plus précisément l'emplacement des éclats d'obus et des balles et faciliter les chirurgies. À l’Institut du Radium, elle forme des aide-radiologistes.
En 1916, elle obtient son permis de conduire et part régulièrement sur le front réaliser des radiographies. Sa fille Irène, qui a désormais 18 ans, l'aide et l'accompagne.
À la fin de la guerre, sa fille devient son assitante à l'institut du radium. Après la découverte des vertus thérapeutiques du radium pour la lutte contre le cancer, le radium connaît un vif engouement au point d'être utilisé dans de nombreux produits de consommation courante comme les crèmes rajeunissantes, les cigarettes, les réveils-matins, etc.
En 1921, elle fait son premier voyage aux États-Unis et achète un gramme de radium pour l'institut à l’usine du radium de Pittsburgh, où sont utilisés de manière industrielle les procédés qu'elle a développés. En 1929, toujours grâce aux femmes étatsuniennes, elle reçoit un nouveau gramme de radium, dont elle fera don à l’Université de Varsovie.
Très sollicitée, elle voyage énormément, et s'engage aux côtés d'Albert Einstein dans la Commission internationale de coopération intellectuelle nouvellement créée.
Ayant le nez dans dans le radium depuis facilement 20 ans, Marie Curie est ainsi exposée aux éléments radioactifs depuis très longtemps. Les employées qui travaillent une-à-une les aiguilles d'horloges et les montres sont toutes malades ou meurent. On commence à faire des associations.
Marie Curie est atteinte d'une leucémie radio-incuite qui a déclenché une anémie aplasique. Malgré sa faiblesse, elle continue d’assurer la direction de la section de physique et chimie de l’Institut du radium. Le 29 juin 1934, elle se rend en haute-Savoie pour y être hospitalisée et y meurt 5 jours plus tard.
Cette femme IMMENSE avait 67 ans.
Ses découvertes lui survivent
Et sauvent nos vies.
Merci la vie pour Marie Curie.
jeudi 26 janvier 2012
Blanc et Vert
Octobre 1974.
États-Unis.
Du sang sur le mur.
Un cadavre.
Un homme ébouillanté qui hurle sa détresse.
Le monde vient de basculer pour celui-là.
**********
Al Green a lance son second album en 1969. C'est là qu'on commence à le remarquer. Bien que ce ne soit en fait un titre des Temptations de Smokey Robinson qui soit son plus gros hit. Ce que l'on remarque surtout c'est cette couleur soul dans la voix. Un genre de plus en plus populaire dans les États-Unis des Black Panthers, de Martin Luther King, Marvin Gaye, de Malcolm X et des Pirates de Pittsburgh.
Au mois d'août 1971 Green obtient son premier #1 avec son album suivant. Un peu à la manière de Otis Redding, il aime reprendre des chansons connues et les texturer "à la Green". Redding est mort prématuréement en 1967, il y a donc un espace à combler chez les fans et Green cadre bien dans cette case. Le succès et la demande sont si forts qu'en 1972 il sort un premier album fin janvier (gros succès) et un autre en octobre (encore un énorme succès). Green est au zénith de sa carrière.
Al Green a alors 26 ans, il est beau et riche, il attire les donzelles, les femmes mangent dans sa main.
Mary Woodson White mange aussi dans la cuisine de Al Green. Elle y déjeune car, en général, elle passe la nuit dans les mêmes draps que lui. White est une femme mariée, mais qui viendra lui parler de fidélité, elle se tape un riche adonis, ils s'acoquinent de la cuisse.
Call Me est lancé en avril 1973. Green est une star. En décembre de la même année c'est Livin' For You qui est mis sur le marché. C'est 8 disques d'or (8 singles) qu'enchaine Al Green. Al Green Explores Your Mind est lancé en octobre 1974. Les Talking Heads feront aussi un hit 3 ans plus tard avec une reprise d'une chanson de cet album.
Le 18 octobre 1974, la vie de Al Green prend une tournure dramatique.
Mary Woodson White devient de plus en plus étouffante pour Green. Elle soutient qu'il lui a promis de la marier. Elle est elle-même déjà mariée, je le répète. Green reste vague comme tout ceux qui veulent faire quelques plongée en apnée le sont toujours. Le 18 octobre en soirée, Green se dévêtit dans sa chambre, dans le but de prendre une douche. White l'appelle dans la cuisine. Il la retrouve en train de brasser ce qui frit dans la poële. Elle lui demande si ils ne devraient pas se marier. Green lui répond "pourquoi n'en discutons nous pas demain matin?" Elle baisse la tête et ne lui répond pas. Puis elle s'approche de lui et après un temps lui murmure étrangement à l'oreille "Je ne te ferai jamais jamais de mal". Green n'en fait pas de cas et va prendre sa douche.
Il ne soupçonne pas que White viendra le voir, ouvrira le rideau de douche et lui lancera le contenu brûlant de la poële à frire dans le dos. Lui affligeant du même coup de très sévères brûlures dans le dos, sur les bras et sur l'estomac.
Green n'aura jamais le temps de s'expliquer avec elle car elle se rend dans la pièce où se trouve un fusil de calibre .38, se le place sur la tempe et tire la gachette. Son cerveau s'étend sur le mur. Elle en meurt bien entendu. Dans sa sacoche, on trouve une lettre expliquant ses intentions et les raisons de son geste "Plus je te faisais confiance, plus tu m'as laissé tomber" se plaignait-elle en substance. Elle a perdu la tête au sens propre comme au sens figuré. Le plus ironique est qu'à ce moment de sa carrière, son single à la radio est Let's Get Married...
Green aussi perd sensiblement la tête. Il ne se remettera jamais complètement de ce traumatisme.
À partir de maintenant il croit que Dieu lui a envoyé un message. Tout dans sa vie sera dorénavant commandée par Dieu. Il devient pasteur dans les 48 mois suivants, messager de Dieu encore aujourd'hui, puisque devenu révérend. Il enregistre toujours de la musique à partir de 1977 mais il ne sera jamais aussi intéressant qu'entre 1969 et 1974. Une large partie de son public se désintéresse de ses nouveaux enregistrements qui versent dans le gospel et le chant religieux. Ses messes restent toutefois fort populaires. En 1979, lorsqu'il tombe de scène à Cincinnati, il prétend le plus sérieusement du monde que c'est Dieu qui lui a fait une jambette.
Dieu devient le coeur de sa vie.
La semaine dernière, Barack Obama a relancé sa carrière avec cette simple allusion à une chanson de Al Green.
Les ventes de Let's Stay Together se portent très bien depuis.
Ça ne pouvait venir que d'un président noir.
(de Dieu selon le point de vue de Green)
Car le blanc ne se mélange pas au vert.
Al le sait désormais.
États-Unis.
Du sang sur le mur.
Un cadavre.
Un homme ébouillanté qui hurle sa détresse.
Le monde vient de basculer pour celui-là.
**********
Al Green a lance son second album en 1969. C'est là qu'on commence à le remarquer. Bien que ce ne soit en fait un titre des Temptations de Smokey Robinson qui soit son plus gros hit. Ce que l'on remarque surtout c'est cette couleur soul dans la voix. Un genre de plus en plus populaire dans les États-Unis des Black Panthers, de Martin Luther King, Marvin Gaye, de Malcolm X et des Pirates de Pittsburgh.
Au mois d'août 1971 Green obtient son premier #1 avec son album suivant. Un peu à la manière de Otis Redding, il aime reprendre des chansons connues et les texturer "à la Green". Redding est mort prématuréement en 1967, il y a donc un espace à combler chez les fans et Green cadre bien dans cette case. Le succès et la demande sont si forts qu'en 1972 il sort un premier album fin janvier (gros succès) et un autre en octobre (encore un énorme succès). Green est au zénith de sa carrière.
Al Green a alors 26 ans, il est beau et riche, il attire les donzelles, les femmes mangent dans sa main.
Mary Woodson White mange aussi dans la cuisine de Al Green. Elle y déjeune car, en général, elle passe la nuit dans les mêmes draps que lui. White est une femme mariée, mais qui viendra lui parler de fidélité, elle se tape un riche adonis, ils s'acoquinent de la cuisse.
Call Me est lancé en avril 1973. Green est une star. En décembre de la même année c'est Livin' For You qui est mis sur le marché. C'est 8 disques d'or (8 singles) qu'enchaine Al Green. Al Green Explores Your Mind est lancé en octobre 1974. Les Talking Heads feront aussi un hit 3 ans plus tard avec une reprise d'une chanson de cet album.
Le 18 octobre 1974, la vie de Al Green prend une tournure dramatique.
Mary Woodson White devient de plus en plus étouffante pour Green. Elle soutient qu'il lui a promis de la marier. Elle est elle-même déjà mariée, je le répète. Green reste vague comme tout ceux qui veulent faire quelques plongée en apnée le sont toujours. Le 18 octobre en soirée, Green se dévêtit dans sa chambre, dans le but de prendre une douche. White l'appelle dans la cuisine. Il la retrouve en train de brasser ce qui frit dans la poële. Elle lui demande si ils ne devraient pas se marier. Green lui répond "pourquoi n'en discutons nous pas demain matin?" Elle baisse la tête et ne lui répond pas. Puis elle s'approche de lui et après un temps lui murmure étrangement à l'oreille "Je ne te ferai jamais jamais de mal". Green n'en fait pas de cas et va prendre sa douche.
Il ne soupçonne pas que White viendra le voir, ouvrira le rideau de douche et lui lancera le contenu brûlant de la poële à frire dans le dos. Lui affligeant du même coup de très sévères brûlures dans le dos, sur les bras et sur l'estomac.
Green n'aura jamais le temps de s'expliquer avec elle car elle se rend dans la pièce où se trouve un fusil de calibre .38, se le place sur la tempe et tire la gachette. Son cerveau s'étend sur le mur. Elle en meurt bien entendu. Dans sa sacoche, on trouve une lettre expliquant ses intentions et les raisons de son geste "Plus je te faisais confiance, plus tu m'as laissé tomber" se plaignait-elle en substance. Elle a perdu la tête au sens propre comme au sens figuré. Le plus ironique est qu'à ce moment de sa carrière, son single à la radio est Let's Get Married...
Green aussi perd sensiblement la tête. Il ne se remettera jamais complètement de ce traumatisme.
À partir de maintenant il croit que Dieu lui a envoyé un message. Tout dans sa vie sera dorénavant commandée par Dieu. Il devient pasteur dans les 48 mois suivants, messager de Dieu encore aujourd'hui, puisque devenu révérend. Il enregistre toujours de la musique à partir de 1977 mais il ne sera jamais aussi intéressant qu'entre 1969 et 1974. Une large partie de son public se désintéresse de ses nouveaux enregistrements qui versent dans le gospel et le chant religieux. Ses messes restent toutefois fort populaires. En 1979, lorsqu'il tombe de scène à Cincinnati, il prétend le plus sérieusement du monde que c'est Dieu qui lui a fait une jambette.
Dieu devient le coeur de sa vie.
La semaine dernière, Barack Obama a relancé sa carrière avec cette simple allusion à une chanson de Al Green.
Les ventes de Let's Stay Together se portent très bien depuis.
Ça ne pouvait venir que d'un président noir.
(de Dieu selon le point de vue de Green)
Car le blanc ne se mélange pas au vert.
Al le sait désormais.
mercredi 25 janvier 2012
L'Odeur de la Pagaille Bleue (et caca des culs)
Ceci n'est pas une pub de papier hygiénique.
Elle n'aura que le titre de scatologique.
La CAQ et l'ADQ ne font maintenant plus qu'un. CAQADQ
Chez les bleus, le PQ a pensé au baiser de la mort avec Québec Solidaire.
Québec Solidaire qui a ouvertement appuyé le NPD aux dernières élections fédérales. Qui a donc aussi contribué à "effacer" le Bloc Québécois de la carte politique. Bloc Québécois dont le chef trainait ses savates dans les corridors des bleus.
Québec Solidaire qui impose l'une de ses deux têtes dirigeantes, Françoise David, dans la circonscription de Gouin. Une circonscription que défend Nicolas Girard du Parti Québécois. David se présente donc CONTRE Girard. Elle a réitéré encore son désir de jouer la fouille-merde et de rester dans la circonsciption de Girard.
Avec des amis comme ça...et on veut les avoir dans son équipe?
Nicolas Girard est l'un des rares membres du PQ qui n'a pas oublié son travail d'opposition officiel. Et il le fait admirablement bien. La fraude des garderies, c'est Girard qui l'a placé sur le menu. La construction, c'est encore lui (et Sylvie Roy de la désormais CAQADQ) qui martèle. Le PQ doit se rappeler que le loup n'est pas dans la bergerie mais sur la banquette d'en face. Faut savoir chasser! Dans des scènes de parfaite absurdité, Pauline Marois a détourné l'attention en annonçant deux nouvelles recrues qui joignaient les rangs du PQ. Elle a détourné l'attention comme on veut faire dévier des attaques d'adversaires. Qui était cet adversaire? ...John James? non! Gilles Duceppe!!! Gilles Duceppe qui tendait le cou pour voir si il allait avoir des appuis comme chef potentiel du bateau ivre. Pauline lui a servi une sévère raclée encore pour lui dire de rester dans son trou et pour la seconde fois, Gilles a presque dû s'excuser de s'être exprimé. Il a de nouveau baissé pavillon et dit qu'il retournait jouer chez lui, tranquille. Couché pitou, prend ton trou.
C'est quand même étrange, Marois a reçu quoi? 400 coups de couteaux dans le dos depuis qu'elle règne? Elkle a la coutellerie au complet dans le dos. Et elle est toujours en scelle. Il a suffit d'un coup de couteau en plastique pour mettre fin aux ambitions de Duceppe. Au roi qui se cherchait une couronne et non une lutte.
Drôle d'idée de vouloir brasser ce type de dés. Jamais le PQ n'a autant menacé d'être lui aussi "effacé" de la carte politique. Vous vous imaginez le scénario d'un PQ,avec Duceppe comme chef, évincé par les électeurs comme le Bloc a été anéanti au dernier printemps? Duceppe aurait été à la tête de deux navires qui auraient, en l'espace de quelques mois, complètement coulé au plus profond de l'abyme. Humainement, Duceppe aurait trouvé du matériel à le prendre peut-être un peu personnel. Tabouret, corde, un petit élan.
Pourquoi la Marois de Charlevoix dompte le Duceppe d'Amérique aussi habilement et ne parvient pas à ébranler les rouges qui sont une cible si facile? Parce que le pétard qui les éclabousserait, les éclabousserait eux aussi, c'est simple. Des fois j'ai l'impression qu'on se débat entre clubs de dernière place dans un sport dont le réglements changent au gré du temps.
Bernard Landry avait promis publier une lettre dans les journaux. Il l'a fait lundi en fin de journée. Encore des petites grafignes lancées vers Pauline. Ça faisait partie du putsch qui a fait kaputsch? Quelqu'un s'intéresse à cet homme qui n'a pas encore digéré sa propre démission? Jacques Lemaire qui souffle comment coacher à Bob Berry derrière le banc n'a pas été un succès. Toutefois Jacques Lemaire soufflant comment coacher à Jean Perron a donné une inespérée coupe Stanley en 1986. C'est ce qui doit inspirer les "souffleurs" du PQ.
Il faut toutefois le souligner, depuis le début du week-end, Marois a joué habilement du fouet sur la banquette.
Mais il est aussi là le problème. L'autobus politique du Québec a des banquettes qui changent tellement que l'on s'y perd. Au fédéral Lise St-Denis a donné une nouvelle saveur péjorative au terme "opportuniste" en prenant moins de 30 jours pour trahir ceux qui l'avaient choisis et chez nous, François Rebello a réussi le rare exploit de se mettre à dos à la fois ceux qu'il quittait, à la fois ceux qu'il joignait. En effet, depuis qu'il a joint les rangs de la CAQ, ceux-ci ont perdu de l'élan dans les sondages. Ils ont regréssé de 4%.
Quand la CAQ et l'ADQ ont fusionné dimanche dernier, le peu d'intérêt que j'avais pour la CAQ s'est peu à peu dilué. 54% des anciens adéquistes ont dit oui? 54%...d'un parti mortibond? 1338 votes de valides sur une possibilité de 2521? Ça fait pas tellement sérieux non? Si ces gens ne s'intérressent même pas eux même comment pourrions nous s'intéresser à eux? Nommez moi 4 candidats de l'ADQ: Roy, Deltell, Bonnardel....Bordel?
Y a pas un Bordel là-dedans?
Le mariage de ses gens qui n'ont en commun que le simple désir de vouloir le pouvoir à tout prix ne saurait tarder à s'égrainer. La CAQ reste d'un vague absolu. Au lieu de nous faire des propositions claires, on parle encore "d'étudier" des dossiers. Il y a deux mois c'était "on verra" maintenant on est rendu à "on va consulter"...cybole...que de réthorique...et un plan? une vision? un créneau politique?
On va y penser en groupe.
Dépareillé mais en groupe pareil.
La drwette n'a jamais pelleté autant de bouette.
Le linge sale a été ramassé à la grue et on lave ça au caucus du PQ aujourd'hui.
La CAQ consulte...
Les rouges n'ont même pas besoins de couteaux, ce sont les bleus qui les ont tous.
Elle n'aura que le titre de scatologique.
La CAQ et l'ADQ ne font maintenant plus qu'un. CAQADQ
Chez les bleus, le PQ a pensé au baiser de la mort avec Québec Solidaire.
Québec Solidaire qui a ouvertement appuyé le NPD aux dernières élections fédérales. Qui a donc aussi contribué à "effacer" le Bloc Québécois de la carte politique. Bloc Québécois dont le chef trainait ses savates dans les corridors des bleus.
Québec Solidaire qui impose l'une de ses deux têtes dirigeantes, Françoise David, dans la circonscription de Gouin. Une circonscription que défend Nicolas Girard du Parti Québécois. David se présente donc CONTRE Girard. Elle a réitéré encore son désir de jouer la fouille-merde et de rester dans la circonsciption de Girard.
Avec des amis comme ça...et on veut les avoir dans son équipe?
Nicolas Girard est l'un des rares membres du PQ qui n'a pas oublié son travail d'opposition officiel. Et il le fait admirablement bien. La fraude des garderies, c'est Girard qui l'a placé sur le menu. La construction, c'est encore lui (et Sylvie Roy de la désormais CAQADQ) qui martèle. Le PQ doit se rappeler que le loup n'est pas dans la bergerie mais sur la banquette d'en face. Faut savoir chasser! Dans des scènes de parfaite absurdité, Pauline Marois a détourné l'attention en annonçant deux nouvelles recrues qui joignaient les rangs du PQ. Elle a détourné l'attention comme on veut faire dévier des attaques d'adversaires. Qui était cet adversaire? ...John James? non! Gilles Duceppe!!! Gilles Duceppe qui tendait le cou pour voir si il allait avoir des appuis comme chef potentiel du bateau ivre. Pauline lui a servi une sévère raclée encore pour lui dire de rester dans son trou et pour la seconde fois, Gilles a presque dû s'excuser de s'être exprimé. Il a de nouveau baissé pavillon et dit qu'il retournait jouer chez lui, tranquille. Couché pitou, prend ton trou.
C'est quand même étrange, Marois a reçu quoi? 400 coups de couteaux dans le dos depuis qu'elle règne? Elkle a la coutellerie au complet dans le dos. Et elle est toujours en scelle. Il a suffit d'un coup de couteau en plastique pour mettre fin aux ambitions de Duceppe. Au roi qui se cherchait une couronne et non une lutte.
Drôle d'idée de vouloir brasser ce type de dés. Jamais le PQ n'a autant menacé d'être lui aussi "effacé" de la carte politique. Vous vous imaginez le scénario d'un PQ,avec Duceppe comme chef, évincé par les électeurs comme le Bloc a été anéanti au dernier printemps? Duceppe aurait été à la tête de deux navires qui auraient, en l'espace de quelques mois, complètement coulé au plus profond de l'abyme. Humainement, Duceppe aurait trouvé du matériel à le prendre peut-être un peu personnel. Tabouret, corde, un petit élan.
Pourquoi la Marois de Charlevoix dompte le Duceppe d'Amérique aussi habilement et ne parvient pas à ébranler les rouges qui sont une cible si facile? Parce que le pétard qui les éclabousserait, les éclabousserait eux aussi, c'est simple. Des fois j'ai l'impression qu'on se débat entre clubs de dernière place dans un sport dont le réglements changent au gré du temps.
Bernard Landry avait promis publier une lettre dans les journaux. Il l'a fait lundi en fin de journée. Encore des petites grafignes lancées vers Pauline. Ça faisait partie du putsch qui a fait kaputsch? Quelqu'un s'intéresse à cet homme qui n'a pas encore digéré sa propre démission? Jacques Lemaire qui souffle comment coacher à Bob Berry derrière le banc n'a pas été un succès. Toutefois Jacques Lemaire soufflant comment coacher à Jean Perron a donné une inespérée coupe Stanley en 1986. C'est ce qui doit inspirer les "souffleurs" du PQ.
Il faut toutefois le souligner, depuis le début du week-end, Marois a joué habilement du fouet sur la banquette.
Mais il est aussi là le problème. L'autobus politique du Québec a des banquettes qui changent tellement que l'on s'y perd. Au fédéral Lise St-Denis a donné une nouvelle saveur péjorative au terme "opportuniste" en prenant moins de 30 jours pour trahir ceux qui l'avaient choisis et chez nous, François Rebello a réussi le rare exploit de se mettre à dos à la fois ceux qu'il quittait, à la fois ceux qu'il joignait. En effet, depuis qu'il a joint les rangs de la CAQ, ceux-ci ont perdu de l'élan dans les sondages. Ils ont regréssé de 4%.
Quand la CAQ et l'ADQ ont fusionné dimanche dernier, le peu d'intérêt que j'avais pour la CAQ s'est peu à peu dilué. 54% des anciens adéquistes ont dit oui? 54%...d'un parti mortibond? 1338 votes de valides sur une possibilité de 2521? Ça fait pas tellement sérieux non? Si ces gens ne s'intérressent même pas eux même comment pourrions nous s'intéresser à eux? Nommez moi 4 candidats de l'ADQ: Roy, Deltell, Bonnardel....Bordel?
Y a pas un Bordel là-dedans?
Le mariage de ses gens qui n'ont en commun que le simple désir de vouloir le pouvoir à tout prix ne saurait tarder à s'égrainer. La CAQ reste d'un vague absolu. Au lieu de nous faire des propositions claires, on parle encore "d'étudier" des dossiers. Il y a deux mois c'était "on verra" maintenant on est rendu à "on va consulter"...cybole...que de réthorique...et un plan? une vision? un créneau politique?
On va y penser en groupe.
Dépareillé mais en groupe pareil.
La drwette n'a jamais pelleté autant de bouette.
Le linge sale a été ramassé à la grue et on lave ça au caucus du PQ aujourd'hui.
La CAQ consulte...
Les rouges n'ont même pas besoins de couteaux, ce sont les bleus qui les ont tous.
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