vendredi 31 juillet 2009
La ballade des gens heureux
"Wach t'es terrible ça sent le vomi!!!"
"Ben là les oeufs peut-être mais le vomi tu pousses un peu..." ai-je répondu.
"C'est vraiment insupportable, tu pourris tu par en dedans?"
Ben là! Je n'avais pas prévu que l'amoureuse soit dans mes pattes aujourd'hui. J'avais pris mon vendredi off pour préparer les bagages pour notre départ aux États-Unis d'Amérique sans me douter qu'elle ferait la même chose de son côté. Je ne pouvais plus digérer librement dans la salle de lavage sans me faire traiter d'ordure maintenant?
Mais c'est vrai que j'étais infect. Me suis écoeuré moi-même.
On a été forcé au bout du compte de se tirer dans la piscine tous les deux pour se désinfecter de tout ça.
Là où on va, chez les obèses, c'est toujours bon pour l'égo. Ici je suis "légèrement out of shape". Là-bas je suis ce que l'on appelle "cut". Je le sens dans les regards que les jeunes filles posent sur ma personne. Un "double-take" qui ne passe pas inaperçu chez le dodu Jones du Canada d'Amérique. On quitte tous les quatres vers 4h30 du matin cette nuit. Question de vacher dès midi sur les plages du New Hamphsire. Je m'apporte Ayn Rand et Françoise Sagan. Peut-être Mailer aussi. Je ne sais plus je suis exactement entre deux livres.
De toute façon on va rencontrer des amis là-bas. Derek "Half-a-pint" Park, sa femme et leurs deux enfants et Vicky Sanderson et son chum du moment avec leur fille. Je crois que lui a un ado aussi d'une union précédente. La dernière fois qu'on s'est tous vu on a invité la police à notre soirée. Ou plutôt la police s'est invitée toute seule car nous étions incroyablement en désordre. C'est que nous sommes des parents maintenant nous avait rappellé le policier. Nous lui avions rappelé alors qu'un représentant de l'ordre au ventre aussi rond et profilé par en avant tel une bonbonne de propane devait faire honte à la force constabulaire. Ça nous avait mis encore plus dans le trouble. Toutefois au poste nous avions capté l'attention tous les trois de trois jeunes policières qui nous avaient trouvés "cut" et nous avait accordé non seulement la clémence mais étaient prêtes à jouer de leur menottes avec nous en sous-vêtement n'eusse-t-été de l'intervention de nos conjointes respectives.
Cette fois on sera plus sage. J'apporte mon mini-ghetto blaster contre l'avis de ma douce et le gros cooler multi-étage mais on sera plus sage. On mûrit malgré les odeurs de moisi.
"WuuuuuAAAAA vraiment!" a lancé ma douce d'en haut des escaliers pendant que je classais les chansons dans mon Ipod avec urgence.
Je suis certain qu'elle ne se rend pas à "G" dans l'alphabet de ses rots.
Jalousie quand tu la tiens, elle.
jeudi 30 juillet 2009
Relance
"Hé hier quand j'ai vu dans une émission de télé un gars que j'avais pas vu depuis 30 ans mais qui n'avait physiquement pas changé ou presque c'est drôle ça m'a fait me sentir 7 ans à nouveau" ai-je dit à Phillibert Grosstrick au bureau.
"Tu sais quoi? alors qu'il était supposé être chez le dentiste où je ne sais quoi un de mes amis a été surpris par une équipe de l'émission Juste pour Rire, tu sais les gags? et quand il a été surpris il était accompagné d'une autre fille, visiblement heureux et amoureux avec la main sur la hanche et tout comme un couple. Sa blonde depuis 10 ans a vu ça l'été suivant avec lui à la télé, a découvert qu'il avait une maitresse qu'il ne pouvait expliquer. Le couple s'est séparé!"
Bernard Kotik s'est senti le besoin d'en rajouter:
"Vous savez ce qui est arrivé à ma cousine et à son frère au CEGEP? Le cours est annulé, une note sur le bord de la porte indique que le cours est annulé. Comme ma cousine n'a pas d'autres cours avant la fin de la journée et pas de moyen de transport pour se déplacer elle dit à voix haute :"ah non! qu'es-ce que je vais faire toute la journée pognée au CEGEP?" Un jeune homme de sa classe vit la même situation tout juste à ses côtés, ils décident donc de tuer le temps ensemble. En apprenant à se connaitre, le gars lui fait part de sa relation nouvelle avec une fille déjà en couple. Il cocufie quelqu'un et se sent inconfortable dans tout ça.
Il ne sait pas trop quoi faire. Ma cousine le conseille autant qu'elle le peut sur des gens qu'elle ne connait pas trop avant de réaliser que le gars cocu de l'histoire C'EST SON PROPRE FRÈRE!!!. Elle ne le dit pas au gars qui se révèle et le fait parler davantage avec un intérêt renouvelé. Il lui confie entre autre qu'il lui as offert des fleurs la veille pour lui montrer son attachement à elle. En soirée ma cousine demande à son frère si ça va bien dans son couple. Il lui répond oui pourquoi? pour savoir, demande lui pour les fleurs d'hier lui dit-elle. Le lendemain son frère vient la voir et lui dit "C'était quoi la passe des fleurs? quand je lui ai demandé pour les fleurs elle est devenue verte, blanche, elle a failli s'évanouir...éventuellement tout s'est su et ils se sont séparé mais quand même les chances que l'amant se confie directement à la soeur du cocu... "
Mélanie Sonimplikassion s'est sentie le besoin d'intervenir:
"J'ai une amie qui est devenue chanteuse assez populaire en ce moment mais des photos d'elle toute nue qu'elle avait fait prendre quand elle avait 17 ans viennent de sortir sur le net pis elle fait tout pour le cacher"
Ceci a jeté un lourd silence dans le bureau. Tous les gars se sont retenus pour ne pas pianoter le nom de la chanteuse et le mot "nue" sur google image. Ou étais-ce parce que tout le monde savait c'était qui et l'avait vue mais n'osait pas le dire sous peine de passer pour un pervers?
Tout le monde n'a rien fait.
Mais pas moi.
Parce que moi je veux me faire mettre dehors de mon job.
Je l'ai vue nue en pianotant le nom de la chanteuse et le mot "nue" sur google image.
J'étais gêné pour elle.
Elle est belle et désirable sans avoir à faire cela. Dommage.
"Hé hier quand j'ai vu dans une émission de télé un gars que j'avais pas vu depuis 30 ans mais qui n'avait physiquement pas changé ou presque c'est drôle ça m'a fait me sentir 7 ans à nouveau" ai-je répété car je voulais couper le silence inconfortable et je n'avais pas demandé à en arriver là avec cette fille nue sous les yeux.
Tout les gars (et deux trois filles) maintenant réunni autour de mon bureau se sont fermé la gueule cette fois.
Les féronomes phénoménales des cochons
Robert Boudkriss était content.
La science venait de prouver depuis la veille que les féronomes phénoménales des cochons étaient contenues dans la sueur de cochon. Pour attirer la femelle et l'exciter dans les périodes de rut, le cochon suait et ça copulait à tout coup.
PLUS IMPORTANT ENCORE!
Les scientifiques avaient fait le rapprochement avec les Hommes et chez les Hommes aussi la sueur inspirait le désir.
Avec l'épouvantable canicule qui sévissait depuis trois jours Robert lui avait trouvé une soudaine valeur insoupçonnée. D'autant plus qu'il n'avait pas baisé depuis son secondaire 5, soit 1987. C'était entre autres parce qu'il avait 25 livres de moins et que la fille avec lequel il avait fait couchi-couchi était saôule morte (et elle avait toujours nié en bloc l'accusation de ce qu'elle considérait comme un fantasme éhonté) sinon jamais il n'aurait pu goûter aux joies de la luxure.
Robert depuis trois jours suait intensément en montant les marches, en préparant le souper, en conduisant sa voiture. Aujourd'hui il baiserait.
En se rendant au Wal-Cash tout près il avait croisé une splendide blonde de son âge. Une belle camisole épousant ses dunes, une jupe en jean juste assez courte pour titiller son titillon, fendue sur le côté droit qui découvrait une cuisse bein galbée et agréablement musclée. La femme avait bien des lunettes fumées qui tentait de la placer au-dessus de la mêlée mais cette fois, peut-être pour la première fois de sa vie, Robert se disait que toutes les filles étaient dans sa ligue puisqu'il suait comme tout le monde. Peut-être même un peu plus avec son obésité.
Il suait comme un cochon. Les filles lui trouverait quelque chose de désirable c'est sûr. Il abien tenté de la rejoindre dans le stationnement du magasin mais elle avait trop d'avance.
Il a donc choisi de la suivre en voiture.
Il faisait 27 dehors mais il devait bien faire entre 40 et 50 dans sa voiture. "Ne pas mettre l'air climatisé, suer" se répétait-il. Il se rapellerait de passer au salon de bronzage plus souvent dorénavant. Son t-shirt était une guenille mouillée. Si il avait eu des cheveux, ils seraient détrempés mais son crâne chauve était tout de même ruisselant tel un oeuf fraichement sorti de l'eau bouillante.
Il avait peine à la suivre mais il y parvenait. En faisant d'habiles dépassement sur la 440 puis la 640. C'est qu'elle venait de loin la belle blonde. Il remarqua soudain qu'elle l'avait remarqué. C'est vrai que sa voiture était dangereusement rendue proche de la sienne et c'était surement parce qu'elle aussi le trouvait agréable qu'elle se jouait de ses lunettes fumées dans le rétroviseur de sa voiture.
Robert ne réalisait pas que sa langue sortait de sa bouche et qu'il bavait sur le volant. Il s'imaginait ses cuisses ouvertes sur la banquette derrière le volant avec la jupe ramenée encore plus haut sur ses belles jambes.
Soudain, la voiture devant a ralenti, forçant Robert a ralentir lui aussi. Puis une accélération sans précédent sur une route de campagne suite à un détour rapide de la belle dame. Robert a bien tenté de la rejoindre mais non seulement l'a-t-il perdu mais il s'est perdu lui-même également dans le processus.
Où était-il? Mascouche? St-Eustache? On lui aurait dit Shawinigan il l'aurait cru.
Il a donc dû s'arrêter à une maison perdue dans le champs pour demander des directions. Le bon monsieur qui lui a répondu n'avait pas souvent de visites et il a été pris au dépourvu. Il a laissé malencontreusement l'enclos de ses cochons ouverts. Ceux-ci se sont échappé et ont sauvagement attaqué Robert Boudkriss suant comme un Jésuite chez les pygmés.
Les truies en rut autant que les verrats se sont rués sur lui et l'ont dévisagé complétement le piétinant en essayant de la monter de partout.
Robert a tout juste eu le temps de se sauver à quatre pattes dans sa Tercel 1989 où s'était déjà installé quelques cochons fuyards.
En voulant conduire malgré la présence de cochons, de la sueur plein les yeux et paniqué il a embouti un arbre et s'est tué sur le coup.
R.I.P. Boudkriss
Burroughs (& Gaby)
Gabrielle, 13 ans, lisait le livre que son professeur lui avait donné à l'école: The Naked Lunch.
Sérieusement elle n'y comprenait rien.
Elle n'oserait jamais le dire à son professeur. Son grand frère, Samuel lui avait dit que William S. Burroughs l'avait écrit sur l'héroïne. Qu'il fallait juste tenter de suivre le rythme pour arriver à le comprendre. Mais même comme ça Gaby n'y comprenais rien.
Elle a donc choisi d'aller au sous-sol et de ne penser à rien. Donc d'écouter la télé et ses imbuvables publicités. Sa soeur ainée, Mégane, écoutait déjà Zak & Cody sur Vrak.TV. Elle était calme mais d'humeur changeante. Fragile. Gaby a tenté de lui parler mais Mégane lui a dit de la fermer. Absorbée par la télé, ce poison. Gaby a donc écouté la télé avec elle un peu. Mais Zak & Cody faisait encore moins de sens que le livre de Burroughs. Gaby ne comprenais rien des comportments des adolescents de cette émission. Elle a demandé à sa petite soeur ce qu'elle y comprenais et celle-ci à répété de la fermer. Gaby a donc choisi de faire son de voir de mathématiques. C'était une erreur car les mathématiques n'avaient jamais fait de sens pour elle.
Journée confuse pour Gaby.
Elle choisit donc d'aller aider sa mère dans la cuisine. Toutefois lorsque Gaby a échappé une casserole au sol sa mère lui a proposé d'aller lire dans sa chambre à la place si elle cherchait à s'occuper. Toutefois, la lecture (et le livre de Burroughs) était ce qui avait parti ce bordel, Gaby n'y tenait pas tant que ça.
Une chance, son père est arrivé au même moment. Tout juste avant qu'elle ne saisisse le livre à nouveau. Mais son papa avait l'air fatigué de sa journée de travail, il lui a demandé de cesser de le coller comme un petit chien. Surtout que les Canadiens jouait à la télé et qu'il ne voulait rien manquer de leur match de hockey.
Gaby a donc regardé le match de hockey avec son père. Mais elle n'a pas cessé de demander d'où venait Plekanec? lequel des deux Kostytsyn était le plus vieux? d'où vient Carey Price? c'est qui le beau numéro 84? Son père lui a fait le vieux truc du "repos de ses yeux". C'est-à-dire qu'il écoutait le match les yeux fermés comme si il dormait. Gaby a même cru qu'il dormait et a changé de canal à la première annonce de bière. Toutefois son père s'est aussitôt réveillé pour lui demander de remettre le poste au canal du hockey.
Il lui a aussi demandé d'aller écouter la télévision avec sa soeur. Ce que Gaby a fait mais sa soeur écoutait maintenant un réality show et Gaby n'y comprenait pas plus quoi que ce soit. Pourquoi ils font ça? Es-ce des comédiens? Ça se peut pas des imbéciles du genre, c'est des acteurs n'est-ce-pas?. Sa soeur en a eu marre et lui a demandé de monter et d'aller aider sa mère dans la cuisine.
Gaby est allé aider sa mère dans la cuisine. Celle-ci lui a recommandé à nouveau d'aller lire dans sa chambre si elle cherchait à s'occuper.
Gaby est montée dans sa chambre.
Elle a lu les 3/4 du livre et l'a trouvé bon.
Même si elle ne comprends pas tout.
Quand elle l'a terminé, elle est restée étendue sur le lit à contempler le plafond de sa chambre.
Elle souriait.
Parce que c'était d'un calme agréable.
mercredi 29 juillet 2009
La chanson parfaite
Lindsey s'éloignait de Stevie.
Christine se séparait de John.
Mick divorçait sa femme.
Le succès avait ce pouvoir enchanteur et destructeur à la fois. Celui de tout lancer dans les airs, une carrière, une réputation, une fortune, un nom; Mais un pouvoir qui ne pouvait rien garantir de la manière que tout ça arrivait au sol.
Retomber sur ses pieds?
Se péter la gueule?
Rester au sommet de la montagne?
Tout ça en même temps?
Mick était le papa du quintette. Le membre fondateur du groupe de musique avec son ami à la base John. Tout les deux avaient quittés le gourou Mayall pour fonder leur propre groupe. Jonh était tombé amoureux d'une choriste, Christine, l'avait marié et lui avait fait une place au devant de la scène grâce au talent inné de la chanteuse pour le composition romantique. Mick avait pour sa part recruté un jeune couple californien, Lindsey & Stevie, qui avait déjà sensuellement enregistré un album folk et tout à fait dans l'air du temps du milieu des années 70. Un style Crosby, Stills, Nash & Young mais avec les deux sexes sur la ligne de front. Lui avec sa tignasse frisée, elle avec son visage d'ange et sa voix de sorcière.
Quand est venu le moment de métarmorphoser les compositions de l'un et de l'autre le premier album s'est fait en 1975 tel un casse-tête aux morceaux bien morcelés. Le succès fût immédiat. L'attention était captée. Le band devenait un évènement. On les attendait.
La cocaïne, la marijuana, les aventures, les egos de tous et chacun ont contribué à façonner 1976 pour les 5 membres. Durant cette créative et intense période, Lindsey et Steevie ne se supportaient plus l'un et l'autre. Pendant qu'elle lui écrivait qu'il était un "coureur qui aimait courir", il lui écrivait qu'"elle brassait beaucoup d'air pour bien peu". Ils se blessaient tous deux par les compositions. Le public n'en avait rien à foutre, il a fait des deux chansons des hits. Surtout la sienne à elle.
Mick craquait pour sa part pour Stevie, puis pour sa meilleure amie, ce qui était deux fois trop pour sa femme qui a demandé le divorce. L'affable John prenait ses distances de la passionnée Christine qui faiblissait sous le charme d'un technicien.
Si 1975 les avaient tous mariés, 1977 les sépareraient tous.
Avec des compositions si senties, nées dans le tumulte et le chaos choisi, 1977 les ferait enregistrer un des albums les plus vendus dans l'histoire de la musique américaine. Quand tous les astres s'alignent en même temps soufflant dans le vent au bon moment. Ce vent que tout le monde veut suivre et entendre au bon moment. 1977 les propulseraient au zénith de l'histoire du rock.
4 chansons de Christine
3 de Stevie
3 de Lindsey
et une de Lindsey, John, Mick, Steevie & Christine.
Une seule composée entièrement à 5.
La chanson parfaite
Celle qui fait d'un groupe une unité.
Une unité formidable au sommet de la gloire musicale.
Une gloire qu'ils ne réaccoteront jamais.
mardi 28 juillet 2009
polytétrafluoréthylène
25 à 22 pour anticonstitutionnellement.
On a eu le temps de compter les lettres Monkee et moi aujourd'hui à l'hôpital.
Monkee avait rendez-vous à 8h15 pour se faire couvrir le poignet d'un plâtre en fibre de verre en gore-tex. Les gore-tex est un matériau constitué d'une mousse de polytétrafluoréthylène souvent employée dans les vêtements.
Il faisait déjà 27 degrés quand les pneus de ma rutilente machine ont crissé sur le bitume encore fumant, tout neuf, de ma rue.
"Fait chaud 'pa!..."
"Courage jeune loup on a rendez-vous, on attendra pas une fois là-bas..."
Quel naif je fais.
Bien sûr nous avions rendez-vous à 8h15 (arrivant à 8h00 for good measure)mais nous allions attendre 3 grosses heures et demies en orthopédie dans le sueur d'un matin de 450.
Pourquoi attends-t-on? me suis-je demandé.
"Nous avions rendez-vous à 8h15 et il est déjà 8h45, c'est bien ici qu'il faille attendre n'est-ce pas?" ai-je demandé poliment ne voulant pas me faire dire "Zétiez où??? on vous attendais ailleurs!!!"
"oui, oui c'est bien ici, la gentille dame m'a répondu, le problème ce matin c'est qu'il n'y a qu'un infirmier plâtrier au lieu de deux ça va être un peu plus long"
"Plus long comment? a-t-on des chances d'être hors d'ici à midi?" ai-je demandé pensant à mon concilliant employeur.
La dame m'a répondu avec la face "pas dans mon département". Elle ne savait pas.
Monkee et moi avons donc écouté les gags du festival Juste Pour Rire en loop, souvent deux fois les mêmes gags dans le même 20 minutes. Des vieux gags pas super réussis. En tout cas pas aussi réussis que ceux d'aujourd'hui. Des gags dangereux pour les comédiens qui les performe car douteux dans leur entreprise. Un exemple? Ce joueur de cornemuse qui s'installe directement aux côtés d'un gars au téléphone public. Peu l'ont trouvé drôle et trois ont même passé très près de lui arracher la tête.
J'en étais rendu là moi aussi quand je suis retourné la deuxième fois poser la même question au comptoir.
"C'est que là madame, je vois que la salle surpeuplée de tantôt s'est vidée et que vous passez des gens arrivés longtemps après nous."
"C'est parce que vous pour votre gars, c'est vraiment facile, c'est quelque chose qui se fait ben ben vite..."
"Alors pourquoi ne pas se débarasser de nous tout de suite si c'est si facile?..."
"L'infirmier plâtrier aime se débarrasser des cas plus difficiles en premier..."
"Pourquoi nous avoir fait venir à 8h15 d'abord?"
"On savait pas qu'il serait tout seul..."
"Savez vous ce que feront mes jointures dans vos maxillaires belle madame?"
Cette dernière ligne je l'ai gardée pour moi mais mes yeux sont passé du brun au noir. Les vieilles madames m'ont trouvé ben fringants.
C'est que c'était remplis de petits vieux là-dedans. La moyenne d'âge devait facilement frôler 64/65...Et ils se connaissaient tous!!! Ça devenait insultant c'était comme la sortie de la semaine pour l'hospice de St-Isidore. Je crois qu'ils étaient là depuis 1933.
Et mon boss que j'imaginais fort bien me botter le cul à mon retour au travail.
Mes pneus ont crissés sur le vieux bitume de l'hôpital à midi et quart. Monkee avec son bras de polytétrafluoréthylène. Faisait maintenant 29 degrés dehors. 55 dans la voiture. Je n'ai pas le droit de me plaindre je fais parti du 3% au Québec qui préfère le froid au chaud.
Droppé le kid avec sa soeur au camp de jour et j'ai roulé comme un malade jusqu'à la job.
6.50$ pour les deux chips et le jus de fruits.
62$ pour le plâtre qui permet à Monkee de se baigner ("sauf là où vous voulez allez!")
6.00$ pour le parking
178$ pour l'excès de vitesse sur la 40 Ouest
Une chance que c'est gratis notre système de santé.
lundi 27 juillet 2009
Amours de passage et amours stables
Je me rappelle encore le jour où je m'étais acheté la cassette Rebell Yell de Billy Idol en 1983.
C'était comme si j'enfreignais un code d'éthique. Avais-je le droit d'écouter à 11 ans ce punk? Ça ne ressemblait pas du tout à la manière dont j'avais été élevé par mes parents. Cet achat ressemblait à un crime. Un pied dans la marge de la bonne éducation.
Mais j'aimais beaucoup Eyes Without a Face et Catch My Fall.
Mais le son de Billy Idol était un amour de passage pour mes oreilles. Ma Brooke Shields musicale. Mal vieilli, pas survécu le poids des années. Comme Simple Minds, A Flock of Seagulls, Sister of Mercy. Des sons que j'ai beaucoup aimés, peu longtemps et qu'aujourd'hui je n'écoute plus ou peu. Sinon pour me rappeller une époque le temps d'un coup de vent. Par nostalgie.
Pas comme Bowie dont je suis toujours les métamorphoses musicales. Bowie dont chaque incarnations musicales est une tranche de vie transposable encore aujourd'hui dans mes sentiers de 2009. Pour mes jours argentés, j'ai Diamond Dogs, pour mes jours bleus, Tonight, pour mes jours oranges, Low, pour mes jours gris; Heroes, mes jours rouges Ziggy, verts: Hunky Dory, dorés: Lodger, noirs et blancs: Black Tie, White Noise, etc.
Bowie est immortel pour moi. Y a un morceau de Bowie pour illustrer chaque jour de ma vie.
Dans la créative année 1976, alors que Bowie et Brian Eno tricotaient le sensationel album Low et qu'Iggy Pop trainait aussi dans leur sillon à Berlin, un peu plus au nord, à Ladbroke Grove en banlieue ouest de Londres se formait un quintette qui se tranformerait en quatuor et qui serait tout aussi impérissable pour moi.
Les suspects de convenances principaux , Mick Jones (aucun lien de parenté-dommage), Joe Strummer et Paul Simonon allaient mettre au monde The Clash.
Les deux premiers allaient donner à mes oreilles les sons et les textes fantasmiques qu'elles voulaient entendre. Simonon avait d'abord été embauché parce que c'était le meilleur ami de Jones mais aussi parce que les filles le trouvaient si beau qu'en lui apprenant la base on s'assurait d'un public de belles filles pour tous les spectacles. Ceci n'empêchera pas Simonon d'écrire et de chanter un classique du groupe. Topper Headon viendra se glisser derrière la batterie plus tard.
En entendant Complete Control et Groovy Times récemment, dans deux lieux différents, à deux moments différents, je n'ai rien senti de nostlagique.
Je ne me suis même rien rappellé de particulier.
Sinon que le bonheur existe.
dimanche 26 juillet 2009
Une des leurs
Je crois avoir découvert un secret d'état.
Julie Payette est l'une des leurs.
Sa drôle de face, sa drôle de manière de s'exprimer, cette manie qu'elle a d'être la seule sur six en apesanteur la tête à l'envers dans un point de presse spatial...
Cette extra-terrestre déguisé sous les traits d'une brillante jeune femme ne retourne pas dans simplement dans l'espace: ELLE RETOURNE CHEZ ELLE!!!
Je suis de plus en plus persuadé que si on s'entretient avec ses coéquipiers de l'espace, ils vout diront qu'elle s'isole du groupe de temps à autres.
AFIN DE LIVRER SES COMPTES-RENDUS DE LA TERRE À SES ALLIÉS EXTRA-TERRESTRES.
Les extra-terrestres, c'est connu, ont une intelligence supérieures à la nôtre. Julie Payette aussi. Ils ont des formes étranges. Le visage de Julie Payette fait parfois peur. Sa touffe de cheveux, lorsqu'en apesanteur a la pratique qualité de masquer les tentacules ou les malfromations physiques propres aux Extra-Terrestres. Vous remarquerez qu'on ne voit jamais Julie Payette en jupe courte ou en tenue de ville. C'est toujours dans de très larges costumes et sans autre bouts de peau que le visage et les mains qu'on nous la présente.
PARCE QUE LE RESTE DU CORPS EST SI PEU ACCEPTABLE POUR LE CERVEAU HUMAIN DE LA PLANÈTE TERRE QU'IL NE PEUT PAS ÊTRE MONTRÉ À TOUS SANS RISQUES DE MALAISE DANS LE PUBLIC.
C'est comme ça pour TOUS les extra-terrestres cachés sur terre. Outre Josélito Michaud et René-Charles Angélil, la plupart des extra-terrestres cachés sous les traits d'humains passent relativement innaperçus et travaillent dans la cueillette d'informations en toute impunité.
Depuis 1969, soit, depuis les visites de Neil et de ses buddys sur la lune, les extra-terrestres ont été alertés. Par curiosité et à des fins scientifiques eux aussi ,ils ont régulièrement envoyés des émissaires de leur galaxie, plus souvent qu'autrement déguisé en humain mais vous comprendrez qu'au tout début n'ayant pas de modèle connu, ça donnait des résultats peu convaincants. Michael Jackson a été rappellé récemment. Le Colonel Sanders reste toutefois le modèle le plus ancien.
Connu.
Ce qui rend les choses beaucoup plus facile de nos jours c'est la folie des chirurgies exthétiques et les désastres qui s'en suivent. Dans 10/15 ans ce sera encore mieux quand les quinquagénaires "refaits" aujourd'hui fonderont au soleil ou s'affaisseront comme du caramel dans la poêle.
Revenons à Julie. Vous ne trouvez pas que son humour aussi démontre un manque de connaissances des points de repères de la planète terre? Regardez dans ce clip de la 46ème secondes à la 50ème...on croit à un effet de montage mais, pour en avoir parlé avec son mari, semblerait que c'est un petit truc d'ubiquité que tous les membres de sa planète utilisent assez régulièrement. Semblerait que son mari ne la trouve pas drôle quand il tente de l'embrasser et qu'elle disparait pour réapparaitre plus loin le faisant ainsi s'écraser la bouche contre le mur ou sur le sol de la salle de bain.
Ne me remerciez pas pour cette découverte majeure.
Envoyez-moi le Pulitzer par la poste je suis pas sorteux.
vendredi 24 juillet 2009
Les marches du palais
"Hey pourquoi vous ramassez jamais ce qu'il y a dans les marches?" a demandé la reine à ses disciples.
"Duh?" ai-je bêlé, extirpé de mon (fabuleux) roman écrasé dans la verrière comme seuls les vendredis-fin-de-journée-chaude-et-humide le commandent.
"Vous attendez que je le fasse?" a-t-elle rajouté.
Il faut savoir que je suis un giga-expert du saut d'obstacles dans les marches d'escalier. Un véritable champion. Quand on offre à des amis le gîte et qu'ils viennent dormir chez nous des soirs de semaines, moi qui me lève aux aurores et qui prépare les déjeuner des mousses avant de quitter, je le fais avec une dextérité et un pas silencieux qui relève pratiquement de la ballerine. J'oserais dire que c'est un art. Humblement, j'ai été beaucoup félicité sur ma discrétion sans jamais que quiconque ne comprenne que les meilleurs amants savent se pousser en se confondant avec les murs. Mon talent est méconnu et visiblement incompris.
Quand il vient le moment de monter ou de descendre les marches je ne fais que pousser l'élégance de mon entrechat et le transforme presque en arabesque. Nureyev me regarde du ciel et rougit je vous jure.
Je dirais qu'une fois sur trois c'est parce que j'ai déjà les mains pleines. Je dirais que la seconde possibilité c'est que j'ai le nez dans un livre et que je danse mon chemin dans les marches un peu à l'aveugle (avec agilité et talent toutefois). La troisième option c'est que je n'en ai tout simplement pas envie. Un petit voyage les mains vides de temps à autre, que ce soit en haut ou en bas, ça fait du bien des fois.
"Chérie je sais juste pas si tu veux que je monte le stock ou si il faille que je le descende, alors au lieu de te le demander tout le temps ou si t'es pas proche..."
Ah oui quatrième option: je peux être d'une lâcheté malveillante aussi.
Mais là faut savoir.
"Les sacs de camps de jour des enfants vont en haut?"
"Oui tes parents viennent en fin de semaine pour le reportage sur ton oncle véreux et je ne veux pas que les sacs trainent dans l'entrée."
"Vont où en haut?"
"Mets-les dans la chambre des enfants"
"Et...Et les verres et le pichet? Ça va dans le sous-sol?"
"C'est de la marde ce pichet là, c'est ma grand-tante qui me l'avait donné pis y verse tout croche, quand on le penche toute coule partout, les verres c'est les verres qui allaient avec: vidanges"
J'ai de la misère à jeter du encore valide. Ces verres là en plastique prétenduement trop gros sont juste le bon format pour mes sangrillas autour de la piscine.
J'ai donc confiné tout ça dans le garage dans le coin où je garde mes vieux vinyls de Genesis et mon miroir taillé en forme du signe des Nordiques de Québec.
"T'as jeté tout ça hein?"
"oui, oui" ai-je menti.
Un ange avec une enclume sur le dos a survolé le salon.
"Un jour je vas te vider ça ton miroir des Nordiques pis tes cochonneries..."
Elle me connais trop cette chipie...
Ça flash
Il y a de ses hérédités que l'on s'explique mal.
Comme mon fils, Monkee, qui dit "Ça flash" quand il est impressionné.
Cette expression, fort utilisée dans le 418 il y a longtemps, n'a pas été dite dans notre maison depuis la naissancede fiston en 1999. Elle n'a en fait jamais été utilisée ni par moi ni par l'amoureuse depuis 1987.
Quand nous avons acheté un poisson-laveur-de-vitres, gros, visqueux, moustachu et globuleux Monkee a tout de suite trouvé qu'il "flashait". Il l'a donc baptisé Flash. Ce grand timide de poisson était caché sous une roche quand je l'ai acheté. Aussitôt dans notre aquarium il s'est réfugié dans la calle de notre bateau en plastique (dont les voiles sont fluos la nuit-Cooool papa!). Après sa première nuit dans notre aquarium, Flash avait fait un travail de pro. L'Aquarium la veille sale est devenue propre au petit matin. Flash était bien retourné se cacher dans le bateau mais pendant la nuit il n'avait pas niaisé avec la puck.
On en était tous fier.
Toutefois depuis 12 jours Flash boude dans le bateau. Même que les parois du fond de l'aquarium redeviennent progressivement verdâtres. On a cru qu'il était mort tellement l'action manquait dans sa vie. Toutefois quand j'ai voulu récupérer le cadavre cette semaine j'ai constaté qu'il éatait bien vivant et qu'il se débatait très fort pour rester au fond de la calle. On a fêté de joie la ressucitation de Flash(En lui rappellant de faire sa job).
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Il y a de ses hérédités que l'on s'explique mieux.
Comme mon fils, Monkee, qui se garroche de tous bord, tous côtés tout sport confondu. Comme son père au même âge.
Dans son programme de camp de jour multisports il a tout donné dans un match de soccer intérieur. Ses pieds ont couru plus vite que ses jambes et il est tombé à plat ventre, l'avant-bras gauche pliant du mauvais côté. "Pis j'ai même pas fait le but en plus!". Il a bien tenté de faire un Ovechkin et de jouer avec sa moitié d'avant-bras pendant deux jours mais hier c'était devenu insupportable on a dû faire les files aux cliniques, aux rayons-x, à la clinique again. Fracture du poignet. Plâtre mardi matin. Mais SURTOUT pas de vélo, pas de baignade et...pas de hockey...lui qui devait commencer un camp de hockey fort en demande dans deux semaines.
On en était tous fort tristes hier.
On a tous ben de la misère à s'avouer qu'il manquera probablement ses deux semaines de hockey au mois d'août.
On y croira rendu là. Peut-être guérira-t-il rapidement.
Il flasherait en maudit.
Résidents de la République
Suis tombé sur Pauline à la Plage sur Télé-Québec l'autre soir.
Je me suis replongé en 1983 où je devais bien être le seul garçon de 11 ans à se taper un film de Rohmer sans réchigner. J'étais même très amoureux d'Amanda Langlet qui avait quoi? 13 ans?
Avec sa coupe Mireille Mathieu je réalise aujourd'hui que j'étais amoureux des propos de son personnage. Amoureux de son personnage assurément.
Cette jeune véliplanchiste en bikini blanc qui semble attendre son équivalent tout le film dans un soupir. Je soupirais pour elle en 1983 dans mon sous-sol humide de Québec. Quand Rohmer a tourné Conte d'Été 13 ans plus tard (encore avec Langlet, encore sur la plage, clin d'oeil certain)j'étais tout aussi séduit. Bikini rouge cette fois. Et délicieusement adulte.
Ce qui me plait moins ce sont toutefois les manières masculines si rustres des personnages français de cette époque. C'est sur que quand on tourne autour d'Arielle Dombasle l'envie de distribuer des baffes ne doit pas manquer mais tous les hommes de ce film semblent avoir les manières des hommes des films de Godard 20 ans plus tôt. On devient irrité de leur tempéremment en trois répliques.
C'est un peu comme si tous les hommes français de l'époque fantasmaient sur la femme qui leur obéirait au doigt et à l'oeil. Faut dire que certains modèles devaient en faire rêver quelques uns.Marie Laforet et Françoise Hardy entre autres, extrèmement belles et offertes généreusement dans leurs textes. Et Dutronc et Gainsbourgh qui n'ont jamais caché leur mysoginie et qui étaient les rois de la pop.
Je regarde Sarko des fois et je suis pas toujours convaincu que les relations hommes/femmes Françaises aient beaucoup évoluées. C'est à croire des fois que l'univers de Jean Dujardin n'est peut-être pas aussi loin que l'on le croit.
Allez, je casse du sucre sur les français mais je les aimes bien au fond.
Surtout dans le rouge, embouteillé avant 2001.
Tiens je vous laisse sur un de mes français préférés.
Ké? Lé Breton?
Baaaah...!
Allez zou, pardi!
I'd (BEEEEEEP!) Sarah Silverman
"Hé Brenda, suis-je un bon gars?" ai-je demandé à ma collègue de bureau.
"T'es un méchant trou de cul, Jones"
Ouf j'étais rassuré.
Brenda Okchudondinde me connait bien on s'est connu chez les toxicomanes anonymes (plus maintenant Bren, sorry) puis une seconde fois chez les dépendants sexuels. On est en prison ensemble quatres cubicules nous séparant l'un de l'autre.
J'ai dû lui demander car j'ai eu un doute. J'ai vu l'autre jour une jeune fille perdre beaucoup d'argent dans un jeu télévisé quand un détecteur de mensonges à choisi de révéler qu'elle n'était pas une bonne personne.
Si une machine peut déterminer ce type de choses, je suis donc juste de ne pas appliquer à des jeux télévisés. Ma famille pousse pour que je m'inscrive au Cercle car je gagnais toujours au moins une fois par semaine de mon salon.
Y a rien de pire que les gens qui sont de bonnes personnes.
C'est toujours une peu louche ces gens-là.
Sarah Silverman n'est pas une bonne personne.
Du genre edgy.
Et Méchante.
Voilà pourquoi je l'aime tant.
Je l'ai découvert par ce stand up il y a longtemps. Puis j'avoue l'avoir manqué pendant un bon bout étant trop occupé par la vie en en général.
Elle m'est réapparue plus cruelle que jamais il y a quelques années dans ce clip. Méchante je vous dis. Elle a fait la même chose à Britney Spears. En pleine face elle lui a rappellé que son talent était visuel et non auditif.
Elle a un sens de l'audace et un côté baveux qui me font littéralement me tortiller de bonheur. Elle a appuyé Obama à sa manière toujours déjantée et explicite. Elle ose dans l'absurde avec un chic qui ne se compare à personne d'autres. Ici, elle a le kit de la petite écolière et les propos de la porn star.
Elle est définitvement le genre de fille que j'aurais voulu présenter à mes grands-parents.
Si je les avais connus.
Quand j'ai reçu ce clip du collègue Gary SuchaTurd au bureau j'ai fait un "reply all" comme quoi j'adorais la Sara en question. Ce n'étais pas du tout d'intérêt pour tous et c'était une erreur de ma part. J'ai aussi rajouté que ces crétins d'Américains n'avaient aucune scrupules à nous montrer des corps ensanglantés aux nouvelles aux heures de pointes mais entendre le verbe "fucking" passé 23 heures étaient censuré. Whatabunchoflosers ai-je joliment conclu. Le regrettant aussitôt quand j'ai constaté que j'avais répondu à tous.
Quand on fait un "reply all" mal calculé, il y a toujours quelqu'un qui se sent obligé de suivre la vague et qui en fait un autre sur le vôtre.
Brenda Okchudondinde a répliqué:
"I'd fuck Matt Damon anytime!!!!!!"
"... I wouldn't..." a ensuite répliqué à tous Gilles-Frôdle Fisk, vice-président Éxécutif affaires internes qui fût malencontreusement copié à la place de Véronicon Fisk, commis au courrier de l'entreprise.
Un américain...
On a bien tenté de venir me dire que c'était pas grave. Que ce V-P ne savait pas qui j'étais et gnangnangnan...
Maintenant il se le sait.
Je ne suis qu'un méchant trou de cul.
jeudi 23 juillet 2009
Crime d'honneur
Cécile en avait assez.
Son premier mari, Ghyslain ne lavait non seulement jamais la salle de bain mais en plus laissait quelques gouttes d'urine à l'occasion tomber hors cible. De plus, il laissait beaucoup de graines de pain dans le pot de margarine. Elle l'avait quitté en 1985 mais comme le bougre de bougre était en fait un bon à rien incapable de quoi que ce soit, entre autre se trouver un meilleur emploi que concierge dans la compagnie de son beau-père il était toujours dans le décor pareil. Comme il lui avait fait un fils, il habitait le logement d'en bas et partageait tout de même les semaines de garde avec Cécile et leur fils commun.
Cécile avait toutefois refait sa vie avec Michel. Un bel homme qui lui avait lui aussi donné un petit bout d'homme et avait déjà un garçon et une belle grande fille d'une union précédente, une grande fille d'aujourd'hui 21 ans.
L'âge ingrat des trois garçons 15, 17 et 19 ans leur avait apporté des comportements typiquement adolescents, irrationels, impulsifs, incohérents, guidé par les hormones et le commun sens du fun entre chummies. Ça les faisait rentrer tard à la maison, pas toujours à jeun. Aucun des fils ne semblait vouloir suivre les pas de Michel dans l'église de scientologie dont lui, Cécile et leur grande fille Annie faisaient partis.
Cette "secte" comme en parlait les trois ados, encouragés par Ghyslain, affectait la vie familiale de manière très négative. Surtout leur deux fils retournés contre Cécile et Michel, influencés par Ghyslain et son propre fils. Si bien que les deux gars de Michel et Cécile se liguaient facilement auprès du voisin d'en dessous contre les deux parents d'en haut et Annie l'ainée des enfants. Des esprits fort probablement corrompus par la "secte" de l'église de scientologie.
Si bien qu'un soir d'été familial particulièrement animé, Ghyslain et le trois boys ont eu une violente prise de becs avec Cécile & Michel. Annie est venue joindre le débat plus tard mais a elle aussi étendu son mépris à l'égard de la clique d'"ignares" comme elle l'est appellait.
Quand le quatuor a quitté pour aller faire la fête dans le parc en face et n'est revenu que vers quatres heures du matin, alors qu'ils s'attendaient à une sévère réprimande, au contraire, une large bouteille de Southern Confort les attendais sur la table de la cuisine avec les mots "Désolé pour la chicane, servez-vous avant le dodo".
Pour le plus grand bonheur des quatres hommes, ou plutôt de l'homme et des trois brins d'hommes ils ont bu. Plusieurs verres pour les trois plus vieux, un seul verre, avec une légère goutte de Southern et beaucoup de jus d'orange pour le plus jeune.
Ça ne l'est as pas empêché de perdre connaissance les uns après les autres. Cette bouteille avait un cocktail maison finement préparé par Cécile (la pharmacienne), Michel & Annie. Les quatres corps ont été déposé dans la voiture choisie pour être leur tombeau. Michel et Cécile se sont occupé de cette tâche. Le devoir d'Annie était de conduire la voiture jusqu'au lac le plus près et de laisser la voiture avaler l'ensemble dans le noir de la nuit.
On a retrouvé la voiture sous l'eau avec les 4 cadavres noyés dedans. L'erreur d'Annie fût de ne pas mettre qui que ce soit au volant. Ghyslan sur le banc du passager, les trois boys sur la banquette arrière.
La police a remonté à eux, a interviewé Cécile et Michel qui ont vite conclu le dossier avec des larmes de crocodiles, C'était une erreur d'un petit gars qui voulait apprendre à conduire et qui se serait perdu dans le noir.
"Et qui serait retourné sur la banquette arrière avant de tomber à l'eau?"
"Voulais pas nous écoutez" disait les yeux de Cécile,
"Nous faisait honte" disait ceux de Michel,
"Nous feront p'us chier" disait le regard d'Annie
Menottés sur le chemin de la prison.
L'électricité vient des électrons, la moralité vient des morons.
mercredi 22 juillet 2009
Toasté des deux bords.
Je supporte mal la chaleur et l'humidité.
Aujourd'hui fût un supplice avec ses 27 degrés de lourde chaleur.
En revenant de travailler je me suis mis dans le costume d'adam et me suis laissé tomber dans la piscine.
J'ai fait le flat le plus épouvantable de la planète terre. Quand j'ai resorti la tête de l'eau la peau de tout le devant de mon corps était rouge comme si j'avais attrapé un violent coup de soleil. Les pores de ma peau inspiraient et expiraient à toutes les 3 secondes. Mon splash devait franchement être violent car en regardant autour de moi j'avais à la fois l'amoureuse et mes deux enfants, la charmante voisine à l'Est et le couple âgé, nos autres voisins, à l'Ouest qui me regardaient tous avec un regard inquiet. Comme j'étais nu comme un ver (rouge) j'ai eu le réflexe de saisir une frite de styrofoam qui flottait dans l'eau et de la mettre devant mon zob afin de cacher sa splendeur. Comme la frite était rouge l'ensemble était encore plus grotesque.
"Ça va, ça va, y a rien à voir retourner chez vous, bandes de mouches" ai-je dis une fois mes yeux remis en orbite.
En écoutant Claude Poi'ier crier dans son micro les dernières révélations au sujet des trois ados et de leur tante (qui n'en était pas une finalement), toutes mortes en auto dans les eaux de Kingston je ne fût pas étonné du tout.
Je n'ai jamais cru aux larmes de ce père de famille de St-Léonard qui était si préssé de rencontrer les journalistes le lendemain de la mort de 4 femmes dans sa vie mais surtout si préssé d'avoir compris ce que personne ne s'expliquait encore jusqu'à hier. Préssé de dire au fond "Ne me soupçonnez pas, voilà ce qui est arrivé."
Puis est apparu Eli. Elle est amusante Eli. Je ne peux m'empêcher de ne pas voir la fille de 1985 qui s'arrangeait si mal. Pas qu'elle était laide ou quoi que ce soit, elle a même un joli minois. Mais en 1985 elle arborait la coupe Corey Hart et plus souvent qu'autrement le coton ouaté avec la chemise en dessous comme les gars. JAMAIS la jupe. Même longue. Ce qui nous as tous fait croire qu'elle était gouine. Ce qu'elle est peut-être ça ne nous regarde pas. Mais en 1985 tous ce qui concernait les filles en secondaire 2 nous préoccupais tous, paquets d'hormones que nous étions. Et la Rancourt, dans nos livres, jouait pour l'autre équipe. Elle s'arrange toujours aussi mal. Dommage car elle a un petit côté "cute". Même si on la fait inutilement tourner sur une plate-forme avec de la mauvaise infographie pour avoir l'air full technoïde dans une pub à TVA. C'est pour l'âge d'or. Leur montrer que TVA c'est la tivision du futur. C'est pour les même ti-vieux à qui crie Claude Poi'ier.
J'ai vu une pub d'Histoires de Filles et j'ai pensé que c'était CEGEP en spectacle. Ça m'a découragé de la vie. J'ai voulu me suicider en me tirant dans le creux, toujours nu mais sur le dos cette fois. En feignant une bombe au début et en changeant d'idée à la dernière minute pour faire l'étoile de mer le sexe pointé dans les nuages.
J'ai presque réussi à me tuer en faisant le deuxième plus gros flat de l'histoire de la planète terre.
J'ai dit au même public que précédemment de retourner chez eux car tout était sous contrôle malgré les cris de douleur atroces de ma part et les éclaboussures qui n'étaient pas encore toutes retombées.
J'étais maintenant toasté des deux bords.
Je ne sais pas si ils sont tous rentré chez eux horrifié de mes deux flats ou terrorisé de mon bambou exhibé à tous.
Mes grognements d'ours bléssé n'ont aidé en rien. Mes yeux ne se sont pas remis en orbite tout de suite non plus.
Maudite chaleur.
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