dimanche 16 mai 2010
Hitler à Paris
Le 14 juin 1940, les Allemands envahissent Paris.
Quand la sirène de l'armistice se fait entendre dans la nuit du 24 au 25 juin, Albert Speer, l'architecte préféré d'Adolf Hitler se fait demander par ce dernier d'organiser un tour de Paris en sa compagnie.
Le 28, Speer accueille Hitler à l'aéroport de Bourget vers 5h30 du matin. Trois larges Mercedes Sedans sont sur place. Hitler, Speer, un ami sculpteur et un autre ami architecte prendront place dans une de ses voitures avec un chauffeur. Des tenues militaires ont été données aux trois artistes afin qu'il se mêle bien aux soldats et à l'armée si Hitler la croise. Ils se rendent à l'opéra de Paris afin de voir l'oeuvre de l'architecte néobaroque français préféré du fhürer: Charles Garnier.
Hitler est ébloui tel un enfant par les lieux.
Ils passent ensuite devant l'église de la Madeleine, sur les Champs Elysées, devant le Trocadero jusqu'à la tour Eiffel où la voiture s'arrête. De l'Arc-de-Triomphe avec sa tombe du soldat inconnu ils se rendent aux Invalides où Hitler se recueille longuement sur la tombe de Napoléon. Il est grandement impréssionné par les proporttions du Panthéon mais reste indifférent à des chef d'oeuvres d'architectures tel la Place des Vosges, le Louvre, le Palais de Justice et la Sainte-Chapelle. Il ne s'anime à nouveau qu'en apperçevant les pâtés de maisons de la rue Rivoli.
La fin de la visite se déroule dans l'église du Sacré Coeur de Monmartre. Sur place, Hitler est entouré de plusieurs hommes influents de son Reich. Les croyanst sur place le reconnaisse mais l'ignore. À 9 heures du matin la visite est terminée.
Hitler dira "C'était le rêve de ma vie d'avoir la permission de voir Paris, Je ne peux exprimer clairement à quel point j'en suis heureux". Ses proches ont un peu pitié de lui. Cet homme passe trois heures à Paris et c'est le plus beau moment de sa vie alors qu'il est au sommet de ses triomphes de guerre.
Hitler considère un instant faire une marche victorieuse sur Paris mais se ravise trouvant qu'il offrirait alors ses troupes en cible facile pour l'ennemi. Sa marche victorieuse sera dans sa tête celle qu'il a fait avec ses proches lieutenants sur Paris. Il avoue aussi qu'il est trop tôt pour parler de "victoire". Rien n'est fini.
Il avouera candidement à ses amis architectes en après-midi dans une maison de campagne son émerveillement de la ville de Paris. Elle est si belle, prétend-il, qu'il faille absolument que les architectes Allemands s'en inspire afin de rendre Berlin plus belle encore. Il leur demande de bien étudier ce qu'ils ont vu car il mesure l'idée de détruire tout Paris. "Quand nous reviendront à Berlin Paris ne sera plus qu'une ombre" dit-il.
Hitler ne remettera plus jamais les pieds dans son jardin d'éden.
C'était lui l'ombre, tassé par le soleil de la libération.
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