lundi 30 juin 2008

L'Été dans les yeux


L’été a beau me puer au nez c’est aussi la saison des explorations culturelles.

Tentons de nous remonter le moral avec le menu cinématographique et télévisuel de mon été 2008.

Au cinoche le cinéma nous offrira peu sinon des effets spéciaux ou de la grosse comédie pas subtile. C’est le propre de l’été. Toutefois le cinéma Québecois me fait de l’œil. Depuis C.R.A.Z.Y., l’Audition et Tout Est Parfait (où tout l’étais. Vraiment) j’ai une foi inébranlable face au cinéma de chez moi. Bon y aura bien Cruising Bar II pour remplir les coffres mais les trois films qui m’intéressent sont plutôt ceux -ci :Maman Est Chez Le Coiffeur De Léa Pool (déjà en salle) qui me parait brillant dans le jeu, la mise-en-scène, l’écriture et la réalisation. Que demander de mieux ? Au mois d’août sortira aussi Un Été Sans Point Ni Coup Sûr de Françis Leclerc adapté du livre de Marc Robitaille. Les étés de mon enfance ont comme trame sonore les matchs de baseball des Expos joués à la radio dans les campings. J’irais le voir avec ma jeunesse dans mon pac-sac. D"autant plus que l'auteur, originaire de mon coin de vie, y met en scène des lieux que je connais très bien. Ce film sera nostalgique à souhait. Au Mois d‘août aussi Le Cas Roberge- Le Film prolongement de l’amusant site du Cas Roberge. Un Woody Allen québécois.
http://www3.globetrotter.net/lecasroberge/player.do?id=703946

Parlant du Wood il nous en réserve deux pour cette année. Cassandra’s Dream prêt depuis longtemps mais tenu en otage par la crise financière chez Christal films. Ce film met en vedette Ewan MacGregor & Colin Farrell mais surtout les extraordinaires Sally Hawkins, Hayley Altwell et le toujours excellent Tom Wilkinson. Le 15 Août sort assurément Vicky Cristina Barcelona Mettant en vedette Scarlet Johansson, Penelope Cruz, Javier Bardem et Rebecca Hall.

The Happening est déjà en salle et n’est pas complètement une valeur sur. C’est M.Night Shyamalan qui assure la direction et depuis The Sixth Sense il a enligné 4 films remplis de fausses promesses. Ce qui semble être un très mauvais tic de la part du réalisateur c’est de glisser continuellement quelques figurants d’origine Hindoue dans ses scènes (Shyamalan est d’origine hindoue). Ce sont probablement des amis du réalisateur et je comprends très bien qu’il veuille leur rendre hommage mais il ne rend pas justice à son film en les glissant dans des scènes où ils détournent complètement l’attention. Ceci dénature par le fait même le rôle du figurant qui devrait se fondre dans le décor pas le désorienter. Moi ça m’a fait exploser de rire à chaque fois au mauvais moment. Toutefois ma raison personnelle d’aller voir ce film s’appelle Zooey Deschanels et elle est charnelle.
Jouez à « où est l’hindoue ? » dans cette bande annonce :
http://www.youtube.com/watch?v=4fwccFTJIdo&feature=related

Le dernier Steven Soderbergh Guerilla avec Benico Del Toro dans le rôle du Che Guevarra est aussi attendu pour 2008. Cet été ?

Revolutionary Road est le brillant livre de Richard Yates que je dévore en ce moment. Il a été mis en film par Sam Mendès (American Beauty) et réunira Leonardo DiCaprio et Kate Winslet pour la deuxième fois après Titanic mais cette fois dans l’Amérique des années 50.
Eric Roth(Forrest Gump) a attaqué The Curious Case Of Benjamin Button oeuvre du grand F.Scott Fitzgerald qui raconte l’histoire d’un homme né dans un corps de 80 ans et qui rajeunit jusqu’à sa mort. Le tout sera mis en image par le visuellement brillant David Fincher (Seven/Panic Room) : http://www.youtube.com/watch?v=5Dc8L1c0D0E

Les deux films semblent toutefois repoussés à Noël.

Burn After Reading des frères Coen le 12 septembre. La bande annonce à elle-seule vaut le détour. Et de toute façon ce sont les frères Coen. J’irais voir leur film même si ils me filmaient un building pendant 10 heures.
http://www.youtube.com/watch?v=2tEDPZNWG4o

Une grande découverte de ma vie de trentenaire banlieusard est la série télé en DVD.
Écoutable en tout temps, au rythme souhaité et SANS PAUSES PUBLICITAIRES cette grande plaie de la société.
Bonheur, joie, incroyable sensation de pouvoir dévorer toute une saison en deux jours. C’est ainsi que j’ai pu découvrir et savourer un an après tout le monde la délicieuse série Les Invincibles et l’extraordinaire Minuit le Soir I & II. Ma douce et moi nous sommes 100% immergés dans l’intense et remarquable série Six Feet Under Saison I à IV l’été dernier et j’ai dévoré les Sopranos Saison I à IV et Lost de l’automne au printemps. J’ai d’ailleurs personnellement rebaptisée cette dernière série « lust » puisque la principale raison de mon écoute se nomme Evangeline Lilly. Probablement la plus splendide créature que mon oeil n’ai saisi depuis belle lurette (et qu’elle étais belle la lurette croyez-moi !).
Je compte finir cet été la troisième et dernière saison de Minuit Le Soir de peut-être entamer la seconde saison de Lust mais ce ne serais que pour Evangeline car cette histoire d’adultes qui passent leur temps à jouer aux cowboys et aux indiens…pfff ! Nip/Tuck m’avait séduit à sa première saison mais pas assez pour que j‘y retourne la seconde année. Peut-être y replongerai aussi. Ugly Betty a été acheté il y a plus d’un an et je me promets de m’y investir peut-être plus à l’automne. Twin Peaks II est un peu plus délicat. Comme j’ai vu la première série il y a si longtemps j’ai un peu oublié qui étais qui. Je devrai me réattaquer un peu à la première série et au moins voir les 4 premiers épisodes de la seconde saison avant de pouvoir voir le film Fire Walk With Me qui dort dans mon salon depuis 8 ans parce que le tueur de Laura Palmer y est révélé.

J’ai aussi les deux dernières saisons de Sex in the City, la version originale et britannique de The Office, Dexter première saison à me taper (merci Mooch the Smootch !) .
Sans parler des films The Queen (pour l’incroyable Helen Mirren), The Savages (qui a tout pour me plaire), Across the Universe (pour revisiter les Beatles), The Oprhanage, Life of Others, Jean-Luc Godard Meets Woody Allen (deux géants pour moi), American Gangster, Gone Baby Gone, Once Upon A Time In America, The Corporation, Crumb, Be Kind Rewind & Manufactoring Consent qui sommeillent dans mon salon et qui me tendent la cuisse.
I’M Not There de Todd Haynes aussi que j‘ai déjà vu mais qui est un film si parfait pour le fan de Bob Dylan qu’il faille voir et revoir et revoir encore…

Là j’avoue que mon été m’exicte

Pas autant que là où mes yeux seront probablement le plus occupés c’est-à-dire sur les cuisses exposées de la gente féminine dans les rues de Montréal mais bon…

Mon été me tente soudainement.

dimanche 29 juin 2008

L'Été dans le sous-sol


Haaaaa...j'ai déjà été jeune et beau.
Maintenant je ne suis que beau.

Je déconne mais l'une des choses qui n'a vraiment pas changée par rapport au Jones adulte et au Jones enfant c'est cette envie de dénicher une perle télé l'été.

Je vis mal le "chaud" un refuge adéquat s'est donc trouvé en mon frais sous-sol.

Plutôt jeune j'ai découvert à la fin des années 70 ou au début des années 80(avec le temps on devient gâteux et la mémoire s'embrouille) deux séries télé sur la précieuse mais négligée chaine qui me faisaient rêver: le 16. A l'époque je la connaissais sous le vocable "la chaine "PBS" avant de réaliser que la plupart des émissions étaient achetée de la BBC et diffusée de Burlington.

Peut-être que c'est à cette époque qu'est née ma filliation avec l'Angleterre, mais pré-ado, en pleine crise de testostérone, je tombais amoureux de deux séries anglaises mais plus particulièrement de Emma Peel dans The Avengers et de Leela dans Doctor Who.

The Avengers étais connu en français sous le titre Chapeau Melon & Bottes de Cuir. Il s'agissait d'un duo de détectives spécialisés dans les cas extrèmements louches, voire surnaturels. Un genre de Scully & Mulder avant le temps. Avec l'humour fin des british et les flirts perpetuels entre John Steed (Patrick MacNee) et Emma Peel (Diana Rigg); Flirts qui ne se concrétisaient jamais bien sur, on tâtait de la science fiction du bout des lèvres. Je ne suis pas tellement versé dans la science-fiction mais quand c'est simple et relativement cheap, quand ça n'essaie pas d'en mettre plein la vue, j'aime bien . Les Avengers étaient toujours surpeuplés de personnages étranges, glaucques, mégalomanes et dangereusement déviants. Sans jamais se prendre trop au sérieux. De plus les protagonistes féminines, bonnes comme méchantes étaient toujours très séduisantes.

Il y a eu plusieurs versions du duo de detectives mais le duo Peel/Steed reste le plus excitant .

Une autre série à la même époque me faisait plonger dans un monde lointain et inexpliqué et ça s'appellait Doctor Who.

Il y a eu là aussi plusieurs incarnations des personnages principaux, principalement du Doctor Who lui-même et celle qui m'a vraiment interressée est la quatrième mouture avec Tom Baker.

Je suis un très grand fan de Bob Dylan depuis que je suis ti-cul et avec mes yeux de ti-culs j'avais d'abord été attiré par ce que je croyais être Bob Dylan faisant le comédien. Très vite je me suis rendu compte que Tom Baker n'était pas Bob Dylan mais entretemps la série m'avait happé avec ses effets spéciaux cheaps, ses méchants Daleks, cet accent british si classy et si exotique à la fois et cette assistante au costume plus que sexy appelée Leela. De plus l'auteur du livre le plus drôle jamais écrit en science-fiction, The Hitchicker's Guide to the Galaxy, Douglas Adams paraticipait à la série. Mais ici, un peu comme Star Trek nous étions dans le degré zéro de l'humour. Volontaire je veux dire car les effets spéciaux vraiment...



Ces deux séries étaient si importantes pour moi que lorsque je me suis inscrit sue EBay il y a un an et demie, les quatres premières choses que je me soient commandées ont été trois coffrets de trois épisodes des Avengers (1965-1966-1967) ainsi que l'épisode
The Robots of Death (1977) du Doctor Who qui m'avait fait si peur étant plus jeune et qui me semble si innofensif maintenant. A revoir cet épisode aujourd'hui je me demande si ils n'étaient pas joué en direct mais on nous surprenait toujours avec une séquence extérieure aussi soudaine que cheap comme le démontre ce clip (au montage et à la trame sonore insignifiante mais les images donnent une idée de ce qui me terrorisaient avec succès):

Les deux séries ont bien tenté de renaitre au cours des récentes années. J'ai trouvé les tentatives assez désastreuses. On ne recapture jamais une époque aussi bien que lors de la découverte originale. Si la série Doctor Who vit sur succès d'estime en ce moment avec un septième comédien jouant le docteur, les effets spéciaux cheaps de nos jours n'ont plus le même charme qu'autrefois. Si on faisait cheap c'était parce qu'on avait pas d'argent alors que maintenant les effets spéciaux cheaps paraissent ratés et n'inspirent qu'un "mais pourquoi n'ont-ils pas fait mieux?". En 1977 ils ne pouvaient PAS faire mieux.

Et je ne parlerai pas de la version cinématographique de Chapeau Melon & Bottes de Cuir mettant en vedette Uma Thurman, Ralph Fiennes & Sean Connery qui étaient une simple catastrophe ayant très peu à voir avec la série.

Suivant la traditon BritTV/summertime je me terre dans mon sous-sol tournant le dos à ma piscine pour une xème fois et je m'installe confortablement pour savourer The Office de Ricky Gervais dont la version américaine avec Steve Carrell m'a fait verser des larmes de bonheur.




























vendredi 27 juin 2008

Vendredi de feu

Sachons dès le départ que j'ai un sérieux problème de gestion de l'autorité.

Il n'y a qu'un seul boss dans ma vie:moi-même.

C'est le propre du psychopathologique. Il ne suit que les sentiers tracés par lui-même.

Jusqu'à ce jour je me surprend encore à laisser tomber un "fucking pig" quand je croise un policier. Pour aucune raison apparente sinon que sa seule présence me donne envie de le faire travailler. J'ai toujours été comme ça, les directeurs d'écoles, les professeurs, les patrons au travail, mes propres parents...C'est un défaut de fabrication dans ma conception: on ne ne me dit pas quoi ou comment le faire.

Si il y a de pan de la société que je méprise au plus haut point ce sont les autorités policières et leur fraternité juvénile. Je deviens tout aussi immature et illogique qu'eux dans mon aversion de leur confrérie.

Aujourd'hui c'étais le retour du balancier.

On a une entrée double mais comme ma voiture part toujours avant celle de mon amoureuse je me stationne toujours derrière elle. Vous me voyer venir? Comme je suis arrivé avant elle hier j'ai stationné ma voiture dans la rue en face. Là où on avait le droit hier mais pas ce matin. Résultat: un petit 42$ de dettes sur mon pare-brise qui m'ont fait hurler un "NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON!" douloureux. Surtout pour tout ceux qui dormaient encore à l'heure des vidanges.

J'ai spontanément chiffoné ma contravention tout comme je chiffonne mentalement toute forme d'autorité. Comme j'étais par la suite dans le plus noir de mes états je me suis dit aussi bien m'en débarrasser tout de suite et enrayer l'humeur en la payant une heure après son émission.

Je me suis donc rendu au coin de la rue où se trouve le poste de police. Ce faisant j'ai emprunté un chemin où ls constructions étaient mal signalisées ce qui non seulement m'a amené dans un cul-de-sac devant un ouvrier affolé mais a eu un effet d'entrainement sur trois autres conducteurs aussi confus que moi. Ma rage a quintuplé et je l'ai traité de sale singe au cerveau de graine de courge sous-alimentée. Il cherche encore dans le dictionnaire.

Rendu au poste de police j'ai dérangé le policer dans son surfing sur internet et lui ai demandé si je pouvais payer cette connerie ici. Semblerait pas. Une banque ou sur un boulevard lointain...

42$ viarge! le parasite qui est venu me la coller venait d'ici et je ne peux même pas lui donner mes deux vingts et mon deux? (sur lequel j'ai préalablement uriné bien sur). Ç'est payant pousser des crayons comme ça??

Ma haine était à son summum. Je crois qu'il a lu dans mes yeux tout le mépris que je lui vouait. Je crois avoir lu dans les siens quelquechose comme "Les chearleaders des Alouettes sont moins appétissantes que les chearleaders de la Ligue Nationale de Football"

Moi qui avait pris mon vendredi off pour aller faire du camping à Shawi entre amis et en famille.

Moi qui fait maintenant face à un week-end pluvieux et glacial.
Moi qui doit maintenant payer 42$ (que je volerai ailleurs forcément)

Ça part ben ben mal mon week-end.
Mais j'ai au moins ma raison pour enligner cannettes sur cannettes autour du feu ce soir.




Laisse faire chérie je SAIS monter la tente...

mercredi 25 juin 2008

L'Été dans le cul

Je n’aime pas l’été.

Mais pas du tout du tout.

C’est la seule saison où mon amoureuse et moi nous nous disputons pour des stupidités.

« Ne devrais-tu pas te baigner puisqu’il fait si chaud ? »

« euh..non ça va chérie je vais me baigner si j’en ai envie ce qui me pogne rarement car cette piscine est une tare dans ma vie. »

« Pourquoi reste-tu en dedans il fait si beau ? »
« Chérie mon film ne se transporte pas dehors »

Et autres échanges ennuyeux comme seules les discussions à composantes météos peuvent engendrer.

Y a la piscine qu’il faille perpétuellement entretenir comme on change la couche de son bébé. Notre voisin a l’exacte même piscine. De la chambre de notre plus vieux à l’étage on peut voir les deux piscines côtes à côtes. On peut aussi constater quand la nôtre est (toujours) plus verte que la sienne je m’en contresacre autant qu’un non-amateur de hockey puisse se sacrer du numéro que portera Alex Tanguay avec les Canadiens l’an prochain.
Le syndrome du voisin gonflable ne pogne que quand celui-ci tond son gazon et que je ne tond pas le mien. Là ça a l’air fou. La piscine m’en sacre. C’est une source de frustration qui me place le visage dans les tons de gris instantanément. Que ce soit pour l’aspirateur que j’y passe et qui me ramène tout le sable même après un backwash ou le chlore qui me demande de me changer sous peine de ruiner un morceau de linge (plusieurs fois déjà) en passant par ma fille qui est tellement capable de nager mais qui hésite encore à le faire ; la piscine pour moi est aussi agréable que de marcher un clou dans le pied.

Dommage que je ne puisse la donner à quelqu’un qui saurait vraiment l’apprécier, j’en connais des tonnes qui la voudrait. Moi et la piscine c’est chien et chat.

Il y a les multiples merdiques travaux sur le terrain qu’il faille aussi faire occasionnellement. Comme tailler les haies ou les branches qui penchent chez le voisin. Toujours, toujours, TOUJOURS le samedi au moment où mes projets de week-end excitants se bousculent dans ma tête et viennent se faire tasser par ses tâches anihilantes de plaisirs.

Mais surtout ce qui me tue l’été c’est que les gens deviennent idiots. Parfaitement imbéciles et que c’est relativement bien accepté ainsi.

Comme moi présentement à me plaindre de ce qui fait le bonheur de la plupart.

Un autre exemple ? les émissions de radio de remplacement sont toutes peuplés d’épouvantables talents et les émissions de télévision sont pires. Les chansons les plus « collectives » sont toujours au menu et tant mieux si on a inventé une danse qui vient avec, ça occupera les matantes. Pas grave pour la télé il fait beau et on ne l’écoute pas beaucoup l’été me direz-vous mais même si on voulait on aurait de grosse chances de tomber sur une émission achetée en France de « drôles » de vidéo vieux d’au moins 18 ans où l’humour y est inexistant ou sur un programme où quelques mal-aimés sont prêts à s’humilier publiquement pour 1000 dollars ou sous la supervision de David Hassseloff & Sharon Osbourne.
Et que dire des théâtres d’été et des films qui semblent s’appliquer à faire descendre les quotients intellectuels.
De plus je préfère de beaucoup le concert de souffleuses, qui à la limite me délivrera de quelque chose, à la mélodie des travaux paysagers qui se rythment à coup de scie ronde, de hurlements d’hommes des cavernes et de tondeuses. Dans mon coin l’été se passe la tête sous les voitures. Un jeune homme entre 16 et 66 ans peut passer une journée entière dans/sous/sur sa voiture…Ça me déprime profondément et ça me rappelle la ville de motés que j’habite mais surtout la ville agréable que j’ai quittée où la musique de Manu Chao qui sortais d’un 3 et demie venait te happer et pouvait te faire jaser avec un(e) pur(e) étranger(e).

L’été nous amène aussi dans le monde des fourmis qui sont innombrables, envahissantes et insupportables. Et là je ne parle pas juste des petits amis d’en face qui viennent quêter un hockey, un jeu de Playstation ou une trempette dans notre piscine à toute heure du jour ; je parle aussi des vrais fourmis plein notre comptoir à 20 centimètres des pièges à fourmis comme pour prouver que cela ne marche pas.
Dans notre province de macaque où on se plaint 9 mois par année du froid, dans les trois seuls mois de chaleur on met la climatisation dans le piton ce qui me fait éternuer jusqu’à 12 fois en ligne avec une violence toujours renouvelée. Faut négocier avec notre employeur et lui faire comprendre que l’on a chaud nous aussi alors « fait pas chier avec mes bermudas sinon demain je viens avec sa mini-jupe à elle ! ». En ce qui me concerne je ne souffre que très rarement du froid mais la chaleur me garde éveillé pendant trois mois (3 heures de sommeil hier).
Au boulot, chaque semaine a son nouvel employé en vacances ce qui, malgré les multiples réunions et les mises-en-garde aux backups, place continuellement la compagnie dans de sérieux problèmes pouvant friser le million de dollars de dommages simplement parce que l’absence de l’un a rendu son département caduque pendant 10 jours.

Y a bien les feux d’artifices mais ils commencent à 22heures en ville ce qui nous amène vers minuit chez soi. Les enfants comme les parents sont de véritables merdes le lendemain toute la journée sacrifiant le dimanche au profit de l’impatience et de l’irritation facile.

Non l’été c’est toujours par le travers de la gorge qu’il faille me le rentrer et cette année ne fait pas exception.

Je rêve d’automne.
Et de fun.
Septembre arrivera.
Une semaine après mes sévères allergies qui me font m’arracher les yeux.
Comme si l’été me disait une dernière fois :
« Tu me hais hein ? Prend ça dans le gueule avant que l’on se quitte buddy ! »

Y a pas de place pour nous deux, été.

Ce sera toi ou moi encore cette année.

Bye Bye George 1937-2008

Je me rappelle lorsque je travaillais dans un rayon de musique et que Freddy Mercury est décédé il y a eu toute une génération, particulièrement dans la communauté gaie, qui découvrais le bonhomme et le supergroupe qui l’avait mis au monde : Queen.

Même scénario pour Gerry Boulet et Offenbach. Je m’offusquais de constater que le pauvre bougre aurais pu fait beaucoup d’argent si il avait fait semblant de mourir mais que maintenant qu’il n’étais plus, les ventes de ses cd’s atteignaient des sommets inégalés de son vivant.
Avec le recul j’ai trouvé ça logique et je me suis dit que , oui effectivement son talent à lui ne progressera plus on peut donc maintenant consommer l’oeuvre de l’artiste comme un tout.

Avec début, milieu et fin.

Ça m’étonnais toujours toutefois de voir des clients, adultes, ne rien savoir du mort avant que l'on en parle.

Et bien je viens de vivre la même chose avec la mort d’un grand de l’humour Américain : George Carlin.
Jamais entendu parler avant hier. Avant qu’il en claque une. Il avait 71 ans.

Grand maitre de l’humour noir, politique, politiquement incorrecte et grands sorciers des sujets tabous. Comme ici dans ce numéro classique en 1978 sur les mots interdits à la télévision.
http://www.youtube.com/watch?v=3_Nrp7cj_tM

Ce simple numéro avait forcé la cour suprême Américaine à se pencher sur le sujet et à voter 5-4 en faveur de la diffusion de cette routine sur les ondes radio publiques. Ce même numéro l’avait au préalable fait arrêter le 21 juillet 1972 à Milwaukee pour langage indécent en public.

« Il étais comme le plus salace et le plus dévergondés des adultes qui venaient te raconter une histoire avant de te coucher » dit Jerry Seinfeld de lui.

Carlin a été classé deuxième derrière Richard Pryor et tout juste devant Lenny Bruce dans le palmarès des 10 humoristes les plus importants des États-Unis selon le Comedy Central Cable Television Network. Il fût aussi le tout premier hôte de Saturday Night Live le soir de sa première diffusion le 11 octobre 1975.

Il a tourné plusieurs spéciaux pour HBO à partir de 1976 et a joué dans les films
Outrageous Fortune, Bill & Ted’s Excellent Adventure et sa suite, The Prince of Tides, Dogma, Jay & Silent Bob Strike Back et a joué le père de Ben Affleck dans le film Jersey Girl. Carlin a, aussi incroyable que cela puisse paraitre, fait la voix du train dans l’émission pour enfants Thomas the Tank Engine & Friends. Je dis que c’est incroyable car la voix de Carlin a plutôt été associé a du langage ordurier toute sa carrière. Il a même souhaité la mort d’un fan un peu trop grande gueule entendu ici :
http://www.youtube.com/watch?v=it9kpZHXhxI

Il a aussi eu sa propre série télé, The George Carlin Show, de 1993 à 1995 jouant un chauffeur de taxi dans ce qui pourrait avoir été une grande influence pour le Taxi-22 de Patrick Huard.

Dans les années 2000, les numéros de Carlin se concentraient sur les lacunes du style de vie Américain moderne. Il prenait souvent une situation politique quelconque et en exagérais les travers en en faisant une mordante satire comme ici :
http://www.youtube.com/watch?v=HJr_ggTeq64&feature=related

L’ enfant terrible de l’humour Américain ne s’est pas assagi avec l’âge alors qu’il a encore eu maille à partir avec certains fans et a manqué de jugement à plusieurs reprises dans les années 2000 en les insultants pendant qu’il faisait ses numéros à Las Vegas.
« Les gens qui vont à Vegas doivent se questionner sur leur propre intelligence. Faut être drôlement morons pour voyager des milliers de kilomètres et éventuellement donner son argent à des larges compagnies. C’est face à ce genre de public à l’intelligence fort limitée que je me présente » a-t-il affirmé sur scène sur quoi un spectateur lui a crié « Arrête de nous insulter ! » . Carlin a alors rajouté « Merci beaucoup. Peu importe ce que c’étais. J’espère que c’étais quelque chose de gentil. Sinon, suce-moi ». Il a été renvoyé sur-le-champs.

Il y avait beaucoup d’affront dans cet humoriste-rebelle. Et de folie aussi. Il étais d’origine Irlandaise donc à moitié fou comme moi. Tout pour me plaire.

Il a fait la voix de Filmore dans le film D’animation Cars de Pixar

Il a surtout donné envie aux Jon Stewart, Conan O‘Brien, Jerry Seinfeld de faire le métier qu’ils exercent aujourd’hui.

“My grandfather would say: "I'm going upstairs to fuck your grandmother". He was an honest man, and he wasn't going to bullshit a four-year-old.”

R.I.P. Motherfucker .

mardi 24 juin 2008

Q-Bec My Love

Oh Mon beau Québec bipolaire,
Je t'aime quand tu te tiens haute et fière

Je te déteste quand tu te comportes en enfant,
Je te déteste nonchalant.

Je t'aime quand tu te sais grande.
Je te chicane et te villipende.

Je t'aime avec toutes sortes d'accents,
Je te déteste intolérant.

Je t'aime en quand Pour Un Instant tu oublies ton nom ou en Hell's angel's à pied,
Je te déteste dans les violons de Verlaine et when you're thinking of me.
Je t'aime quand tout le monde s'unit pour le Saguenay,
Je te déteste unit pour sauver quelqu'un qui ne sait pas chanter.

Je t'aime rebelle et pleine de rage,
Je te déteste assise et bien sage quand Tout Le Monde En Parle.

Je t'aime quand tu crois en toi belle province,
Te te déteste quand tes projets sont minces.

Je t'aime en temps de guerre, réfractaire.
Je te déteste quand tu mets la ville en feu parce que ne sais plus quoi faire.
Je t'aime dans tes prouesses économiques ou tes visées internationales,
Je te déteste quand tu te pousses avec la caisse de dépôt ou que tu te comporte mal.

Je t'aime quand la région ne se prend pas pour la ville,
Je vous déteste quand vous vous comportez tous les deux en imbéciles.

Je t'aime en fricassée Chez Toquée,
Je te déteste en franchisé des USA.
Je t'aime enneigé ou pluvieux,
Je te déteste en hiver chialeux.

Je t'aime au Centre Bell comme septième joueur,
Je te déteste quand tu hues en choeur.
Je t'aime quand tu t'ouvres à la différence,
Je te déteste quand tu te voiles dans l'ignorance.
Je t'aime l'été en t-shirt et en cuisses
Je te déteste en costume raciste.
Je t'aime en amour sans publicité,
Je te déteste en cour, divorcé.
Je t'aime aujourd'hui, heureux et quotidiennement
Je te déteste un samedi sur deux, avec les enfants.
Je t'aime et te crois quand tu me dis que tu seras autonome un beau dimanche,
Je te déteste quand tu te refuses à remonter te manches.
Je t'aime prête à afrronter toutes les tâches,
Je te déteste lâche.
Je t'aime de festival en festival,
Je te déteste quand volontairement tu te fais mal.
Je t'aime exotique et colorée,
Je te déteste beige et sans personnalité.
Je t'aime en émission audacieuse et éclatée,
Je te déteste en talk-show télévisé.

Je t'aime écrit avec lucidité, vision et folie
Je te déteste cheap, con et mal avisé.
Je t'aime instruit ou pas mais passionné,
Je te déteste indiiférent et mal équilibré.
Je t'aime en santé prenant les moyens pour survivre,
Je te déteste quand tu te comportes en victime.
Je t'aime avec ou sans lithium,
Je te déteste quand dans l'hommerie y a trop d'hommes.

Je t'aimerai aujourd'hui, demain, toujours,
Je te détesterai en manque d'amour.
Merci ma belle province d'être si belle, si vraie.
Je pourrais te quitter mais toi tu ne me quitteras jamais.
Merci ma belle province d'être si compliquée
Avec toi impossible de s'ennuyer.















































































lundi 23 juin 2008

L'Été dans l'oreille

12 mois par année j'ai de la musique dans les oreilles.

La musique est indispensable à ma vie tout comme le silence est indispensable à certains moines.

Au début des années 90 quand Nirvana, Red Hot Chilli Peppers, Oasis, Pearl Jam et le grunge de Seattle à pris le contrôle des ondes j'ai tourné le dos aux stations FM et me suis mis à écouter CKAC 730 sur le AM.

Je travaillais dans les rayons musicaux d'une grande chaine de musique & de livres, je baignais donc dans la musique pop de toute façon.

Ça c'est fait tout naturellement, sans rage, sans grands cris, sans frustrations. La musique ne me parlait tout simplement plus. J'avais l'impression qu'elle s'adressait à d'autres. Heureusement il y a bien eu PJ Harvey, Portishead, Morrissey, Radiohead, Bowie, toujours et autres Björk qui ont sauvé mes années 90 musicales mais ces années là je les ai plutôt consacrées à la redécouverte des musiques qui avaient peuplé mon enfance/adolescence. Je suppose que le passage à la vie de jeune adulte y étais pour beaucoup. Il doit y avoir un espèce de rituel obligatoire qui nous pousse à revisiter les vieux amis avant de s'en faire de nouveaux.

J'en ai profité pour découvrir le Jazz qui m'avait toujours fait de l'oeil. Jazz que le festival de Montréal s'est fait un devoir de me remetrre en oreille chaque mois de juillet où bien souvent j'y travaillais.

Serais-ce aussi la faute aux Francopholies mais voyez-vous depuis peut-être 13 ans,
été pour moi= jazz ou musique francophone.

Ça aussi tout naturellement, sans le moindre effort. La musique sort des machines telle une musique de serpent indien et se rend à mes oreilles et bien souvent à mon portefeuille. Toutefois la musique n'est pas Indienne mais bien Jazz ou franco. Presque toujours. J'ai découvert Vincent Vallières en été, je dois Cali au mois de Juillet, Sophie Durocher m'a fait découvrir Vincent Delerm en remplacement à Radio-Canada dans une émission d'été, Bénabar est venu me chercher en plein soleil.

Encore cette année, un grand ami de mes oreilles vient les séduire le jour même de l'arrivée de l'été. Comme pour me dire "non Jones, cette année aussi tu ne t'en tireras pas tu vivras ton été en français".

Alain Bashung: Bleu Pétrole.

Ce n'est pas tout le monde qui aime le timbre râpeux de l'auteur d'Osez Joséphine. Ce n'est pas tout le monde qui apprécie sa manière de "parler la musique" mais moi le Bashung je le prend matin, midi et soir quand il se présente comme il se présente sur Bleu Pétrole.

J'avais beaucoup aimé son album Fantaisie Militaire. Vraiment beaucoup. L'aime encore d'ailleurs. Viellit bien. Un peu monis les explorations musicales avec sa femme et la musique avec son mariage comme thématique qui ont suivi cet album. Peu d'artistes ont des associations heureuses avec leur tendre moitié. Ne sont pas Tom Waits et Kathleen Brennan qui le veulent bien. Même le grand John Lennon s'y étais planté à mon avis et Paul & Linda, Sonny & Cher Pffouah!!!

Bleu Pétrole sera mon mois de juin.

Juillet me ramènera probablement dans le jazz.
L'été est plus souvent qu'autrement con*.
Pour mes oreilles il peut être très bon.


*Plus là-dessus un peu plus tard cette semaine.

dimanche 22 juin 2008

Fantasmes


Pour les femmes il s'agit bien souvent du prince charmant.

Ça commence à un très jeune âge (ma fille a 5 ans, tombée dans le piège déjà) et pour certaines la quête durera toute une vie. On a inventé un fantasme féminin du prince charmant qui vient sauver la demoiselle en détresse et qui est beau, fin, courtois et impeccable lorsque madame a un besoin. Un besoin qui se limite souvent à être attentionné et disponible.

Une barbie quoi.

En fait même pour Barbie on a inventé Ken.
Ma comparaison ne tient pas la route.

En vieillissant la fillette devient jeune fille et constate qu'un garçon ben des fois c'est con. Et peu à peu le mythe se désintègre. Force est d'admettre, lorsqu'arrivé à la vie d'adulte bien souvent, que l'homme n'a rien du prince charmant ou si peu.

Mais la plupart des femmes ferment les yeux et font avec. Quelques unes traineront leur désillusions quelques années amères et quelques-unes resteront marquées à jamais de la fin de l'illusion.

Pour les hommes ce sont souvent autres choses.
Des voitures, des constructions, des réalisations, des créations qui compenseront notre incapacité à porter de l'enfant en soi. D'ailleurs pour la plupart les fantasmes les plus populaires sont les plaisirs de courte durée qui se résument en général à des élu(cul)brations sexuelles. C'est bien connu réaliser son fantasme sexuel ce n'est jamais à la hauteur du rêve.
Pour moi c'est les villes.

Barcelone, Reikjavic, Berlin, Baloa, Londres mais surtout New York. Des endroits que je n'ai jamais visité autrement que par les films, la télé, la littérature ou la musique mais qui me font rêver.
En fait ce n'est pas complètement vrai.

Londres j'ai visité en 1995 mais pas assez longtemps. Une semaine qui est passée trop vite. J'aurais souhaité m'oublier à Picadilly Circus. Ce moment a renforcé mon amour total pour cette ville.
New York je suis "passé" sur le chemin du retour de la Floride et j'ai fait la fascinante visite d'Ellis Island. Dans le temps où il y avait encore deux tours jumelles. Un passage éclair où le soir même je dormais dans mon lit de Montréal.

J'ai été élevé sur un coin de rue circulant toute ma jeunesse. Chaque soir où je me couchais j'avais sur mon mur de chambre le trio de couleurs des feux de circulation qui passait du vert au jaune et puis au rouge. Je crois que c'est là que j'y ai développé un amour inconditionnel pour la ville et son bitume. Très tôt j'ai su que je devais habiter au moins Montréal. Mais dans le rétroviseur j'ai toujours eu New York.

Au tournant du Millénaire j'ai travaillé pour un poste de télévision et j'ai planché trois week-end jour et nuit sur l'histoire de New York. Ceci a aussi renforcé mon amour pour cette ville surtout TriBeCa, SoHo et Greenwich Village. Bien que je n'ai jamais visité ses lieux, encore aujourd'hui je fantasme sur ces trois humbles ElDorado personnels. L'automne surtout.

Tout comme le fantasme féminin ou les fantasmes sexuels, je ne peux qu'être déçu le jour où je visiterai cette "City where we never sleep" ( I barely do anyway!) mais ce sera un moindre mal car j'aurai au moins ma bonne part de rêve en banque derrière les yeux et une nouvelle version devant.

Septembre 2008. Ma resplendissante amoureuse et moi nous taperons trois jours/deux dodos à New York.

Ce sera l'automne.
Ce ne sera surement pas aussi parfait que je me l'imagine mais ça goûtera presque le bonheur. j'aurai ma Sally 'a mes côtés.

J'ai écouté la fin de la quatrième saison d'une série américaine aujourd'hui. Une série où l'action se déroule au coeur de Manhattan. J'en ai presqu'eu les larmes aux yeux. La ville y étais si belle et c'étais l'automne...J'ai tout pour être déçu...La barre est définitivement trop haute.

Mais je vais faire avec.

Et tripper pareil c'est sur.
See you in the fall Woody!

samedi 21 juin 2008

Kid sentiment

"Le meilleur investissement qu'un pays peut faire restera toujours de faire des enfants"

C'est Winston Churchill qui disait cela jadis naguère.

Il n'avait pas tort l'homme au cigare.

C'est d'une richesse incalculable un enfant. Ça nous force à aller puiser des choses insoupçonnées en soi. Ça nous force à sortir le meilleur comme le pire et dans ce dernier cas nous force aussi à réévaluer notre jugement, nos priorités, nos forces, nos faiblesses, nos défis.
Une société pleine d'enfants est une société saine et en développement. Qui croisse, qui grandit, qui avance. Chaque génération se sait plus informée et par le fait même doit faire des choix plus éclairés que la génération précédente.

Toutefois je crois aussi qu'une société qui perd le contrôle de ses enfants est une société à la dérive.

Depuis que mon fils va à l'école (il sera en 4ème année en septembre) je reste stupéfait de la mauvaise qualité de son institution scolaire et de la qualité de l'enseignement qui y est donné. Et je ne lance pas la pierre entièrement aux enseignants, ils font ce qu'ils peuvent dans des classes où ils se sentent plus que dépassés. Encore hier j'entendais une enseignante dire qu'elle adore enseigner mais que c'est ce qu'elle fait le moins. La discipline semble être la lacune. Les parents sont donc aussi beaucoup à blâmer. Les enseignants deviennent pompier et ne font qu'éteindrent des feux.

Plus du tiers des nouveaux enseignants songent à changer d'emploi dans les deux premières années de leurs tâches. La gestion gouvernementale est devenue si mauvaise avec le temps que de réforme en réforme tout le monde s'y perd. Le gouvernement demandera aux enseignants l'an prochain de se perfectionner là où ils ne le devraient pas c'est-à-dire dans des rôles de travailleurs sociaux lors de formation spéciales. Ainsi lorsqu'un élève fait des menaces de tentative de suicide il sera de la tâche des enseignants d'assurer le suivi nécéssaire là où on aurait eu besoin d'un psychologue/psychiâtre/orthopédagogue. Un peu comme si on demandait aux infirmières de se former en chirurgie parce qu'il y a pénurie de chirurgien.
Être enseignant en 2008 semble être l`horreur de ce que j'en vois de ma lunette extérieure et ce sont bien souvent les enfants eux-même qui en paient le prix. Mon fils a entièrement lavé la classe de son professeur mercredi dernier. Tous les élèves s'y sont mis. Je comprend qu'ils aient assurément sali cette classe cette année mais n'est-ce pas là le travail du concierge? Je me suis dit qu'après tout il n'y a peut-être pas de mal à apprendre à torcher mais le tout s'est fait SANS LA PRÉSENCE DE SON PROFESSEUR. ...sous la supervision d'une inconnue remplaçante...

Non seulement cette fainéante d'enseignante ne corrigeait pas les fautes cette année "car ce n`était pas l'objectif de l'exercise" mais elle s'étonnait par la suite de l'ortographe déficiente de certaines dissertation. Chaque semaine qui a passée elle s'est dérobée à ses responsabilités dès qu'elle en a eue la chance nous laissant l'impression d'une classe orpheline toute l'année, heureusement finie. Une troisième année à oublier au plus maudit.

Mon fils a fait de nombreux lapsus révélateurs cette année en me parlant de son éducatrice en service de garde plutôt que de son professeur de classe attitré.

Les enseignants ont les bleus et le gouvernement multiplient les projets de réformes qui déstablisient non seulement les enseignants, mais les élèves et les parents aussi.
Nous as-t-on raté à ce point? Qu'est-ce qui n'allait pas dans l'enseignement des années 70/ 80/90?
Les dérapages sont plutôt récents. Donc peut-être que les nouvelles réformes des 10 dernières années en sont à l'origine.
Comme en témoigne cette ignominie à Gatineau.
Une juge a donné raison à une fillette de 12 ans qui s’est adressée à la Cour parce que son père lui avait interdit la sortie scolaire de fin d’année.

La fillette était en garde partagée depuis 10 ans. L’année dernière, elle a demandé et obtenu de la Cour d’aller vivre chez son père. Sauf qu’au mois de mai, après s’être querellée avec la nouvelle conjointe de ce dernier, elle est allée vivre chez sa mère.Mais son père a encore la garde légale. Il l’avait déjà punie parce qu’elle clavardait sur l’internet malgré son interdiction. N’ayant plus accès à l’ordinateur chez son père, elle est allée chez une amie et a placé une photo d’elle dans une tenue et une pose «qui ne sont pas appropriées pour une enfant de 12 ans». L’enfant refusait de dire chez quelle amie elle avait eu accès à l’ordinateur. En conséquence, le père, qui est le répondant pour l’école, a décidé de lui interdire un voyage de classe de trois jours prévu depuis longtemps.
La juge lui a donné raison: elle a trouvé la punition «disproportionnée» et a noté que la mère était d’accord avec sa fille.

???
Au secours!!!!!!!

Que restera-t-il de l’autorité parentale si elle peut être révisée sur toute question à la demande d’un enfant? là ce nèst pas juste un enfant le problème mais le système judiciaire auquel il s'adresse.

Pour reprendre les mots d'un parent fort brillant et responsable:
"une famille n'est pas une démocratie mais est plus proche d’une dictature éclairée. Le peuple familial est consulté, certes, mais ce sont les dirigeants, non élus, qui imposent leur décision. Il y a parfois des rébellions, des poches de résistance, de la désobéissance incivile, voire des insurrections appréhendées. Le régime en place se maintient tant bien que mal, gardant le cap sur ces trois piliers de la monarchie bicéphale: ordre, paix et bon gouvernement"

Face à quoi devons faire des mises en garde à nos enfants aujourd'hui?
L'incompétence avouée de certains professeurs?
Les mauvaises et instables décisions gouvernementales face aux commissions scolaires?
Le trop relâché encadrement parental?
Le système judiciaire clairement mal balancé?
Je crois que la réponse c'est tout ça.
Il faut aussi les protéger de nous-même.
Et du faible niveau de responsabilités dont on semble vouloir s'attribuer.
Ouais au fond si je me pose toutes ses questions c'et qu'on doit nous avoir ratés.
J'aurais dû avoir les réponses en tant qu'adulte pas les questions.
J'imagine...




















vendredi 20 juin 2008

La pêche au requin


Le kartel d'essence, Norbourg, Nortel, Bear Stearns.

Si le prix de l'essence fait faire des montées de lait il faut avouer que la pêche au requin est plutôt bonne ces temps-ci.





Norbourg: on le savait lui, crotté et sans scrupules mais on ne savait pas encore avant cette semaine qu'il y avait plein de soldats POTENTIELLEMENT aussi crapules que Potiron.

Le mot "potentiellement" est important ici car ils sont accusés mais pas trouvés coupables encore. Faudra se calmer avant de sortir le sel, le poivre, les atakas et garder notre fourchette pour plus tard mais il fait franchement bon de savoir que la GRC fait son boulot.

Surtout qu'il y a des vies complètement ravagées par les fraudes des ses mégalomanes. Des gens qui ont petit à petit mis toute leurs semences sur le même lopin et qui en un rien de temps se sont fait déraciner leur arbre laissant une grosse crevasse derrière.

Ce qui me plait surtout dans les nouvelles accusations d'hier c'est que, bien que Lacroix ait attrapé 12 ans moins un jour pour ses tricheries, les médias ne rapportent jamais qu'au Québec les gens purgent le 1/6 de leur sentence. La vraie vérité vraie et véridique c'est que Vinny sera libre dans deux ans, deux ans et demie. Comme Guy Cloutier qui n'a pas poireauté longtemps en dedans. Mais cette vérité fait si mal à entendre que personne n'ose la souligner.

Avec les nouvelles accusations d'hier peut-être que Lacroix restera en dedans un petit peu plus longtemps.

La GRC (définitivement en feu ces temps-ci) a aussi mis le grappin hier sur quelques pourris de Nortel.

Elle a porté des accusations de fraude contre l'ancien chef de la direction de Nortel Networks (TSX:NT), Frank Dunn, et deux autres anciens responsables de l'équipementier, Douglas Beatty et Michael Gollogly. Le plus sale d'entre tous est libre comme l'air chez Nortel. Joe Roth, le méchant gargamel qui a leurré tous les actionnaires leur faisant croire que tout allait bien alors qu'il savait que la situation étais contraire. L'action s'échange à plus de 150 fois moins que ce qu'elle valait à son sommet en 2008 et Roth s'est poussé impuni, loin des projecteurs. La Securities & Exchange Commission des États-Unis (SEC) a même réouvert la plaie en faisant miroiter la possibilité d'imposer une amende de 100 millions US à Nortel, ont rapporté certains médias sur la foi de sources anonymes. mais les proprios actuels se sont les actionnaires, les victimes donc! Give them a break!
Bonne chose que de savoir que la GRC y veille.

Et aux États-Unis Ralph Cioffi et Matthew Tannin auraient masqué aux investisseurs les difficultés rencontrées par les fonds de Bear Stearns. Le FBI vient de les arrêter aussi hier.
L'affaire Enron a réveillé les enquêteurs sur les arnaque du genre au pays de l'oncle Sam. Le seul bémol que je peux voir dans cette affaire frauduleuse c'est que François Trahan, ancien stratège en chef à la banque de la Bear Stearns qu'il a quittée il ya un an serait un candidat sérieux pour remplacer Henri-Paul Rousseau à la présidence de la Caisse de dépôt et placement du Québec.


Il a quitté il y a un an.

Juste avant que ça ne sente le roussi quoi.

Comme Joe Roth.

Ferions-nous entrer un requin chez les ménés?












mercredi 18 juin 2008

Blackout au Parc St-Michel

Un incident s’est produit hier soir au match de soccer de mon fils.
Mais commencons il y a un an.

L’ an dernier mon fils avait comme instructeur un drôle de moineau. Plus occupé à faire un spectacle pour les parents que de s’occuper adéquatement des jeunes de 7 ans dont il devait s’occuper. Il avait de très désordonnées impulsions qui semaient l’émoi là où il voulait semer autre chose. Un exemple ? Un de nos joueurs fait un but d’une beauté exceptionnelle pour un jeune de 7 ans. Tous les parents on réagi de manière spontanée en applaudissant et en criant bravo. L’instructeur a impulsivement sauté sur le terrain en hurlant « JE TE DONNE LE BUT !!! JE TE DONNE LE TERRAIN !!! JE TE DONNE L’ÉQUIPE !!! » freinant le joueur dans son élan glorieux le transformant en enfant terrifié et confus. Lorsque l’instructeur s’est retourné vers les parents pour calculer l’effet de son one-liner il a retrouvé la même confusion chez les parents. Tout, tout, tout ce qu’il faisait lors d’un match de soccer était orienté pour un public qui était les parents. Il ne semblait jamais noter notre inconfort. Il était très dur à suivre.

Un soir, alors que l’arbitre ne s’est pas présenté à un match et que les deux équipes de jeunes étaient toutefois prêtes à jouer, un adolescent, frère d’un de nos joueurs s’est proposé pour arbitrer. L‘autre équipe n’étais pas certaine de vouloir jouer le match car il avait un impact important sur le classement. De savoir que le frère d’un de nos joueurs pourraient favoriser notre club les indisposaient.La réaction de notre entraineur a été de péter les plombs et de hurler son mécontentement à deux pouces du visage de l’autre entraineur. Une réaction qui a placé tout le monde dans un état fort inconfortable. Surtout nous, ses parents qui ne lui donnions aucun appui au contraire. Lorsque le match a finalement débuté et que l’arbitre a décerné un carton jaune (mérité) à l’un de nos joueurs, l’instructeur a à nouveau brûlé un fusible et s’est mis à hurler comme un chien en direction de l’arbitre (amateur)le traitant de tous les noms. Le frère de l’un de nos joueurs je le répète, donc que nous potentiellement pouvons revoir match après matchs et dont la maman est restée ahurie.

J’ai alors compris que cet homme étais probablement malade.

On a fini la saison en tentant d’éviter les contacts avec lui le plus possible ce qui ne l’a pas empêché de sauter sur le terrain et de prendre mon fils sur ses épaules en courant autour du terrain après un but qu’il avait marqué ou de nous envoyer un long e-mail élogieux à l’endroit de fiston à la fin de la saison. Ce courriel étais écrit des fois en majuscules des fois non(selon ce que les impulsions de son cerveau lui commandaient) un courriel élogieux mais d’une fabuleuse incohérence.

Nous étions heureux de le quitter.


Toutefois cette saison on l’a retrouvé comme instructeur d’une autre équipe (ouf !). Celle des rouges. Il y a 4 équipes. Les verts, les oranges et les mauves qui offrent toujours des matchs serrés. Et ses rouges à lui qui se font crémer solide. Genre 8-2, 8-1, 7-1. Ce n’est pas parce qu’il coach mal (quoique…) c’est surtout l’effet du hasard des joueurs de son équipe. L’an dernier nous avions une bonne équipe qui perdait très peu alors son travail étais pas mal simple. Mais cette année, soupçonnant sa condition mentale fragile et avec sa terrible équipe, je plaignais d’avance les pauvres enfants qui composaient son club. Les parents aussi. La saison n’étant jeune que de trois semaines, la situation ne s’améliorant pas pour son équipe, son état mental étant…je ne sais pas dans quelle condition mais fragile assurément ce qui devait arriver arriva. La marmite a à nouveau explosé hier.

En arrivant au match je voyais bien que quelque chose ne tournait pas rond. Il faisait pratiquer son équipe dans le silence le plus total, le regard hagard du pêcheur revenant de la tempête en mer. Lui qui est habituellement verbomoteur, surtout vis-à-vis des parents (« si ton fils est bon c’est parce qu’il avait un bon coach l’an dernier hein tu l’sais ça ? ») Le voilà tapi dans le silence, taciturne. La fissure était amorcée...
Quand le match aurait dû commencer il est resté assis dans l’herbe, boudeur. Refusant inexplicablement que ses joueurs passent à l’évaluation de l’arbitre(un jeune garçon de 14 ans) ensuite refusant de donner un ballon à l’arbitre pour que le match débute (ce que nous avons finalement fait à sa place) puis refusant de mettre 6 joueurs sur le terrain ce que quelqu’un a lui a finalement forcé à faire. Il avait une quelconque crotte sur le cœur que tout le monde, surtout les enfants et cet ado de 14 ans devaient subir. Le match à débuté avec 15 minutes de retard. Lors du premier arrêt de notre gardien, il a voulu effectuer un changement. Semblerait qu’au soccer les changements ne s’effectuent pas n’importe quand. L’arbitre lui a signalé et là ce fût la bombe. Il a sauté sur le terrain s’est dirigé vers l’adolescent, transgressant toutes les règles de bonne conduite qu’on nous remet entre les mains en tant que parent (IL EST COACH !), et lui a lancé un très senti « BEN Là Là TABARNAK C’EST QUOI TON PROBLèME ? » ce qui a heureusement fait réagir tous les parents dont deux ont sauté sur le terrain pour le freiner/raisonner. L’arbitre a pris la bonne décision en l’expulsant sur-le-champs, expulsion qu'il a refusé d'honorer, restant assis dans l’herbe à distance se permettant même quelques insultes supplémentaires pendant le match.

J’ai bien vu quelques parents aller discuter avec lui mais je l’ai surtout vu seul.

Ou peut-être en groupe avec ses araignées au plafond.

Mais sans ses médicaments c'est sur.

Mon attention s’est surtout concentré sur son fils dans l’équipe des rouges.

Que retient-il de tout ça ?

Que son père est victime d’une injustice ?

Que papa est en punition là-bas tout seul dans l’herbe et qu’il l’a bien cherché ?

Comment s’est déroulé le trajet de retour à la maison ?

C’est ça que je ruminais, inconfortable sur mon chemin du retour.
Ça fait réfléchir.
Moi, bouillant Québécois au sang d’Irlandais dont un boulon se dévisse au moins une fois par semaine.
En privé au possible.
Et par en dedans de mon moi-même.
Ce qui ne diminue en rien l’intensité et la violence qui m’habite mais creuse très certainement les cernes sous mon regard.

Qu'es-ce que je sers mes enfants dans mes bras depuis deux jours...

Let’s all take Tea, shall we ?

mardi 17 juin 2008

Tâter la bête

"...Elles ne comprennent pas que la jupette qu’elles trouvent cool allumera le regard dégueu d’un vieux libidineux et que dans la loterie poche de la vie, ça pourrait mal finir..."

J'ai glané cet extrait dans un article sur la fille de 13 ans qui s'est fait coincer par le Belge dans la trentaine cette semaine. Si l'image de la police en a pris pour son rhume la semaine dernière avec l'affaire Parasiris/Tessier, cette fois-ci chapeau bas on ne le dira jamais assez ils ont fait du sapré vrai bon boulot afin de tracer la jeune naive et le pervers.


Mais revenons à la phrase d'ouverture. J'ai beaucoup accroché sur cette phrase qui pointe du doigt la fillette. Cette phrase en ouverture est tout à fait vraie. C'est le niveau de responsabilité que je questionne.

Tous les soirs quand je reviens de travailler mon passage dans ma rue est presque toujours simultané avec un autobus scolaire d'une école secondaire privée. Cette école a aussi un niveau primaire alors l'autobus est jaune et nous force donc à nous arrêter pour laisser le passage des deux côtés de la rue. Le temps que les élèves circulent. On est "forcé" de regarder la parade le temps qu'elle s'agite. Les élèves ont de 6 à 17 ans. Les filles ont toutes le costume de l'école c'est-à-dire la jupe et le bas au genou...Bon peut pas vraiment dire que les plus jeunes sont excitantes mais les filles de 16-17 ans sont presque des femmes... Je deviens Kevin Spacey dans American Beauty pendant quelques secondes. Le mâle qui ne tourne pas la tête lors de leur passage est le plus grand des menteurs. C'est innocent et ça le restera car nos cerveaux sont en général bien balancés. mais les cerveaux mâles le sont-ils tous?
Pas besoin d'avoir d'avoir des pensées cochonnes juste placer les yeux sur une cuisse peut avoir le même effets sur une jeune fille que certaines peuvent avoir lorsqu'on place des mains sur leurs épaules. Un sentiment de violation de sa personne. De son soi intime. Certaines de ces filles resteront dégoûtées pour la vie du port de la jupe. A un âge où le corps féminin subit des transformations majeures, plusieurs d'entre elles vivront probablement un grand inconfort à voir des regards mâles non bienvenus se poser sur leur personne alors qu'elle n'ont jamais demandé ceci de toute façon.
Toutefois d'autres choisissent de racourcir leur jupe en signe de révolte vestimentaire. Ma propre amoureuse m'a confié qu'en son jeune temps elle aussi racourcissait sa jupe afin d'émoustiller volontairement certains professeurs mâles. C'est là que la phrase en ouverture prend tout son sens mais surtout sa suite " ...Elles ne comprennent pas, fascinée par le flirt, assoiffée de séduction, que c’est comme manipuler du TNT, ce produit qui explose après les autres, qui fait mal plus tard. "

Quand il s'agit de sexualisation dans un vidéoclip, dans un film, sur une photo, dans un film, dans une pub que pouvons nous vraiment y faire? Cette planète est régie par l'argent, le sexe et sa suggestion. Ses parfums vendent. J'ai bien peur que cela ne reste jusqu'à ce qu'il n'y ait autant de femmes derrière la caméra que devant. J'ai toutefois confiance, tout comme pour les accomodements raisonnables, que la prochaine génération, la nôtre et celle de nos enfants, saura faire la part des choses plus itelligement que présentement.

Quand il s'agit d'un uniforme scolaire que voulons nous vendre? Alors qu'il est bien connu que parmi les fantasmes mâles les plus populaires, le fantasme de l'écolière est probablement tout juste deuxième derrière celui de l'infirmière et avant celui de l'hotesse de l'air; Ne serais-t-il de notre devoir d'adulte responsable que de cesser de faire porter ses costumes à nos jeunes filles? Ne nourrissons nous pas la bête volontairement tous les jours ainsi?

Je ne suis pas contre le port du costume à l'école mais doit-il être celui-là?

Le bas au genou est vraiment nécessaire?

Ne serais-t-il pas un point de départ que d'adapter les costumes à un pantalon 3/4?

Bon...
Voilà que je propose mon propre foulard Islamique...

Ce doit être parce que j'ai une petite poupoune.

Ce doit être parce qu'une histoire comme celle de l'adolescente de 13 ans et le Belge, en tant que parent je ne me le pardonnerais jamais.

Y a des histoire comme ça qui, quand on devient parent, nous ébranlent plus qu'on l'aurait d'abord cru.


















L'auberge des bande-mous

Ça s'appelle Le manoir Riviera.
"Manoir" ça fait luxueux. C'est un golf?
"Riviera" c'est exotique. C'est en espagne?

C'est en fait une taverne à Delson, P.Q.

Une taverne où on refuse encore aujourd'hui de servir les femmes, même si cela est totalement illégal... depuis 22 ans. Trois fois la semaine dernière des journalistes déguisées en clientes se sont fait refusé de se faire servir invoquant différent motifs. Le principal étant que la taverne a apparement un droit acquis du propriétaire depuis près de 40 ans et un permis de taverne refusant les femmes pour 100 ans.

(droit de pouffer de rire ici)

Bien que le décor de l'endroit indique le contraire ce ne sont pas les année 70 c'est bel et bien 2008. Qu'est-ce qui en 2008 peut bien pousser quelques ahuris à vouloir trinquer entre boys exclusivement? Moi quand je sortais dans les bars si nous n'étions qu'entre boys ça me coupait carrément l'envie d'y aller. Eux les femmes, ils les veulent déshabillées sur une grosse tv. L'établissement diffusait jusqu'à tout récemment des films pornos en soirée sur l'immense télévision installée dans un coin de la pièce. Ça y est j'ai trouvé, peut-être que ces gars là ne lèvent plus du bambou et veulent se le tester dans le privé. Voire s'en parler entre affectés du même malaise. C'est surement pour ça les films. C'est surement pour ça le besoin de rester entre boys. Je vois pas autre chose. La seule toilette de l'établissement est réservée aux hommes. Derrière le bar, un calendrier de femmes nues ajoute à l'aspect machiste de l'endroit. Voilà! ce calendrier de filles qui ont oublié de s'habiller derrière le bar est l'oeuvre de ses artistes- photographes mâles qui visitent leur galerie d'art chaque mois en privé pour discuter de leur oeuvre et faire avancer la cause de l'art sans interférence.


J'aimerais beaucoup entendre les mots qui se disent quand le mot "féministe" est utlisé par ses australopithèques à cet endroit. Grognent-ils? Font-ils des concours de pets? Cette semaine un concours de pets sonores qui honorent, la semaine prochaine un concours de pets sans bruits qui trahit.

En fait non mesdames je suis pas sur que vous voudriez savoir ce qui se passe là dedans. Tout comme une chambre de hockey des fois fait remonter le singe dans la branche. Mais au moins au hockey le niveau de connerie peut-être attribuable à la gêne d'être à poil devant le même sexe.

C'est ça l'affaire! Les gars se mettent à poil dans la taverne. Peut-être pas au sens propre mais au sens figuré assurément. Par manque d"imagination mais surtout par projection renversée zont besoin du calendrier et des films avec les filles à poil. Parce qu'ils se sentent eux-même à poil.

Tout fait du sens quand même quand on s'y met quand même non?. Ça doit expliquer pourquoi un photographe a failli être écrasé volontairement hier par le véhicule d'un des propriétaire de l'endroit. Veut pas qu'on sache qui bande mou. C'est son droit.

Zont droit à leur petite secte quand même les gens qui ne bandent plus. Foutons-leurs la paix.

"C'est une taverne ici. Tant que le Manoir Riviera ne vendra pas, les femmes ne pourront pas entrer. Ça fait 40 ans que c'est de même», indique le barman. Devant des arguments bétons comme ça, nous devons nous incliner

Même si c'est discriminatoire et illégal, la taverne Le Riviera ne sera toutefois pas inquiétée par les inspecteurs de la Commission des droits de la personne tant qu'une plainte ne sera pas déposée par une femme.

Je souhaite quand même une scène de rouleau à pâtes. Vous avez la scène de la femme qui ramène son mari par l'oreille pour qu'il rentre à la maison?

Ça donnerais un bon show aux boys.

Le dernier j'espère.