dimanche 9 novembre 2025

Bòkfimi

 L'Islande est un endroit que j'aimerais visiter un jour.


 On dit tant de bien de la Scandinavie, Björk The Sugarcubes, Bang Gang et Sigur Ros en sont des joyaux sonores. 

J'apprenais cette semaine que j'étais atteint de bòkfimi. Maladie riche. En Islandais, ce mot se traduit librement par "Gymnastique de livres". Oui, je suis traducteur, non je ne traduis pas l'Islandais, mais je l'ai appris quand même cette semaine d'une amie virtuelle. La gymnastique des livres, le bòkfimi, serait "l'art de lire plusieurs livres à la fois, passant de l'un à l'autre entre les histoires tel un gracieux acrobate littéraire." 

100% moi. 

Ceux/celles qui appuient sur l'hyperlien, en haut à droite sous les mots culturellement actuellement..., sur Je lis ne devraient pas se surprendre de voir quelques fois le même livre réapparaitre quelques fois, ou encore, personne ne devrait penser que je suis ce super lecteur qui lit 4 livres par semaines. Oui, parfois, mais en parallèle. 

Donc Jones, qu'est-ce que tu Bokfim ces temps-ci ?

Vous verrez, y a une récurrence dans les thématiques. 

My Effin' Life de Geddy Lee.

J'ai beaucoup de plaisir à lire ceci. Geddy Lee est un véritable nerd comme je les connais bien depuis toujours. C'étaient la personnalité que je retrouvais parmi les 4-5 gars qui étaient mes collègues de classe en "enrichi". Toutes les autres étaient des filles, bien entendu. Les femmes sont nettement plus brillantes que les hommes. Regardez Jacinda. Regardez l'absence de corruption sous Valérie Plante et comment ce ne sera pas dans le décor de Soraya Martinez Ferrada. Lee raconte sa fucking vie. Mais il est trop poli pour titrer fucking. Il commence même avec l'histoire de ses parents polonais fuyant la Guerre. Geddy est drôle. Pertinent. Touchant. Intéressant. Vraiment intéressant. Ça me fait voir la formation Rush différemment. Des vrais bons gars. Comme on le dit de bien des Canadiens. Geddy Lee est le bassiste/claviériste de Rush et le chanteur. Lire sur des vieux bands, ça nous fait redécouvrir d'anciens riffs, et de nouveaux angles d'écoute. 

 De nouvelles teintes sonores. 

The Crying of Lot 49 de Thomas Pynchon 

J'ai récemment revisité l'adaptation de Paul Thomas Anderson d'Inherent Vice de Thomas Pynchon, en film. J'ai tant adoré. J'avais aussi vu One Battle After Another, librement adapté aussi par PTA, d'un autre livre de Pynchon: Vineland. J'ai aussi aimé le film. Peut-être mon préféré en 2025. Ça m'a donné le goût de relire Pynchon. Et comme je lisais autre chose, je n'avais pas envie de relire Gravity's Rainbow (760 pages) ou Against the Day (1085 pages) ou  Mason & Dixon (713 pages). Son tout premier roman ne fait que 183 pages. Et tout s'y trouve déjà: les noms inoubliables, les magouilles réelles ou imaginées, le monde de la musique. J'adore Pynchon. Vais en demander 2 à Noël. Celui qu'il vient de lancer après 12 ans d'absence et sa collection de nouvelles de 1984. Ça ça se lirait bien entre deux livres, des nouvelles. 

Manuel de la Vie Sauvage de Jean-Phillipe Baril-Guérard

J'avais acheté ce livre au jour du livre où je fais toujours un effort pour acheter un livre d'un Québécois. Ou est-ce le jour du livre Québécois ? je ne sais plus. Je sais toutefois que ce n'est jamais un très gros effort pour moi de 1) acheter un livre et 2) d'acheter local. Je l'ai commencé, et on dirait que depuis que j'ai vu qu'on l'avait adapté en série télé, j'attends de voir la série télé. Ce que je ne fais généralement jamais. Je devrais le finir bientôt, j'en ai lu la moitié. J'aime son style. Son histoire aussi. Même si elle me rappelle parfois mon propre travail. Ce qui doit être un frein psychologique inconscient pour que j'y retourne vite. 

Surrender de Bono

C'est l'autobio du chanteur de U2. Comme je blogue en parrallèle chaque dimanche sur le band jusqu'à la fin de l'année, je le lisais. C'était en parti de la recherche pour ce que j'écris dominicalement depuis juillet. Ironiquement, le livre me tombe des mains au même endroit où le band commençait à moins n'intéresser, soit passé 1995. Miss Sarajevo avec Luciano était pour moi un des derniers joyaux musical du quatuor de Dublin. Je vais le finir, mais probablement dans le temps des fêtes.

The Name of This Band is R.E.M.; a Biography de Peter Ames Carlin  

Même chose ici, les 6 premiers mois, les dimanches, j'ai écrit sur R.E.M. J'avais alors acheté le livre de Peter Ames Carlin qui promettait "une biographie". Non. Ce ne l'est pas. Ça m'a pris beaucoup de temps à le comprendre, mais tout le livre parle des 4 gars d'Athens, en Georgie, de leurs naissances au premier album, Murmur, en 1983. Ce n'est pas mauvais du tout, au contraire, c'est même très intéressant, mais dès que je me suis aperçu que ça ne se rendait pas plus loin que 1983, et que j'écrivais désormais 1984 et plus, le livre m'est plutôt tombé des mains. Mais j'y reviendrai, c'est certain.  

Live From New York: The Complete Uncensored History of Saturday Night Live as Told By Its Stars, Writers, Guests de James Andrew Miller et Tom Shales. 

Le titre dit tout. Ça se lit bien par bribes d'époques. SNL a 50 ans. Comme c'est une brique, ça se lit avec patience et minutie. Et comme j'enregistre tous les épisodes du samedi soir, ça complémente visuellement assez bien ce que je lis.

Alberto Moravia de René de Ceccatty

C'est une biographie qui se dit dès le prologue "biographie intellectuelle" de l'auteur italien. J'ai aussi son premier livre, L'indifférence. Que je n'ose pas commencer tout de suite, j'en ai assez sur la table de chevet. Mais sa bio est fort intéressante. Intelligente aussi. J'aime y replonger de temps à autres. Sa vieille face plissée est un peu celle des grands-pères que je n'ai pas connu. Ça me rassure de la voir là avant de me coucher. Et d'avoir parfois l'impression d'y parler, comme je l'aurais fait avec un vieux papi à moi qui aurait tout vu.     

Comme un Long Accident de CharLe Chien ne Meurt Pas à la Fin de Joël Martel.

Là je triche un peu. Ils sont bien là, tous les deux. Mais je n'en ai pas commencé un encore. J'ai été au lancement du second, au Saguenay, on a jasé avec l'auteur qui nous as signé son livre et nous as promis de nous revoir un jour. Sympathique. Mes amis à moi avaient aimé son premier. Sur la mort. Me l'ont prêté pour que je le lise. Mais m'ont aussi dit que "ouf! le second n'est vraiment pas aussi bon. Lis vraiment le premier d'abord, tu comprendras la différence". Deux sources différentes. Ça aussi, ça m'a freiné. Mais ce sont deux courts livres qui ne font pas 200 pages. Ça pourrait aussi se lire en 2 jours. Les deux. 

Enfin, je vais tous les finir d'ici Noël. C'est certain.

D'autant plus que dans mes suggestions de cadeaux pour Noël j'ai déjà demandé 3 livres. Les 2 Pynchon dont je vous parles plus haut et The Uncool: A Memoir de Cameron Crowe. 

Faites vos recherches sur ce dernier. Vous comprendrez, ceux qui me connaissent, que j'aurais aimé avoir eu sa vie, réincarné. 

Mais en même temps, il est plus vieux que moi...mais aussi, je suis vampire donc théoriquement je suis plus vieux que quiconque, donc justement, parfois on se réincar...

Bon...je vous en dis trop.

Bòkfimi.

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