10 sites et magazines spécialisés dans la télévision, le cinéma et les arts ont fait un top 50 des meilleures séries télés de tous les temps, et on a ensuite fait un Top 50 de leurs Top 50 combinés. 50 pts pour le #1 , 1 pour le #50 et on a additionné ainsi, gardant les 50 premiers. J'ai triché. J'ai ajouté/remplacé ce qui aurait aussi dû s'y trouver selon moi.
Les * seront les séries que j'ai vues en entier.
Les ** seront les séries que j'ai vues pas encore au complet. parce qu'abandonné après désintérêt.
Three's Company (1977-1984)
Comédie slaptick qui a fait pleurer de rire toute ma famille, enfant/ado. Trois co-locataires, à Santa Monica, deux filles et un gars, naviguent dans les malentendus, volontaires, mais plus souvent involontaires, homophobie de l'époque, mais tabou souvent explorés aussi. On en manquait pas beaucoup.
Hung (2009-2011) *
Un entraineur sportif d'école secondaire ne fait pas beaucoup d'argent. Aux États-Unis, la profession d'enseignant n'est aucunement valorisée. L'ignorance, c'est payant au sens propre comme au figuré. Pour joindre les deux bouts, une ancienne amoureuse qui le sait "équipé du sexe" s'improvise son agent, dans un second emploi, plus payant, escorte masculine. Tordant.
Vikings (2013-2021)
Saga épique et nordique suivant Rägnar Lothbrok et ses descendants qui font des raids, des conquêtes et sont à la poursuite de la gloire des découvertes dans l'Europe médiévale.
Un acteur peu chanceux et son terrible agent tentent de faire leur chemin dans le milieu du cinéma ou de la télé ou dans la vie, mais rien ne leur réussit. Ils sont figurants à vie. Ricky Gervais hilarant. Courte série et une scène me fait pleurer de rire toutes les fois que je la vois. Chaque épisode met en vedette une vraie célébrité que "se joue" (Ben Stiller, Diana Rigg, Samuel L. Jackson, David Bowie)et le figurant, joué par le toujours humilié Ricky Gervais.
Excentrique joliment pensée série mettant en vedette la très belle America Ferrera, enlaidie, qui hérite d'un poste dans le milieu artificiel de la mode, pour un magazine, fille humble égarée chez les trop belles. Très drôle.
Comédie de situation nostalgique plongée dans les snack bars des années 50, lieu de rencontres des jeunes d'alors autour d'un juke box. L'action se déroule à Milwaukee et mettait en vedette un alors chevelu roux Ron Howard, avant qu'il ne soit le réalisateur de nos jours. Et le personnage mémorable de Fonzie.
Adaptation de la BD du même nom qui nous présente la vie du millionnaire Bruce Wayne qui porte la cape, le masque et les collants afin de combattre le crime quand c'est nécessaire à Gotham City, avec son assistant Robin et son majordome, Alfred. Bédéesque. Série créatrices de mémorables "méchants".
Étude d'une famille rongée par l'avarice, principalement J.R. Ewing, ce personnage qu'on adorait haïr. Parce que sans coeur et 100% dans le ton des Bezos, Zuckerman ou Musk de nos jours. Empire pétrolier, richesse qu'on ne veut pas partager, amours suspicieux si on est pour avoir les yeux sur la richesse familiale. Laideur Texane.
House (2004 à 2012)
Un brillant mais misanthrope docteur solutionne ls mystères médicaux, mais ne s'entend pas souvent avec ceux avec qui il est forcé de travailler. Merveilleux personnage joué par Hugh Laurie capable de faire rire aussi. Plein de démons chez ce docteur maison.
Stephen Graham co-signe cette séries de 4 épisodes, tous tourné en un seul plan coordonné. Il co-produit et incarne le père d'un ado dans cette série, quj aurait peut-être commis l'irréparable. Bijou technique qui fait peut-être oublier la masculinité toxique décriée dans la série. Aussi touchant que bouleversant.
Better Call Saul (2015 à 2022)**
Série prologue à la série Breaking Bad qui nous fait suivre le personnage de Jimmy McGill qui se transforme en avocat, avec une débrouillardise parfois très drôle, parfois mettant tout le monde dans le trouble. Aussi drôle que surprenant. Sa morale flexible le rebaptise Saul Goodman, parce qu'on fait plus confiance aux avocats d'origine juive.
Sex in the City (1998 à 2024)*
Adaptation du tordant livre de Candace Bushnell racontant 4 amies de NY, leurs amours, leurs styles de vies, leurs problèmes, leur défi de carrière dans la ville qui ne dort jamais, exploration moderne de la femme des années 90-2000. Et des relations hommes-femmes. Drôle et attentif à son époque.
True Detective (2014- )**
Anthologie du crime tournée avec beaucoup d'esthétisme, qui explore des détectives renouvelés saisons après saisons, du Sud des États-Unis, dans des contextes parfois gothiques, sordides, ambigus, et psychologiquement complexes. Entre détectives, victimes et criminels.
The Wonder Years (1988 à 1993)*
Nostalgique série narré en voix off par un adulte (Daniel Stern) racontant son enfance de la fin des années 60. J'étais tombé par hasard sur la première de cette série, premier épisode tout à fait magique, je n'ai plus jamais lâché. Pourrais acheter un jour.
Comédie surréaliste signée (et interprétée) par Donald Glover, suivant le quotidien d'amis à la peau noire, au travers de l'hostilité naturelle des blancs, autour de la scène du rap, alors que notre protagoniste s'improvise agent de son cousin, rappeur, qui a connu un seul gros succès, mais on attend la suite. Quand ce cousin ne fait pas de conneries. Exploration intelligente raciale, drôle, et tragique aussi.
Le crime à Atlantic autour de la vie fictionnalisée, mais inspirée du vrai aussi, de Nucky Thompson. chef politique au coeur de la corruption d'alors. Les années 20 et 30. Prohibition et crime organisé.
The Bear (2022- )*
Comédie noire suivant les invités riches d'un complexe hôtelier où la mort s'invite toujours dès le premier épisode, mais on ne sait pas qui tue ou qui meurt avant la fin. C'est drôle, mais aussi angoissant par moments. Tendu. Dysfonction chez les employés, mais aussi et surtout chez les invités, renouvelés saison après saison tout comme les hôtels qui sont changés. Le décor et la musique sont splendides. Et les privilèges exposent secrets et failles humaines.
Westworld (2016 à 2022)**
Thriller de science-fiction inspiré du film de 1973 du même nom, Un parc thématique recréant le far-west avec des robots, pour les riches clients voulant "vivre" l'époque, voit ses robots peu à peu avoir envie d'humanité. La ligne entre réalité et intelligence artificielle devient de plus en plus floue. Brillant.
Abrasif western racontant les luttes de pouvoir, les hors-la-loi, la survie dans une ville dont la croissance les dépasse à la frontière du Dakota du Sud.
Cheers (1982 à 1993)
Comédie de situation qui a lancé les carrières de Ted Danson, Shelley Long, Woody Harrelson et Kirstie Alley (entre autres), là où tout le monde connait ton nom, dans un bar de Boston. Chanson thème mémorable, série pleine d'humour.
When They See Us (2019)
Série racontant l'histoire vraie des 5 innocents, citoyens New Yorkais à la peau noire, emprisonnés à tort pour le viol d'une joggeuse de NY, les 5 noirs dont le président actuel avait payé une page entière du journal pour les condamner à mort. Parce qu'il en savait plus que les autres ce crétin, bien entendu. Cette série raconte les 5 hommes dont on avait vu la couleur de la peau, mais qu'on avait jamais vu autrement. Bouleversant. Choquant.
Comédie de situation pionnière à bien des niveaux, mettant en vedette Lucille Ball, une femme, dans les années 50, avec son époux Desi Arnaz, personnage cherchant la gloire, l'amour, dans le NY des années 50. Tourné devant public.
Un show à propos de rien. Très drôle parce que traitant les irritants du quotidien. Intelligemment écrit et très bien joué par 4 personnages très découpés différemment. Multiples moments cultes. Are you master of your domain ?
The End of the Fucking World (2017 à 2019)*
Comédie dramatique suivant deux ados chaotiques parti en cavale explorant l'amour et la violence et la découverte personnelle. Très Wild at Heart de David Lynch, mais ado. Très intéressant. Punk.
Parlant de punks, 5 jeunes Britanniques délinquants dans une maison de réforme se découvre, suite à une tempête qui dont un éclair les foudroie, des pouvoirs surhumains, un est capable de revenir dans le temps, l'autre devient sexuelle quand on la touche, une autre entend dans les pensées, un autre peut se rendre invisible, mais le plus intéressant des personnages ne connait pas son pouvoir. Parfaite première saison. Qui était pensée comme un film à l'origine.
Severance (2022- )*
Thriller bureaucratique de science-fiction où les employés qui travaillent dans une compagnie sont amenés de force pour le faire. Mais une fois hors du travail, vous êtes quelqu'un d'autre. Secrets corporatifs et tension psychologiques. Froidement bon.
Sombre série d'épisodes fermés dystopiques montrant les dérives technologiques dans un futur proche et explorant la nature humaine et la société et leurs comportements dans ce bain parfois un bein provocateur mais qui fait beaucoup réfléchir sur nos rapports à la technologie.
Mindhunter (2017- )*
L'histoire des trois membres du FBI qui, dans les années 70, ont documenté et créé le concept des tueurs en séries. Beaucoup de dialogues sont verbatim les écrits d'alors, mais les trames narrative autour des trois membres du FBI sont fictives. Une des séries dont la prochaine saison est la plus attendue. David Fincher derrière ceci.
Chronique de la vie du narcotrafiquant Pablo Escobar. Ascencion et chute de ce brutal Colombien, grand manitou des cartels de drogue et parcours des agents qui l'ont traqué.
La vie des agents de publicité des jeunes années 60 des publicitaires de la rue Madison, à New York. Crises identitaires, machisme, valeurs d'alors, relations troubles et série joliment stylée. D'un des scénaristes des Sopranos, Matthew Weiner.
J'avais écouté la première de cette série par pur hasard. Et de mémoire, je crois que c'était un samedi soir. J'ai acheté un peu aveuglément quand je travaillais dans le milieu des livres, musique et films, acheté vraiment pas cher en raison de mon rabais, jamais regretté. Drôle et sympathique chronique des tribulations de l'école secondaire dans les années 70. Plusieurs vedettes y ont fait leurs débuts.
Mission Impossible (1966 à 1973)
Une équipe d'agents secrets prend de gros risques dans leurs missions utilisant gadgets, costumes, audace, afin de surprendre leurs ennemis avec intelligence. Série culte des années 60-70. Leonard Nimoy ailleurs qu'en Spock.
Très inspiré de la famille Murdoch, la famille Roy qui se bat, de l'intérieur comme ailleurs, pour le contrôle des médias à coups de trahisons, d'infidélités, de déceptions et de loyauté incongrue.
Mockumentaire très comique suivant une compagnie de production de papier de Scranton, aux États-Unis. Patronnat ouvertement ridiculisé, bénéouiouisme moqué, inconforts multiples, manques de jugement à la pelle, politiques de bureau excentriques, Dunder Mifflin était formidablement drôle. Ai acheté la série originale de Ricky Gervais. Plus courte.
Satire animée de la famille typique Étatsunienne soulignant avec une grande intelligence les aberrations du quotidien ne prenant pas le public pour des crétins mais les affichant à l'écran. Matt Groening est un brillant animal.
Série culte de science-fiction mettant en vedette notre Montréalais William Shatner, capitaine d'un vaisseau explorant l'espace, débattant de dilemme moraux et série offrant le premier baiser interacial à l'écran des télévisions d'Amérique du Nord.
Inspiré du fameux film des frères Coen, de modestes policiers de petit village ont à composer avec le crime s'invitant là où il ne se passe généralement rien forçant des manières déroutantes. Aussi drôle que violent, 4 saisons au casting différent, impressionnant, existentiel par moments. Brillant. Tombé amoureux de Carrie Coon pour tout le temps.
Mythique scientifique Britannique voyageant dans le temps, explorant les univers étrangers, menacé parfois par des machines ou des créatures hostiles, le brave docteur et ses acolytes combattent le mal au travers des époques. Et il a le pouvoir, de se regénérer, devenant...un autre acteur ou une actrice, pour la saison suivante. Culte.
The Twilight Zone (1959 à 1964)
Épisodes anthologiques de science-fiction et d'horreur forçant la réflexion et inspirant la frayeur. J'aurais aussi pu placer la série Alfred Hitchcock Presents, qui faisait la même chose entre 1955 et 1964, mais en société, y exposant les travers humains avec brio. Épisodes fermés.
Inspiré de la famille du crime Shelby dans l'après Première Guerre Mondiale, à Birmingham, en Angleterre, alors quele contrôle du pouvoir dans le milieu criminel devient de plus en plus violent et volatile.
Comédie noire qui a été créée par l'auteur d'American Beauty, racontant une famille oeuvrant dans les salons funèbres, exploration parfois très comiques de la mort, mais aussi complexe regard sur les difficultés humaines, identitaires, ambitonnaires. Merveilleuse scène finale. Beaux moments.
Réaliste regard sur les liens entre les forces de la loi, les municipalités, les criminels et les institutions de Baltimore, inspiré des vraies affaires d'un ancien policier de l'endroit (qui est un personnage secondaire dans la série) avec chaque saison misant sur l'écoute espionne des gangs de rues, le démantèlement, les guet-apens, les stratégies de consommation de drogue contrôlée, les guerres de pouvoir. Assez parfaite les 3 premières saisons, suis rendu à la 4e.
Les agents secrets Britanniques John Steed et ses partenaires, surtout Emma Peel, qui a éveillé ma sexualité quand j'en ai vu les reprises pré-ado, combattent le mal en tandem, tantôt en noir et blanc avec Honor Blackman, tout aussi charmante, et le font avec style et ruse, avec panache. J'ai les saison de 1966 et 1967 chez moi, mais en copies VHS, achetées pour une bouchée de pain. Mais plus de support pour le réécouter.
Deux seules oeuvres de Lynch ne me rejoignent pas. Sinon, il me gagne facilement partout. Ce passage télé racontant la petite ville de Twin Peaks et ses mystères surréalistes nous place dans une enquête de Dale Cooper dont le patron est Lynch lui-même, dur d'oreille. La mort de Laura Palmer hantera le début des années 90. Drôle, original, sombre, fameux. Même en 2017.
Inspiré des familles mafieuses du New Jersey, on suit la famille de Tony Soprano, négociant à sa manière avec les pressions du milieu, le légitime et la manière forte, il s'en confesse à une psy incarnée par l'excellent Lorraine Bracco. Distribution impeccable, pseronnages formidables. On y croit. Scène finale parfaite.
Heureusement que notre fils a acheté la série pour nous guider à l'écoute, j'aurais peut-être abandonné au 3e épisode. Moins interressé par le surnaturel, j'ai adoré la trame narrative inspirée de Borgia, même si la fin est absolue queue de poisson. J'ai des tonnes de questions pour les géants, qui me fascinent, et les jeux de survie et de pouvoir sont brutaux, politiques, traitres et magouilleurs à souhait. Certains épisodes sont parmi les meilleurs que la télévision eût offerts. Visuellement et dans les trouvailles scénaristiques.
Dramatisation d'un des épisodes les plus tristes de l'ex-URSS. Qui expose beaucoup des failles de l'orgeuil Russe qui porte à mentir pour feindre les bonnes performances. Après l'avoir fait de nombreuses années de suite, la catastrophe de Tchernobyl est survenue. Terrible. Choquant. Merveilleusement écrit et joué. Si malheureux. Courte série mais parfaite.
Un professeur de chimie passionné, mais forcément plate, se sait atteint d'un cancer et le cachera à sa famille afin de payer les traitements qui seront aussi pour l'enfant du couple, atteint de paralysie cérébrale. Ce qu'il cachera aussi est sa nouvelle source de revenu qui sera issu d'un partenariat avec un ancien élève qui vend "de la mauvaise drogue" selon lui. Il sera son chimique cuisinier. Et peu à peu, de saisons en saisons, un baron de la drogue lui-même. Son beau-frère est policier, ce qui complique les choses. Les premières saisons nous présentent un personnage aimable qui ne pourra pas le rester au fur et à mesure que ça avance. La trame narrative se rapproche du chef d'oeuvre.
Bon y en a plein d'autres d'assez formidables comme Weeds, Happy Valley, Humans, House of Cards, Friends, Stranger Things, Minuit, le Soir, Bunker, le Cirque, C'est Comme Ça Que Je T'aime, mais je suis déjà généreux de livraison en ce jour dominical.
Espérant vous avoir donné le goût de quelque chose.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire