mercredi 17 mars 2021

Blonde & Idiote Bassesse Inoubliable****If I Should Fall From Grace With God de The Pogues


Chaque mois, vers le milieu, tout comme je le fais pour le cinéma (dans ses 10 premiers jours) et tout comme je le fais pour la littérature (dans les 10 derniers jours), je vous parle de l'une de mes trois immenses passion: la musique.

Le titre de la chronique fait référence à quatre albums qui sont immortels en moi:


Par ordre de création:

Blonde on Blonde de Bob Dylan

The Idiot d'Iggy Pop

Low de David Bowie

The Unforgettable Fire de U2

B.I.B.I c'est moi. C'est aussi le terminaison du terme habibi, qui veut dire, en dialecte irakien, Je t'aime.


Musique, je t'aime.

IF I SHOULD FALL FROM GRACE WITH GOD de THE POGUES.

1987. 

La formation anglo-irlandaise a lancé, deux ans avant, un album fort apprécié qui promet plein de belles choses. En tournée majoritairement en 1986, ils attirent l'attention d'Elvis Costello qui se propose pour être le producteur de leur prochain album. Mais Shane MacGowan est un animal. Et Costello n'est pas un homme facile non plus. Costello craque pour leur bassiste Cait O'Riordan, ça complique les choses, Elvis quitte la production et Cait le band. De toute manière tout est retardé parce qu'ils ont des problèmes de droits sur le matériel précédemment enregistré. Le temps que ça se règle, le band enregistre avec les Dubliners et tourne pour Alex Cox avec Joe Strummer, des Clash, des amis de toujours. 


Darryl Hunt remplace O'Riordan à la base, et le multi-instrumentiste Terry Woods se joignent au groupe. Phil Chevron se joint aussi à Jim Finer aux guitares et au banjo. MacGowan laisse la guitare à Finer, voulant se concentrer sur le chant et le lyrisme. Spider Stacy est toujours à la flûte et aux voix, James Fearnley à l'accordéon, Andrew Ranken à la batterie. Steve Lillywhite sera le producteur. 


Si le premier album avait été glorieux pour eux, cet effort leur permettrait de faire encore mieux.  Gardant l'esprit festif ainsi que le côté celtique proto-punk du groupe qui forgera fermement leur personnalité. Lillywhite impose une meilleure discipline que Costello au band que l'absolu leader (MacGowan) peut facilement dérouter par son côté auto-destructeur.  Quand le groupe n'arrive pas à dénouer l'écriture de l'une de ses chansons, prévue chantée avec Cait O'Riordan, Lillywhite fait chanter son épouse, Kirsty MacColl, qui épatera tout le monde au point qu'on arrange tout ça avec elle. Ça deviendra la chanson de Noël la plus populaire d'Europe de tous les temps. Même si elle évoque NY


Le son est précis et le band ne sera jamais meilleur ensemble. Musicalement, on navigue avec beaucoup d'énergie, osant le simple instrumental. Le band est toujours plein de furie et d'énergie. Parfois avec une très brillante écriture de la part de Shane MacGowan. Certains morceaux sont même plus subtils  et moins bruts que ce que le band n'avais jamais, alors, présenté. Ils offrent même un hymne marin, signé Jim Finer, qui résonne beaucoup à la famille de marins dont je suis issu. 

Excellent album à écouter aujourd'hui. 


Pour amateurs de musique irlandaise, de punk celtique, de folk punk, de The Clash, de Celtic Rock, d'accordéon, d'ambiance de cabanes à sucre qu'il faut sauver au Québec, de folk rock et de musique pour danser et boire. 

Happy St-Patrick's Day, Maith.

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