vendredi 26 juin 2015

Crocodile Tchétchène

La famille Richard se souvient.

Comme bien des enfants de 8 ans en Nouvelle-Angleterre, le petit Martin était un fan fini des Red Sox l'été et des Bruins de Boston l'hiver. Une semaine avant la fin de sa vie, il portait son t-shirt de Dustin Pedroia, joueur de deuxième but des Sox, à l'école.

Martin était un athlète. Un excellent athlète et un tout aussi bon élève. Un si bon élève qu'il donnait un coup de main à ceux pour qui l'apprentissage scolaire était plus difficile. Un jeune garçon tranquille et sensible aux autres. Un leader parmi ses amis. Son énergie sera manquée à la Neighborhood House Charter School qu'il fréquentait.

La mère de Martin et sa soeur ont subi de graves blessures le 15 avril 2013 à 14h49. Mais elles ont survécu.

Pas Martin Richard, 8 ans. Il a explosé, le pauvre enfant.
Au mauvais endroit au mauvais moment.

La famille Campbell se souvient aussi.

Krystle ne pouvait pas être une meilleure fille pour ses parents. Elle avait un coeur gros comme le Massachussets, elle charmait tout le monde en souriant constamment.

À 29 ans, elle travaillait très fort dans tout ce qu'elle entreprenait et avait un important réseau d'amis. Généreuse comme pas deux, elle avait vécu un an et demi avec sa grand-mère afin de l'aider au quotidien et lui tenir compagnie. Elle était toujours disposée à rendre service à autrui.

Elle avait travaillé un été au restaurant du Summer Shack où son passage avait laissé un excellent souvenir à tous. Elle était aussi pleine d'énergie et jamais trop fatiguée pour ne pas partager du temps avec les gens qui en avaient besoin.

Krystle avait déniché un poste dans un restaurant d'Arlington, un steak house et depuis qu'elle était toute petite elle avait toujours eu une fascination pour les marathons dont elle ne manquait jamais le finish line.

Le marathon de Boston serait fatalement son dernier le 13 avril 2013.

La famille Lu se souvient.

Venant d'emménager en ville en septembre 2012, Lingzi, prenait part à cette tradition entre étudiants de la Boston University de se rassembler entre amis et d'aller errer autour du marathon de Boston. En compagnie de deux amis, l'étudiante d'origine chinoise s'est rendue au Copley Square le 15 avril 2013.

La matin même, elle avait publié sur le net une photo d'elle-même, belle, radieuse, dans un restaurant, parlant de son "wonderful breakfast" dans ce qui aurait dû être une tout aussi wonderful day.

Lingzi s'était méritée un bourse d'excellence scolaire de Pékin afin de parfaire son brillant parcours en Mathématiques. Elle se spécialisait en statistiques à l'université de Boston.

Quelles étaient les probabilités qu'elle perde la vie en regardant des coureurs franchir la ligne d'arrivée?

Et c'est pourtant arrivé. Elle n'aura jamais 24 ans.

La famille Collier se souvient.

Sean, 27 ans, adorait son travail d'agent de sécurité sur le site du pavillon informatique universitaire où il travaillait depuis à pein 15 mois. Même ceux qui ne le connaissait pas lui reconnaissait un sourire qui trahissait un véritable plaisir à faire son métier. Il n'enviait en rien son frère qui travaillait pour une importante écurie de NASCAR.

Collier, plein d'initiative, avait proposé un événement social afin de rapprocher le département de sécurité du campus universitaire et les premiers intervenants et membres du regroupement médical des lieux.

Il se fondait aux étudiants avec un rare talent et interagissait avec eux en tout temps. Tel un ami.

C'est parce qu'il avait un fusil en sa possession qu'il a été tué de 6 balles dans le corps, au volant de sa voiture de patrouille, le 18 avril 2013. Un fusil que personne ne lui a jamais enlevé de la taille en raison d'un système de barrure automatique que seul le propriétaire du fusil est en mesure de débarrer.

Une mort 100% vaine.
Comme les trois autres.

La famille Simmonds se souvient.

Dennis O. a été l'un des premiers à se lancer à la rescousse des racailles qui avaient fait exploser la ligne d'arrivée du marathon de Boston. Policier émérite de sa division, dans l'échange de coup de feu qui a mené à la mort d'un des frères tchétchène assassin et l'arrestation de l'autre, il a reçu à la tête un engin explosif qui l'avait gravement blessé le 19 avril 2013.

Presqu'un an plus tard, encore en train de subir des traitements post-traumatiques de cette journée, il meurt d'une embolie cérébrale, directement liée à cet échange de coup de feu tragique.

Dennis était entièrement dévoué à sa famille et à soin métier de policier. Il se rendait au gym tous les jours afin de se garder parfaitement en santé. Il ne manquait jamais une journée de travail, ni une journée au gym parce qu'il était fatigué ou malade.

Il est mort le 10 avril 2014.

Ce sont eux que les frères tchétchènes ont tués dans leur démence islamique radicalisée en avril 2013.
Personne ne voudra se souvenir des deux tchétchènes.

280 autres ont été blessés dans les explosions. 29 de manières irrévocables, c'est-à-dire avec d'importantes amputations, chirurgies , reconstructions et/ou cicatrices.

Les excuses du survivant, même si elles étaient senties,  n'y changeront rien.

Sa vierge l'attend au ciel.

Lesisa Desisa qui avait gagné le marathon de 2013, avait redonné sa médaille aux organisateurs par respect pour les victimes.

Il a bravement regagné ce même marathon cette année.
 

jeudi 25 juin 2015

Violet sur le Pavé

Ce n'était pas ma première brosse, mais c'était à la St-Jean. Les premiers effets d'une de cette brosse-ci sur mes parents allaient une première fois se faire connaître.

Je me rappelle très bien, à partir de 1986, tous les étés, à cette période, mes parents, enseignants, grouillaient d'impatience pour stocker à peu près toute la maison dans deux voitures et filer en famille au chalet pour les deux mois et demi suivant. Oublier la ville. Idée qui n'a jamais été séduisante dans ma tête d'urbain.

Nous, ados, on était pas si pressés. Oui c'était merveilleux le chalet, mais nos amis, ils n'y étaient pas. Fallait négocier longtemps pour pouvoir partir après la fête nationale.

On voulait aller au feu.

On serait à dix pieds du pauvre bougre qui allait flamber vivant en 1991 dans ce feu de la St-Jean.

Oh oui, il y avait bien des spectacles, mais on en avait rien à faire, on voulait surtout se promener en conquérant entre amis. Squatter les belles filles, S'entretenir avec celles parmi nous. Déconner.

C'était important que je sois de la partie car de tous mes amis, j'étais celui qui habitait le plus près des plaines d'Abraham. On y allait à pied de chez moi. Notre grand stationnement pouvaient accueillir jusqu'à 6 voitures et (sans sens des affaires, mais alors pas du tout), je prêtais gentiment ces espaces aux amis qui le souhaitaient, gratuitement. Mon père angoissait toujours à la fois sur celui ou celle qui ne reviendrait pas chercher sa voiture le lendemain parce trop perdu mentalement et physiquement, et il angoissant davantage sur ceux qui viendraient reprendre leur voiture lourdement intoxiqués.

C'est sur ces plaines, justement à la St-Jean, que ma gang d'indéfectibles amis s'est soudée. Quelques schtroumpfs de l'école secondaire du SSF, la plupart de mon école, De Rochebelle, peut-être un(e) ou deux d'ailleurs, surement quelques filles d'écoles de filles qui ne voyaient pas de garçons de l'année et étaient libérées pour enfin aller au zoo en de telles occasions et on circulait en rois et maîtres sur les magnifiques plaines pleines.

Mon père avait difficilement cédé et accepté un délai.

Un maigre délai.

Le départ serait le 24 juin au matin.
Le feu avait lieu dans la nuit du 23 au 24.

Comme le matin du 24 juin, je l'avais vu presque dans son entièreté avant de me coucher une petite heure ou deux, je me réveillais plutôt crapou. Une de ses fois, c'était l'été de mes 15 ans, mon père me faisait conduire une des voitures. Ce 24 juin au matin n'allait pas faire exception. J'allais conduire. Il ne m'en avait pas parlé, mais c'était son plan. 100% insensible à ce que j'avais peut-être expérimenté la veille.
Au réveil, je m'étais levé avec sur mon oreiller et dans mes draps une large flaque séchée de vomi violacé. La douillette, que je catapultais toujours au sol dans mon sommeil agité de toute manière, intacte!
Ma chambre étant au sous-sol contrairement aux quatre autre de la famille et le réveil ayant été fait dans l'urgence principalement par un cri du haut des escaliers disant: "On part dans 30 minutes, si tu veux déjeuner et prendre une douche!". Je n'avais fait ni l'un, ni l'autre mais m'était empressé de faire mon lit, phénomène rare, cachant sous les draps le contenu de mon estomac de la veille.

...qui y resterait les deux prochains mois et demi...

En me rendant dans l'entrée où les 4 autres m'attendaient, mes deux soeurs parfaitement conscientes de ce que j'avais fait la veille et elles-mêmes relativement puckées, ma mère, à qui on ne passe rien, sachant très bien que je ne suis pas dans un état normal et mon père, clés au bout des doigts, sourire aux dents, pensant me faire plaisir en me faisant conduire.

"euh...je ne sais pas...ouin?"

Mon père, homme pressé en général, m'a fait conduire tous mes 15 ans. "afin d'être prêt quand t'auras ton temporaire". Il était toujours à mes côtés et multipliait les conseils. Il avait un amour étouffant pour son seul fils et avait hâte qu'il devienne un homme. Cet empressement a eu un effet contraire, je ne le suis pas devenu encore.

Ma mère a flairé le reflux.

"Je ne sais pas si c'est une bonne idée, Hunt ne semble pas dans son assiette"

Aussitôt la phrase terminée, un incontrôlable ascenseur liquide fou qui monte dans ma gorge et explose de ma bouche comme une vague vient frapper la beauté souriante sur la plage ensoleillée.

Puis, une seconde fois, pour mieux sceller dans les mémoires collectives la signification du verbe régurgiter, surtout dans les mémoires endormies de mes soeurs de 14 et 12 ans, une seconde flaque violette sur le bitume de notre entrée.

Mon père, principalement insulté:
"Booooooon, t'as essayé l'alcoool hier au soir...?"

"essayer" c'est la première chose que j'ai pensé la tête penchée un long filet de salive pendu des lèvres. Non je n'essayais pas, ce n'était pas ma première fois, mais oui, c'était le première (et la seule) fois que je m'humiliais de la sorte devant mes parents et mes deux soeurs.

Je ne me souviens pas si j'ai conduis. Je me souviens très bien toutefois m'être inventé une raison pour repartir du chalet (seul?), revenir à la maison, et secrètement laver mes draps et ma taie d'oreiller avant la rentrée scolaire automnale.

Mon fils a 15 ans, Hier, il a pris deux bières et du coke'n rhum. (son expression)


Il a fait ça comme un grand, indifférent à Robert Charlebois qui s'époumonait sur scène.

Et au milieu de ses amis et amies.


Il n'a pas vomi.

Attendez...

Coke & Rhum...

À moins que le naïf ne soit moi...


mercredi 24 juin 2015

Car C'est Le Temps Qui Nous Guidera

"...laisse-la nuit trembler en moi..."
-B.Martin 

Personne ne peut te faire sentir inférieur sans ton propre consentement.
Ta confiance est ton bouclier.

Ne jamais craindre l'excentricité, ne jamais passer d'une inquiétude à une autre. Foncer vers la nouveauté.

Avoir une opinion n'est pas une maladie. Avoir une idée non plus. Les deux ont déjà été excentriques par le passé et peuvent l'être encore. Ce n'est jamais grave.

Se tromper n'est pas toujours grave non plus.

L'Homme peut devenir ce qu'il aspire à être et pas toujours le contraire. Quand on se dit qu'on est incapable de faire quelque chose, on y arrivera probablement pas. En revanche, si on prétend être en mesure de faire quelque chose et qu'on y travaille, même mal, on finira par y arriver. Les yeux des autres sont notre prison, leurs pensées nos cages. L'enfer c'est les autres. Le succès est accompli par ceux qui savent que l'échec peut ne pas être inévitable.

Celui qui marche dans la rue avec ses écouteurs est beau car il a choisi sa musique, son tempo, son moment. Pas celui qui bosse dans un travail qu'il n'a pas choisi et qui ne lui plait pas.

Le danger se place toujours dans l'objectif qui pourrait être placé trop bas et s'être convaincu de l'avoir atteint alors que nous pourrions viser haut. L'optimisme est la foi qui mène à l'accomplissement. Rien n'est accompli sans espoir, ni confiance. En confiance, freinée avant l'arrogance, vous goûtez à la victoire.

Être vrai en tout temps, au risque de paraître ridicule, est toujours mieux que d'être faux et de créer sa propre dégénérescence.

Do your thing and don't care if they like it or not.

Quand vous devenez votre propre meilleur ami, plus facile devient la vie.

La sexitude c'est 50% de ce que vous êtes et 50% de ce que les gens pensent que vous êtes.

Prêtez-vous aux autres, mais donnez-vous à vous même.
C'est terrifiant de s'accepter complètement.
L'amour et la peur vont de pair.
La peur peut et doit se vivre ailleurs qu'à l'intérieur.
L'amour donne et ne demande jamais.
La vie est trop courte, elle n'a pas le droit d'être ordinaire.
Notre passage sur terre sera vite passé, Pourquoi perdre son temps à vivre la vie des autres? Ne jamais se piéger dans le dogmes qui sont toujours les fruits de la pensée d'autrui. Ne jamais laisser les opinions négatives noyer vos propres espoirs intérieurs.

Suivre son coeur et son instinct.
Face au ROC*, roc
Risque
Ose
Crée

Ne pas avoir peur de ceux qui penseront "pour qui se prend-il?" et être fier de clamer
"voici qui je suis!"

S'aimer soi-même est toujours le début d'une longue et belle histoire d'amour.

Aime-toi assez province pour t'empayser.
Essaie au moins d'y penser.

Bonne fête Québec
XXX

*Rest Of Canada




mardi 23 juin 2015

Le Ramadan

Le ramadan commence dans le 9ème mois du calendrier islamique. Il s'agit d'une période de recueillement, de prière, de jeûne, de reconnaissance envers son Dieu, de charité, de purification interne et de prise de conscience personnelle pour les musulmans.

Les premiers versets du coran révèle que le prophète Mohammed, dans le dernier tiers du ramadan, a fait de cette période, une période sacrée.

La plupart des musulmans, lorsqu'il fait jour, jeûneront. Pas de collation, pas de repas. Seulement lorsque le soleil est couché. Le jeûne est l'un des 5 piliers de la sagesse de l'islam. Il s'agit d'un moment de complet auto-examen et d'implication religieuse. Le jeûne cesse quand le soleil se couche, après un prière, avec un repas appelé iftar. L'iftar peut être un repas pris en famille ou un banquet se déroulant dans une mosquée ou un autre lieu public. En général, le repas comprends des plats de lentilles ou de pois chiches.
Certaines mosquée offrent ces repas pour que les gens brisent le jeûne en communauté.

Plusieurs musulmans se mettent dans la peau des gens qui n'ont pas la chance de manger de jour et ils éprouvent de la compassion à leur égard. Le ramadan encourage les dons de charité ou la livraison d'aliments à ceux dans le besoin. On encourage les musulmans suivant le ramadan a être extrêmement charitables.

Les gens de confessions islamiques sont encouragés de lire entièrement le coran durant cette période qui s'étend sur 29 ou 30 jours. Le jeûne est obligatoire pour les gens de 18 ans et plus, à l'exception des gens malades, des gens qui voyagent et sont exposés à d'autres cultures par affaires, certains aînés, les femmes enceintes, celles qui allaitent, les diabétiques et les jours de menstruations pour les femmes.

Pendant le jeûne, il est interdit de consommer des aliments de jour, de boire quoi que ce soit, de fumer, d'avoir une relation sexuelle.

Certaines organisations arrangent leurs heures de travail afin d'accommoder les employés suivant le ramadan. Ainsi, on leur offre des heures de prière de jour sur les heures de travail.

Les chicanes et les argumentations sont supposées être interdites, mais à dire vrai, par excès d'appétit, les nerfs sont parfois à cran.

Le 21, le 23. le 25, le 27 ou le 29ème jour du ramadan, il y a Laylat al-Qadr, qui est considérée comme la nuit bénie chez les musulmans où aurait été révélé le coran à Mohammed par l'ange Gabriel.

Le ramadan et ses 30 jours de sacrifices, d'introspection et de jeûne, culmine par la Laylta-al-Qadr.

Le repas pris tout juste avant l'aube, car la nuit, on dort moins qu'on se gave, ce qui créé des journées de gens non seulement au régime alimentaire violemment troublé, mais des gens aussi privés de sommeil, le repas pris avant que le soleil ne se lève,  s'appelle le sahur, est généralement léger et n'est pas obligatoire mais suggéré, ne serais-ce que pour ne pas passer une journée trop tendue par ce chaotique régime.

Le ramadan se termine généralement avec une nuit de petit croissant de lune comme la photo ici et celle en titre de chronique.

Le ramadan est commencé au Canada depuis le 18 juin dernier.

Alors si votre ami musulman est intolérant, impatient, enfin, à cran, soyez indulgent.

Il se soumet au coran.
Et à son étrange concept du ramadan.

Stephen Harper a reçu des musulmans pour le iftar hier.

lundi 22 juin 2015

Napoléon Abdique Enfin

Napoléon Bonaparte a réformé et réorganisé durablement l'État et la société entre Française entre 1799 et 1820.

Arrivé au pouvoir par un coup d'État en 1799, il transforme Rome, Hambourg, Barcelone et Amsterdam en chef-lieux de départements français . Il sera aussi Président de la République italienne de 1802 à 1805 puis roi d'Italie de 1805 à 1814.

Ses victoires militaires, qui construisent sa légende de son vivant, lui permettent d'annexer à la France de vastes territoires et de gouverner la majeure partie de l'Europe continentale en plaçant des membres de sa famille sur les trônes de plusieurs royaumes (À Naples, en Espagne, en Hollande, en Prusse et en Autriche entre autre).  

Son régime politique est très centralisé et ses manières despotiques le font conduire des agressions très meurtrières qui feront des centaines de milliers de morts, militaires comme civils.

Napoléon et ses armées est les États-Unis d'aujourd'hui au début du 19ème siècle en Europe.

Il rétablit l'esclavage, mais l'idée ne passe pas et la guerre de St-Domingue rompt les liens de paix avec le Royaume-uni. Les troupes de Bonaparte subissent d'importants revers en Espagne et en Allemagne, Napoléon perd l'appui d'anciens alliés, y compris une partie de l'appui du peuple Français, et abdique une première fois en 1814.

En mars 1815. Napoléon prépare son retour dans ce qui sera appelé les cent-jours. Durant cette période, les armées de Bonaparte reprennent le contrôle, les pouvoirs administratifs reviennent au diminutif despote et la reprise de la guerre contre les alliés est totale. Le retour de Napoléon ne fait pas l'unanimité en France et Bonaparte envoie 1000 soldats en Vendée pour y faire régner l'ordre. Ce petit geste sera stratégiquement fatal par la suite.

Afin de se faire davantage accepter, Napoléon supprime complètement le concept de la traite des noirs.

Napoléon attaque les Prussiens de Blücher le 15 juin et les fait tomber. Ceux-ci sont vivement repoussés et perdent des milliers d'hommes dans l'affrontement. Napoléon avait recruté des forces en Belgique avec succès. C'est d'ailleurs en Belgique, deux jours plus tard, dans l'actuelle province de Brabant wallon à 20 kilomètres au Sud de Bruxelles, que l'armée des alliés, se mobilise.

Anglais, Allemands, Néerlandais, Hanovriens, Brunswickois, King's German Legion et Nassauviens sont 68 000 hommes menés par le duc de Wellington. Chez Napoléon, ce seront 71 600 hommes qui sont aussi mieux outillés en artillerie, qui se pointeront le 18 juin.

Il a plu toute la nuit et les terrains sont boueux. L'artillerie de Napoléon s'y enlise. Une première bataille dans les bois afin de chasser les Nassauviens fait essuyer 8000 pertes aux Français contre tout juste 2000 pour les Nassauviens.

Les 80 canons Napoléoniens crachent sur l'armée anglo-hollandaise et leur fait subir d'importantes pertes. Les soldats français viennent difficilement à bout de la King's German Legion du major George Baring, les 100 soldats dispersés en France seront peut-être nécessaire après tout. Un autre important contingent a aussi été envoyé ailleurs dans une erreur de communication. Le général britannique Picton fait subir de grosse pertes aux Français, mais l'artillerie lourde française ne fait qu'une bouchée des brigades de cavalerie britanniques qui foncent sur eux.
Mais malgré les déboires de la cavalerie britannique et la mort du général Picton, c'est un succès défensif pour l'armée de Wellington.

Alors que tout ça à commencé vers 11h30 le matin. vers 15h00, 2000 soldats français chargent en cavalerie 450 fusiliers de la King's German Legion. Wellington est forcé de se replier un peu mais fait faire la stratégie du carré à ses troupes. 10 000 cavaliers français avancent, on les laisse faire mais dès qu'ils sont passés, on forme un carré autour d'eux et ils se trouvent "emboîtés" et on les tue ou les fait faire prisonniers. Les Français ne réalisent pas qu'ils attaquent du côté de troupes qui n'ont pas du tout été fragilisés.

L'avant-garde prussienne, que l'on avait pensée battue surprend avec une arrivée massive entre 14 et 16h00. Les troupes de Napoléon sont confrontées à une menace mortelle dans les débordements sur le flanc droit du champ de bataille.
Alors qu'ils n'avaient été principalement que défensif, l'artillerie anglaise attaque pour la première fois vers 18h30.

Dans les combats avec les Prussiens, Napoléon a perdu beaucoup de ses réserves. Protégé en partie par les Prussiens de Blücher, Wellington reprend des forces. Un grave erreur tactique des Français fait en sorte qu'aucune déploiement ne suit les charges cavalières. Les soldats britanniques peuvent donc reprendre leurs armes perdues au sol puisque personne ne fait le ménage derrière. Et Ils tirent à nouveau sur les Français.
Les Français sont désorganisés et reculent. Ceci sème la panique parmi les troupes. Vers 20h30, avec des Prussiens en pleine forme alors que les Français se battent depuis le matin, les troupes de Napoléon retraitent pour une très rare fois.

Napoléon échappe tout juste aux mains de Prussiens.

Wellington et Blücher se rencontrent vers 22h00 et on donne à la bataille le nom de l'endroit où on y a rédigé le rapport: Waterloo.

Napoléon entre à l'Élysée et abdique une dernière fois en faveur de son fils Napoléon II. Il veut fuir aux États-Unis, mais son bateau est aussitôt escorté et on le mène sous surveillance sur l'ile Ste-Hélène située au milieu de l'océan Atlantique entre les côtes africaines et le Brésil. En territoire britannique.

Bonaparte y meurt 6 ans après son arrivée.

Napoléon Bonaparte abdiquait enfin aujourd'hui, il y a 200 ans.