"Est-ce que ton appétit sexuel a diminué?"
La jolie jeune femme qui m'a posé cette question m'a fait sourire.
Elle a rougi elle aussi.
Je devais répondre à son interrogatoire avant de passer ma nuit sous observation au laboratoire du sommeil LLN*.
"Non...ça va plutôt bien à ce niveau" j'ai finalement répondu. J'ai vu qu'elle baissait les yeux, intimidée par son propre questionnaire, ou par ma réponse. Le rosé de ses joues s'agenceait fort bien aux indices roux de sa chevelure.
"Je vais t'observer toute la nuit avec la caméra ici en haut, quand la lumière rouge est allumée, c'est que je te regarde"
Elle parlait d'une voix douce. J'étais fatigué et plus je lui répondais que quelques fois, sans vraiment m'endormir, je me retrouve dans un état de grâce où je suis si relax et détendu que j'arrive à peine à croire que j'ai déjà été cette brute de hockeyeur, plus je me rendais compte que je lui disais que peu à peu, je goûtais la mort.
J'ai des fois l'impression d'être au crépuscule de ma vie, je lui ai dit, et que tout juste avant de perdre la tête complètement, la vie me propose de faire durer les périodes d'éveil afin de ne pas m'abandonner trop brusquement.
Elle a semblé touchée par ma réponse.
Elle a posé les yeux sur le livre que j'avais emporté avec moi.
"T'aimes ça?"
J'ai répondu que oui. Beaucoup. Je ne sais trop si elle a compris que je lui disais que j'aimais le livre de Mo Yan ou si encore si je lui répondais que j'aime beaucoup les beaux seins et les belles fesses. De toute façon, je lui répondait pour les deux.
"T'auras pas beaucoup le temps de lire, on se couche dans cinq minutes"
"on ?"
"..."
Je ne sais trop pourquoi cette réplique m'a échappée, c'était bête. Elle m'a regardé par en dessous, mi-outrée, mi-charmeuse, avant de me dire de me mettre en tenue de nuit. Elle est sortie de la chambre pour me laisser me changer en privé mais une fois presque nu, j'ai vu la lumière rouge s'allumer dans le coin gauche sur la caméra. Là c'est moi, le petit rat, qui a rougi.
Elle est revenue me poser des électrodes sur une poitrine qu'elle caressait longuement. Un peu avant, elle avait ramassé un billet qui était tombé de mon jean. Un billet de spectacle que j'avais vu dans la semaine: Sexe Illégal. Décidément, Beaux Seins, Belles Fesses, Sexe Illégal...je me couvrais d'huile érotique bien malgré moi...
Elle m'a longuement palpé et j'ai eu très peur d'avoir une réaction tout ce qu'il y a de plus naturel dans mon caleçon. Puis m'est venu cette pensée que, durant la nuit d'observation, peut-être que mon corps se relacherait un peu trop et que je lâcherait quelques gaz gênants. Qu'entends-tu seigneur de la nuit, quand le sommeil est supposé faire taire le bruit?
Elle était assise sur mes cuisses comme une danseuse l'aurait fait en privé dans une danse contact dans un isoloir.
"Tu sais mes clients...sont toujours vieux, obèses...ou tout ça en même temps..." a-t-elle dit d'une voix chaude, la bouche à quelques centimètres de la mienne.
"J'ai 41 ans...je me trouve plutôt balaise..." j'ai commencé à dire avant qu'elle ne me saisisse les cheveux derrière le crâne pour me plaquer contre elle et me soumettre à des élans passionnels que ne je ne partagerai qu'avec le fantôme de San Antonio.
"Tu baves..." a-t-elle dit
"Hein? la nuit? peut-être...un peu...des fois...je ne sais pas..."
"Non je veux dire tu baves en ce moment, ça va?"
Le dernier paragraphe ne s'était déroulé que dans ma tête. Si elle avait regardé ce qui jouait sur mon Ipod, elle aurait trouvé plus intense encore.
C'est con j'ai super bien dormi cette nuit-là. Comme très rarement. Ils ne trouveront rien sur mon (manque de )sommeil. Ma dégénération mentale restera à nouveau un mystère pour la plupart. Ma guerre est encore active.
Elle m'a confirmé le lendemain que j'avais beaucoup rêvé, vraiment beaucoup et qu'elle en avait été impressionnée.
Si seulement elle savait à quoi j'avais rêvé...
"Non...ça va plutôt bien à ce niveau"
*Lancinante Luxure Nocturne
mardi 25 juin 2013
lundi 24 juin 2013
100 x Québécois
Pour la joie du partage et la couleur de ce que nous sommes, la musique comme on respire, pour le plaisir, pour l'urgence, pour le besoin de se raconter et redire à tous les Québécois qu'ils sont uniques et qu'ils ne sont pas interchangeables.
De tout pour tous, du nous
Photo imparfaite des gens de ma planète:
100-Isabelle Boulay. Le temps d'un morceau.
99-K-Maro. Pour le funk d'un morceau.
98-Le Ville Émard Blues Band. Le peuple d'ici est le meilleur qui soit.
97-Gildor Roy. Pour mon amie M-C en plein coeur de la scène gratuite à 3:03.
96-Lily Fatale. C'est con, 2 seuls albums mais bon sang que je les aime.
95-La Nouvelle Frontière. Héhéhé...1970
94-Aut'Chose. Francoeur à son meilleur.
93-Raoul Duguay. Pour le pays qui pousse dans le Nord.
92-Peter Peter. Pour les gamins égarés.
91-Luc De La Rochelière. Très sous-estimé.
90-Grimes. Adorable Claire B.
89-Nanette Workman. Soul Queen.
88-Go Van Gogh. J'étais à l'université avec elle. J'étais amoureux.
87-La Patère Rose. Fanny Bloom & Misteur Valaire, ce qu'ils étaient bons!
86-Corbeau. Marjo Morin l'épine dorsale rongée.
85-Sébastien Lacombe. Pour un nouvel hymne national.
84-Stephen Faulkner. Folk hero.
83-Georges Dor. Poétique nostalgique.
82-Laurence Jalbert. Cordes et Cordes vocales.
81-Voïvod. Même les destroy aiment Pink Floyd.
80-Chinatown. Dandys d'ici.
79-André. Mélodique et comique.
78-Sylvie Laliberté. Naive volontaire et sympathique.
77-Men Without Hats. Dansez!
76-Alexandre Désilets. Précision à fleur de peau.
75-Monique Leyrac. Classique Monique.
74-Sloche. Prog fun.
73-Garolou. Aussi franco-ontarien.
72-Catherine Major. Intense.
71-Ginette Reno. L'essentielle.
70-DJ Champion. Pour faire danser la maison.
69-Les Violons du Roy. Incursion dans la musique classique.
68-François Bourassa Quartet. Jazz me, baby
67-Diane Tell. La France nous l'a piquée mais on a eu le temps de l'aimer.
66-Les Charbonniers de l'Enfer. Simple et riche.
65-Renée Martel. La souffrance derrière ces beaux yeux...
64-Kevin Parent. Nomade sédentaire.
63-Louise Forestier. Miss Bellehumeur à son meilleur.
62-Michel Pagliaro. L'homme à la crinière de lion blanc.
61-Fabienne Thibault. Cette voix c'est de l'or.
60-Loco Locass. Pour que ça bouge.
59-Coeur de Pirate. La nièce d'Alexis Martin me plait bien.
58-La Volée d'Castors. Festif.
57-Émilie Proulx. Pour que passent les heures en tercel dans le fond d'un rang en goûtant la lenteur alentour.
56-Mes Aïeux. Néo-trad. de 7 à 77 ans.
55-Les McGarrigle Sisters. Folk des Laurentides.
54-Misteur Valaire. Ici avec Bran Van 3000, un autre non négligeable.
53-Le Pascale Picard Band. LUV U PP.
52-Bernard Adamus. Sortez votre gros buck a bière.
51-Alfa Rococo. Formidable chimie entre ses deux-là.
50-Gilles Valiquette. Malgré la tête, le gars est cool.
49-Fiori/Séguin. Un seul album mais un classique.
48-Pauline Julien. Grande Pauline qui s'assassine en 1998.
47-Yann Perreau. Audacieux Yann.
46-Jim Corcoran. Francophile irish punk, Rare.
45-Phillipe B. Largement sous-estimé
44-Fred Pellerin. Espérez le pays avec Fred.
43-Vincent Vallières. Dylan chez nous.
42-La Bottine Souriante. C'est dans notre ADN.
41-Diane Dufresne. Personnellement incapable de la souffrir mais la folie est toujours bienvenue.
40-Tricot Machine. Cette chanson m'emeut encore beaucoup. L'enfant en moi, j'imagine.
39-Paul Cargnello. Montréal soul.
38-Octobre. Flynn et ses amis en 1970.
37-Jérôme Minière. Tellement en avance sur son temps qu'il pourrait arrêter 10 ans et être encore au goût du jour à son retour.
36-Les Trois Accords. Fort amusant, sans compromis, et d'une grande intelligence musicale.
35-Jim & Bertrand. Cet album...ce fameux album...
34-Fred Fortin. Je capoooooooooote sur le bum de Dolbeau.
33-Martin Léon. Je l'aimais avec Geneviève (ouuuuuuuuuh Genny...!), je l'aime encore (mais pas ce que tu consommes M.L.).
32-Éric Lapointe. Ce morceau-là c'est moi. (Tabra aussi pas à négliger, y est rendu où ton maudit disque?)
31-Martha Wainwright. Je l'inviterais pour une virée, la Martha.
30-Claude Gauthier. Entre la galère et l'homme doux.
29-Mara Tremblay. Je t'adore Mara.
28-Me, Mom & Morgentaler. Foufounes Électrique 1994...Bonheur...
27-Malajube. Malajube, je t'aime tellement que j'hallucine.
26-André Gagnon. Si vous voyiez le film (vécu) des années 70 qui joue dans ma tête quand je l'entends celle-là...
25-Pierre Lapointe. Grandiose morceau.
24-Michel Rivard. Capable de beaucoup de bien.
23-Jean Leloup. La bête.
22-Plume Latraverse. Pour s'ouvrir une bouteille ou mille.
21-Claude Léveillée. Solennel Claude.
20-Paul Piché. Pour changer de maîtresse.
19-Les Co-Locs. Pour ne pas oublier que la vie est une fête.
18-Daniel Lavoie. Ce seul morceau place bien haut le gars de Saint-Boniface quittant son île pour ici.
17-Claude Dubois. Désagréable boomer à la ville, mais grand artiste à la scène.
16-Gilles Vigneault. Éternel Gilles.
15-Les Cowboys Fringants. Fabuleuse équipe musicale.
14-Daniel Bélanger. Capable de splendides morceaux.
13-Beau Dommage. À écouter les pieds dans l'eau au bout du quai.
12-Richard Séguin. Des mots chantants sur nos goulôts.
11-Dumas. Mon personnel meilleur.
10-Offenbach. Le chat dans' gorge, yé pas mort.
9-Avec Pas d'Casque. Fabuleux barbus.
8-Daniel Lanois. Maniwaki God.
7-Jean-Pierre Ferland. Qui a 79 ans aujourd'hui même.
6-Robert Charlebois. Bien meilleur que ce que les années 80 nous ont laissé croire.
5-Arcade Fire. Texas et Haïti in Quebec.
4-Richard Desjardins. Pour la poésie et la dérision.
3-Leonard Cohen. Immense Leonard, malgré ce qu'il s'imagine.
2-Harmonium. Fragments de génie ici.
1-Felix Leclerc. Notre père.
Écoutez un morceau de chacun aujourd'hui et vous aurez l'impression d'être vous-même Québécois, si vous ne l'êtes pas déjà.
Bonne fête Pays-qui-ne-se-veut-pas!
Nous y arriverons, nous y arriverons un jour.
Avec un peu d'amour.
(vu Dumas à St-Eustache hier...FAN-TAS-TI-QUE)
De tout pour tous, du nous
Photo imparfaite des gens de ma planète:
100-Isabelle Boulay. Le temps d'un morceau.
99-K-Maro. Pour le funk d'un morceau.
98-Le Ville Émard Blues Band. Le peuple d'ici est le meilleur qui soit.
97-Gildor Roy. Pour mon amie M-C en plein coeur de la scène gratuite à 3:03.
96-Lily Fatale. C'est con, 2 seuls albums mais bon sang que je les aime.
95-La Nouvelle Frontière. Héhéhé...1970
94-Aut'Chose. Francoeur à son meilleur.
93-Raoul Duguay. Pour le pays qui pousse dans le Nord.
92-Peter Peter. Pour les gamins égarés.
91-Luc De La Rochelière. Très sous-estimé.
90-Grimes. Adorable Claire B.
89-Nanette Workman. Soul Queen.
88-Go Van Gogh. J'étais à l'université avec elle. J'étais amoureux.
87-La Patère Rose. Fanny Bloom & Misteur Valaire, ce qu'ils étaient bons!
86-Corbeau. Marjo Morin l'épine dorsale rongée.
85-Sébastien Lacombe. Pour un nouvel hymne national.
84-Stephen Faulkner. Folk hero.
83-Georges Dor. Poétique nostalgique.
82-Laurence Jalbert. Cordes et Cordes vocales.
81-Voïvod. Même les destroy aiment Pink Floyd.
80-Chinatown. Dandys d'ici.
79-André. Mélodique et comique.
78-Sylvie Laliberté. Naive volontaire et sympathique.
77-Men Without Hats. Dansez!
76-Alexandre Désilets. Précision à fleur de peau.
75-Monique Leyrac. Classique Monique.
74-Sloche. Prog fun.
73-Garolou. Aussi franco-ontarien.
72-Catherine Major. Intense.
71-Ginette Reno. L'essentielle.
70-DJ Champion. Pour faire danser la maison.
69-Les Violons du Roy. Incursion dans la musique classique.
68-François Bourassa Quartet. Jazz me, baby
67-Diane Tell. La France nous l'a piquée mais on a eu le temps de l'aimer.
66-Les Charbonniers de l'Enfer. Simple et riche.
65-Renée Martel. La souffrance derrière ces beaux yeux...
64-Kevin Parent. Nomade sédentaire.
63-Louise Forestier. Miss Bellehumeur à son meilleur.
62-Michel Pagliaro. L'homme à la crinière de lion blanc.
61-Fabienne Thibault. Cette voix c'est de l'or.
60-Loco Locass. Pour que ça bouge.
59-Coeur de Pirate. La nièce d'Alexis Martin me plait bien.
58-La Volée d'Castors. Festif.
57-Émilie Proulx. Pour que passent les heures en tercel dans le fond d'un rang en goûtant la lenteur alentour.
56-Mes Aïeux. Néo-trad. de 7 à 77 ans.
55-Les McGarrigle Sisters. Folk des Laurentides.
54-Misteur Valaire. Ici avec Bran Van 3000, un autre non négligeable.
53-Le Pascale Picard Band. LUV U PP.
52-Bernard Adamus. Sortez votre gros buck a bière.
51-Alfa Rococo. Formidable chimie entre ses deux-là.
50-Gilles Valiquette. Malgré la tête, le gars est cool.
49-Fiori/Séguin. Un seul album mais un classique.
48-Pauline Julien. Grande Pauline qui s'assassine en 1998.
47-Yann Perreau. Audacieux Yann.
46-Jim Corcoran. Francophile irish punk, Rare.
45-Phillipe B. Largement sous-estimé
44-Fred Pellerin. Espérez le pays avec Fred.
43-Vincent Vallières. Dylan chez nous.
42-La Bottine Souriante. C'est dans notre ADN.
41-Diane Dufresne. Personnellement incapable de la souffrir mais la folie est toujours bienvenue.
40-Tricot Machine. Cette chanson m'emeut encore beaucoup. L'enfant en moi, j'imagine.
39-Paul Cargnello. Montréal soul.
38-Octobre. Flynn et ses amis en 1970.
37-Jérôme Minière. Tellement en avance sur son temps qu'il pourrait arrêter 10 ans et être encore au goût du jour à son retour.
36-Les Trois Accords. Fort amusant, sans compromis, et d'une grande intelligence musicale.
35-Jim & Bertrand. Cet album...ce fameux album...
34-Fred Fortin. Je capoooooooooote sur le bum de Dolbeau.
33-Martin Léon. Je l'aimais avec Geneviève (ouuuuuuuuuh Genny...!), je l'aime encore (mais pas ce que tu consommes M.L.).
32-Éric Lapointe. Ce morceau-là c'est moi. (Tabra aussi pas à négliger, y est rendu où ton maudit disque?)
31-Martha Wainwright. Je l'inviterais pour une virée, la Martha.
30-Claude Gauthier. Entre la galère et l'homme doux.
29-Mara Tremblay. Je t'adore Mara.
28-Me, Mom & Morgentaler. Foufounes Électrique 1994...Bonheur...
27-Malajube. Malajube, je t'aime tellement que j'hallucine.
26-André Gagnon. Si vous voyiez le film (vécu) des années 70 qui joue dans ma tête quand je l'entends celle-là...
25-Pierre Lapointe. Grandiose morceau.
24-Michel Rivard. Capable de beaucoup de bien.
23-Jean Leloup. La bête.
22-Plume Latraverse. Pour s'ouvrir une bouteille ou mille.
21-Claude Léveillée. Solennel Claude.
20-Paul Piché. Pour changer de maîtresse.
19-Les Co-Locs. Pour ne pas oublier que la vie est une fête.
18-Daniel Lavoie. Ce seul morceau place bien haut le gars de Saint-Boniface quittant son île pour ici.
17-Claude Dubois. Désagréable boomer à la ville, mais grand artiste à la scène.
16-Gilles Vigneault. Éternel Gilles.
15-Les Cowboys Fringants. Fabuleuse équipe musicale.
14-Daniel Bélanger. Capable de splendides morceaux.
13-Beau Dommage. À écouter les pieds dans l'eau au bout du quai.
12-Richard Séguin. Des mots chantants sur nos goulôts.
11-Dumas. Mon personnel meilleur.
10-Offenbach. Le chat dans' gorge, yé pas mort.
9-Avec Pas d'Casque. Fabuleux barbus.
8-Daniel Lanois. Maniwaki God.
7-Jean-Pierre Ferland. Qui a 79 ans aujourd'hui même.
6-Robert Charlebois. Bien meilleur que ce que les années 80 nous ont laissé croire.
5-Arcade Fire. Texas et Haïti in Quebec.
4-Richard Desjardins. Pour la poésie et la dérision.
3-Leonard Cohen. Immense Leonard, malgré ce qu'il s'imagine.
2-Harmonium. Fragments de génie ici.
1-Felix Leclerc. Notre père.
Écoutez un morceau de chacun aujourd'hui et vous aurez l'impression d'être vous-même Québécois, si vous ne l'êtes pas déjà.
Bonne fête Pays-qui-ne-se-veut-pas!
Nous y arriverons, nous y arriverons un jour.
Avec un peu d'amour.
(vu Dumas à St-Eustache hier...FAN-TAS-TI-QUE)
dimanche 23 juin 2013
Radeaux, Bateaux & Rameurs
Antoine Garcia.
Je me souviens de lui comme si c'était hier.
Et pourtant la dernière fois que je l'ai vu c'était en 1981 à Québec, en troisième année, à l'école du Jésuite Marmité.
L'enseignante qui avait le même prénom (rare)que ma mère, (Arizona) après une semaine d'école en septembre nous avait demandé d'élire un(e) président(e). Cela faisait 4 ans que nous nous cotoyons, de la maternelle à la troisième année, nous devions suffisament nous connaître pour savoir qui est qui, et qui est capable de quoi.
Parmi les élèves, il y avait Garcia.
Oh, pas un mauvais bougre, mais un gars parfaitement incapable de rester en place, de ne pas prendre tout le plancher, de bouffer tout votre air, de ne pas vouloir capter l'attention de tout le monde en tout temps. La vérité c'est qu'il était le petit dernier d'une famille de 4 frères, un bébé bonus comme on dit, une surprise, peut-être même né d'une seconde union. Et assurément un enfant à qui on accordait une attention molle à la maison, ce qui le faisait redoubler d'efforts pour faire sentir sa présence et l'imposer entre trois grands frères déjà au secondaire.
On ne l'intellectualisait pas comme ça à 9 ans, mais avec le recul...
À l'école, il tombait nécessairement sur les nerfs de tout le monde. Pendant une pièce de théâtre, il ne respectait jamais les consignes et bougeait TOUT LE TEMPS (on l'a sur vidéo). Il réagissait à tout, saluait la foule quand il n'avait pas de réplique, levait ses pouces en direction de sa mère comme quelqu'un qui dirait "T'as vu maman, c'est moi qui ait dit la ligne et j'ai réussi!", mimait les répliques des autres, riait avec le public les moments drôles ou allait se placer à côté de celui qui devait parler, ce qui en quelque sorte nous aidait. Quand Garcia approchait sa face de singe, on savait que c'était à nous. Même qu'on s'en plaignait quand il oubliait de ruiner les déplacements prévus, nous faisant du même coup oublier nos lignes. Hyperactif et horriblement insupportable.
Quand Miss Arizona nous as demandé d'élire un(e) président(e) de classe, Antoine s'est catapulté en avant comme unique candidat. Même l'enseignante s'en est inquiétée.
"Antoine-est-le-seul-candidat-les-amis, vous-êtes-certains-que-personne-d'autre-ne-veut-se-présenter?" nous a-t-elle sermonné comme on avertirait quelqu'un que se tenir debout dans la rue pourrait se terminer par une voiture qui nous frappe de plein fouet.
Et Dieu qu'on a été fouétté.
Tout le monde est son frère s'est alors présenté, puis après un épluchage plus intelligent, on a établi plus de voteurs que de candidats. Et Antoine n'a jamais été président. C'était Élena. Et j'avais été choisi comme amiral ou quelque titre de second au cas où elle avait été malade (ce qu'elle était souvent). Ce qui, aux yeux des autres élèves faisait de moi automatiquement son amoureux (!?!). On avait placé les nerfs d'Antoine comme ministre responsable des sports pour faire bonne mesure.
Mais Antoine avait beaucoup servi. On s'était déniaisé.
********
Quand Denis Coderre s'est présenté comme candidat à la mairie nous avions comme choix de succession à la mairie, une femme que les anglophones n'éliraient jamais au pouvoir (Harel), un bon second mais pas un vrai leader (Bergeron), une pomme aujourd'hui accusée d'être pourrie (Baume de pomme) et Big Den.
La candidature de Coderre a eu l'effet Garcia. Il a forcé tout le monde à s'activer dans un ressac Tout sauf Coderre.
Depuis s'est pointé Mélanie Joly.
C'est vraie qu'elle est jolie mais c'est à peu près tout. Elle se présente avec rien d'autre à proposer que de la vertue. On a le droit d'y croire, mais une fois avec la foi, on fait quoi? La pauvre fille n'a pas d'équipe! Le jour de l'annonce de sa candidature, le maire actuel de remplacement se faisait arrêter. Elle a aussitôt demander la tutelle. Le lendemain, elle affirmait que JAMAIS elle n'avait demandé la tutelle. Déjà en guerre avec elle-même en moins de 24 heures...Une équipe aurait pu lui chuchoter "oui, Mel, t'as demandéa la tutelle...".
La jeune femme de 34 ans incarne la complète inexpérience politique et n'avait jamais formulé de pensée politique ou sociale un tant soit peu construite et fouillée. Elle vise tout de même rien de moins que de diriger la métropole du Québec, la seconde en importance au pays. On note partout qu'elle est "jolie" et que Montréal "changerait de visage avec elle"? mais sérieusement... En sommes-nous rendus à ce point d'insignifiance dans le peu que nous exigerions de nos politicien(ne)s?
Mélanie Joly est une spécialiste en relations publiques. Une tricoteuse d'images donc.
A bullshit maker aussi. Intègre et incorruptible mais une image quand même.
On en veut pas la photo d'un bateau, on veut le capitaine et au moins la valeur de la coque à la flotte.
Pour l'instant, Montréal est en radeau.
Et qui se cache sous le radeau de Mélane vous pensez?
Oui, oui, Monique Jérôme-Forget, Raymond Bachand.
Dans un maillot de bain rouge.
Les capitaines ayant affirmé vouloir diriger les rameurs à Montréal en Novembre:
Louise Harel
Richard Bergeron
Denis Coderre
Mélanie Joly
À ne pas confondre avec ceux qui, depuis vendredi se présentent pour assurer l'intérim qui sont 5:
Alan de Souza (qu veut prendre sa revanche sur sa défaite face à Applebaum)
François Croteau (le choix partisan de Bergeron)
Laurent Blanchard (le choix partisan d'Harel)
Harout Chitilian (le choix partisan de Coderre)
Jane Cowell-Poitras (conseillère de Lachine)
sont en lice pour assurer l'intérim d'ici les élections de Novembre. Le choix logique devrait être le premier ou la dernière.
Qui suivra à la mairie ?
Gilles Duceppe?
Pierre Paquette?
Monique J-Forget?
Raymond Bachand?
Hélène Fotopoulos?
Bernard Adamus?
Qui veut d'un rafiot souillé par l'huile de Camorra?
Je me souviens de lui comme si c'était hier.
Et pourtant la dernière fois que je l'ai vu c'était en 1981 à Québec, en troisième année, à l'école du Jésuite Marmité.
L'enseignante qui avait le même prénom (rare)que ma mère, (Arizona) après une semaine d'école en septembre nous avait demandé d'élire un(e) président(e). Cela faisait 4 ans que nous nous cotoyons, de la maternelle à la troisième année, nous devions suffisament nous connaître pour savoir qui est qui, et qui est capable de quoi.
Parmi les élèves, il y avait Garcia.
Oh, pas un mauvais bougre, mais un gars parfaitement incapable de rester en place, de ne pas prendre tout le plancher, de bouffer tout votre air, de ne pas vouloir capter l'attention de tout le monde en tout temps. La vérité c'est qu'il était le petit dernier d'une famille de 4 frères, un bébé bonus comme on dit, une surprise, peut-être même né d'une seconde union. Et assurément un enfant à qui on accordait une attention molle à la maison, ce qui le faisait redoubler d'efforts pour faire sentir sa présence et l'imposer entre trois grands frères déjà au secondaire.
On ne l'intellectualisait pas comme ça à 9 ans, mais avec le recul...
À l'école, il tombait nécessairement sur les nerfs de tout le monde. Pendant une pièce de théâtre, il ne respectait jamais les consignes et bougeait TOUT LE TEMPS (on l'a sur vidéo). Il réagissait à tout, saluait la foule quand il n'avait pas de réplique, levait ses pouces en direction de sa mère comme quelqu'un qui dirait "T'as vu maman, c'est moi qui ait dit la ligne et j'ai réussi!", mimait les répliques des autres, riait avec le public les moments drôles ou allait se placer à côté de celui qui devait parler, ce qui en quelque sorte nous aidait. Quand Garcia approchait sa face de singe, on savait que c'était à nous. Même qu'on s'en plaignait quand il oubliait de ruiner les déplacements prévus, nous faisant du même coup oublier nos lignes. Hyperactif et horriblement insupportable.
Quand Miss Arizona nous as demandé d'élire un(e) président(e) de classe, Antoine s'est catapulté en avant comme unique candidat. Même l'enseignante s'en est inquiétée.
"Antoine-est-le-seul-candidat-les-amis, vous-êtes-certains-que-personne-d'autre-ne-veut-se-présenter?" nous a-t-elle sermonné comme on avertirait quelqu'un que se tenir debout dans la rue pourrait se terminer par une voiture qui nous frappe de plein fouet.
Et Dieu qu'on a été fouétté.
Tout le monde est son frère s'est alors présenté, puis après un épluchage plus intelligent, on a établi plus de voteurs que de candidats. Et Antoine n'a jamais été président. C'était Élena. Et j'avais été choisi comme amiral ou quelque titre de second au cas où elle avait été malade (ce qu'elle était souvent). Ce qui, aux yeux des autres élèves faisait de moi automatiquement son amoureux (!?!). On avait placé les nerfs d'Antoine comme ministre responsable des sports pour faire bonne mesure.
Mais Antoine avait beaucoup servi. On s'était déniaisé.
********
Quand Denis Coderre s'est présenté comme candidat à la mairie nous avions comme choix de succession à la mairie, une femme que les anglophones n'éliraient jamais au pouvoir (Harel), un bon second mais pas un vrai leader (Bergeron), une pomme aujourd'hui accusée d'être pourrie (Baume de pomme) et Big Den.
La candidature de Coderre a eu l'effet Garcia. Il a forcé tout le monde à s'activer dans un ressac Tout sauf Coderre.
Depuis s'est pointé Mélanie Joly.
C'est vraie qu'elle est jolie mais c'est à peu près tout. Elle se présente avec rien d'autre à proposer que de la vertue. On a le droit d'y croire, mais une fois avec la foi, on fait quoi? La pauvre fille n'a pas d'équipe! Le jour de l'annonce de sa candidature, le maire actuel de remplacement se faisait arrêter. Elle a aussitôt demander la tutelle. Le lendemain, elle affirmait que JAMAIS elle n'avait demandé la tutelle. Déjà en guerre avec elle-même en moins de 24 heures...Une équipe aurait pu lui chuchoter "oui, Mel, t'as demandéa la tutelle...".
La jeune femme de 34 ans incarne la complète inexpérience politique et n'avait jamais formulé de pensée politique ou sociale un tant soit peu construite et fouillée. Elle vise tout de même rien de moins que de diriger la métropole du Québec, la seconde en importance au pays. On note partout qu'elle est "jolie" et que Montréal "changerait de visage avec elle"? mais sérieusement... En sommes-nous rendus à ce point d'insignifiance dans le peu que nous exigerions de nos politicien(ne)s?
Mélanie Joly est une spécialiste en relations publiques. Une tricoteuse d'images donc.
A bullshit maker aussi. Intègre et incorruptible mais une image quand même.
On en veut pas la photo d'un bateau, on veut le capitaine et au moins la valeur de la coque à la flotte.
Pour l'instant, Montréal est en radeau.
Et qui se cache sous le radeau de Mélane vous pensez?
Oui, oui, Monique Jérôme-Forget, Raymond Bachand.
Dans un maillot de bain rouge.
Les capitaines ayant affirmé vouloir diriger les rameurs à Montréal en Novembre:
Louise Harel
Richard Bergeron
Denis Coderre
Mélanie Joly
À ne pas confondre avec ceux qui, depuis vendredi se présentent pour assurer l'intérim qui sont 5:
Alan de Souza (qu veut prendre sa revanche sur sa défaite face à Applebaum)
François Croteau (le choix partisan de Bergeron)
Laurent Blanchard (le choix partisan d'Harel)
Harout Chitilian (le choix partisan de Coderre)
Jane Cowell-Poitras (conseillère de Lachine)
sont en lice pour assurer l'intérim d'ici les élections de Novembre. Le choix logique devrait être le premier ou la dernière.
Qui suivra à la mairie ?
Gilles Duceppe?
Pierre Paquette?
Monique J-Forget?
Raymond Bachand?
Hélène Fotopoulos?
Bernard Adamus?
Qui veut d'un rafiot souillé par l'huile de Camorra?
samedi 22 juin 2013
Ed on The Run
"And a bell was ringing in the village square for the rabbits on the run..."
-Paul McCartney
Daniel Ellsberg et Julian Assange ont de la relève.
Edward Snowden est le nouveau cafard des États-Unis. Il a un tout neuf 30 ans et il est pourchassé par les plus grands intimidateurs au monde.
Qu'il aboutisse en prison, qu'on retrouve son corps dans une benne à ordure à Hong Kong ou en Islande, OU PIRE, si il obtient un poste de correspondant politique à CNN ou à Fox, nous aurons entendu parler de lui comme étant l'un des plus fumeux dénonciateur des travers des États-Unis.
Snowden est l'homme derrière ce qui semble être la plus importante fuite d'informations secrètes de l'histoire du pays de l'Oncle Sam. Ce sont 200 milliards dossiers d'informations secrètes qui ont été coulées rapportant entre autre l'existence d'un programme secret permettant au FBI et à la National Security Agency (NSA, son employeur d'alors) de surveiller les internautes. Ils utiliseraient pour cela des portes d'entrée cachées dans les logiciels fabriqués par les principales entreprises informatiques américaines, et accèderaient aux serveurs de neuf d'entre elles, dont Microsoft, Yahoo!, Google et Facebook.
Les révélations de Snowden prouvent qu'effectivement Big Brother nous as à l'œil (et depuis longtemps) et que nous sommes étroitement surveillés dans nos errances cybernétiques, au nom de la brumeuse guerre au terrorisme.
Un débat a aussitôt fait surface quand à savoir si Snowden est un héros ou un traitre (Sauf chez Anderson Cooper qui, bien que gay, s'est beaucoup intéressé à l'amie de cœur du rapporteur).
Snowden n'a pas révélé ses secrets pour de l'argent. Déjà, il se démarque de 80% de la population. Il ne l'a pas fait non plus afin de servir une "force ennemie". "Ma seule motivation est d'informer le public de ce qui est fait en leur nom, et de ce qui est fait contre leurs libertés individuelles." a-t-il plaidé calmement, répondant des impulsions que sa conscience lui dictait.
Snowden travaillait pour la NSA dans les bureaux d'Hawaï quand il s'est aperçu que des milliards d'innocents étaient surveillés par cet indésirable grand frère. Il s'est réfugié à Hong Kong non pas dans le but de se cacher mais plutôt dans le but de révéler l'aspect criminel de la chose.
Les autorités politiques étatsuniennes ont comme prévu réagi férocement en bon goon et inculpé Snowden pour espionnage, hier.
Pour avoir fait son travail finalement.
Car Snowden a rendu un fier service à tous citoyen moyen en confirmant qu'au nom de la chasse au terroriste, les États-Unis ont accès à des moteurs d'Internet tel Google, Facebook ou Microsoft, qu'ils accumulent des infos sur des millions d'Étatsuniens et à perpétuité. Il a aussi confirmé par ses révélations que les autorités des États-Unis ont menti au Congrès à propos de leur pratique 3 petits mois avant que Snowden ne se manifeste.
C'est un "no sir" bien menti qu'a été canonné à la question : "Does the NSA collect any type of data at all on millions or hundreds of millions of Americans?"
"no sir"
Ils disaient vrai après tout, c'était plutôt des milliards.
Ed Snowden avec le concours de Julian Assange, autre freineur/générateur d'excès, a demandé l'asile politique à l'Islande il y a 2 jours. Mais pour ce faire, il doit se présenter en personne sur place.
...pour se faire arrêter aussitôt débarqué de l'avion?
Délicat.
Mais qui a dit que la vie de certains oiseaux devait être de tout repos?
Les faucons voient leur nid parfois pillé par les colombes.
Tout ça, c'est de "bonne guerre".
Pas facile de se faire arracher les couilles quand on est convaincu d'être le nombril de la terre.
-Paul McCartney
Daniel Ellsberg et Julian Assange ont de la relève.
Edward Snowden est le nouveau cafard des États-Unis. Il a un tout neuf 30 ans et il est pourchassé par les plus grands intimidateurs au monde.
Qu'il aboutisse en prison, qu'on retrouve son corps dans une benne à ordure à Hong Kong ou en Islande, OU PIRE, si il obtient un poste de correspondant politique à CNN ou à Fox, nous aurons entendu parler de lui comme étant l'un des plus fumeux dénonciateur des travers des États-Unis.
Snowden est l'homme derrière ce qui semble être la plus importante fuite d'informations secrètes de l'histoire du pays de l'Oncle Sam. Ce sont 200 milliards dossiers d'informations secrètes qui ont été coulées rapportant entre autre l'existence d'un programme secret permettant au FBI et à la National Security Agency (NSA, son employeur d'alors) de surveiller les internautes. Ils utiliseraient pour cela des portes d'entrée cachées dans les logiciels fabriqués par les principales entreprises informatiques américaines, et accèderaient aux serveurs de neuf d'entre elles, dont Microsoft, Yahoo!, Google et Facebook.
Les révélations de Snowden prouvent qu'effectivement Big Brother nous as à l'œil (et depuis longtemps) et que nous sommes étroitement surveillés dans nos errances cybernétiques, au nom de la brumeuse guerre au terrorisme.
Un débat a aussitôt fait surface quand à savoir si Snowden est un héros ou un traitre (Sauf chez Anderson Cooper qui, bien que gay, s'est beaucoup intéressé à l'amie de cœur du rapporteur).
Snowden n'a pas révélé ses secrets pour de l'argent. Déjà, il se démarque de 80% de la population. Il ne l'a pas fait non plus afin de servir une "force ennemie". "Ma seule motivation est d'informer le public de ce qui est fait en leur nom, et de ce qui est fait contre leurs libertés individuelles." a-t-il plaidé calmement, répondant des impulsions que sa conscience lui dictait.
Snowden travaillait pour la NSA dans les bureaux d'Hawaï quand il s'est aperçu que des milliards d'innocents étaient surveillés par cet indésirable grand frère. Il s'est réfugié à Hong Kong non pas dans le but de se cacher mais plutôt dans le but de révéler l'aspect criminel de la chose.
Les autorités politiques étatsuniennes ont comme prévu réagi férocement en bon goon et inculpé Snowden pour espionnage, hier.
Pour avoir fait son travail finalement.
Car Snowden a rendu un fier service à tous citoyen moyen en confirmant qu'au nom de la chasse au terroriste, les États-Unis ont accès à des moteurs d'Internet tel Google, Facebook ou Microsoft, qu'ils accumulent des infos sur des millions d'Étatsuniens et à perpétuité. Il a aussi confirmé par ses révélations que les autorités des États-Unis ont menti au Congrès à propos de leur pratique 3 petits mois avant que Snowden ne se manifeste.
C'est un "no sir" bien menti qu'a été canonné à la question : "Does the NSA collect any type of data at all on millions or hundreds of millions of Americans?"
"no sir"
Ils disaient vrai après tout, c'était plutôt des milliards.
Ed Snowden avec le concours de Julian Assange, autre freineur/générateur d'excès, a demandé l'asile politique à l'Islande il y a 2 jours. Mais pour ce faire, il doit se présenter en personne sur place.
...pour se faire arrêter aussitôt débarqué de l'avion?
Délicat.
Mais qui a dit que la vie de certains oiseaux devait être de tout repos?
Les faucons voient leur nid parfois pillé par les colombes.
Tout ça, c'est de "bonne guerre".
Pas facile de se faire arracher les couilles quand on est convaincu d'être le nombril de la terre.
vendredi 21 juin 2013
Le Parc des Amoureuses
Il n'existe pas.
Ou il est différent pour chacune.
Il est attirant pour l'être aimé. Et sublimant pour celle qui aime.
J'imagine le beau gosse aller jaser avec la belle, de tout de rien, l'écouter elle, sur ce qui lui fait du bien. Pas même l'idée de la coucher sur un divan et de jouer du robinet. Le simple plaisir d'être à deux par un printemps qui ressemble beaucoup à l'été. Elle lui donnerait deux baisers sur les mains quand elle le quitterait tous les jours. Il lui demanderait le genre de choses qu'on ne devrait pas demander. En tout cas pas à voix haute. Il existe une forme d'intimité, de rapprochements qu'on se doit de ne pas commenter sous peine de le diminuer, voire de le voir disparaître, changer. Il lui demanderait quand même. Parce que c'était un garçon et que les garçons sont bêtes. Ils sont aussi des bêtes.
"Qu'est-ce que ça veut dire? enfin pourquoi? pourquoi me donnes tu deux baisers sur les mains chaque fois qu'on se quitte?"
Elle sourirait. Replacerait une partie de ses cheveux derrière une oreille. Prendrait en se rapprochant une de ses mains à lui et la collerait d'abord sur sa poitrine, là où se trouverait son coeur à elle. Puis, elle la placerait sur l'une de ses épaules et finalement flâtant son menton pour terminer son parcours doucement sur sa joue. Elle pencherait sa tête sur le côté et la coucherait entre la main de l'être aimé et son épaule à elle. Elle fermerait les yeux deux secondes. Il grimacerait un peu, sans comprendre. Elle lui répondrait finalement:
"Je l'embrasse une première fois pour te laisser savoir comment j'aime la manière dont tu me touches, puis une seconde fois pour les protéger du mal et m'assurer qu'elles seront bonnes pour moi"
Et un cardinal sifflerait une chanson à ce moment-là.
Sur un banc plus loin, une autre amoureuse serait avec son beau. Ou enfin celui qui souhaitait entrer dans sa vie. Il serait nerveux. Elle lirait. Toujours. TOUJOURS. Roth, Gary, Modiano, Benaquista, Barrico. C'est d'abord par les livres qu'elle dévorerait qu'il serait séduit. Ce petit côté intellectuel lui allait si bien. Il la devinerait timide et angoisée. Sinon pourquoi se rongerait-elle les ongles? Pourquoi préfèrerait-elle toujours se plonger dans l'univers d'un livre au lieu de causer avec un collègue après diner? Chaque fois que leurs regards se seraient croisés, elle aurait paru nerveuse. Quand il lui aurait demandé si il pouvait prendre une marche ensemble sur l'heure du midi, elle aurait baissé les yeux, gênée et aurait poliment refusé. Intimidée. Il aurait tout de suite eu envie de vouloir la protéger de peu importe ce qui lui faisait peur.
Elle irait lire seule dans le parc. Il arriverait doucement par derrière et irait la rejoindre sur son banc. La forçant à sortir de son livre. Lui demandant si elle écoutait du jazz, du classique ou n'importe quoi. Les yeux dans les yeux, ils s'intéresseraient tous les deux. Au point d'en devenir amoureux.
Et un rossignol chanterait une mélodie pour rythmer l'instant.
Puis sur un banc plus loin il y aurait une dernière amoureuse. Elle aurait mis la belle robe blanche que sa grande soeur lui aurait donné et qui lui irait si bien. Qui la renderait si désirable. Elle le verrait bien qu'elle attirerait les regards, mais si au départ ça lui plairait car ça confirmait l'effet qu'elle voulait produire, ça la déprimerait un peu aussi. Ce n'est pas à tout le monde qu'elle voudrait plaire, ce serait à lui. Lui qui lui plairait tant mais qui ne serait pas toujours clair sur ses investissements...De plus, il serait en retard, ce qui le rendrait à la fois fatigant-viendra-t-il? me posera-t-il un lapin?-à la fois séduisant. Ce moment de tension rendrait son arrivée plus intense encore. Et effectivement quand il arriverait elle bondirait vers lui et lui prendrait la main, parfaitement heureuse et convaincue que cette main qu'elle prenait serait ferme et pleine de désir envers elle. Et vice-versa. Un désir qu'elle ne voulait en rien rationaliser risquant de perdre la chaleur passionnée du moment.
Des désirs heureux entre amoureux.
Et au loin on entendrait un moqueur geai bleu.
Parce que tout ça n'est pas sérieux.
Ce parc existe un peu.
Je le sais je pratique mon jogging dans ce décor chaque matin.
Entouré de poussettes, de mamans et de nouveaux nés.
Et pour qu'il y ait du bébé, il faut qu'il y ait eu parfum de désir, ne serait-ce qu'un moment.
Ombres amoureuses et partenaires passionnés.
C'est le premier jour de l'été dehors.
Ou il est différent pour chacune.
Il est attirant pour l'être aimé. Et sublimant pour celle qui aime.
J'imagine le beau gosse aller jaser avec la belle, de tout de rien, l'écouter elle, sur ce qui lui fait du bien. Pas même l'idée de la coucher sur un divan et de jouer du robinet. Le simple plaisir d'être à deux par un printemps qui ressemble beaucoup à l'été. Elle lui donnerait deux baisers sur les mains quand elle le quitterait tous les jours. Il lui demanderait le genre de choses qu'on ne devrait pas demander. En tout cas pas à voix haute. Il existe une forme d'intimité, de rapprochements qu'on se doit de ne pas commenter sous peine de le diminuer, voire de le voir disparaître, changer. Il lui demanderait quand même. Parce que c'était un garçon et que les garçons sont bêtes. Ils sont aussi des bêtes.
"Qu'est-ce que ça veut dire? enfin pourquoi? pourquoi me donnes tu deux baisers sur les mains chaque fois qu'on se quitte?"
Elle sourirait. Replacerait une partie de ses cheveux derrière une oreille. Prendrait en se rapprochant une de ses mains à lui et la collerait d'abord sur sa poitrine, là où se trouverait son coeur à elle. Puis, elle la placerait sur l'une de ses épaules et finalement flâtant son menton pour terminer son parcours doucement sur sa joue. Elle pencherait sa tête sur le côté et la coucherait entre la main de l'être aimé et son épaule à elle. Elle fermerait les yeux deux secondes. Il grimacerait un peu, sans comprendre. Elle lui répondrait finalement:
"Je l'embrasse une première fois pour te laisser savoir comment j'aime la manière dont tu me touches, puis une seconde fois pour les protéger du mal et m'assurer qu'elles seront bonnes pour moi"
Et un cardinal sifflerait une chanson à ce moment-là.
Sur un banc plus loin, une autre amoureuse serait avec son beau. Ou enfin celui qui souhaitait entrer dans sa vie. Il serait nerveux. Elle lirait. Toujours. TOUJOURS. Roth, Gary, Modiano, Benaquista, Barrico. C'est d'abord par les livres qu'elle dévorerait qu'il serait séduit. Ce petit côté intellectuel lui allait si bien. Il la devinerait timide et angoisée. Sinon pourquoi se rongerait-elle les ongles? Pourquoi préfèrerait-elle toujours se plonger dans l'univers d'un livre au lieu de causer avec un collègue après diner? Chaque fois que leurs regards se seraient croisés, elle aurait paru nerveuse. Quand il lui aurait demandé si il pouvait prendre une marche ensemble sur l'heure du midi, elle aurait baissé les yeux, gênée et aurait poliment refusé. Intimidée. Il aurait tout de suite eu envie de vouloir la protéger de peu importe ce qui lui faisait peur.
Elle irait lire seule dans le parc. Il arriverait doucement par derrière et irait la rejoindre sur son banc. La forçant à sortir de son livre. Lui demandant si elle écoutait du jazz, du classique ou n'importe quoi. Les yeux dans les yeux, ils s'intéresseraient tous les deux. Au point d'en devenir amoureux.
Et un rossignol chanterait une mélodie pour rythmer l'instant.
Puis sur un banc plus loin il y aurait une dernière amoureuse. Elle aurait mis la belle robe blanche que sa grande soeur lui aurait donné et qui lui irait si bien. Qui la renderait si désirable. Elle le verrait bien qu'elle attirerait les regards, mais si au départ ça lui plairait car ça confirmait l'effet qu'elle voulait produire, ça la déprimerait un peu aussi. Ce n'est pas à tout le monde qu'elle voudrait plaire, ce serait à lui. Lui qui lui plairait tant mais qui ne serait pas toujours clair sur ses investissements...De plus, il serait en retard, ce qui le rendrait à la fois fatigant-viendra-t-il? me posera-t-il un lapin?-à la fois séduisant. Ce moment de tension rendrait son arrivée plus intense encore. Et effectivement quand il arriverait elle bondirait vers lui et lui prendrait la main, parfaitement heureuse et convaincue que cette main qu'elle prenait serait ferme et pleine de désir envers elle. Et vice-versa. Un désir qu'elle ne voulait en rien rationaliser risquant de perdre la chaleur passionnée du moment.
Des désirs heureux entre amoureux.
Et au loin on entendrait un moqueur geai bleu.
Parce que tout ça n'est pas sérieux.
Ce parc existe un peu.
Je le sais je pratique mon jogging dans ce décor chaque matin.
Entouré de poussettes, de mamans et de nouveaux nés.
Et pour qu'il y ait du bébé, il faut qu'il y ait eu parfum de désir, ne serait-ce qu'un moment.
Ombres amoureuses et partenaires passionnés.
C'est le premier jour de l'été dehors.
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