Sionisme: Idéologie politique nationaliste prônant l'existence d'un centre spirituel, territorial ou étatique peuplé par les Juifs en Eretz Israel : Terre d'Israël.
Toute la famille d'Amos Klausner est millitante farouche en faveur du sionisme. Amos, baptisé du nom de la rue où il est né, baignera dans l'idéologie sioniste révisioniste dès sa naissance en 1939. Jusqu'à l'âge de 12-13 ans, il est fanatique et militariste, il croit en la force militaire et ne jure que par le slogan de Vladimir Jabotinsky, leader de la droite nationaliste : “Dans le sang et le feu, Israël est tombé. Dans le sang et le feu, Israël se relèvera
Sioniste de plus en plus séduit par la gauche, rejoignit le kibboutz Houlda à l'âge de quinze ans. C'est à cette époque qu'il adopte le nom d'Oz qui signifie force en hébreu.
Il étudiera l'histoire en Pologne (région devenue Lituanie depuis) puis deviendra bibliothécaire à Jérusalem. C'est là qu'il tâte de l'écriture. À la fin des années 1950, Amos Oz se trouve confronté aux escarmouches à la frontière syrienne pendant son service militaire.
Oz étudie la philosophie et la littérature hébraïque à l'université hébraïque de Jérusalem. En dehors de courts articles dans les bulletins des kibboutzim et le journal Davar, il ne publiera rien avant l'âge de 22 ans.
Pendant la Guerre des Six Jours, en 1967, il sert dans une unité de tanks dans le Sinaï. Ce conflit le rend ferme partisan des deux états; l'un juif, l'autre palestinien. Lors de la Guerre du Kippour de 1973 il est affecté sur le plateau du Golan.
Il publie 21 romans entre 1965 et 2010, quatre livres d'essais et publiera un livre de nouvelles cette année. Il remporte le prix Femina en 1988 pour La Boîte Noire, le prix Israël en 1998 pour le 50ème anniversaire de l'indépendance, le prix Goethe de la ville de Francfort, le prix Prince des Asturies en 2007, le prix Heinrich Heine l'année suivante ainsi que le prix Ulysse et finalement le prix Méditerranée en 2010.
En 1978, il est l'un des fondateurs de La paix maintenant et s'oppose au phénomène des colonies de peuplement. Il se prononçe également en faveur des Accords d'Oslo et du dialogue avec l'OLP. De nombreux observateurs de l'aile droite le considèrent comme l'un des orateurs les plus éloquents représentant la gauche sioniste. En 2006, il a dans un premier temps affirmé le droit d'Israël à se défendre dans le conflit israélo-libanais avant d'appeler rapidement à un cessez-le-feu dans un article cosigné avec les écrivains israéliens David Grossman et A.B. Yehushua dans le journal.
Le 9 janvier dernier, il a dit du parti de Benyamin Néthanyahou que c'était un parti d'apartheid, antisioniste, qui tente d'étouffer toute chance de parvenir à une solution de deux États.
Israël a reconduit au pouvoir Néthanyahou mardi mais celui-ci est beaucoup plus affaiblit qu'il n'y parait. Sa campagne était axée sur la menace iranienne et n'a pas séduit.
La construction de logements en terre palestinienne va finir par ruiner la perspective de la création d'une Palestine, seule réponse digne à un contentieux bientôt centenaire.
La paix n'est pas pour demain et il n'existe donc pas d'interlocuteur palestinien fiable. Le statu quo est donc la solution priviliégiée par les partis d'opposition.
Amos Oz est pessimiste face à tout ça. Selon lui, tout ça n'est une fois de plus qu'illusion.
*être ou ne pas être
vendredi 25 janvier 2013
jeudi 24 janvier 2013
Manu Riva, Mon Amour
Elle voit le jour en 1927, à Cheniménil, une commune française, située dans le département des Vosges et la région de la Lorraine.
Sa famille est modeste et veut en faire une couturière. Ceci l'ennuie assez complètement. Elle se sait plus active et se joint à une petite troupe amateur de théâtre de Remiremont, commune française voisine. Elle est acceptée comme élève en théâtre à Paris assez tard (elle a 26 ans) et sera au théâtre Gramont en 1954 pour son premier effort d'actrice au théâtre dans Le Héros et le Soldat de George Bernard Shaw.
C'est 4 ans (et 4 pièces) plus tard que le réalisateur Alain Resnais la remarque dans une mise-en-scène d'André Barsacq (L'Épouvantail de Dominique Rolin au Théâtre de l'oeuvre). Il la choisit pour le rôle féminin de son premier long métrage.
En septembre 1958, avant le tournage du fameux film de Resnais, Riva se promène à Hiroshima avec un appareil photo. Ces photos illustreront l'ouvrage collectif Tu n'as rien vu à Hiroshima.
L'écriture éclatée et les dialogues incantatoires qui ouvraient des voies nouvelles au langage cinématographique et le texte de Marguerite Duras et de Resnais qui est resté célèbre pour sa musique, pour le balancement des contraires fait d'Hiroshima Mon Amour un chef d'oeuvre. Le film sera d'une modernité qui bouleversera l'histoire du cinéma, qui rapportera un oscar à son auteur et qui mettera le visage et le talent d'Emmanuelle Riva au vu et au su de toute la planète.
Emmanuelle a 31 ans et le monde s'ouvre à elle. Et sa carrière commence avec une visibilité Oscarienne.
4 ans plus tard, la Mostra de Venise la couronne pour son inteprétation du rôle-tître dans Thérèse Desqueyroux de George Franju adapté du roman de François Mauriac.
Elle alterne les rôles entre la télévision, le théâtre et le cinéma. Elle joue du Vercors, du Pinter, Du Pirandello et du Shakespeare au théâtre et reste fidèle aux mise-en-scène de son ancien professeur Jean Meyer. Elle cherche les rôles corsés plus que les rôles populaires. Elle publie aussi trois recueils de poèmes : Juste Derrière le Sifflet des Trains (1969, puis réédité en 1976), Le Feu des Miroirs (1975) et L'Otage du Désir (1982).
En 1982, elle joue dans Les Yeux, La Bouche de Marco Bellocchio et tourne avec Phillipe Garrel dans Liberté, La Nuit l'année suivante. Elle joue la même année dans Émilie Ne Sera Plus Jamais Cueillie Par L'Anémone d'après Emily Dickinson dans une mise en scène de Gabriel Garran au Festival d'Avignon au Théâtre de la Commune puis Pirandello encore au théâtre national de Strasbourg.
Elle joue du Molière et du Goldoni au théâtre à la fin des années 80 et est dirigée par Krzystof Kieslowski au cinéma dans le rôle de la mère de Juliette Binoche dans Trois Couleurs: Bleu en 1993.
Elle jouera Tante Lyda dans Vénus Beauté (institut) en 1999 de Tonie Marshall.
Elle tourne 9 autres films dans les année 2000 et joue deux fois dans Médée d'Euripide au Théâtre avant de tourner sous la caméra de Michael Haeneke aux côtés du non moins grandiose Jean-Louis Trintignant en 2012.
Ce drame intimiste et universel sur la maladie, la vieillesse et la mort, est récompensé partout où il passe. Le film Franco-Autrichien vient de reçevoir cinq nominations aux Oscars dont celle de la meilleur actrice pour Riva. Il s'agit de la plus vieille actrice à ne jamais être nommée pour cet oscar. Ironiquement, elle est aussi en compagnie de la plus jeune à ne jamais l'être aussi, Quvenzhané Wallis, 9 ans nommée pour Beasts of the Southern Wild. Jessica Chastain pour Zero Dark Thirty, Jennifer Lawrence pour Silver Lining Playlist et Naomi Watts pour The Impossible sont les autre nommées.
Emmanuelle pourrait terminer sa carrière exactement comme elle l'avait commencée aux Oscars.
Et vous savez quoi? Emmanuelle Riva aura 86 ans le jour même de la remise de la statuette.
Combien gages-t-on qu'elle l'aura aussi dans les mains dans un mois jour pour jour?
mercredi 23 janvier 2013
Rapid Eye Movement
Vous vous rappellez le défunt band?
Celui d'Athens, Georgia qui est mort l'an dernier?
Le band de Buck, Stipe, Mills & Berry que j'ai aimé comme ça:
Murmur (1983).........................A.......fabuleux son.
Reckoning (1984)......................A.......Encore mieux et plus diversifié.
Fables of the Reconstruction (1985)...B-...qualité de prod. atroce mais bonnes mélodies.
Life's Rich Pageant (1986)........A......Riche.
Document (1987).......................A......Encore plus riche.
Green (1988).............................B+.....Estival banjo délice.
Out Of Time (1991)...................B.......Pop stardom et quelques bijoux.
Automatic For The People (1992)...B+...sombre et nocturne.
Monster (1994).............................C.........Grunge (genre qui je n'aime pas trop)
New Adventures in Hi-Fi (1996)....B......Inégal mais pas mal.
Up (1998)......................................B-.....Pas trop mal mais la chute commence.
Reveal (2001)................................C-......Assez épouvantable malgré un très bon morceau.
Around The Sun (2004).................D.......Tellement slow et pwuoche...
Accelerate (2008)..........................D-......Tellement rapide, botché et pwuoche...
Collapse Into Now (2011).............E.........Indigne du band. Sommeil.
Justement c'est du sommeil dont je veux vous parler.
Comme le Rapid Eye Movement, le R.E.M., en est une étape.
De mon sommeil.
J'en ai souvent parlé, je dors peu. C'est dans la nature des vampires. Mais ça use aussi pas pire.
Depuis 1998, je dors de moins en moins. Je pars dans les 5 premières minutes, me réveille deux ou trois heures plus tard, gigote et prend une demie ou une bonne heure à repartir dans le monde des rêves puis me réveille encore trois ou quatres heures plus tard pour le même manège. Et me lève pour vrai vers 6h00, souvent avant. J'ai donc commencé une série de test sur l'apné du sommeil.
J'ai rencontré le docteur Flappenberg, spécialiste des troubles du sommeil cette semaine. Ils sont maintenant plus jeunes que moi ces docteurs. Mon train est passé.
Avec l'efficacité de nos systèmes, le premier test avait été fait en une nuitée avec une machine branchée à un de mes doigts en mai 2011. Les résultats ont été reçu en août 2012. Je suis passé le voir le 21 janvier 2013. Nous avons répété les mêmes affaires pour la troisième fois pour en arriver à la conclusion qu'il fallait tout recommencer...dans 3 ou 8 mois. On se revoit donc surement en 2014 ou 2015.
Flappenberg m'a évoqué les posssibles sources de nuits blanchies: alcool, anxiété, caféine, décalage horaire, dépression, douleurs, horaires de travail irréguliers, inquiétudes, maladies, mauvais lit, médicaments, ménopause, nicotine, stress, vieillissement. PFF! sur 10 ans, on a déjà éliminé 12 de ses pistes!
Je soupire aussi régulièrement que je respire.
Nihil Nove Sub Sole.
J'écoutais REM dans le froid sibérien qui me sied si bien quand j'ai eu une soudaine épiphanie. Un moment Charles Manson sans ses affreuses conséquences. Une bombe qui m'a soudainement fait comprendre quelque chose.
LE GROUPE ME PARLE DE MON SOMMEIL DEPUIS 1998...
En effet, cette année-là le titre de leur album (up) allait me dicter comment je devrai m'habituer à maintenant passer mes nuits. Puis, trois ans plus tard (reveal) un nouvel album aurait dû me faire comprendre que mes nuits de plus en plus blanches devaient me révéler quelque chose. Flappenberg et moi travaillons toujours sur le sujet. 2004 (around the sun), établi dans un beige 450, j'aurais l'illusion d'un bonheur mais d'une telle pâleur...mes nuits sur le divan allaient commencer, réveillé par le soleil du matin en été. 4 ans plus tard, tout allait s'accélérer (accelerate) voire se précipiter pour mieux frapper un mur. Finalement j'allais m'effondrer dans le maintenant (collapse into now), celui-ci, dans mon visage explosant.
Je dors 6h et demie dans mes bonnes nuits.
Le groupe R.E.M. est mort depuis deux ans.
J'ai tout compris.
Je suis mort moi aussi.
Mon corps n'a juste pas complètement suivi.
Celui d'Athens, Georgia qui est mort l'an dernier?
Le band de Buck, Stipe, Mills & Berry que j'ai aimé comme ça:
Murmur (1983).........................A.......fabuleux son.
Reckoning (1984)......................A.......Encore mieux et plus diversifié.
Fables of the Reconstruction (1985)...B-...qualité de prod. atroce mais bonnes mélodies.
Life's Rich Pageant (1986)........A......Riche.
Document (1987).......................A......Encore plus riche.
Green (1988).............................B+.....Estival banjo délice.
Out Of Time (1991)...................B.......Pop stardom et quelques bijoux.
Automatic For The People (1992)...B+...sombre et nocturne.
Monster (1994).............................C.........Grunge (genre qui je n'aime pas trop)
New Adventures in Hi-Fi (1996)....B......Inégal mais pas mal.
Up (1998)......................................B-.....Pas trop mal mais la chute commence.
Reveal (2001)................................C-......Assez épouvantable malgré un très bon morceau.
Around The Sun (2004).................D.......Tellement slow et pwuoche...
Accelerate (2008)..........................D-......Tellement rapide, botché et pwuoche...
Collapse Into Now (2011).............E.........Indigne du band. Sommeil.
Justement c'est du sommeil dont je veux vous parler.
Comme le Rapid Eye Movement, le R.E.M., en est une étape.
De mon sommeil.
J'en ai souvent parlé, je dors peu. C'est dans la nature des vampires. Mais ça use aussi pas pire.
Depuis 1998, je dors de moins en moins. Je pars dans les 5 premières minutes, me réveille deux ou trois heures plus tard, gigote et prend une demie ou une bonne heure à repartir dans le monde des rêves puis me réveille encore trois ou quatres heures plus tard pour le même manège. Et me lève pour vrai vers 6h00, souvent avant. J'ai donc commencé une série de test sur l'apné du sommeil.
J'ai rencontré le docteur Flappenberg, spécialiste des troubles du sommeil cette semaine. Ils sont maintenant plus jeunes que moi ces docteurs. Mon train est passé.
Avec l'efficacité de nos systèmes, le premier test avait été fait en une nuitée avec une machine branchée à un de mes doigts en mai 2011. Les résultats ont été reçu en août 2012. Je suis passé le voir le 21 janvier 2013. Nous avons répété les mêmes affaires pour la troisième fois pour en arriver à la conclusion qu'il fallait tout recommencer...dans 3 ou 8 mois. On se revoit donc surement en 2014 ou 2015.
Flappenberg m'a évoqué les posssibles sources de nuits blanchies: alcool, anxiété, caféine, décalage horaire, dépression, douleurs, horaires de travail irréguliers, inquiétudes, maladies, mauvais lit, médicaments, ménopause, nicotine, stress, vieillissement. PFF! sur 10 ans, on a déjà éliminé 12 de ses pistes!
Je soupire aussi régulièrement que je respire.
Nihil Nove Sub Sole.
J'écoutais REM dans le froid sibérien qui me sied si bien quand j'ai eu une soudaine épiphanie. Un moment Charles Manson sans ses affreuses conséquences. Une bombe qui m'a soudainement fait comprendre quelque chose.
LE GROUPE ME PARLE DE MON SOMMEIL DEPUIS 1998...
En effet, cette année-là le titre de leur album (up) allait me dicter comment je devrai m'habituer à maintenant passer mes nuits. Puis, trois ans plus tard (reveal) un nouvel album aurait dû me faire comprendre que mes nuits de plus en plus blanches devaient me révéler quelque chose. Flappenberg et moi travaillons toujours sur le sujet. 2004 (around the sun), établi dans un beige 450, j'aurais l'illusion d'un bonheur mais d'une telle pâleur...mes nuits sur le divan allaient commencer, réveillé par le soleil du matin en été. 4 ans plus tard, tout allait s'accélérer (accelerate) voire se précipiter pour mieux frapper un mur. Finalement j'allais m'effondrer dans le maintenant (collapse into now), celui-ci, dans mon visage explosant.
Je dors 6h et demie dans mes bonnes nuits.
Le groupe R.E.M. est mort depuis deux ans.
J'ai tout compris.
Je suis mort moi aussi.
Mon corps n'a juste pas complètement suivi.
mardi 22 janvier 2013
La Balloune
(For Nick Hay)
P. avait beaucoup bu.
Beaucoup beaucoup bu la veille. Au point d'en oublier les détails. Au point d'en oublier le nom de la jolie jeune femme dans le coin de la chambre. Soudainement elle lui paraissait si jeune avec ses sous-vêtements à motifs...avaient-ils passé la nuit ensemble? assurément, P. sortait du lit et elle était là, assise sur le tapis, à sembler se demander ce que la journée allait leur réserver.
Quelque chose que la nuit leur avait promise?
"Sa...salut...t'as bien dormi?..."
La jeune fille a souri. Bien entendu ils avaient tous deux très peu dormi.
P. est un ancien cycliste. Lance Armstrong, cet insecte, avait confessé ce que tout le monde savait depuis longtemps, il avait du même coup assassiné le sport de sa vie. Ça avait un peu démoralisé P. Il était allé prendre une bière avec des amis, et une bière en entrainant une autre avait aussi entrainé une fille. R. qu'elle s'appellait. Et maintenant qu'il avait dégrisé, il fallait bien communiquer. P. était un bien piètre communicateur. Voilà pourquoi il travaillait dans une librairie. Là où on n'était pas obligé de dire quoi que soit à quiconque. Pas même aux usagers.
Ce qui l'écoeurait le plus dans l'affaire Armstrong c'était qu'il soupçonnait que le microbe ait monnayé sa sortie. Et en effet, le manipulateur continuait de manipuler. Il allait voir Oprah pas, Mike Wallace ou Charlie Rose ou Diane Sawyer ou Katie Couric ou même Barbara Walters: OPRAH! C'était un peu comme si un politicien dans l'eau chaude faisait ses aveux sur la chaine Mademoiselle...Et oui, Paramount annonçait qu'ils feraient un film de sa vie dès le lendemain de la première partie de son "message contrôlé". La vie d'une vermine, d'un pourri. On en ferait surement une victime de son époque et on ne le dépeindrait surement pas comme le terroriste qu'il aura été.
Lance Armstrong est un zéro faudrait pas l'oublier.
Maudite vie.
Prétextant aller préparer à déjeuner, P. se rendit à la cuisine à l'étage en tentant de jauger mentalement l'âge de la jeune fille assise dans sa chambre. Était-elle majeure? Avait-il commis un crime? Puis, il arriva face à face avec...des fesses! une autre femme nue! Une inconnue pour P. mais qui avait de toute évidence passé la nuit chez lui aussi.
"Vous?...je...euh..."
Elle lui a souri elle aussi. Ils avaient peu dormi. C'était J. lui avait-elle dit. Une nouvelle amie?
"Bien dormi?" lui avait demandé P. quand même mais sans réèllement attendre de réponse. "comment ai-je pu me ramener deux filles hier soir?" pensa-t-il. "Avons-nous...à trois?...j'ai vraiment eu un tel blackout?" il regarda dehors le temps de se demander si il ne rêvait pas en ce moment. Il pris le journal afin de voir si les nouvelles étaient bien de réèlles nouvelles...Oui, Armstrong...la commission Charbonneau...un texte poche de Stéphane Laporte...Nous étions bien en janvier 2013.
Il se rendit au salon et entendit une voix de femmes lui demander:
"Un commentaire sur votre soirée, Monsieur P.?"
Non, ce n'est pas vrai...une troisième femme dans la tenue d'Ève?...dans son salon sur le divan qui jouait à la journaliste, elle rigolait et semblait avoir envie de s'amuser. Était-il sur la planète Flesh ou quoi? Dans quel cirque était-il tombé? Où ça le menait tout ça? Vrai, il n'avait pas baisé depuis longtemps, vrai il en avait envie mais à quoi bon si il ne pouvait s'en souvenir? Si il n'avait plus d'emprise sur les femmes qu'il invitait dans son appartement? Si il ne savourait plus rien, à quoi bon avoir envie de baiser? Et trois à la fois? What the fuck? En effet, quel genre de fuck avaient-il fait? Avait-il seulement baisé? et dans quel état? et avec qui? Et quand?
Le temps de se poser toutes ses questions, il se retournait dans la cuisine et découvrait que J. n'y était plus. En regardant dans le salon aussi, la pseudo-nudo-journaliste n'y était plus. Ça y est, il avait rêvé. Il montait à l'étage au pas de course et la jeune fille avec qui il avait échangé plus tôt n'existait pas non plus. Il les avait toutes imaginées. Il avait eu si envie de tout ça que son cerveau les avait inventées. Et pendant quelques instants, il s'était cru. Il avait pris ses rêves pour de la réalité.
Un menteur ayant cru ses menteries. Comme un cycliste minable convaincu qu'il avait encore droit à la lumière. Passant son temps à dire c'est terrible, c'est terrible, mais se roulant dans les dollars jusqu'à la maison. Sans trop de punitions
Prenant tout le monde pour des tout nu.
Qu'il ne suffit que de baiser.
P. avait beaucoup bu.
Beaucoup beaucoup bu la veille. Au point d'en oublier les détails. Au point d'en oublier le nom de la jolie jeune femme dans le coin de la chambre. Soudainement elle lui paraissait si jeune avec ses sous-vêtements à motifs...avaient-ils passé la nuit ensemble? assurément, P. sortait du lit et elle était là, assise sur le tapis, à sembler se demander ce que la journée allait leur réserver.
Quelque chose que la nuit leur avait promise?
"Sa...salut...t'as bien dormi?..."
La jeune fille a souri. Bien entendu ils avaient tous deux très peu dormi.
P. est un ancien cycliste. Lance Armstrong, cet insecte, avait confessé ce que tout le monde savait depuis longtemps, il avait du même coup assassiné le sport de sa vie. Ça avait un peu démoralisé P. Il était allé prendre une bière avec des amis, et une bière en entrainant une autre avait aussi entrainé une fille. R. qu'elle s'appellait. Et maintenant qu'il avait dégrisé, il fallait bien communiquer. P. était un bien piètre communicateur. Voilà pourquoi il travaillait dans une librairie. Là où on n'était pas obligé de dire quoi que soit à quiconque. Pas même aux usagers.
Ce qui l'écoeurait le plus dans l'affaire Armstrong c'était qu'il soupçonnait que le microbe ait monnayé sa sortie. Et en effet, le manipulateur continuait de manipuler. Il allait voir Oprah pas, Mike Wallace ou Charlie Rose ou Diane Sawyer ou Katie Couric ou même Barbara Walters: OPRAH! C'était un peu comme si un politicien dans l'eau chaude faisait ses aveux sur la chaine Mademoiselle...Et oui, Paramount annonçait qu'ils feraient un film de sa vie dès le lendemain de la première partie de son "message contrôlé". La vie d'une vermine, d'un pourri. On en ferait surement une victime de son époque et on ne le dépeindrait surement pas comme le terroriste qu'il aura été.
Lance Armstrong est un zéro faudrait pas l'oublier.
Maudite vie.
Prétextant aller préparer à déjeuner, P. se rendit à la cuisine à l'étage en tentant de jauger mentalement l'âge de la jeune fille assise dans sa chambre. Était-elle majeure? Avait-il commis un crime? Puis, il arriva face à face avec...des fesses! une autre femme nue! Une inconnue pour P. mais qui avait de toute évidence passé la nuit chez lui aussi.
"Vous?...je...euh..."
Elle lui a souri elle aussi. Ils avaient peu dormi. C'était J. lui avait-elle dit. Une nouvelle amie?
"Bien dormi?" lui avait demandé P. quand même mais sans réèllement attendre de réponse. "comment ai-je pu me ramener deux filles hier soir?" pensa-t-il. "Avons-nous...à trois?...j'ai vraiment eu un tel blackout?" il regarda dehors le temps de se demander si il ne rêvait pas en ce moment. Il pris le journal afin de voir si les nouvelles étaient bien de réèlles nouvelles...Oui, Armstrong...la commission Charbonneau...un texte poche de Stéphane Laporte...Nous étions bien en janvier 2013.
Il se rendit au salon et entendit une voix de femmes lui demander:
"Un commentaire sur votre soirée, Monsieur P.?"
Non, ce n'est pas vrai...une troisième femme dans la tenue d'Ève?...dans son salon sur le divan qui jouait à la journaliste, elle rigolait et semblait avoir envie de s'amuser. Était-il sur la planète Flesh ou quoi? Dans quel cirque était-il tombé? Où ça le menait tout ça? Vrai, il n'avait pas baisé depuis longtemps, vrai il en avait envie mais à quoi bon si il ne pouvait s'en souvenir? Si il n'avait plus d'emprise sur les femmes qu'il invitait dans son appartement? Si il ne savourait plus rien, à quoi bon avoir envie de baiser? Et trois à la fois? What the fuck? En effet, quel genre de fuck avaient-il fait? Avait-il seulement baisé? et dans quel état? et avec qui? Et quand?
Le temps de se poser toutes ses questions, il se retournait dans la cuisine et découvrait que J. n'y était plus. En regardant dans le salon aussi, la pseudo-nudo-journaliste n'y était plus. Ça y est, il avait rêvé. Il montait à l'étage au pas de course et la jeune fille avec qui il avait échangé plus tôt n'existait pas non plus. Il les avait toutes imaginées. Il avait eu si envie de tout ça que son cerveau les avait inventées. Et pendant quelques instants, il s'était cru. Il avait pris ses rêves pour de la réalité.
Un menteur ayant cru ses menteries. Comme un cycliste minable convaincu qu'il avait encore droit à la lumière. Passant son temps à dire c'est terrible, c'est terrible, mais se roulant dans les dollars jusqu'à la maison. Sans trop de punitions
Prenant tout le monde pour des tout nu.
Qu'il ne suffit que de baiser.
lundi 21 janvier 2013
The Byrds... 23 Mois Aériens
Janvier 1965, Californie.
Jim McGuinn, Gene Clark et David Crosby sont trois amis. Ils formaient un trio, principalement vocal car seul McGuinn savait gratter la guitare. Généralement les voix de McGuinn et Clark étaient les principales, jumelées aux hautes harmonies de Crosby. S'est joint au trio, Michael Clarke, rajouté à la batterie, principalement parce qu'il a la même tête que Brian Jones, tête particulièrement populaire auprès des filles. Crosby a un demo (et la plus belle voix) et grâce à ce démo, il a des contacts. C'est par lui que les Byrds auront un premier conrat d'enregistrement. Leur premier essai est un échec. Leur gérant met la main sur une copie non mise sur le marché encore d'une chanson de Bob Dylan et, avec l'accord de l'auteur, offre au band d'enregistrer une version du même morceau. Les 4 gars sont fortement inspirés des Beatles, ils adoptent vite leur coupe de cheveux. Après le visionnement du film A Hard Day's Night, ils se munissent chacun des mêmes instruments que les Fab Four. McGuinn aura une guitare rickenbacker 12 cordes, un ensemble de batterie Ludwig pour Clarke, une guitare Gretsch du Tennessee pour l'autre Clark mais bien vite c'est Crosby qui prend cet instrument et Gene Clark se limite au tambourin. On enregistre Mr.Tambourine Man sans trop y croire. Quand Dylan lui-même les a convaincu qu'ils avaient quelque chose de pas mal bon, ils sont soudainement emballés. Seul McGuinn joue de son instrument car les trois autres n'ont pas encore maitrisé leur nouvel outil. Mais tout le monde chante. C'est ce qui fait que ça sonne bien.
Février 1965
Le joueur de mandoline Chris Hillman est rajouté au band. Musicien accompli, il est principalement bassite pour les Byrds.
Mars 1965
Le groupe enregistre plusieurs morceaux et le producteur Terry Melcher est maintenant convaincu que le band a du potentiel pour un album. Ils refont plusieurs morceaux de Dylan, ce qui plaira à tous ceux qui préfèrent les harmonies aux voix nasillardes. Dylan lance Bringing It All Back Home qui contient Mr Tambourine Man. Dylan montera sur scène avec le band pour jouer le morceau avant la fin du mois.
Avril 1965
Le premier simple envoyé aux radios pour promouvoir le nouvel album de Dylan n'est pas Tambourine Man. (Ce sera Subterranean Homesick Blues) En revanche, le premier simple des Byrds le sera. Dylan, bon joueur, ne lancera pas sa version en simple. (il fera la promotion de Maggie's Farm en juin à la place).
Mai 1965
Le groupe peaufine ses talents, harmonise sa chimie, se donne en spectacle devant des personnalités tel Jack Nicholson, Kim Fowley, Tom Wolfe, Peter Fonda, Arthur Lee, Sonny & Cher, Tim Buckley et plusieurs artistes de la scène cool de Californie leur font la part belle et de la publicité de bouche à oreille. Le band est hip. Le buzz est grand.
Juin 1965
Le premier album des Byrds s'appellera Mr Tambourine Man puisque leur version, si populaire, est devenue le même mois #1 en Amérique et en Angleterre. L'album contiendra 12 morceaux, 4 de Dylan, 3 de Gene Clark, 2 de Clark et McGuinn, trois d'autres auteurs dont Jackie DeShannon et Pete Seeger. On tente de capitaliser sur le succès et on lance une autre adaptation de Dylan comme simple. Le band n'est pas certain du choix ayant peur d'être catalogué simples "remodeleurs" de Dylan.
Juillet 1965
On a précipité la sortie de All I Really Want To Do afin de tenter de court-circuiter l'initiative de Cher qui a eu la même idée. En Amérique, la version de Cher vendra mieux, en Angleterre, ce sera le contraire. Ça donne des idées à la maison de disque.
Août 1965.
On choisit d'envoyer en tournée en Angleterre, les Byrds. On les présentera comme "la réponse de l'Amérique aux Beatles" ce qui ne pouvait que mener à la catastrophe. Les gars, outre Hillman et quelque fois McGuinn ne sont pas encore de bons musiciens. Si en spectacle ils sont déplorables (les excès de marijuana n'aident en rien), on apprécie leur musique sur disque, leur style aussi et les Beatles les adorent. Les Byrds seront l'influence derrière deux morceaux de Rubber Soul.
Septembre 1965
Les Byrds enregistrent une version bien à eux d'une autre chanson de Dylan dans le but d'en faire le premier extrait du prochain album.
Octobre 1965
On lance le morceau de Dylan mais aussitôt aussi une version aérienne d'une chanson de Pete Seeger comme premier extrait de l'album à venir.
Novembre 1965
Turn !, Turn !, Turn ! (to everything there is a season) devient leur second #1.
Décembre 1965
Leur deuxième album est mis sur le marché. On y trouve le titre de Seeger, 3 titres signés Gene Clark, 1 adaptation de McGuinn, 1 composition Crosby/McGuinn et 2 Dylan. L'album est jugé moins fort que le premier effort mais il vend très bien. On classe The Byrds au même niveau créatif que les Beatles, les Stones ou les Beach Boys.
Janvier 1966
Inspiré de la musique de Ravi Shankar et de John Coltrane (lui-même inspiré de Shankar), on enregistre le 24 un morceau qui fera école dans l'univers psychédélique rock. Il s'agit de la première composition Crosby/McGuinn/Clark.
Février 1966
Gene Clark se sent de plus en plus isolé dans le groupe. Il y a des tensions car il est mieux payé pour les plus nombreuses compositions bien que sur scène, il ne fasse que chanter ou taper sur des tambourins aux yeux des autres. De plus, témoin d'un accident d'avion mortel enfant, Clark est paniqué quand il prend l'avion. En quittant un avion en panique un soir, il quitte le groupe du même coup. If you can't fly, you can't be a byrd lui dira platement McGuinn.
Mars 1966
Le simple Eight Miles High est aussitôt banni par les radios parce qu'il pourrait suggérer (pas complètement à tort) l'absorbtion de drogue pour mieux planer. Le band se défend en disant qu'il s'agissait plutôt d'un vol en avion (yeah, right...). La censure leur rapporte, le simple se vend très très bien puisqu'interdit sur les ondes. La face B est écrite par Crosby et McGuinn et est encore plus inspirée des ragas indiens.
Avril-Mai-Juin 1966
Le band se produit sur scène, teste son matériel, enregistre leur troisième album. La chanson titre du prochain album, signée McGuinn, est lancée et est aussi bannie pour ses référence à l'usage de la drogue.
Juillet 1966
Leur troisième album est lancé le 21. Il est orienté vers le son psychédélique, jazz, raga et comme toujours folk. Chris Hillman devient la 3ème voix pour remplacer Gene Clark. McGuinn signe pratiquement tous les morceaux, Crosby 6 sur 10 aussi. Un morceau signé seulement Crosby annonce ce qu'il offrira avec Crosby, Stills & Nash (& Young éventuellement) plus tard. L'album, trop référentiel à des voyages de LSD est plus ou moins bien accueilli.
Août-Septembre-octobre 1966
On se lasse peu à peu de ce groupe au psychédélisme moins grand public et qui n'est pas meilleur sur scène en raison de son usage des drogues. En septembre, un troisième simple fait patate principalement parce qu'il suggère des communications avec les extra-terrestres, ce que personne ne prend au sérieux.
Novembre 1966 à Décembre 1966
Création et enregistrement de leur quatrième album. Hillman signe 5 titres, plus country, McGuinn 4, Crosby 4 aussi et on refait un Dylan.
En janvier 1967, les Byrds, si aimés en 1965, sont pratiquement oubliés par le grand public.
Les Byrds continueront d'enregistrer encore et avec de multiples mouvements de personnel, McGuinn restant toujours le seul membre original, Crosby se réinventant avec le plus grand succès en compagnie de nouveaux amis, Hillman créant ailleurs aussi.
Il y a eu des réunions, une entrée au temple de la renommée du rock, mais en somme la fameuse saison des Byrds, première mouture, aura duré 23 mois. Et comme ils le chantent si bien, il y a une saison à tout. Et celles-ci tournent, tournent, tournent.
Et changent.
Hier marquait le 48ème anniversaire du premier entregistrement de ce groupe mythique californien.
dimanche 20 janvier 2013
Putes, Pellicule Apparement Poche, Pourquoi? et Potiches
Frank Dunn, ex-PDG de Nortel, Michael Gollogly, ex-contrôleur de l'équipementier en télécommunications, et Douglas Beatty, ex-chef de la direction financière, ont été acquittés des accusations d'avoir travesti les états financiers de leur entreprise en 2002 et 2003 dans le but de pouvoir encaisser des primes au rendement.
Vous les avez vus rouler hors de la salle de cour lundi dernier? Zavez vu le tour de taille?
Gollogly (au centre) n'a pas pu avoir de réaction, son visage ne permet plus de mouvement faciaux.
Ils avaient l'air de la pute, le costume de la pute, ils parlaient comme des putes, se comportaient comme des putes, ont encaissé les bonis de pute mais la couronne n'a jamais pu prouver qu'ils étaient putes.
Des assassins blancs comme neige...
J'aurais aimé qu'on les condamne à passer un week-end, un seul, en compagnie des retraités et mis à pieds de l'ancien fleuron Québécois.
Un seul week-end avec ceux qui ont tout perdu.
Zaurais peut-être été dégraissé.
*********
Ils nous ont dit que notre cinéma* cette année c'était de la merde.
Deux nominations aux oscars plus tard, je les envoie chier.
Une belle marde de gastro dans une enveloppe.
Qu'ils prendront pour des enveloppes à gage de succès au Box-Office.
Car ils ne jurent que par l'enveloppe en échange du succès au Box-Office.
Faites-nous un Boys 23 svp. Un autre Patrick Huard.
Donnez-nous du Guimauve Lemay-Tittevieille.
Le cinéma est un art commercial. Les boutiques aussi.
Il y a les Joshua Perrets, les Cafés Second Cup, Futureshit, Timmoton, Simons, Zara et Meilleur achat.
Puis il y a les boutiques où on entre si peu souvent qu'il faut une sonnette accrochée à la porte pour indiquer une visite.
Et c'est toujours là que se trouvent les trésors.
Toutes les cinématèques du Globe vous le diront.
Mais n'en parlez pas au ministère de la Culture.
Il est occupé à compter.
**********
340 000 marcheurs contre le mariage gay en France.
Comment est-ce possible, sérieusement?
J'entendais cet homme à la radio qui affirmait que c'était plutôt 800 000. Ben voyons! la France ne peut pas être si bête! J'attendais de cet homme des arguments pour être contre. Comment peut-on être contre la fantaisie des autres? J'attendais la question de l'animateur qui semblait si estomaqué par la position du français en direct, en ligne, qu'il a oublié de lui poser la seule question possible:
POURQUOI?
Pourquoi être contre le projet d'une vie à deux légalisé? les vies des autres! Dans nos ligues, le troisième homme est toujours expulsé dans une bataille. "Ces manifestants sont très prudents pour ne pas verser dans l'homophobie" disait l'homme à la radio. Il l'a dit trois fois. Chaque fois on a entendu "Ces gens font très attention pour que leur homophobie ne paraisse pas trop".
Je crois que ces gens pensent que l'homosexualité s'attrape comme on attrape une grippe.
Ces manifestants ce sont les racistes du Sud des États-Unis en 1954.
"Nonon, je ne suis pas raciste, je tiens seulement à ce que les noirs boivent dans leur abreuvoir à eux, aillent dans leur toilettes à eux, mangent ailleurs qu'en ma compagnie"
"Nonon je ne suis pas homophobe, mais je ne veux pas que ses gens aient les mêmes privilèges que moi face à la loi et à la famille"
Dans 7 dodos, ce sont les pro-mariage gays qui iront dans la rue.
Je les souhaite 4 millions 500 milles
************
En Inde, la femme veut dire dépen$e.
En effet, une fois promise au mariage, c'est la famille de la mariée qui doit payer la noce et tout ce qu'il y a autour (on appelle cela la dot). Il fût une époque où lorsque le mari décédait avant madame, on incarcérait madame dans une "maison de retraite" où on l'isolait dans une sorte de couvent à l'abri de tous. Si monsieur n'était plus là, madame était donc inutile.
La femme est donc quelque fois perçue comme un bon accessoire de seconde main. Considérée pour ses moyens pratiques, sa capacité à faire du bébé, à faire du manger, à faire du ménage. La totale minimale.
BON. Ce n'est pas comme ça partout en Inde mais ça donne une idée de l'état d'esprit de ceux qui violent ces femmes comme bon leur semble.
On a arrêté 6 autres hommes qui aurait violé une femme la semaine dernière. De la même manière que la pauvre femme décédée en décembre dernier.
Les conditions de la femme indienne ont connu de multiples bouleversements au sein de l'histoire de l'Inde.
Souhaitons que le vent tourne en faveur des femmes indiennes bientôt.
*Le cinéma canadien? jamais entendu parlé, je parle du cinéma Québécois.
Vous les avez vus rouler hors de la salle de cour lundi dernier? Zavez vu le tour de taille?
Gollogly (au centre) n'a pas pu avoir de réaction, son visage ne permet plus de mouvement faciaux.
Ils avaient l'air de la pute, le costume de la pute, ils parlaient comme des putes, se comportaient comme des putes, ont encaissé les bonis de pute mais la couronne n'a jamais pu prouver qu'ils étaient putes.
Des assassins blancs comme neige...
J'aurais aimé qu'on les condamne à passer un week-end, un seul, en compagnie des retraités et mis à pieds de l'ancien fleuron Québécois.
Un seul week-end avec ceux qui ont tout perdu.
Zaurais peut-être été dégraissé.
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Ils nous ont dit que notre cinéma* cette année c'était de la merde.
Deux nominations aux oscars plus tard, je les envoie chier.
Une belle marde de gastro dans une enveloppe.
Qu'ils prendront pour des enveloppes à gage de succès au Box-Office.
Car ils ne jurent que par l'enveloppe en échange du succès au Box-Office.
Faites-nous un Boys 23 svp. Un autre Patrick Huard.
Donnez-nous du Guimauve Lemay-Tittevieille.
Le cinéma est un art commercial. Les boutiques aussi.
Il y a les Joshua Perrets, les Cafés Second Cup, Futureshit, Timmoton, Simons, Zara et Meilleur achat.
Puis il y a les boutiques où on entre si peu souvent qu'il faut une sonnette accrochée à la porte pour indiquer une visite.
Et c'est toujours là que se trouvent les trésors.
Toutes les cinématèques du Globe vous le diront.
Mais n'en parlez pas au ministère de la Culture.
Il est occupé à compter.
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340 000 marcheurs contre le mariage gay en France.
Comment est-ce possible, sérieusement?
J'entendais cet homme à la radio qui affirmait que c'était plutôt 800 000. Ben voyons! la France ne peut pas être si bête! J'attendais de cet homme des arguments pour être contre. Comment peut-on être contre la fantaisie des autres? J'attendais la question de l'animateur qui semblait si estomaqué par la position du français en direct, en ligne, qu'il a oublié de lui poser la seule question possible:
POURQUOI?
Pourquoi être contre le projet d'une vie à deux légalisé? les vies des autres! Dans nos ligues, le troisième homme est toujours expulsé dans une bataille. "Ces manifestants sont très prudents pour ne pas verser dans l'homophobie" disait l'homme à la radio. Il l'a dit trois fois. Chaque fois on a entendu "Ces gens font très attention pour que leur homophobie ne paraisse pas trop".
Je crois que ces gens pensent que l'homosexualité s'attrape comme on attrape une grippe.
Ces manifestants ce sont les racistes du Sud des États-Unis en 1954.
"Nonon, je ne suis pas raciste, je tiens seulement à ce que les noirs boivent dans leur abreuvoir à eux, aillent dans leur toilettes à eux, mangent ailleurs qu'en ma compagnie"
"Nonon je ne suis pas homophobe, mais je ne veux pas que ses gens aient les mêmes privilèges que moi face à la loi et à la famille"
Dans 7 dodos, ce sont les pro-mariage gays qui iront dans la rue.
Je les souhaite 4 millions 500 milles
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En Inde, la femme veut dire dépen$e.
En effet, une fois promise au mariage, c'est la famille de la mariée qui doit payer la noce et tout ce qu'il y a autour (on appelle cela la dot). Il fût une époque où lorsque le mari décédait avant madame, on incarcérait madame dans une "maison de retraite" où on l'isolait dans une sorte de couvent à l'abri de tous. Si monsieur n'était plus là, madame était donc inutile.
La femme est donc quelque fois perçue comme un bon accessoire de seconde main. Considérée pour ses moyens pratiques, sa capacité à faire du bébé, à faire du manger, à faire du ménage. La totale minimale.
BON. Ce n'est pas comme ça partout en Inde mais ça donne une idée de l'état d'esprit de ceux qui violent ces femmes comme bon leur semble.
On a arrêté 6 autres hommes qui aurait violé une femme la semaine dernière. De la même manière que la pauvre femme décédée en décembre dernier.
Les conditions de la femme indienne ont connu de multiples bouleversements au sein de l'histoire de l'Inde.
Souhaitons que le vent tourne en faveur des femmes indiennes bientôt.
*Le cinéma canadien? jamais entendu parlé, je parle du cinéma Québécois.
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