J'ai failli voter pour Jean-Martin Aussant.
Mais je ne votais pas pour quelqu'un, je votais pour un programme.
Pour un parti qui pouvait nous diriger tout de suite et autrement que les truffions qui étaient en poste.
Et je crois sincèrement que le Québec est bien servi. Avec un mandat minoritaire, le PQ de Pauline Marois ne pourra pas mettre la souveraineté à l'avant-plan comme les purs et durs le souhaitent nécessairement. J'ai déjà été souverainiste convaincu, je le suis de moins en moins certain avec le temps que nous en sommes capables. Nos gestions des choses les plus simples sont parfois si odieuses que je m'inquiète de la naissance d'un pays.
Il existe déjà mon pays. Et il est bleu et fleurdelysé. Et n'a strictement rien à voir avec Stephen Harper. Et encore moins avec cette guerre inventée de 1812*. Il n'a pas besoin de validation.
La majorité des Québécois, je crois, n'est pas complètement convaincue des bienfaits de la souveraineté non plus. Et ce n'est pas Pauline Marois qui va inspirer davantage confiance sur le sujet. Ça prendra un tribun beaucoup plus sûr de ses moyens, un Jean-François Lisée peut-être.
Mais encore.
J'ai confiance en Martine Ouellet toutefois. Elle a l'oeil brillant. Les premières décisions du gouvernement de Mme Marois, abrogation de la loi 12, rejet de la hausse des frais de scolarité, moratoire sur les gazs de schiste (dixit Ouellet), abolition de la surtaxe santé et fermeture de Gentilly me sont toutes heureuses. Ça sent la lune de miel.
Fermer Gentilly, quoiqu'en pensent les syndicats, l'opposition-qui essaie de se faire les dents là-dessus depuis vendredi-ou encore le maire de Trois-Rivières, est une excellente nouvelle.
Pauline est un brin naive de demander un rapport de coûts de fermeture à Hydro-Québec toutefois. Hydro a investi plus de 850 millions en coût de réfection à Gentilly, facture qu'elle refile aux clients sans scrupule. Pensez-vous sérieusement que le rapport qu'Hydro livrera à Marois sera favorable à la fermeture de la centrale nucléaire?
On estime que fermer Gentilly coûterait 2 millards. On estime aussi que la garder active et faire les ajustements qui s'imposent coûterait autour de 2,9 milliards.
Combien gage-t-on que les rapports que livreront Hydro-Québec au PQ inversera tous ses chiffres pour les faire changer d'idée?
Des milliards dans le nucléaire pour qui de toute façon?
2% de la population qui l'uilise comme énergie.
2%
Et le 98% qui ne s'en sert pas qui devraient payer pour le 2.
Air connu.
Mais dans la naiveté, il n'y a rien comme un artiste.
Je reviens donc à Jean-Martin Aussant.
Quand j'ai répondu à la boussole électorale, mon résultat me faisait atterir comme un partisan plus près d'Option National, le nouveau parti qu'a fondé Jean-Martin Aussant.
Aussant a pratiquement mon âge (il est de 5 ans mon ainé en fait) et un parcours impressionnant. Après avoir réussi un Baccalauréat en administration des affaires et fait des études en actuariat à l'Université Laval, il est passé par la Aston Business School d'Angleterre et a complété une maîtrise en sciences économiques à l'Université de Montréal. Puis il s'est envolé pour l'Espagne où il a étudié au doctorat en analyse économique de l'Universitat Autònoma de Barcelona.
Il a été coordonnateur et chargé de cours en microéconomie à l'Université de Montréal, agent de recherche au Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations ( le CIRANO) et au Centre de recherche sur les transports (CRT) de 1994 à 1995, il a été consultant à Barra International de 1997 à 1999, il a été Directeur de la recherche quantitative et gestionnaire de portefeuille chez Addenda Capital de 1999 à 2003, Vice-président chez Morgan Stanley Capital International/Barra à Londres de 2003 à 2005, gestionnaire de portefeuille principal chez Investissements PSP de 2005 à 2007 puis consultant en finance quantitative de 2007 à 2008.
Il ne tombe pas des nues.
Aussant est élu sous la bannière du PQ en 2008. Il quitte toutefois trois ans plus tard, alors en brouille avec l'attentisme de Pauline Marois face à la souveraineté. Il fonde alors Option National dont les visées sont plus près d'Option Québec que publiait René Lévesque en 1968.
Derrière cette cravate, se cache aussi un artiste. Jean-Martin Aussant est un musicien accompli. Il compose et joue, entre autre chose, du piano.
Il y a beaucoup à aimer chez cet homme. Mais aux dernières élections, il a souffert de désorganisation, de manque de visibilité, de manque de moyens, il n'y avait pas de ses candidats partout, et il s'est présenté dans le comté de la centrale nucléaire qu'on s'apprête à fermer. Cocktail pour la défaite. C'était déjà plusieurs milliers de vote en moins. Il a beaucoup plus perdu que gagné lors de ce scrutin. Il était très ému lors de sa conférence de presse post-résultats. Il donnait l'impression qu'il partait maintenant en radeau avec une seule rame.
Cassée.
Et peut-être regrettait-il encore un peu sa désaffection du PQ, maintenant au pouvoir...
Quand je l'ai vu défendre la position de Pauline Marois de fermer Gentilly à la télé vendredi, une décision courageuse qui va dans le sens du bien commun et non dans le sens du bien de certains, je me suis demandé si il ne songeait pas à retourner cogner à la porte de la Première Ministre.
Mais il est maintenant trop tard pour celui qui chante La Tête Haute (texte et musique introuvables sur le net! come on J-M!).
Il a choisi autre chose.
Et suspendu à la gouttière, il récite surement quelques prières...
Bonne chance, J-M.
Peut-être aura tu, un jour, mon vote quand même.
*Informez-vous ici mais surtout partout ailleurs, la soi-disante "guerre de 1812" n'est pas le révisionisme que Harper et ses clowns tentent de nous faire avaler.
lundi 24 septembre 2012
dimanche 23 septembre 2012
Riches & Dommageables (eux), Pauvres et Négligeables (nous)
J'étais penché tout près de la pompe #6 de la station service. On ne me voyait pas. C'était comme si je n'existais pas. J'étais même hors des circuits des caméras. J'aurais pu voler de l'essence mais j'étais, à ce moment précis, à pied.
Je voyais au loin une longue ligne afin de payer son essence. La femme qui dominait la ligne faisait valider des billets de loto. Les gens derrière s'impatientaient.
Je pensais à ces gars de la LNH. Des gens qui vivent sur une différente planète que la nôtre. D'un côté des mulitmillionnaires qui ne se soucient aucunement de voler le travail d'un pauvre soldat russe ou d'un hockeyeur professionnel de suisse ou d'Allemagne, de l'autre des milliardaires qui veulent un contrôle absolu d'une ligue dont ils ne contrôlent plus rien depuis qu'ils ont rendu les salaires publics dans les années 90. Je pensais à eux en me disant que ces gens-là ne pensent surtout pas à nous, les fans de hockey. Je rêvassais en me disant que ce serait merveilleux que les spectateurs laissent tomber ET les joueurs ET les proprios. Pour toujours. Après tout, la dernière fois que j'ai regardé, et je n'invente rien, 4% de la population appuyait les propriétaires de concessions dans le conflit de la LNH, 8% appuyait les joueurs et 88% n'appuyait ni l'un, ni l'autre. Ça devrait donc se refléter dans la vente des billets non?
Mais c'est un beau rêve. On est franchement trop cons. On se taxe volontairement à coup de billets de loto et on aime payer notre bière 10$. La dame aux billets de loto avait un air de Pauline Marois. Tardive cinquantenaire, faussement blonde, un peu ronde. Ça m'a rappellé qu'on avait voté pour Pauline. Qu'elle veut surtaxer les foyers gagnant plus de 130 000$. Nous sommes directement ciblés là-dedans, l'amoureuse et moi, et pourtant je vis très bien avec ça. N'est-ce pas normal de redistribuer aux moins nantis quand on a des surplus?
Allez dire ça aux gens de la LNH. Ou a Bernard Arnault. Arnault est propriétaire de marques aussi prestigieuses que Christian Dior, Louis Vuitton, Moët et Chandon, Château d'Yquem et Sephora. Sa fortune est évaluée à 26 millards de dollars. Il est l'homme le plus riche de France. Il veut tellement échapper au taux d'imposition de 75% que le gouvernement socialiste de François Hollande veut imposer aux Français gagnant plus d'un million d'euros par an, qu'il a demandé à être nationalisé Belge. Ça fait beaucoup de bruit dans l'hexagone.
Le journal Libération a fait un sévère doigt d'honneur au système capitaliste dans lequel il baigne en titrant Casse-toi riche con! à la une de son journal. Ils se sont justifiés en disant qu'ils ne faisaient pas des unes en fonction des impératifs publicitaires, si bien que les publicitaires ont laissé tomber Libération, leur faisant perdre 150 000 euros par jour depuis le 12 septembre. Arnault a lui-même intenté une poursuite contre le journal.
Libération est enchainé.
Parlant de chaines je me suis aussi mis à disgresser mentalement sur Québécor et ses multiples plaintes au CRTC afin d'empêcher Bell d'acheter Astral. Lors des audiences publiques visant l'achat d'Astral par Bell, là aussi on était dans un monde parfaitement farfelu. Il y avait les gens de Québécor qui disait le plus sérieusement du monde que le CRTC s'apprêtait à faire un dangereux précédent...
Sans rire...
Comme si leur système convergent n'avait pas déjà causé des dommages du même ordre que ce qu'ils anticipent. Ne nous leurrons pas, malgré les pubs trompeuses qui nous laissent croire que le consommateur serait laisé si une telle transaction était acceptée, la menace est EXCLUSIVEMENT COMMERCIALE. Le citoyen n'est en rien considéré dans tout ça. C'est comme le conflit de la LNH. On veut nager dans ses millions tout seul. On veut être le plus grand et voler plus petit que soi, I don't see a problem with that*
"Vous pouvez pas accepter ça, ils seront meilleurs que nous au même jeu d'intoxication populaire..." était en somme la traduction des récriminations de Québécor face à Bell.
Sans même effleurer le million, je crois être du bon bord. De ceux qui savent qui en ont peut-être un peu plus et qui vivent très bien avec l'idée d'avoir à partager.
On est riche quand l'argent sort et sert. Pas quand il s'empile. Comme nous, faut qu'il s'active et se rende utile cet argent.
C'est ce que je faisais ce matin-là. Je m'activais, il fallait faire quelque chose. À l'ombre des regards, c'était comme si je n'existais pas. C'était la 153ème station service que moi et ma gang on visitait. Si tout se passait comme prévu les 153 bombes que nous y avions installés sauteraient en même temps. 1 dollar 53 le litre, que le diable les emporte.
La femme était toujours au comptoir et s'achetait de nouveaux billets faisant rager les gens derrière.
Ils ne seraient plus là personne pour l'heure du gros lot...
J'ai eu une pensée pour les pétrolières dont le cours des actions ralentirait sûrement.
J'étais ému.
*Sidney Crosby, 13 septembre 2012, répondant à la question "Vous n'avez pas un certain malaise de voler le poste d'un joueur d'Europe pour peut-être seulement quelques mois de grève?"
Je voyais au loin une longue ligne afin de payer son essence. La femme qui dominait la ligne faisait valider des billets de loto. Les gens derrière s'impatientaient.
Je pensais à ces gars de la LNH. Des gens qui vivent sur une différente planète que la nôtre. D'un côté des mulitmillionnaires qui ne se soucient aucunement de voler le travail d'un pauvre soldat russe ou d'un hockeyeur professionnel de suisse ou d'Allemagne, de l'autre des milliardaires qui veulent un contrôle absolu d'une ligue dont ils ne contrôlent plus rien depuis qu'ils ont rendu les salaires publics dans les années 90. Je pensais à eux en me disant que ces gens-là ne pensent surtout pas à nous, les fans de hockey. Je rêvassais en me disant que ce serait merveilleux que les spectateurs laissent tomber ET les joueurs ET les proprios. Pour toujours. Après tout, la dernière fois que j'ai regardé, et je n'invente rien, 4% de la population appuyait les propriétaires de concessions dans le conflit de la LNH, 8% appuyait les joueurs et 88% n'appuyait ni l'un, ni l'autre. Ça devrait donc se refléter dans la vente des billets non?
Mais c'est un beau rêve. On est franchement trop cons. On se taxe volontairement à coup de billets de loto et on aime payer notre bière 10$. La dame aux billets de loto avait un air de Pauline Marois. Tardive cinquantenaire, faussement blonde, un peu ronde. Ça m'a rappellé qu'on avait voté pour Pauline. Qu'elle veut surtaxer les foyers gagnant plus de 130 000$. Nous sommes directement ciblés là-dedans, l'amoureuse et moi, et pourtant je vis très bien avec ça. N'est-ce pas normal de redistribuer aux moins nantis quand on a des surplus?
Allez dire ça aux gens de la LNH. Ou a Bernard Arnault. Arnault est propriétaire de marques aussi prestigieuses que Christian Dior, Louis Vuitton, Moët et Chandon, Château d'Yquem et Sephora. Sa fortune est évaluée à 26 millards de dollars. Il est l'homme le plus riche de France. Il veut tellement échapper au taux d'imposition de 75% que le gouvernement socialiste de François Hollande veut imposer aux Français gagnant plus d'un million d'euros par an, qu'il a demandé à être nationalisé Belge. Ça fait beaucoup de bruit dans l'hexagone.
Le journal Libération a fait un sévère doigt d'honneur au système capitaliste dans lequel il baigne en titrant Casse-toi riche con! à la une de son journal. Ils se sont justifiés en disant qu'ils ne faisaient pas des unes en fonction des impératifs publicitaires, si bien que les publicitaires ont laissé tomber Libération, leur faisant perdre 150 000 euros par jour depuis le 12 septembre. Arnault a lui-même intenté une poursuite contre le journal.
Libération est enchainé.
Parlant de chaines je me suis aussi mis à disgresser mentalement sur Québécor et ses multiples plaintes au CRTC afin d'empêcher Bell d'acheter Astral. Lors des audiences publiques visant l'achat d'Astral par Bell, là aussi on était dans un monde parfaitement farfelu. Il y avait les gens de Québécor qui disait le plus sérieusement du monde que le CRTC s'apprêtait à faire un dangereux précédent...
Sans rire...
Comme si leur système convergent n'avait pas déjà causé des dommages du même ordre que ce qu'ils anticipent. Ne nous leurrons pas, malgré les pubs trompeuses qui nous laissent croire que le consommateur serait laisé si une telle transaction était acceptée, la menace est EXCLUSIVEMENT COMMERCIALE. Le citoyen n'est en rien considéré dans tout ça. C'est comme le conflit de la LNH. On veut nager dans ses millions tout seul. On veut être le plus grand et voler plus petit que soi, I don't see a problem with that*
"Vous pouvez pas accepter ça, ils seront meilleurs que nous au même jeu d'intoxication populaire..." était en somme la traduction des récriminations de Québécor face à Bell.
Sans même effleurer le million, je crois être du bon bord. De ceux qui savent qui en ont peut-être un peu plus et qui vivent très bien avec l'idée d'avoir à partager.
On est riche quand l'argent sort et sert. Pas quand il s'empile. Comme nous, faut qu'il s'active et se rende utile cet argent.
C'est ce que je faisais ce matin-là. Je m'activais, il fallait faire quelque chose. À l'ombre des regards, c'était comme si je n'existais pas. C'était la 153ème station service que moi et ma gang on visitait. Si tout se passait comme prévu les 153 bombes que nous y avions installés sauteraient en même temps. 1 dollar 53 le litre, que le diable les emporte.
La femme était toujours au comptoir et s'achetait de nouveaux billets faisant rager les gens derrière.
Ils ne seraient plus là personne pour l'heure du gros lot...
J'ai eu une pensée pour les pétrolières dont le cours des actions ralentirait sûrement.
J'étais ému.
*Sidney Crosby, 13 septembre 2012, répondant à la question "Vous n'avez pas un certain malaise de voler le poste d'un joueur d'Europe pour peut-être seulement quelques mois de grève?"
samedi 22 septembre 2012
Porno
Mégane Likedétexto était à la une du magazine Vanité Fière, emballée sous une fine couche de papier pellicule transparente.
Un enfant dans les bras de sa maman avait profité de l'inatention de sa mère pour faire une brèche dans ce qui protégeait la revue. Mégane avait saisi sa chance. Légèrement ennuyée de subir les regards de tous et de toutes depuis toujours, elle n'avait aucune garantie de se retrouver à la une du magazine du mois prochain de toute façon, ni même l'assurance de faire un hebdomadaire. Bref, son avenir n'avait rien de reluisant, elle profita donc de la brèche dans la pellicule de plastique pour se faufiler hors de la page couverture et se glisser hors des kiosques.
STUPEUR! bien qu'habillée sur la couverture du Vanité Fière, elle se retrouvait dans la vraie vie, parfaitement NUE! Nue près de la ligne pour les clients n'ayant que 12 articles ou moins en main. Certaines personnes l'ont regardée sans entrain, (et pourtant c'était une très jolie femme!) et n'ont pas eu de réaction. Mégane n'en croyait pas ses yeux! Les gens avaient même l'air dans la lune. Elle n'était même pas certaine qu'on la regardait vraiment et elle s'y connaissait en regards puisqu'elle posait sur des revues depuis longtemps déjà. Elle ne vivait jusqu'à maintenant que pour être vue.
Elle était nue, il fallait donc se sauver rapidement et c'est ce qu'elle fit. Se prenant un morceau de carré aux dattes pour la route et se retrouvant rapidement à l'extérieur de l'épicerie, cachée dans les buissons derrière l'épicerie.
Elle avait par la suite marché, près de l'eau..."la mer? était-ce la mer comme dans les publicités de voyage de mes revues? Mais où suis-je?, continua-t-elle de penser, sur la Côte Nord? en Gaspésie?"
Elle était assurément en région en tout cas. Trop d'étendue, de champs, de route, l'eau sur la gauche. Elle ne connaissait rien de la vraie vie, elle avait vécue exclusivement dans un monde faux-archifaux. Quelques fois même on avait traffiqué son corps à l'ordinateur. Elle découvrait donc son propre corps dans toute sa splendeur pour la première fois. Réfugiée dans une porcherie, elle avait été tout naturellement atirée par les cochons et s'était cachée parmi eux. Elle les connaissait les cochons. Habituellement, ils étaient dépecés, tranchés et sous scéllé comme elle. Mais dans la section des viandes en face des kiosques à revues. Elle avait des affinités avec les cochons. Elle posait comme un morceau de viande elle aussi. Et les caissières de l'épicerie avaient pratiquement toutes des piercing comme les cochons en avaient sur les oreilles. Non, franchement, elle se sentait chez elle au coeur des cochons. Mais elle avait entendu du bruit et, craignant d'être apperçue, elle s'était à nouveau enfui. Passant devant le fermier qui ne sembla même pas la remarquer. "mais...est-ce qu'on me voit?" s'était-elle demandée.
Habituée de n'exister que dans les yeux des autres, existait-elle vraimment? Était-elle en train de réaliser que de ne vivre qu'à la une des magazines, dénaturée par photoshop et une demie-tonne de maquillage n'était pas vraiment exister en soi? Sa vie ne se déterminait-elle qu'en deux inspirations? l'envie et le mépris? Quand l'un croisait l'autre? Était-elle fanstasme? Pornographie? Illusion? Mensonge? Elle n'était pas vraie.
Il fallait donc revenir à la source. Remonter à la une d'un magazine ou d'une revue sans trop faire de bruit. Ce monde vrai ne lui convenait pas. Elle n'y comprenait pas les codes. Elle se trouverait un dépanneur et s'intégrerait à la une d'un magazine. Discrètement. Retour à la normale pour Mégane.
Non, là non plus, ça ne marchait pas mais profitant de pages qui s'ouvraient dans les mains d'une cliente qui feuillettait le Tv Hebdo, elle se glissa dans les pages centrales où elle se terra dans une pub de soins de beauté.
Un enfant dans les bras de sa maman avait profité de l'inatention de sa mère pour faire une brèche dans ce qui protégeait la revue. Mégane avait saisi sa chance. Légèrement ennuyée de subir les regards de tous et de toutes depuis toujours, elle n'avait aucune garantie de se retrouver à la une du magazine du mois prochain de toute façon, ni même l'assurance de faire un hebdomadaire. Bref, son avenir n'avait rien de reluisant, elle profita donc de la brèche dans la pellicule de plastique pour se faufiler hors de la page couverture et se glisser hors des kiosques.
STUPEUR! bien qu'habillée sur la couverture du Vanité Fière, elle se retrouvait dans la vraie vie, parfaitement NUE! Nue près de la ligne pour les clients n'ayant que 12 articles ou moins en main. Certaines personnes l'ont regardée sans entrain, (et pourtant c'était une très jolie femme!) et n'ont pas eu de réaction. Mégane n'en croyait pas ses yeux! Les gens avaient même l'air dans la lune. Elle n'était même pas certaine qu'on la regardait vraiment et elle s'y connaissait en regards puisqu'elle posait sur des revues depuis longtemps déjà. Elle ne vivait jusqu'à maintenant que pour être vue.
Elle était nue, il fallait donc se sauver rapidement et c'est ce qu'elle fit. Se prenant un morceau de carré aux dattes pour la route et se retrouvant rapidement à l'extérieur de l'épicerie, cachée dans les buissons derrière l'épicerie.
Elle avait par la suite marché, près de l'eau..."la mer? était-ce la mer comme dans les publicités de voyage de mes revues? Mais où suis-je?, continua-t-elle de penser, sur la Côte Nord? en Gaspésie?"

Ce drôle de sentiment d'invisibilité.

Mégane, dont le moteur de réflexion était en général diffus, se trouvait tout de même en pleine crise existentielle. La vraie vie l'exposait au mensonge dans lequel elle siégait perpétuellement.

Discrètement?
Pas besoin. On ne semblait pas la remarquer. Même nue en pleine rue. Elle était faussement vraie.
C'est dans un dépanneur près de la 389 qu'elle trouva un TV Hebdo à bonne hauteur pour intégrer sa page couverture.

Elle ne pouvait pas rester en couverture.
Puisque celle-ci annonçait Toute La Vérité: Début.
Et qu'elle était mensonge.
Fin.
vendredi 21 septembre 2012
Le Garçon Qui a Donné Le Coup De Pied Dans Le Nid d'Abeilles
Qu'est-ce que l'injustice?
Il ne faudrait pas compter sur les États-Unis pour nous l'enseigner.
L'assassinat de Salvador Allende et la prise de pouvoir de Pinochet au Chili, le support à la junte dans les factions de droite au Salvador dans les années 80 sous Reagan, les massacres en Palestine de la part d'Israel financés par l'oncle Sam et justifiés par une brouillonne "guerre au terrorisme", les lois sur le bois d'oeuvre au Canada...
Les exemples sont innombrables. Si c'est bon pour les États-Unis, c'est bon pour tous. La position inverse est rare. Ils ne sont pas les seuls, les grands pays industrialisés ont tous leur part d'ombre mais plus on est gros, plus les bourdes sont de même taille.
Quand le hacker australien sans domicile fixe Julian Assange a pris contact avec le NY Times en 2010, il avait entre les mains plusieurs bombes. Des milliers de documents top secrets sur les opérations militaires en Afghanistan, en Irak et autant d'échanges entre diplomates d'à travers le monde. Assange, qui avait un agenda personnel bien précis et l'objectif d'obtenir une certaine renommée, avait aussi choisit comme allié le journal allemand Der Spiegel et le journal anglais The Guardian.
Après plusieurs mois de tractations où les journalistes de chaque journal contactés ont pu vivre la transformation d'un pseudo-punk, Étatsuniphobe, à l'hygiène douteuse en entêté au sens de l'esthétisme étudié; les trois journaux ont publiés, toujours en 2010, les coups d'éclats de Wikileaks, l'entreprise naissante d'Assange, en égrainant l'information selon des délais fixés par ce dernier.
En peu de temps, le nom de Wikileaks et le visage de l'homme à la tignasse blonde ont fait le tour du monde. Assange (malgré ce qu'en pense le Times qui menait alors une vendetta personnelle contre Assange) est devenu l'homme de l'année 2010.
Le journalisme ne serait plus jamais le même à partir de cette année-là.
Assange, homme brouillon lui-même, s'est vite fait des ennemis. En commencant par le NY Times qui le considérait comme une source et non un partenaire. Assange a détesté l'angle choisit pour l'article sur les révélations originales de Wikileaks, trouvant le Times peu accusateur. Il a aussi haï le portrait qu'on a fait de lui dans le NY Times. Puis, troisième prise you're out, il a vilipendé les dirigeants du Times quand ceux-ci ont fait un portrait peu flatteur du soldat héros Bradley Manning. Mais Assange n'aimait pas d'avance les États-Unis d'Amérique. Il les avaient en travers de la gorge avant même de coopérer avec eux. Il voulait manipuler les fils lui-même. Un bon journaliste s'abreuve de la source mais ne suit pas sa campagne de marketing. Il déchiffre la recette.
L'eau bouillante a fini par déborder sur les ronds de poële.
Les fissures chez Wikileaks ont commencé à paraître et des dissidents sont eux-mêmes devenus des sources pour plusieurs autres magazines. En parrallèle de l'entreprise bientôt caduque de Assange. Capitaine à l'équipage vascillant, il s'est vite retrouvé en radeau.
L'impact de ses révélations a toutefois été extrêmement important. La résistance à la réception s'est faite en trois modes:
1-Les documents sont biaisé et proviennent d'un USA hater. De plus, ils ne nous apprennent rien de nouveau
2-Les révélations mettent en danger des vies et identifient inutilement des sources, des informateurs, des manières de travailler et des stratégies qui menacent les opérations militaires et diplomatiques futures dans le monde.
3-Tous ceux qui collaborent avec des punks de cette espèce perdent en crédibilité et accordent un espace médiatique démesuré à des gens qui ne le méritent en rien.
Bref en gros, les gros ne veulent pas frayer avec les petits.
En 1960, un important homme de justice des États-Unis disait que le droit de censure de la presse de la part du gouvernement a été aboli afin que la presse soit protégée et libre de révéler les secrets du gouvernement à jamais. La liberté de presse fût extraordinairement importante entre autre dans les conflits raciaux aux États-Unis, dans la guerre ratée contre le Vietnam, dans le processus de démission de Richard Nixon, dans les mensonges de destruction massive de l'administration Bush fils. JFK, qui était à 99% contre l'invasion de La Baie des Cochons, aurait voulu le révéler à la presse à l'époque. À la place, on retient l'échec. Dans le cas de son assassinat, on a tout enfermé et jeté la clé jusqu'à ce que les réèls coupables meurent tous, un à un.
Les États-Unis sont donc très sélectifs dans la divulgation de leurs secrets.
Bientôt sortira un livre, écrit par les principaux intervenants, sur la vérité entourant la mort de Ben Laden qui se serait tué tout seul se sentant cerné.
Les secrets du blondinet Assange ne plaisent pas aux grands de ce monde. Les abeilles agaçent toujours. Et Assange est celui qui a donné un grand coup de pied dans le nid.
On l'a piégé en Suède en lui mettant entre les jambes deux agents doubles et dans ce pays, avoir une relation sexuelle sans protection entre dans la catégorie "viol" (ce qui est aussi le pire service à rendre au terme viol et qui le discrédite du même coup, bravo la Suède!). Dans ses deux relations sexuelles conscentantes, on a tenté de le faire accuser de viol, une hérésie, et depuis, il magasine les avocats du monde entier pour éviter une prison dont il ne verra jamais les barreaux car tout ça est trop ridicule.
La prison c'est sa vie maintenant. L'Équateur lui a proposé récemment l'asile politique ce qui est tout à l'honneur de ce petit pays. Un pays frontalier, ironique non? frontière entre vérité et mensonge?
Il y a définitivement eu entretemps un longue réflexion sur la pratique du journalisme et des liens diplomatiques grâce à ce punk. Il y a eu un avant et un après Wikileaks sans qui les printemps arabes n'auraient pas connu l'essor de l'an dernier. D'abord en Tunisie, puis ailleurs.
Aujourd'hui les diplomates du monde entier ne s'assoient plus en privé sans dire "So, when will I read about this conversation?"
Dans le parfait esprit cabotin qui animait les gens de Wikileaks, à Noël en 2010 les cartes envoyées aux collaborateurs se lisaient ainsi:
"Dear Kids,
Santa is Mum & Dad
Love, Wikileaks"
Julian Assange ne sera jamais en prison où il est certain qu'il se ferait faire un Jack Ruby special.
Mais il devrait être le plus discret des hommes à partir de maintenant.
Il me semble pourtant que c'est une élémentaire qualité de hacker, la discrétion.
En Équateur il devrait au minimum se rebaptiser:
Julio El Sago
ou
Angelo Saggagio
Il a la tête de l'ange de toute façon.
Un ange biscornu bien entendu...:)
Il ne faudrait pas compter sur les États-Unis pour nous l'enseigner.
L'assassinat de Salvador Allende et la prise de pouvoir de Pinochet au Chili, le support à la junte dans les factions de droite au Salvador dans les années 80 sous Reagan, les massacres en Palestine de la part d'Israel financés par l'oncle Sam et justifiés par une brouillonne "guerre au terrorisme", les lois sur le bois d'oeuvre au Canada...
Les exemples sont innombrables. Si c'est bon pour les États-Unis, c'est bon pour tous. La position inverse est rare. Ils ne sont pas les seuls, les grands pays industrialisés ont tous leur part d'ombre mais plus on est gros, plus les bourdes sont de même taille.
Quand le hacker australien sans domicile fixe Julian Assange a pris contact avec le NY Times en 2010, il avait entre les mains plusieurs bombes. Des milliers de documents top secrets sur les opérations militaires en Afghanistan, en Irak et autant d'échanges entre diplomates d'à travers le monde. Assange, qui avait un agenda personnel bien précis et l'objectif d'obtenir une certaine renommée, avait aussi choisit comme allié le journal allemand Der Spiegel et le journal anglais The Guardian.
Après plusieurs mois de tractations où les journalistes de chaque journal contactés ont pu vivre la transformation d'un pseudo-punk, Étatsuniphobe, à l'hygiène douteuse en entêté au sens de l'esthétisme étudié; les trois journaux ont publiés, toujours en 2010, les coups d'éclats de Wikileaks, l'entreprise naissante d'Assange, en égrainant l'information selon des délais fixés par ce dernier.
En peu de temps, le nom de Wikileaks et le visage de l'homme à la tignasse blonde ont fait le tour du monde. Assange (malgré ce qu'en pense le Times qui menait alors une vendetta personnelle contre Assange) est devenu l'homme de l'année 2010.
Le journalisme ne serait plus jamais le même à partir de cette année-là.
Assange, homme brouillon lui-même, s'est vite fait des ennemis. En commencant par le NY Times qui le considérait comme une source et non un partenaire. Assange a détesté l'angle choisit pour l'article sur les révélations originales de Wikileaks, trouvant le Times peu accusateur. Il a aussi haï le portrait qu'on a fait de lui dans le NY Times. Puis, troisième prise you're out, il a vilipendé les dirigeants du Times quand ceux-ci ont fait un portrait peu flatteur du soldat héros Bradley Manning. Mais Assange n'aimait pas d'avance les États-Unis d'Amérique. Il les avaient en travers de la gorge avant même de coopérer avec eux. Il voulait manipuler les fils lui-même. Un bon journaliste s'abreuve de la source mais ne suit pas sa campagne de marketing. Il déchiffre la recette.
L'eau bouillante a fini par déborder sur les ronds de poële.
Les fissures chez Wikileaks ont commencé à paraître et des dissidents sont eux-mêmes devenus des sources pour plusieurs autres magazines. En parrallèle de l'entreprise bientôt caduque de Assange. Capitaine à l'équipage vascillant, il s'est vite retrouvé en radeau.
L'impact de ses révélations a toutefois été extrêmement important. La résistance à la réception s'est faite en trois modes:
1-Les documents sont biaisé et proviennent d'un USA hater. De plus, ils ne nous apprennent rien de nouveau
2-Les révélations mettent en danger des vies et identifient inutilement des sources, des informateurs, des manières de travailler et des stratégies qui menacent les opérations militaires et diplomatiques futures dans le monde.
3-Tous ceux qui collaborent avec des punks de cette espèce perdent en crédibilité et accordent un espace médiatique démesuré à des gens qui ne le méritent en rien.
Bref en gros, les gros ne veulent pas frayer avec les petits.
En 1960, un important homme de justice des États-Unis disait que le droit de censure de la presse de la part du gouvernement a été aboli afin que la presse soit protégée et libre de révéler les secrets du gouvernement à jamais. La liberté de presse fût extraordinairement importante entre autre dans les conflits raciaux aux États-Unis, dans la guerre ratée contre le Vietnam, dans le processus de démission de Richard Nixon, dans les mensonges de destruction massive de l'administration Bush fils. JFK, qui était à 99% contre l'invasion de La Baie des Cochons, aurait voulu le révéler à la presse à l'époque. À la place, on retient l'échec. Dans le cas de son assassinat, on a tout enfermé et jeté la clé jusqu'à ce que les réèls coupables meurent tous, un à un.
Les États-Unis sont donc très sélectifs dans la divulgation de leurs secrets.
Bientôt sortira un livre, écrit par les principaux intervenants, sur la vérité entourant la mort de Ben Laden qui se serait tué tout seul se sentant cerné.
Les secrets du blondinet Assange ne plaisent pas aux grands de ce monde. Les abeilles agaçent toujours. Et Assange est celui qui a donné un grand coup de pied dans le nid.
On l'a piégé en Suède en lui mettant entre les jambes deux agents doubles et dans ce pays, avoir une relation sexuelle sans protection entre dans la catégorie "viol" (ce qui est aussi le pire service à rendre au terme viol et qui le discrédite du même coup, bravo la Suède!). Dans ses deux relations sexuelles conscentantes, on a tenté de le faire accuser de viol, une hérésie, et depuis, il magasine les avocats du monde entier pour éviter une prison dont il ne verra jamais les barreaux car tout ça est trop ridicule.
La prison c'est sa vie maintenant. L'Équateur lui a proposé récemment l'asile politique ce qui est tout à l'honneur de ce petit pays. Un pays frontalier, ironique non? frontière entre vérité et mensonge?
Il y a définitivement eu entretemps un longue réflexion sur la pratique du journalisme et des liens diplomatiques grâce à ce punk. Il y a eu un avant et un après Wikileaks sans qui les printemps arabes n'auraient pas connu l'essor de l'an dernier. D'abord en Tunisie, puis ailleurs.
Aujourd'hui les diplomates du monde entier ne s'assoient plus en privé sans dire "So, when will I read about this conversation?"
Dans le parfait esprit cabotin qui animait les gens de Wikileaks, à Noël en 2010 les cartes envoyées aux collaborateurs se lisaient ainsi:
"Dear Kids,
Santa is Mum & Dad
Love, Wikileaks"
Julian Assange ne sera jamais en prison où il est certain qu'il se ferait faire un Jack Ruby special.
Mais il devrait être le plus discret des hommes à partir de maintenant.
Il me semble pourtant que c'est une élémentaire qualité de hacker, la discrétion.
En Équateur il devrait au minimum se rebaptiser:
Julio El Sago
ou
Angelo Saggagio
Il a la tête de l'ange de toute façon.
Un ange biscornu bien entendu...:)
jeudi 20 septembre 2012
Le Désespoir Républicain
Mitt Romney had it coming comme disent les chinois. Le voilà qu'il creuse sa tombe depuis le début de la semaine.
En choisissant Paul Ryan comme co-listier, il choisissait un partisan libertarien, c'est-à-dire dont le philosophie repose exclusivement sur les lois du marché. Faut-il alors s'étonner d'entendre Romney se faire prendre à parler comme un libertarien?
Obama devrait être le prochain président des États-Unis.
Ce serait préférable en tout cas.
Sinon il serait trop facile pour les idiots, vous savez ceux qui disent poser les vraies questions et parler des vraies affaires (puisque le monde est illusion je présume), de dire à la communauté afro-étatsunienne "Bon, vous l'avez eu votre noir au pouvoir, regardez ce que ça a donné!"
La même chose pourrait être dite de Pauline Marois, première femme à piloter le Québec, d'ici un an ou deux. Quand le gouvernement devrait tomber.
Il s'en dit des niaiseries en général et ce blogue ne fait pas exception. Mais ce blogue a le privliège d'être relativement confidentiel.
Dans la niaiserie publique, le co-listier de Mitt Romney, candidat à la présidence sous la bannière républicaine, le jeune Paul Ryan, a beaucoup donné. Il suffit de se rappeler ce discours où il disait avec beaucoup d'animation et presque en train de baver de toute sa salive "I loooove my guns".
À la convention républicaine, normalement, on rassemble ce qu'il y a de mieux pour bien faire paraître notre parti. Outre un Clint Eastwood et une chaise vide à l'intelligence équivalente, Paul Ryan a "brillé" avec un discours truffé de mensonges.
C'est connu, quand vous êtes cerné, mentez.
Ça trahit un certain desespoir mais surtout une grande incompétence truffée d'effronterie. Une idée qu'il est bon d'obtenir le pouvoir à tout prix. Même si on compte des menteries.
Top 10 des menteries de Paul Ryan dans le simple discours de la convention républicaine.
10. Ryan: "J'ai voté sur la loi sur le contrôle du budget. Mais l'administration d'Obama a proposé 478 milliards de coupures dans la défense. Nous ne sommes pas d'accord avec ça. Notre budget a rejeté cela. et en plus, il y a 500 milliards qui se rajouterons dans les coupures à venir dans la défense." La Vérité: Paul Ryan a plutôt voté en faveur de ces coupures.
9. Ryan: "...et sous l'administation Clinton, on a eu la réforme de l'aide sociale qui a placé les gens sur le marché du travail afin de les sortir du cercle de la pauvreté. Le Président Obama a l'intention de revenir sur cette réforme et la renverser..." La Vérité: Obama a permis à des sénateurs républicains qui l'exigeaient, d'avoir une certaine flexiblité dans l'application de la réforme mais n'a aucunement l'intention de toucher à la réforme.
8. Ryan: "J'ai fais un marathon en moins de trois heures, dans les 2h50quelques minutes même, j'étais très rapide quand j'étais jeune, oui." La Vérité: Non. 4 heures, 25 minutes, 1 seconde.
7. Ryan: "Quand j'ai parlé de changement, les gens ont aimé ça. Particulièrement à Janesville, une ville qui a vu une importante usine fermer ses portes. Plusieurs de mes amis de l'école secondaire travaillaient à cette usine de GM. Obama s'est rendu sur place et leur a dit qu'avec son gouvernement, cette usine sera ouverte pour un autre 100 ans et elle est aujourd'hui fermée, et vide..." La Vérité: L'usine en question a été fermée avant même qu'Obama n'entre en fonction. Sous l'administration Bush...
6. Ryan: "...l'injection d'argent des démocrates afin de stimuler l'économie était un horrible exemple de copinage, de népotisme et d'aide sociale pour les compagnies. Le citoyen moyen, le travailleur, la travailleuse n'ont pas été impliqués dans le stimuli." La Vérité: Il a été prouvé que l'argent investi a aidé à créer 3,3 millions de jobs et la plupart des économistes s'entendent pour dire qu'il y avait beaucoup de bon là-dedans. Ryan lui-même a demandé de l'argent issu de cette injection pour son propre district. Il a d'abord nié mais bon, les faits sont là...
5. Ryan: "716 milliards engloutis dans le programme d'assurance médicale par Obama. Une obligation que nous avons envers nos ainés sera sacrifiée poiur pouvoir payer un système dont personne ne veut. Nous metterons un terme à cela." La Vérité: l'argent qui paie ce système provient des primes qui étaient versées aux hôpitaux et des compagnies d'assurance. Rien à voir avec les ainés.
4. Ryan: "...Vous voyez, avec toutes ses taxes cachées afin de payer l'implantation du système de santé..." La Vérité: Politifacts, un organisme non partisan a vérifié toute la transparence face à l'implanation de ce système et rien n'est caché à personne.
3. Ryan: "Il a créé une commission bipartisane sur la dette. Ceux-ci sont revenus avec un plan d'urgence. Il les as remercié, les as renvoyés chez eux et n'a absolument rien fait." La Vérité: Si Obama n'a rien fait c'est parce que tous les républicains en chambre ont voté contre le plan d'urgence. Ryan lui-même a voté contre le plan, Obama n'y pouvait donc rien.
2. Ryan: "Obama a commencé son mandat avec une côte écnomique triple A et maintenant nous voilà dans une économie nettement plus faible et une décote..." La Vérité: L'agence de crédit Standards & Poors a expliqué que le refus de la part des membres républicains en chambre de voter en faveur de la hausse du plafond de la dette était la principale raison de la décote.
1. Ryan: "Nous avons des responsabilités les uns envers les autres. Nous ne devons pas faire face au monde, seuls. Et la plus grandes responsabilité est de faire en sorte que le plus fort protège le plus faible. La Vérité: plus du 2/3 des coupures budgétées par Ryan proviennent de programmes sociaux aidant les gens moins fortunés. Ce même budget, signé Ryan, prévoit aussi des baisses de taxes pour les étatsuniens riches...
Et là ceci ne couvre que le discours de la convention républicaine...où on ne devrait présenter que ce qu'il y a de mieux...
Le mensonge rend pauvre.
Faible.
Lâche.
Pauvres républicains.
Après Palin, ils ne sont pas chanceux dans leur co-listiers...
Les républicains ont resorti du grenier l'empereur des faucons Dick Cheney hier pour sortir Romney de la melasse.
En choisissant Paul Ryan comme co-listier, il choisissait un partisan libertarien, c'est-à-dire dont le philosophie repose exclusivement sur les lois du marché. Faut-il alors s'étonner d'entendre Romney se faire prendre à parler comme un libertarien?
Obama devrait être le prochain président des États-Unis.
Ce serait préférable en tout cas.
Sinon il serait trop facile pour les idiots, vous savez ceux qui disent poser les vraies questions et parler des vraies affaires (puisque le monde est illusion je présume), de dire à la communauté afro-étatsunienne "Bon, vous l'avez eu votre noir au pouvoir, regardez ce que ça a donné!"
La même chose pourrait être dite de Pauline Marois, première femme à piloter le Québec, d'ici un an ou deux. Quand le gouvernement devrait tomber.
Il s'en dit des niaiseries en général et ce blogue ne fait pas exception. Mais ce blogue a le privliège d'être relativement confidentiel.
Dans la niaiserie publique, le co-listier de Mitt Romney, candidat à la présidence sous la bannière républicaine, le jeune Paul Ryan, a beaucoup donné. Il suffit de se rappeler ce discours où il disait avec beaucoup d'animation et presque en train de baver de toute sa salive "I loooove my guns".
À la convention républicaine, normalement, on rassemble ce qu'il y a de mieux pour bien faire paraître notre parti. Outre un Clint Eastwood et une chaise vide à l'intelligence équivalente, Paul Ryan a "brillé" avec un discours truffé de mensonges.
C'est connu, quand vous êtes cerné, mentez.
Ça trahit un certain desespoir mais surtout une grande incompétence truffée d'effronterie. Une idée qu'il est bon d'obtenir le pouvoir à tout prix. Même si on compte des menteries.
Top 10 des menteries de Paul Ryan dans le simple discours de la convention républicaine.
10. Ryan: "J'ai voté sur la loi sur le contrôle du budget. Mais l'administration d'Obama a proposé 478 milliards de coupures dans la défense. Nous ne sommes pas d'accord avec ça. Notre budget a rejeté cela. et en plus, il y a 500 milliards qui se rajouterons dans les coupures à venir dans la défense." La Vérité: Paul Ryan a plutôt voté en faveur de ces coupures.
9. Ryan: "...et sous l'administation Clinton, on a eu la réforme de l'aide sociale qui a placé les gens sur le marché du travail afin de les sortir du cercle de la pauvreté. Le Président Obama a l'intention de revenir sur cette réforme et la renverser..." La Vérité: Obama a permis à des sénateurs républicains qui l'exigeaient, d'avoir une certaine flexiblité dans l'application de la réforme mais n'a aucunement l'intention de toucher à la réforme.
8. Ryan: "J'ai fais un marathon en moins de trois heures, dans les 2h50quelques minutes même, j'étais très rapide quand j'étais jeune, oui." La Vérité: Non. 4 heures, 25 minutes, 1 seconde.
7. Ryan: "Quand j'ai parlé de changement, les gens ont aimé ça. Particulièrement à Janesville, une ville qui a vu une importante usine fermer ses portes. Plusieurs de mes amis de l'école secondaire travaillaient à cette usine de GM. Obama s'est rendu sur place et leur a dit qu'avec son gouvernement, cette usine sera ouverte pour un autre 100 ans et elle est aujourd'hui fermée, et vide..." La Vérité: L'usine en question a été fermée avant même qu'Obama n'entre en fonction. Sous l'administration Bush...
6. Ryan: "...l'injection d'argent des démocrates afin de stimuler l'économie était un horrible exemple de copinage, de népotisme et d'aide sociale pour les compagnies. Le citoyen moyen, le travailleur, la travailleuse n'ont pas été impliqués dans le stimuli." La Vérité: Il a été prouvé que l'argent investi a aidé à créer 3,3 millions de jobs et la plupart des économistes s'entendent pour dire qu'il y avait beaucoup de bon là-dedans. Ryan lui-même a demandé de l'argent issu de cette injection pour son propre district. Il a d'abord nié mais bon, les faits sont là...
5. Ryan: "716 milliards engloutis dans le programme d'assurance médicale par Obama. Une obligation que nous avons envers nos ainés sera sacrifiée poiur pouvoir payer un système dont personne ne veut. Nous metterons un terme à cela." La Vérité: l'argent qui paie ce système provient des primes qui étaient versées aux hôpitaux et des compagnies d'assurance. Rien à voir avec les ainés.
4. Ryan: "...Vous voyez, avec toutes ses taxes cachées afin de payer l'implantation du système de santé..." La Vérité: Politifacts, un organisme non partisan a vérifié toute la transparence face à l'implanation de ce système et rien n'est caché à personne.
3. Ryan: "Il a créé une commission bipartisane sur la dette. Ceux-ci sont revenus avec un plan d'urgence. Il les as remercié, les as renvoyés chez eux et n'a absolument rien fait." La Vérité: Si Obama n'a rien fait c'est parce que tous les républicains en chambre ont voté contre le plan d'urgence. Ryan lui-même a voté contre le plan, Obama n'y pouvait donc rien.
2. Ryan: "Obama a commencé son mandat avec une côte écnomique triple A et maintenant nous voilà dans une économie nettement plus faible et une décote..." La Vérité: L'agence de crédit Standards & Poors a expliqué que le refus de la part des membres républicains en chambre de voter en faveur de la hausse du plafond de la dette était la principale raison de la décote.
1. Ryan: "Nous avons des responsabilités les uns envers les autres. Nous ne devons pas faire face au monde, seuls. Et la plus grandes responsabilité est de faire en sorte que le plus fort protège le plus faible. La Vérité: plus du 2/3 des coupures budgétées par Ryan proviennent de programmes sociaux aidant les gens moins fortunés. Ce même budget, signé Ryan, prévoit aussi des baisses de taxes pour les étatsuniens riches...
Et là ceci ne couvre que le discours de la convention républicaine...où on ne devrait présenter que ce qu'il y a de mieux...
Le mensonge rend pauvre.
Faible.
Lâche.
Pauvres républicains.
Après Palin, ils ne sont pas chanceux dans leur co-listiers...
Les républicains ont resorti du grenier l'empereur des faucons Dick Cheney hier pour sortir Romney de la melasse.
mercredi 19 septembre 2012
Martin Tamar & Sam Sonov (et l'ambition)
"Hey Sam, t'as vu ce que Messmer a fait à la petite Marie-Pier Prust?"
"Marie-Pier Prust?"
"Oui ben la valise#6 dans l'émission Le Banquier, la blonde du nouveau bagarreur des Canadiens, Brandon Prust..."
"Ils ne sont pas mariés..."
"Nonon mais c'est juste pour la situer, tu sais de qui je parle?"
"Oui, oui, j'pense, elle est cute, elle non?"
"Tout à fait mais je reviens à ma question t'as vu ce que Messmer lui a fait vivre?"
"...je sais pas..."
"Il l'a mis sous hypnose, lui a mis une valise entre les mains et lui a fait croire qu'il y avait des millions dedans, qu'elle ne devait pas s'en départir et l'a fait fuir avec la valise comme une voleuse, elle est passée par tous les états..."
"Oui je ne me souviens, mais c'est pas récent ça..."
"Nonon, mais j'ai revu une émission avec Messmer cette semaine, et j'ai repsensé à cette fois-là et je me disais que si il avait fait vivre ça à ma fille je me serais probablement faché"
"Ouin, je me souviens qu'elle pleurait toutes les larmes de son corps, tremblait, vivait une peur extrême..."
"fascinant, impressionnant, mais pas super cool... je ne sais pas quelles sont les limites de ce type de pouvoir"
"Elle, la Marie-Pier, c'était la fille du reality show qui avait essayé de tricher en faisant de la collusion c'est ça?"
"Oui, oui, une fille de son temps"
"C'est fou ce qu'on nous pond des nobodys avec ses reality shows vides..."
"À l'épicerie j'ai appris que Crétina avait un nouvel amoureux à la une du magazine La Bedaine"
"Crétina?"
"Une fille déguisée en méchante par l'édition catastrophique de l'an dernier de Pénétration Double"
"T'écoutes trop la télé, Tam"
"Ils sont faciles à mépriser mais on ne peut pas en vouloir à ses gens d'avoir une certaine ambition par exemple"
"De quoi tu parles Martin? l'ambition d'être vus?"
"Ben ils se cherchent une attention qu'ils n'ont pas ailleurs, même les plus timides, comme disons Stéphanie Lapointe, nous crie en quelque sorte Aimez-moi!, C'est humain"
"J'aimerais bien qu'ils humanisent ailleurs que dans nos quotidiens, se faire aimer ça se fait mieux à deux qu'à quelques millions"
"Toi Sam, tu est féru d'ambition?"
"Qu'est-ce que t'en penses? je fais des tableaux croisés dynamiques chez Reader's Digest..."
"Moi je dois t'avouer que c'est même un turn off l'excès d'ambition..."
"Chez qui?"
"Chez quiconque. Gars ou filles. Pour un gars ça lui fait souvent faire des conneries illégales afin de parvenir à ses fins et pour les filles c'est juste une drive que je trouve totalement débandante."
"Avec une fille on ne fait pas juste bander Martin..."
"Je sais mais quelques fois, des filles que j'ai cotoyé en tant qu'amoureux, avaient tant d'ambition qu'elle la plaçait même en toi tout le temps et ça devenait fort essoufflant."
"Je commence à comprendre ce qui a fait de toi un super gestionnaire de données chez Reader's Digest..."
"Pour plusieurs de mes copines c'était ça le turn off: le manque d'ambition"
"Je seconde, le manque d'ambition d'un homme pour une fille est souvent le plus gros turn off. C'est connecté étroitement avec l'envergure et les filles aiment beaucoup l'envergure"
"...la virgule?"
".Haha!... aussi, mais je te parles d'envergure, les filles, les gars aussi souvent, aiment beaucoup les gens qui ont de l'envergure. Quelqu'un de mou ben ça fait débander tout le monde"
"Tu savais ce que tu voulais faire dans la vie toi quand t'étais ti-cul, Sam?"
"Oui, médecin, mais on m'a refoulé à l'université c'était fortement contingenté, toi?"
"Haha! Moi aussi! même film! j'ai dû me lancer en finances mais je m'emmerdais solide"
"Heureusement qu'on a pas de problèmes de médecin aujourd'hui..."
"Heureusement ouin...y a une nouvelle série qui traite de l'ambition justement depuis mercredi dernier à Radio-Canada, tu l'as écouté?"
"Je n'écoute plus la télé, Martin"
"T'as démissionné..."
"Non, c'est plutôt la télé qui a abandonné le type de consommateur visuel que je suis"
"Tu t'isoles, Sam"
"Je fais de beaux tableaux croisés dynamiques..."
(à ce moment précis, Vanessa, dans un cubicule tout près, pense: Shut up & drive, guys)
"Marie-Pier Prust?"
"Oui ben la valise#6 dans l'émission Le Banquier, la blonde du nouveau bagarreur des Canadiens, Brandon Prust..."
"Ils ne sont pas mariés..."
"Nonon mais c'est juste pour la situer, tu sais de qui je parle?"
"Oui, oui, j'pense, elle est cute, elle non?"
"Tout à fait mais je reviens à ma question t'as vu ce que Messmer lui a fait vivre?"
"...je sais pas..."
"Il l'a mis sous hypnose, lui a mis une valise entre les mains et lui a fait croire qu'il y avait des millions dedans, qu'elle ne devait pas s'en départir et l'a fait fuir avec la valise comme une voleuse, elle est passée par tous les états..."
"Oui je ne me souviens, mais c'est pas récent ça..."
"Nonon, mais j'ai revu une émission avec Messmer cette semaine, et j'ai repsensé à cette fois-là et je me disais que si il avait fait vivre ça à ma fille je me serais probablement faché"
"Ouin, je me souviens qu'elle pleurait toutes les larmes de son corps, tremblait, vivait une peur extrême..."
"fascinant, impressionnant, mais pas super cool... je ne sais pas quelles sont les limites de ce type de pouvoir"
"Elle, la Marie-Pier, c'était la fille du reality show qui avait essayé de tricher en faisant de la collusion c'est ça?"
"Oui, oui, une fille de son temps"
"C'est fou ce qu'on nous pond des nobodys avec ses reality shows vides..."
"À l'épicerie j'ai appris que Crétina avait un nouvel amoureux à la une du magazine La Bedaine"
"Crétina?"
"Une fille déguisée en méchante par l'édition catastrophique de l'an dernier de Pénétration Double"
"T'écoutes trop la télé, Tam"
"Ils sont faciles à mépriser mais on ne peut pas en vouloir à ses gens d'avoir une certaine ambition par exemple"
"De quoi tu parles Martin? l'ambition d'être vus?"
"Ben ils se cherchent une attention qu'ils n'ont pas ailleurs, même les plus timides, comme disons Stéphanie Lapointe, nous crie en quelque sorte Aimez-moi!, C'est humain"
"J'aimerais bien qu'ils humanisent ailleurs que dans nos quotidiens, se faire aimer ça se fait mieux à deux qu'à quelques millions"
"Toi Sam, tu est féru d'ambition?"
"Qu'est-ce que t'en penses? je fais des tableaux croisés dynamiques chez Reader's Digest..."
"Moi je dois t'avouer que c'est même un turn off l'excès d'ambition..."
"Chez qui?"
"Chez quiconque. Gars ou filles. Pour un gars ça lui fait souvent faire des conneries illégales afin de parvenir à ses fins et pour les filles c'est juste une drive que je trouve totalement débandante."
"Avec une fille on ne fait pas juste bander Martin..."
"Je sais mais quelques fois, des filles que j'ai cotoyé en tant qu'amoureux, avaient tant d'ambition qu'elle la plaçait même en toi tout le temps et ça devenait fort essoufflant."
"Je commence à comprendre ce qui a fait de toi un super gestionnaire de données chez Reader's Digest..."
"Pour plusieurs de mes copines c'était ça le turn off: le manque d'ambition"
"Je seconde, le manque d'ambition d'un homme pour une fille est souvent le plus gros turn off. C'est connecté étroitement avec l'envergure et les filles aiment beaucoup l'envergure"
"...la virgule?"
".Haha!... aussi, mais je te parles d'envergure, les filles, les gars aussi souvent, aiment beaucoup les gens qui ont de l'envergure. Quelqu'un de mou ben ça fait débander tout le monde"
"Tu savais ce que tu voulais faire dans la vie toi quand t'étais ti-cul, Sam?"
"Oui, médecin, mais on m'a refoulé à l'université c'était fortement contingenté, toi?"
"Haha! Moi aussi! même film! j'ai dû me lancer en finances mais je m'emmerdais solide"
"Heureusement qu'on a pas de problèmes de médecin aujourd'hui..."
"Heureusement ouin...y a une nouvelle série qui traite de l'ambition justement depuis mercredi dernier à Radio-Canada, tu l'as écouté?"
"Je n'écoute plus la télé, Martin"
"T'as démissionné..."
"Non, c'est plutôt la télé qui a abandonné le type de consommateur visuel que je suis"
"Tu t'isoles, Sam"
"Je fais de beaux tableaux croisés dynamiques..."
(à ce moment précis, Vanessa, dans un cubicule tout près, pense: Shut up & drive, guys)
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