lundi 23 avril 2012

De La Violence Issue du Mépris (et de Charrogne et de ses amis)

"L'État moderne comme groupement politique détient le monopole de la violence physique légitime"
                               -Max Weber, l'un des fondateurs de la sociologie moderne, Allemagne, 1919, tiré de son livre L'Éthique Protestante et l'Esprit du Capitalisme.

Weber a écrit ceci alors qu'il venait de signer le traité de Versailles* qui confirmait la capitulation allemande après la Première Grande Guerre. Défaite qu'il avait lui-même longuement nié en appellant même à la révolte de la part des allemands.

Cette réflexion exerce toujours une influence considérable sur la pensée politique moderne. Les gens au pouvoir ont droit à la violence. L'armée, la police, la répression se tient du côté du pouvoir. Dans 90% des cas, c'ette violence est générée et mise en confrontation avec un autre type de résistance qui se transforme lui aussi bien souvent en violence.

C'est ce que nous observons depuis 71 jours dans le conflit étudiant qui oppose des centaines de milliers de Québécois (qui ne sont pas tous étudiants contrairement à ce qu'on voudrait vous faire croire) au gouvernement qui est d'un mépris sans précédent à la barre d'un navire de plus en plus déconnecté du peuple. C'est le gouvernement qui dénonce la violence des étudiants sans complètement réaliser qu'ils en sont le plein générateur.

La compagnie Dunkin' Donuts, quand la compagnie concurrente Tim Horton a menacé son quasi-monopole dans l'industrie du beigne et du café, dans les années 80, a complètement négligé de même considérer la compagnie rivale. Celle-ci s'est fendue en quatre pour être totalement à l'écoute de la clientèle, multipliant les études de marchés, les projets-pilotes et engageant les scénaristes les plus monsieurs/madames tout-le-monde afin d'en arriver à des concepts gluants de complaisance accompagnés de propos d'ascenceurs inintéressants dans leurs publicités. Du commun. Du candidement Canadien.
Tim Horton a atteint les 2 millards de profits en 2012 et est devenue la plus grande compagnie au pays dans la restauration rapide (parce que de beignes et café ils ont par la suite instauré de la restauration rapide sans friture) devant MacDonald's et écrasant complètement Dunkin' Donuts qui était pourtant son ainée de 14 ans.

Dunkin' Donuts a méprisé la concurrence, Tim Horton a écouté sa clientèle et lui a offert ce qu'il voulait. Heureusement Dunkin' Donuts était bien implantée mondialement mais au Canada l'entreprise est quasiment morte. Elle a dû s'associer à la prospère entreprise Couche-Tard au Québec pour rester sur le respirateur artificiel.

Inutile de préciser qu'on a fait le ménage dans la haute direction des années 80/90 qui a laissé le bateau couler.

Aux États-Unis, Rich Ross, qui avait fait ses grades chez la station télé Nickelodeon avec de gros succès dans la production d'émissions comme Les Sorciers de Waverly Place, La Vie de Palace de Zack & Cody, Hannah Montana, Phineas & Ferb; étant par la suite derrière les immenses succès cinéma de la trilogie des High Schools Musicals, du dernier Pirates of the Carribean, d'Alice in Wonderland de Tim Burton, de Toy Story 3, The Muppets, l'oscarisé The Help et le futur Avengers, a remis sa démission vendredi dernier de son rôle de patron des studios Disney. La raison?
L'échec catastrophique d'un projet, le film John Carter, qui est maintenant assuré de pertes d'au moins 200 millions de dollars.

 Malgré sa feuille de route impressionnante, Ross, suite à ce fiasco, a choisi de se retirer de son rôle de patron.

Comme Dunkin' Donuts Jean Charest est d'une condescendance, d'un mépris, rare vis-à-vis de ses rivaux. De sa jeunesse surtout. À lui seul, en deux lignes de mauvais gôut il est générateur d'une violence dont il ne soupçonne probablement pas encore la force.

Contrairement à Rich Ross, il n'a pas de feuille de route aussi impressionnante. Mais comme lui, il devrait songer à se retirer de son poste.

Rarement, depuis Trudeau, auront-nous vu un chef d'état afficher autant d'arrogance à l'égard d'un pan complet de la société. De SA société.

Lu sur une pancarte de manifestant au Saguenay le même jour:
"Nous voulons de la part de nos élus de meilleurs choix de vies"

Oui, Oui, Oui.

Oui.

Les étudiants vous scandent ce refrain depuis le début Jean Charest, Claude Bachand, Line Beauchamps.

Nous souhaitons tous de meilleurs choix de vie de la part de nos élus.

Il y a un bout de temps je lisais un livre d'une auteure qui racontait sa relation compliquée avec sa mère qui avait refusé de vieillir dans sa tête et qui, dans le processus, avait aussi effacé une large partie de ce qu'étaient "les autres".  En marchant sur la rue accompagnée de sa mère (alors dans la cinquantaine tandis qu'elle en avait un tendre 18) et se dandinant en jolie robe d'été, l'auteure, avait croisé quelques travailleurs de la construction. Ceux-ci avaient laissé quelques sifflets d'admiration à leur passage. Jamais une seule seconde la mère de l'auteure n'a pensé que l'admiration avait pu être pour sa fille. Dans sa conception du monde il n'y avait qu'elle. Sa tête était à ce point déconnectée de la réalité.

Jean Charest se trouve au même endroit mentalement en ce moment.

*Il était même parmi les signataires Allemands du traité de Versailles.

dimanche 22 avril 2012

Dérapages

Quand Paul Arcand, l'homme de la radio, s'est lancé dans la production documentaire télé/cinéma il y a quelques années il s'est aussitôt planté.

Son essai sur la relation des Québécois avec les médicaments était raté, mal documenté, truffé d'erreurs et pas simplement cinématographiques.

C'étaient des erreurs de débutants (au cinéma) mais ça n'excusait pas les erreurs de recherche et de faits.

Maladroit était le mot qui montait spontanément à l'esprit.

Mais cette fois, avec son troisième effort (après Les Voleurs d'Enfance), appelé Dérapages, il vise dans le mille. Pas en terme de cinéma ou de narration où il semble encore fort malhabile mais ce sujet...

Je n'ai pas vu le film encore, simplement quelques bouleversantes bandes annonces mettant en vedette la musique de l'excellente formation Metric. Faudra quelques boites de papier mouchoirs parce que j'ai refoulé des larmes chaque fois que j'ai vu cette bande-annonce.
Et pourtant je n'ai jamais été impliqué dans un accident de voiture de ma vie, ai très peu conduit en état d'ébriété plus jeune et n'ai jamais perdu ou connu des gens qui ont perdu quelqu'un dans de telle circonstances. La soeur d'une amie au secondaire fauchée mortellement par un chauffard au secondaire en 1989 mais ni l'alcool, ni la vitesse n'étaient en jeu. Elle faisait du vélo en bordure de l'autoroute et la voiture l'a happée. C'est le plus près que je n'ai jamais été de la chose et le plus près que je ne voudrais le rester.

Mais ce sujet m'a toujours bouleversé. C'est Albert Camus qui disait que la mort la plus bête, la plus absurde et la plus misérable au monde serait de mourir dans un accident de voiture. Ça ne l'a pas empêché de trouver la mort aux côtés de son ami Michel Gallimard (le neveu du Gallimard des éditions du même nom) qui conduisait la Facel-Vega FV3B qui a foncé à 180 KM/H dans un arbre en revenant du Vaucluse le 4 janvier 1960.

Je me rappelle en 1995 m'être presque battu avec un ami qui, attendant à la lumière rouge à mes côtés, après le travail tard en soirée, m'avait défié de la pédale pour me pousser à courser avec lui. Quand la lumière avait tourné au vert j'avais intentionnellement choisi de ne pas partir du tout le laissant faire crisser ses pneus tout seul et partit comme un imbécile dans la nuit. Nous nous retrouvions à un resto tout près par la suite et je lui avait dit ma façon de penser. C'est encore mon ami aujourd'hui probablement parce que justement, on était capable de se dire les vrais choses.

Paul Arcand est un animateur de radio qui a bâti sa réputation justement sur ceci: dire les vraies choses. Poser les vraies questions. Il a profité du glissement des gens vers la droite au cours des 20 dernières années. Homme au physique ingrat, il est rarement accusé de jouer "une game" pour la télé ou la radio. Les gens ont apprécié ce style d'animation et il est devenu la personnalité phare de la station de radio 98,5 FM.

Contrairement à ses deux films précédents, Arcand n'attaque pas un système. Il laisse toute la place aux jeunes, car c'est un film sur les jeunes et leurs machines à tuer, et laisse aussi (j'espère) le spectateur faire les liens nécéssaires sans les tenir par la main.
J'espère.
Je n'ai pas vu le film encore.
Je ne le verrai pas en salle non plus.
Je vais l'acheter. Il fera patate en salle mais sera un grand succès à la vente j'en suis certain.

Je l'achèterai parce que Monkee est à 3 ans de conduire une voiture.
Et pour Punkee qui suivra 4 ans plus tard.
Pour leur montrer ce qu'ils se mettent entre les mains.
Leur faire comprendre le sens du mot "responsabilité".

Juste pour cela, sans même avoir vu le film encore, le film de Paul Arcand sera encore mieux qu'une pub de 15 secondes sur le sujet répétée ad nauseam.

Nous sommes le 22 avril. Des centaines de milliers de gens se rassembleront aujourd'hui pour crier leur rage sur l'imposition dictatoriale de "compteurs intelligents", sur l'imposition d'une taxe de 200$ sur la santé, sur les réclamations des inondés de St-Jean-Sur-Le-Richelieu qui n'arrivent pas, contre la situation des cols bleus de Québec, de Laval; on hurlera pour Alcoa, Aveos, Air Canada*, on va manifester contre l'augmentation de la facture de 75% qu'on demande aux étudiants de payer, contre les gaz de schiste qui sont une hérésie,  pour dénoncer les manières du Plan Nord mais surtout pour exorciser le ras-le-bol national sur notre manière de traiter cette terre qui nous reçoit le temps d'une vie,...
Ce sont de multiples dérapages que des milliers de gens s'apprêtent à dénoncer aujourd'hui en ce jour de la terre parce que les leaders en place nous offre un fouillis de parfait merdier sur lequel pleurer.

La clémence sur les récidivistes de l'alcool au volant serait aussi pour moi une raison de hurler ma rage.  

Ce ne doit pas être simplement une journée pour être CONTRE quelque chose.
Mais bien une journée où on devrait s'accorder le droit de réfléchir EN FAVEUR de quelque chose.

Je suis en faveur de plus de responsabilités.
Individuelle et collective.

Le film Dérapages est en salle à partir de vendredi.

*On ferme le monde des affaires au Québec par ordre alphabétique...

samedi 21 avril 2012

Distractions

Depuis quelques années je me découvre beaucoup plus distrait que je ne l'ai jamais été.

Nous sommes revenus, bruns et blonds, de la Trèspublique Dominicaine. Il y a fait (évidemment) très chaud et nous en avons profité pleinement sur la plage principalement.

C'est là que j'ai été passablement distrait. Premièrement parce que nous étions sollicité de toute part par quelques vendeurs ittinérants qui ne gênaient jamais pour couper nos conversations ou encore nous réveiller en nous demandant dans un espagnol que nous ne connaissions pas si on ne voulait pas un massage/un tour d'hélicoptère/une journée de golf/un cigare/une toile/des lunettes fumées/un chapeau fait en treillis de feuilles de palmier/des foulards/une aventure avec les dauphins/une autre en parasailing, etc. j'ai dû grogner au moins une fois à une femme que je n'avais pas la tête pour me faire faire des tresses comme elle semblait vouloir me l'offrir à moi, paumé lisant sous mon panapa, seul, pendant que le trois autres goûtaient l'eau bleutée de l'océan.

Devant nous, tous les matins au large, l'épave du navire Astor, large bateau russe échoué en 1978, transportant alors du maïs en direction de Cuba et qui, maladroitement, s'est alors fendu en deux parce que trop près de la rive. Monkee et moi avons emprunté un kayak pour aller voir la chose de près : impressionnant. J'aurais aimé y faire de la plongée, ça c'est certain.

Chaque matin, entre 4h48 et 5h09, étant celui dont le corps exige le moins de sommeil, j'étais tout désigné pour faire la petite marche du fin fond de l'hôtel jusqu'à la plage afin de réserver un panapa (un abri contre le soleil en forme de palmier, une zone d'ombre) pour la famille. La même randonnée de jour exigeait un petit tour en train de golf puisque notre chambre était facilement à une quinzaine de minutes de marche de la plage. J'adorais cette petite marche toutefois. Aller et retour dans le noir, seul avec les bruits de saxophone des crapauds dans la jungle qui bordaient le petit pont que je devais traverser, fort agréable. De plus, ça me donnait une excuse pour dormir de jour sur ma chaise qui cachait que je m'étais rempli le système de coco loco, ron punch, daiquiri, pina colada, banana mama ou bloody ceasar. Ou tout ça. Je ne dormais pas en fait, je tombais inconscient.

Monkee est définitivement devenu ado. Il donne du "HAHA! Punkee 'est pas capable!" alors qu'il y a un an ou deux, il aurait tout simplement aidé sa petite soeur. L'école secondaire transpire des ses pores. Les trois autres, avec leur petite peau fragile ont "plumé". Moi, avec ma peau d'indien, j'ai brûni au point de passer pour Grec aux yeux de Gaspésiens sur place... mais mes cheveux blonds/blancs me font maintenant ressembler à Andy Taylor en 1981...

Avons vu trois mariages sur la plage. Celui d'un groupe d'Étatsuniens nous as donné envie de bombe nucléaire. Nous étions tous prêts à les aimer, pas à les envier quand même mais nous les regardions, tongue-in-cheeck et jouions le jeu de la tendresse complice. Mais leur manière de prendre toute la place dans les jours qui ont suivis, sans souci de quiconque sur la plage...ouf!...et ils se demandent pourquoi des avions leur tombent sur la tête?...
En Peupudique Républicaine, ce qui m'a surtout distrait ce sont les fesses absolument partout! Je sais qu'au Brésil, le port de la soie dentaire sur le derrière féminin est la norme mais sur la plage de là où nous étions il y avait de la fesse partout! C'était franchement difficile de toujours rester concentré sur ce qu'on disait. Spécialement quand on avait un peu bu...D'autant plus, et c'est le style de l'époque qui l'exige, les maillots, même ceux dits "complets", dévolaient beaucoup plus qu'ils ne masquaient. Certaines fois, quand des femmes portaient un t-shirt, une camisole ou un tanktop, quand elles se plaçaient de dos, on ne voyait que leur fesses au bas du t-shirt...deux fois au moins, ça m'a pris deux secondes à faire comprendre à mon cerveau qu'il ne s'agissait pas d'une femme qui avait oublié d'habiller tout le bas de son corps. (De toute façon, oublier le bas de son corps n'arrive qu'aux poivrots comme moi.)

Une femme dansait seule pratiquement tous les soirs quand une chanteuse de l'endroit chantait dans le lobby de notre hôtel. On a revu la danseuse esseulée autour de la piscine, dansant toujours. Ça semblait être une maladie. Puis on l'a revue et on a compris sa maladie: l'alcoolisme. Moi je rigole avec la chose vous faisant croire que je bois 120 fois plus que je ne le fais en vrai mais elle c'était un vrai problème. Vers la fin du séjour, ils se sont mis à 6 pour l'isoler du lobby de l'hôtel où il y avait parfum de scandale autour d'elle qui se sauvait avec des articles de bureau des employés, qui argumentait fort et qui gesticulait beaucoup avant de capituler au bar assise avec ses drinks.

Je ne suis pas si pire à simplement m'endormir et à "tomber dans la lune" sur les forme feminines qui semblent attaquer mes yeux dans ces moments-là.

Deux jeunes filles russes ont flirté avec moi pas mal toute la semaine. Je deviens pas mal proFESSionnel dans le domaine du flirt. Et ce, sans réèls efforts.

Nous sommes revenus avec quelques fatalistes qui applaudissent à l'atterissage (s'attendent-ils à mourir chaque fois?). À mes côtés, un couple, visiblement un homme et sa maitresse d'après les conversations que je perçevais entre chaque chanson de mon Ipod. Elle l'a flatté pendant pratiquement tout le 4 heures de voyage aérien. Elle lui tapotait la cuisse à maintes occasion, lui caressait aussi la poitrine. Elle avait la tête si basse par moments que je soupçonnais de potentiels bruits de succion. Ils se sont frenchés au moins 14 fois. J'ai failli leur glisser un condom. Misère...

On a au moins ramené du beau temps, il faisait 21 sur Montréal le jour de notre arrivée.
Et dans la voiture j'avais gardé Lulu dans le lecteur de disque compact.
Pas trop dépaysant.

Surtout les cuisses à vélo dans mon quartier.
Les femmes du Québec sont toujours les plus belles.
Que de distractions encore...

vendredi 20 avril 2012

Jazz (en 100 artistes)

J'adore le jazz.

J'essaie de ne pas trop vous écoeurer avec ça sur le blogue car je suis aussi conscient que c'est un style qui n'est pas pour toutes les sensiblités. Un style qui peut même agresser certains autant que le death metal.

Je ne suis pas certain d'où me vient ce goût du jazz. Peut-être parce que j'ai grandi dans une famille qui ne mangeait jamais au restaurant et que le peu de fois qu'on l'a fait c'était au St-Germain de Sillery où un pianiste jouait quelques notes jazzées. Je me souviens que l'effet de relaxation que j'éprouvais autour de la table au resto se rapproche du même effet que me font certaines musiques jazz aujourd'hui. Les films de Woody Allen aussi, assurément.

Relaxation totale. J'aime l'idée de peupler le silence par une musique qui ne réclame pas 100% de notre attention. Le jazz c'est une atmosphère.

Dans le but de vous initier, si vous le souhaitez, je vous offre aujourd'hui 100 artistes de jazz qui sont autant de styles à explorer. Je n'ai pas la prétention de tous les aimer, j'ai des critères et des préférences moi aussi, mais j'ose croire que vous en trouverez peut-être un parmi ceux-ci qui vous fera relaxer comme j'aime le faire dans la verrière, certains dimanches ensoleillés.
Et certaines nuits...
...pour dégriser...

En voici 100, dans l'ordre ou le désordre, et bien sûr il y en a d'autres, mais en voici que je considère indispensables à une bonne connaissance de l'univers Jazz, une sorte de guide initiatique:

100-Holly Cole. Je commence au Canada avec une femme qui me laisse tout chose...surtout quand elle chante Tom Waits...
99-Weather Report. Superband qui comprenait entre autre Zawniful, Shorter, Pastorius que vous retrouverez tous plus bas.
98-Jaco Pastorius. Tiens, justement, le roi de la base.
97-Terence Blanchard. Trompette et cinéma.
96-Kenny Burrell. Guitariste bebop et blues.
95-Jimmy Scott. Surtout quand il fait du Costello (ce dernier absent de ce top 100 mais hell of a jazzer too)
94-Cassandra Wilson. Chanteuse jazz/blues du Mississipi
93-Serge Gainsbourg. Cet homme était musicalement divin.
92-Louis Hayes. Un percussioniste amoureux de la cymbale.
91-Gary Burton. Pour amateur de xylophone.
90-Lee Konitz. Sax Jazz de Chicago.
89-Toots Thielemans. L'Harmonica avec un grand H.
88-Joe Zawniful. Claviériste autrichien d'origine hongroise et tchécoslovaque au son africain. co-fondateur du groupe Weather Report.
87-Mahavishnu Orchestra. Jazz fusion, band fondé par John Mclaughlin qu'on retrouvera plus loin.
86-Lee Morgan. Trompetiste mort deux semaines après ma naissance il y a 40 ans (j'm'en souvenais:)
85-Frank Sinatra. Un crooner, un seul, mais il y aurait pu en avoir bien d'autres, j'ai choisi The Voice.
84-Stefano Bollani. Pianiste italien de Milan.
83-Gerry Mulligan. Saxophoniste bariton, clarinettiste, compositeur et arrangeur. Irish lad from Queens, NY.
82-Stanley Clarke Trio. Baseman, double baseman croisant jazz et musique classique.
81-Jan Garbarek. Saxophoniste ténor et soprano norvégien qui marie World beat, jazz et musique classique. Avec le Hilliard Ensemble, il est grégorien et hantant.
80-Dave Holland Octet. 8 musiciens dirigés par un excellent joueur de base.
79-Jean-Luc Ponty. Violoniste de la France.
78-Ralph Bowen. Funk Saxophone.
77-Bill Charlap & Renee Rosnes. Mari et femme au piano.
76-Joe Lovano. Saxophoniste de New York.
75-Stefon Harris/David Sanchez/Christian Scott. Le premier est xylophoniste, le second, saxophoniste et le dernier est trompettiste. Ensemble ils ont été là où l'étatsunien est généralement mal bienvenu (Cuba) et ont pondu un splendide album l'an dernier. (Imprégné de l'endroit il va s'en dire).
74-Sarah Vaughan. Reine du New Jersey bien avant Whitney.
73-Medesky, Martin & Wood. Clavier, batterie, Bass/contrebasse. Trio de New York mêlant Hip hop, jazz et rock.
72-Eric Dolphy. Saxophone alto, clarinette, clarinette basse, flûte traversière.
71-Archie Shepp. Sax alto et soprano, clarinette et piano afrocentriques.
70-Bobby Hutcherson. Xylophone de Los Angeles. Hawt.
69-Branford Marsalis Quartet. Frère ainé de Wynton. saxophoniste et compositeur hors pair.
68-Bill Frisell. Guitariste de jazz de Baltimore.
67-John Scofield. Guitariste de jazz fusion de l'Ohio.
66-Wynton Kelly. Pianiste pour complètement se détendre.
65-Madeleine Peyroux. La voix de Billie Holiday chez une blanche de la Georgie qui a grandi à New York et à Paris (y a pire dans la vie...)
64-Ben Webster. Saxophoniste de Kansas City surnommé La Brute ou Frog.
63-Benny Carter. Clarinetiste, trompettiste, compositeur, arrangeur, influence des années 30 aux années 90.
62-Paul Bley. Pianiste né à Montréal, il a surtout travaillé chez nos voisins du Sud.
61-John McLaughlin. Guitariste anglais fondateur et leader du groupe Mahavishnu Orchestra.
60-Blossom Dearie. Tout doux, tout doux, tout doucement. C'est si bon. Ça prenait une irlandaise pour chanter en français de New York...
59-Don Byron. Multi-instrumentiste du Bronx.
58-Pharoah Sanders. Saxophoniste de jazz de l'Arkansas.
57-Scott Joplin. Mr Ragtime.
56-Brad Mehldau. Pianiste de jazz de la Floride.
55-Fletcher Henderson. Big band et swing des années folles. Un de mes favoris.
54-Charlie Haden. Bassiste, contrebassiste, double baseman et double contrebassiste de l'Iowa.
53-Glenn Miller. Le maitre du big band, tromboniste de l'entre-deux guerres disparu au combat en 1944.
52-McCoy Tyner. Pianiste de Philadelphie.
51-Jimmy Smith. Organiste. Un de mes favoris encore aujourd'hui.
50-Art Tatum. Pianiste de l'Ohio.
49-Ron Carter. Contrebassiste du Michigan.
48-Horace Silver. Pianiste du Connecticut.
47-Artie Shaw. Clarinettiste de New York ancien mari de l'actrice Lana Turner.
46-Jerry Roll Morton. Auteur d'un morceau (celui placé en hyperlien) qui est l'un de mes préférés tout genre confondus.
45-Wayne Shorter. Saxophoniste du New Jersey co-fondateur de la formation Weather Report.
44-Oscar Peterson. Fameux pianiste de la Petite-Bourgogne à Montréal.
43-Lester Young. Prez a eu une vie fantastique. Assurément le sujet d'une publication sur ce blogue un jour. Son talent était aussi (bien sur) remarquable.
42-Joe Henderson. Saxophoniste et compositeur originaire de l'Ohio.
41-Bix Beiderbecke. Divin trompettiste. L'un de mes favoris.
40-Benny Goodman. Clarinettiste et chef d'orchestre extraordinaire.
39-Joao Gilberto & Antonio Carlo Jobim. Bonheur du Brésil. (et quand Jobim écrit pour la femme de Joao avec Stan Getz houlala...l'immortel se fond en son)
38-Gil Evans. Pianiste, compositeur et chef d'orchestre Ontarien naturalisé Étatsunien.
37-Herbie Hancock. Élève surdoué de Miles Davis, capable aussi de mémorable pop avec son clavier.
36-Dexter Gordon. Saxophoniste de Washinton. D.C.
35-Sidney Bechet. Clarinettiste, le favori de Woody Allen si je ne me trompe pas.
34-Stéphane Grappelli. Violoniste de l'Héxagone.
33-Clifford Brown. Trompettiste du Delaware de l'ère Bebop et Hard Bop.
32-Chick Corea. Pianiste jazz, jazz-rock issu de l'école de Miles Davis et du band de l'album Bitches Brew. (jouant Davis (& Bill Evansd'ailleurs dans l'hyperlien).
31-Lionel Hampton. Sorcier du xylophone en folie.
30-Pat Metheny. Guitariste du Missouri. Capable de grandes choses (avec Bowie, entre autre).
29-Wynton Marsalis. Petit frère de Branford. Grand musicien.
28-Roy Eldridge. Batterie, trompette, tuba, chef d'orchestre, chant il a tout fait. Surtout dans le swing. Favorit o' mine.
27-Art Blakey. Batteur au grand coeur. (Bud Powell et Kenny Clarke n'apparaîtront pas dans ce top 100 aussi bien les placer ici)
26-Julian Cannonball Aderley. Saxophoniste qui a obssédé Brian Jones au point de nommer tous ses fils (de multiples mères) "Julian".
25-Keith Jarrett. Pianiste, saxophoniste, flûtiste, percussnioniste, organiste, claveciniste, guitariste et compositeur de Pennsylvannie.
24-Chet Baker. Trompettiste à la bouille de boxeur anéanti par la drogue, occasionnel crooner.
23-Bill Evans. Pianiste du New Jersey. Collaborateur occasionnel de Miles Davis.
22-Max Roach. Batteur hors pair.
21-Cab Calloway. Délirant bonhomme,  auteur d'un morceau magique (en hyperlien)
20-Roy Hargrove. Trompette d'hier et de demain. Enfant du Texas.
19-Freddie Hubbard. Trompettiste de l'Indiana.
18-Dizzy Gillespie. L'un des trois plus importants trompettistes de l'histoire du jazz.
17-Count Basie. La quintessence du jazz classique.
16-Ella Fitzgerald. La première dame du swing.
15-Fela Kuti. Le roi du Nigéria.
14-Ornette Coleman. Le jazz audacieux. Pas pour tous.
13-Sonny Rollins. Collosal saxophone.
12-Stan Getz. Chaud jazz de la côte ouest.
11-Coleman Hawkins. À tous ceux qui disait à Miles Davis qu'il était le plus grand il répliquait : "Après Coleman Hawkins"
10-Billie Holiday. LA voix féminine du jazz.
9-Django Reinhardt. Pionnier virtuose du jazz belge qui a donné naissance au style manouche.
8-Louis Armstrong. Dieu de la trompette et une voix reconnaissable parmi toutes.
7-Dave Brubeck. Parfait croisement entre la musique classique et le jazz.
6-Charles Mingus.
5-Duke Ellington. Toutes les routes ont pour source le Duke.
4-Charlie Parker. Le Bird était plus qu'un animal.
3-Thelonious Monk. Auteur de seulement 70 morceaux, presque tous des classiques.
2-John Coltrane. Demi-Dieu.
1-Miles Davis. Dieu.

Si vous ne trouvez rien pour vos oreilles, et bien, c'est vrai, le jazz n'est pas pour vous.

jeudi 19 avril 2012

L'Empire des Sales

La violence sociale a moins à faire avec la fureur des manifestants qu'avec la surdité du pouvoir. On commence par crier pour qu'il entende. Il n'entend jamais la première fois. Ni la deuxième. Ni la dixième. La centième fois, une vitrine vole en éclats. C'est pas bien. Mais c'est pas si grave non plus.
                                                             -Pierre Foglia, 2005

L'an dernier je signais la mort de mon intérêt pour le hockey.

Mais ce n'est pas chose facile. M'émerveiller devant l'intelligence d'un Pavel Datsyuk, la hargne et le travail constant d'un Sidney Crosby ou le style d'un Claude Giroux (qui me rappelle humblement le mien à l'époque chez les plus petits) est toujours une bonne raison pour moi de tricher vers la télé.

Toutefois la réalité me rattrape bien souvent.

Les Bruins de Boston ont tué le sport avec leur style de barbare qui frappe avec leurs poings, dans le dos, dans le ventre, dans les genoux, en fonçant sur le gardien et la ligue se fait complice en ne les punissant jamais. La ligue endosse la violence qui peuple les séries éliminatoires actuelles.

Pas plus tard qu'il y a deux ans, il n'y avait absolument AUCUNE bataille en séries éliminatoires. Seul le talent déclarait le vainqueur au bout du compte, les joueurs reconnus pour être exclusivement des bagarreurs ne trouvaient plus de temps de glace. Ils étaient rendus caducs. Tout a changé avec Boston l'an dernier qui, bien qu'ayant le talent depuis plusieurs années, ne gagnant jamais ce qu'ils auraient dû gagner depuis longtemps (la coupe), ont alors opté pour les coups salauds, l'intimidation et les techniques animales pour arriver à leurs fins.

L'an dernier c'est une coupe Stanley puante qui a été soulevée par un ogre qui n'aurait même pas dû être en uniforme depuis le mois de mars.

Comme les arbitres et les autorités de la ligue ont laissé faire, les autres clubs ont choisi d'imiter la technique des sales bruns de Boston. Cette année chaque série (sauf peut-être la série New Jersey/Floride) est peuplée des gestes extraordinairement disgracieux. Même Crosby et Giroux, deux des meilleurs joueurs de hockey au monde en ce moment, font de la danse de gigons.

C'est la ligue qui est responsable de ces débordements qui ne cesseront pas.

Laissez-moi faire un parallèle avec notre (très)petit Québec.
Gros pétard mardi dernier pour détourner l'attention.
Les rats au pouvoir ont fait depuis le tout début de la propagande haineuse envers les étudiants. Ils ont tour à tour souligné à tort que les jeunes ne faisaient pas "leur juste part" dans le paiement des frais de scolarité. Ils ont ensuite tenté de les dépeindre comme des enfants gâtés pourris ce qui a été impossible à prouver. On a ensuite tenté de dire qu'on envoyait la facture à la classe moyenne, ce qui n'est pas faux. Ce qui l'est toutefois c'est de prétendre que la classe moyenne paie déjà " sa large part".

Pourquoi viser ceux qui compte sur une famille qui ne veut pas nécessairement aider même si elle en a les moyens, quand elle n'est tout simplement pas éclatée et que papa et maman se renvoient la facture ou encore que le salaire famélique des deux emplois combinés aux études ne suffit pas à payer 75% des excès des gestionnaires universitaires. Qui au monde peu payer une augmentation de la facture de 75% de toute façon?

Qui a souligné que la facture refilée aux étudiants correspond EXACTEMENT, à la cenne près aux pertes engendrées par le fiasco de l'îlot voyageur et les folies de primes de départ de l'Université de Concordia?

Mais il est beaucoup plus facile de faire de la désinformation, d'attaquer les jeunes, moins nombreux pour se défendre. Des jeunes qu'on tentera de dessiner sous toute sortes d'angles, de placer dans une petite boite d'imagination collective pour mieux faire avaler les coups en bas de la ceinture.

Boston disait de Montréal et Vancouver que c'étaient des clubs de comédiens. Ils s'amusaient l'an dernier à frapper lâchement les joueurs des Canadiens qui n'avaient aucun joueurs pour se défendre aux poings.

Line Beauchamps, cette tête digne de madame Bourette de la défunte série télé A Plein Temps, a demandé à rencontrer les membres de deux des trois regroupements représentant les étudiants. Elle a aussi précisé qu'on ne discuterait pas de la hausse des frais de scolarité, ce qui, dès le départ est exactement comme commander une réunion entre Israël et la Palestine afin de discuter de lingerie fine.

Les démagogues leaders ont aussi martelé le message qu'il ne s'agissait pas d'une grève.

Grève: Arrêt temporaire et collectif du travail visant à signifier un mécontentement.
Ça correspond EXACTEMENT à la situation.
Vous y lisez le mot employeur vous? Moi non plus. Mais il est beaucoup plus confortables pour les ânes de penser que les étudiants ne travaillent pas à l'université. Ils font la fête.

Chaque geste de mépris du gouvernement vis à vis des jeunes a été comme autant de taloches derrière la tête de la part des bruns de Boston quand l'adversaire se serait présenté devant le but. Et ils se surprennent qu'un coup de poing soit décoché de temps à autre? (lire vandalisme).

La CLASSE ne "dénonce" pas le vandalisme sur les bureaux des ministres? bien sûr que non. Y a des coups de bâtons qui se doivent d'être donnés, c'est le type de jeu qu'oblige l'attitude actuelle du gouvernement. Quelqu'un s'est excusé du côté des crétins en place pour la grenade éclatée dans l'oeil d'un jeune homme au bon endroit au bon moment mais qui avait sous-estimé l'absence de réflexion chez les morons? De plus comment peut-on encourager à traverser des lignes de piquetage sans s'attendre à de la confrontation physique? Mauvaise foi quand tu nous tiens...

Moi je salue l'intelligence et la créativité des jeunes qui sont forts habiles dans leurs démarches en renouvelant les techniques du jeu du chat et de la souris. Mais je le répête: ils seront toujours moins nombreux que les boomers. Peut-on leur en vouloir d'user de techniques du désespoir?

C'est le gouvernement qui est responsable de ces débordements qui ne cesseront pas.

La fureur en catimini c'est pas pour ici.
C'est à la montre des étudiants qu'il faudra lire l'heure.

mercredi 18 avril 2012

La Malédiction Plato

On a connu la série Diff'rent Strokes (Arnold & Willie-en français au Québec) dont les trois principaux comédiens enfants/ados ont eu tant de démélés suite à leur soudaine célébrité qu'au moins deux n'en sont pas sortis vivants.

On a alors parlé du "sort Diff'rent Strokes" quand le malheur s'abât sur les artisans issus d'un même effort artistique collectif.

Dana Plato, la jeune fille de l'émission, après avoir posé pour Playboy a commencé une carrière rétrograde d'actrice porno. Elle a été arrêtée deux fois, la première pour vol à main armée puis pour avoir fabriquée une fausse prescription afin d'obtenir des barbituriques. Junkie, elle est décédée à l'âge de 34 ans en 1999 d'une overdose.

Gary Coleman après avoir obtenu des jobs ingrats de gardien de sécurité, jobs qu'il a perdu quand il a fini par se battre avec ceux qui le narguait, l'ayant reconnu; a poursuivi ses parents en 1989 pour lui avoir volé les finances qu'ils géraient pour lui quand il était enfant-star de la télé. La cour lui a donné un million de dollars de dommages et intérêt, somme qui ne l'a pas empêché de déclaré faillitte dix ans plus tard. Il était d'une tristesse pathétiquement mémorable dans un épisode de Court TV avant de mourir des suites d'une chute deux ans plus tard.

Finalement Todd Bridges a sombré plusieurs fois dans la drogue, se faisant arrêter pour avoir endommagé la voiture d'un autre en rentrant dedans avec la sienne en 1994. Bien entendu la drogue l'a aussi gardé en prison à plusieurs reprises. Toutefois, il est le seul survivant des trois, a quitté l'univers de la drogue et connait une belle carrière de conférencier dans les écoles sur les dangers de la drogue.

Mais il y a aussi un film qui est atteint du "Diff'rent Strokes Curse": Rebel Without a Cause.

Le film de Nicholas Ray de 1955 mettait en vedette James Dean, Nathalie Wood et Sal Mineo.

Les trois comédiens auront tous des fins prématurées. En 1955, 1976 et en 1981.
Deux mois avant la sortie du film, James Dean se tue alors qu'il est dans sa porsche, une voiture qu'il conduit généralement pour faire des courses sur circuit fermé. Il était en compagnie de son mécanicien Rölf Wütherich. Ce dernier survit au terrible accident à la croisée des routes 46 et 41 (connues sous le pseudonyme "racer's lane") mais pas Dean. Ce tronçon se nomme aujourd'hui le James Dean Memorial Junction. La mort de Dean a contribué au mythe autour du personnage, les gens préférant l'image de Dean laissée par le cinéma au vrai garçon de l'Indiana. Le film sera un énorme succès en partie suite à la publicité autour de sa mort prématurée. Il avait 24 ans.

Sal Mineo avait été nominé aux oscars dans la catégorie du meilleur second rôle masculin pour son rôle dans le film. Il aura aussi un Golden Globe et une autre nomination aux oscars en 1960 pour le film Exodus.  Toutefois, quand il annonce son homosexualité, chose rare dans les années 60, Hollywood devient frileux et n'ose plus lui offrir autant de rôles qu'il en aurait souhaité. Il fait un peu de télévision dans les années 70 avant de se tourner vers la réalisation. Il n'aura pas la chance de pratiquer ce rôle bien longtemps puisqu'il est poignardé mortellement au coeur par un livreur de pizza cambrioleur en 1976. Il avait 37 ans.

L'histoire de Nathalie Wood est louche et on a réouvert le cas cette année.

L'ironie dans tout ça c'est que le personnage joué par Mineo dans le film de Nicholas Ray se nommait John "Plato" Crawford.

Plato...comme l'actrice Dana Plato de la série Diff'rent Strokes...

Peut-être devrait-on renommer le sort The Plato curse...

Platon n'aurait pas aimé.