vendredi 17 avril 2009

Pisser dans la piscine


"Bon, êtes vous tristes les ti-gars ce matin?” de dire la moustache sur le ton d’une maman qui voudrait consoler son enfant.
“Pourkesséfaire qu’on serait triss?” de répondre mon voisin de bureau Schubert Yapalefeu, fier représentant de Shawinigan mais surtout le plus grand fan des canadiens au monde.
“ben vos Canadiens se sont fait rosser hier…”

Bon.
Il ne se sont pas fait rosser.
Une équipe qui a besoin de la moitié de ses buts en avantage numérique, de quelques arrêt clés de son gardien et d’un filet désert, n’a rossé absolument personne. Elle a gagné oui. Mais n’a certainement pas prouvé qu’elle ne peut pas perdre demain.

Je ne suis pas entré dans les détails de cet argumentaire car je savais que cet olibrius du département des finances ne s’intéresse pas vraiment au hockey. Ce qui l’intéresse toutefois c’est probablement de prendre toutes les frustrations de son adolescence accumulées au cours des années et tenter de les ramasser dans une motte de petit air baveux afin de narguer quiconque a réussi à se trouver une passion dans la vie. Passion qui ne ferait pas écho aux siennes. Passion qui viendrait perturber
son cubicule qui lui renvoie des colonnes de chiffres et lui rapelle sa vie beige.

Au bureau, il y a tout plein de gens comme ça qui, par haine de la passion des autres, semble se faire une jouissance de prendre soudainement pour les Bruins ces temps-ci.
“Tu prends pour Boston Tanya?”
“Non mais j’hais trop les canadiens”
“Pourquoi t’hais les Canadiens?”
“J’ai toujours haï les canadiens”
J’ai arrêtté ma conversation là parce que quand même relativement distrait par son t-shirt moulant des Bruins qui me donnait une impressionnante vision de ses seins parfaits prêt à exploser semble-t-il.

Mais ce n’étais quand même pas une réponse. “parce que le hockey gâche mes samedi avec mon chum” aurait été mature mais “parce que je les ai toujours haï”?
Alors ce faux sentiment d’appartenance avec Boston dont elle ne connait aucun joueur (et dont elle ne connait pas la taille des t-shirts) se construit simplement sur la haine de l’autre? Ou plutôt sur la haine de l’amour qu’éprouve l’un pour l’autre?

Pour moi le canadien n’est pas une “passion” autant qu’on pu être les Nordiques à l’époque. J’étais né la même année qu’eux je les avait vus grandir, c’était ma ville, zétaient toujours les négligés, Peter, Anton, Dale, Goulet, Joe. Y avait de quoi à aimer.
Pour Schubert Yapalefeu les Canadiens c’est toute sa vie. Il a le CH tellement tatoué dans le coeur que des fois il faille le retenir pour qu’il ne se mette pas à pleurer en parlant des glorieux des années 70.
Et il est tombé dans le piège du gars des finances comme Brian Mulroney aurait accepté l’argent liquide d’un vaurien Allemand. Il s’est obstiné avec multiples gestes pour le plus grand plaisir de la beige moustache des finances qui rigolait autant que les cancres de la petite école secondaire devaient rire de son désaroi à lui quand il se faisait torturer à la récré.

“Hey Jack, you from Boston? What’s with the Bruins jersey?”
“no but I hate the Canadiens”
“Why?”
“Cause they suck”
“er…So if Montreal wins you’ll become a fan of whoever faces Montreal next right?”
“I’ll be happy only if Montreal is out”

Ah bon.
Ça doit être fabuleux d’être si antiquelquechose. Baser sa joie sur l’échec de l’autre. Il y a ombre de revanche jalouse là-dedans. De la jalousie de voir les autre jubiler là où on ne jubile pas soi-même.
C’est pas un peu la frustration du bande-mou face au bande-raide ça?
De l’envie d’être un fouille-merde assurément en tout cas.

Je n’aime pas le golf mais face à un golfeur passionné je n’applaudirais pas la pluie.

Mon beau-frère insistait quand, mon fils et moi regardions un match des séries entre les deux même clubs l’an dernier chez lui. Un match que Boston avait gagné. Un match où il jubilait tant à chaque but des Bruins qu’il poussait l’odieux jusqu’à faire une petite danse devant mon fils et moi qui le regardions perplexe.
Je crois qu’à la fin on lui a tiré une cacahuète.
Même si il se magasinait une claque.

Je déteste ma piscine à cause de l’entretien qu’elle oblige. Aussi parce que je me trouve trop gras et que j'en ai développé un complexe de me montrer en bedaine même devant mes proches.
Juste évoquer ma piscine me déprime assez intensément en général. Quand la compagnie qui la démarre m’a appellé l’autre jour pour fixer une date pour la partir je suis devenu sombre et légèrement découragé. J’étais incapable de trouver un bon moment car pour moi ce serait jamais. Ça m'a rappellé une saison qui ne me plait pas beaucoup et qui s'en vient.

Mais les enfants trippent avec la piscine, l’amoureuse aussi.

Je ne pisse pas dans la piscine pour les écoeurer.
Je lui tourne le dos c’est tout.
Et je suis capable de sourire quand ils s'amusent dedans.

jeudi 16 avril 2009

La maison du numéro 40


Pour les boyz il y a RDS ou Spike TV.

Pour mesdames zont créé Canal Vie.

Une véritable panacée pour l'amoureuse qui ne termine jamais un soir de semaine sans y zapper une minute ou deux sur le canal 35. Sur cette chaine, s'y multiplie presqu'aussi rapidement qu'un vaurien entre en politique, les émissions sur la décoration, la rénovation, l'agencement de salon, cuisine, chambre à coucher, maison.
Débbie rénove (mal), Saskia scrappe, Candice séduit.

Aussi souvent que ma belle fût emportée dans mon enthousiasme (non contagieux semble-t-il)d'un match des Canadiens je me suis trouvé aussi pris en otage à quelques occasions des choix de sa zapette.

Si bien que hier, contre toute attente, une seule et même émission a réunie en 30 minutes les joueurs du Canadiens et des décoratrices. Cutes en plus (Maxime aussi de préciser l'amoureuse). La Maison de Maxime Lapierre propose sur la moribonde TQS 30 minutes d'arrangement de la maison d'un millionnaire célibataire de 24 ans qui n'est jamais chez lui.

Bon la première d'hier aurait du se vouloir sympathique. Toutefois je doute que le joueur de hockey se soient faits un large capital de sympathie. La maison de Maxime Lapierre est un château. Un véritable palace, neuf et tout à fait splendide que pratiquement tout le monde prendrait ainsi. Mais le beau Max a multiplié les "j'aime pas ça, je veux changer ça, c'est laitte" là où il y avait du très très beau. Soulignant involontairement la déconnection totale entre la réalité d'un téléspectateur et un millionnaire du hockey. On a même parlé du sous-sol comme d'une pièce où on ferait une pièce "hommage au hockey" avec des gilets de hockey le long des murs (heewww!). Ceci nous as fait dire "finalement il feront peut-être du laitte avec du beau".
En nous montrant ce que la belle Marie-Christine Lavoie, designer d’intérieur et conjointe du défenseur et coéquipier Mathieu Dandenault avait déjà fait chez Steve Bégin et son amoureuse elle a rassuré tout le monde. Elle fait de la très belle maison la fille. Et pour une toute première expériencne à la télévision, elle a l'air d'une vraie pro et crève l'écran. Diplômée de l’Académie internationale du design de Montréal en 2003 ses compétences semblent tout à fait à la hauteur. Elle s'est accompagnée d'Hannah Koivu comme assistante, une madame Koivu qui parle très bien le français ce qui donnera encore plus de munitions aux gens qui reprochent à Saku de ne pas maitriser la langue de Molière après 13 ans en ville.

Zont eu la bonne idée de ramasser cela en 30 minutes. Même de nous faire sauter les négociations et les sessions de brainstorm autour d'une table entre filles. En choisissant de mettre de la musique sur le plan des blondes à Dandenault, Koivu, Bégin et Latendresse (il est papa lui?) on a pu constater qu'un milionnaire du hockey peut se choisir une vraie belle femme.

Hâte de voir si elles feront de la vraie belle maison.

mercredi 15 avril 2009

Pogne molle sur la ville(dos rond au front)


Je me rapelle les chicanes de petits boss de banlieue lors des fusions.

A l'époque je me disais, ça va être impossible de demander à tous ses gérants de poulailler un seul coq en chef.

Et pourtant ils avaient quand même réussi à s'élire Gérald Tremblay au sommet. Un gars gentil. Un premier de classe. Du genre qui faisait toujours ses devoirs. Sous des airs de grands naifs un homme qui voulait vraiment que sa ville rayonne.

Un nerd.
Un nerd heureux.
Probablement un nerd taxable dans la cour de récré aussi.

Dans le scandale de l'eau qui éclabousse (C'est le cas de le dire) son administartion il reste fort étonnant que le plus grand contrat de l'histoire de la ville de Montréal soit passé sous le pif du bon Gérald sans qu'il n'en sache quoi que ce soit. Ou qu'il en sache si peu. Du moins c'est ce qu'il laisse entendre depuis le début de l'exposition de ce qui semble être un large cercle de corruption et de copinage.
Assez large pour le ramasser lui avec.

Mais voilà, Tremblay envoie au bâton un fonctionnaire qui n'a jamais pris la moindre décision dans le dossier des compteurs d'eau donner ses explications aux médias sur le dossier hautement suspicieux...du contrat des compteurs d'eau...

Dekessékséksaveut dire ça?

Ou bien Tremblay a dit à ses proches très tôt dans ce projet "ça pue, si ça se sait que c'est plein de marde tout ça tenez-moi loin" et que maintenant que la shit hits the fan il pousse ceux qu'il avait mis en garde sur scène.
Ou bien il a été élu maire dès le début car c'étais lui le plus apte à laisser faire les cancres dans la cour de recré en fermant les yeux au bon moment ou en ayant tout simplement pas la pogne suffisament solide pour pouvoir les déloger quand ils font des conneries.
"Je vais le dire au prof!"
"Ta gueule les barniques!"

Je crois plutôt à cette deuxième option. Après tout le maire Vaillancourt n'est pas maire de Laval depuis plus de 20 ans parce qu'il est particulièrement bon. C'est parce qu'il sait plier du bon côté. Là où le blé est plus romain. Vous croyez que cette bedaine est naturelle? Faut engraisser cela du nombril comme ça mes amis. Venez habiter Laval de serais-ce qu'un été, vous comprendrez rapidement qui mène la ville.

Tremblay est probablement du même type.

Du genre à ranger ses épaulettes quand c'est du hockey de séries éliminatoires. A présenter le dos dans le coin. A refuser de voir la brute qui arrive pour l'étamper dans la bande même si il entend les enjambées dans sa direction.

Devrais prendre exemple sur Régis à l'autre bout de la 20. Pas chic le Régis, transparent même quand il ne le voudrait pas, avec des manières aussi grossières que le beau frère mal embouché de la famille mais un homme qu'on sent en contrôle de sa ville au moins. Même parfois presque trop. Et ce même si il affiche assurément la plus mauvaise moumoute du 418/514/450 confondus.

Dans la même situation que Gérald, Régis cracherais son indignation à en perdre son dentier sur toutes les tribunes. D'André Arthur à Jeff Fillion en passant par les Francs-tireurs et Tout Le Monde En Parle.

A moins qu'il n'ait quelque chose à cacher...

Savais tu si peu Gérald?

mardi 14 avril 2009

Tout sur toi


Tu as couru après toi-même toute la journée.

Tu as profité du fait que ton patron se levait pour aller rejoindre son patron à lui pour te sauver du bureau. Comme tu te sauves du bureau tous les soirs. Tu réalises que ta vie est une succession de patrons pour lesquels tu n'as aucun respect. Tu t'en moques. Dans le grand buffet de la vie tu les rotes.

Tu réalises du coup que c'est le premier job pour lequel tu n'a jamais hâte de revenir le lendemain. A la loterie de la compagnie aujourd'hui, loterie où l'on pouvait gagner du matériel valant plus de 1000$, des coffret dvd`s, du linge; dans la loterie de la compagnie tu as gagné un poster. Sur 400 employés tu es poster boy. Tu sais très bien que c'est ta valeur dans cette compagnie de toute façon.

Tu te rend à ta voiture, tu n'aimes pas le soleil mais tu aimes les filles qui lui réponde. Tu t'émerveille encore des plus belles femmes du monde dans ta ville. Tu SAIS que tu mourra un jour au volant de ta voiture dans un accident en te tordant le cou afin de mieux voir une splendeur des environs. Tu remarque l'employé du courrier qui se rend à sa voiture, tu te demandes si il n'est pas le seul employé à être sous toi dans la hiérarchie de la compagnie. Tu le salue avec une animosité qui n'est pas toi, comme si tu étais son patron.

"HEY Angelo! Yo Angelo, How you doin' buddyboy? Going home?"
"Yes" te répond-il timidement car il n'a jamais eu ce type de rapport avec toi.
Tu remarques sa voiture qui coûte 5 fois le prix de la tienne. Tu comprend que lui aussi gagne plus cher que toi.

Tu t'en moques tu ne vis pas pour l'argent. Tu chante Indochine à t'en défriser la tête dans ta voiture. T'as une pensée pour Jay McInerney. Toi aussi tu veux des lumières fabuleuses de la grande ville. Tu prend ton rang dans le traffic. Tu roules à zéro km/h faisant ta part pour la congestion de la 13. Contre la couche d'ozone. Tu es stationnaire mais en dedans tu cours encore. Tu es elle & lui dans le clip d'Indochine Alice & June Tu cours tu cours tu cours. Tu es Lui presque tout le temps, quand tu t'enrages, quand tu pêtes les plombs, quand tu es lâche, quand tu manges, quand tu bandes. Tu es Elle de plus en plus aussi. Parce que la femme maitrise l'art du sacrifice. Tu vis tellement pour l'autre que tu deviens une fille. Toi qui t'étais demandé toute ta vie ce qu'étais un "look Inferno-monastère", tu viens de comprendre qu'il s'agissait plutôt de "locataire d'un monastère" que chantaient les gars d'indochine. Tu trouves leur chanson Des Fleurs Pour Salinger soudainement un peu niaise et sans saveur. Tu te rapelles que c'étais les couleurs de leur clip qui te faisaient jubiler. Tu t'emballes pour l'excellente chanson La Machine à Rattraper le Temps et te rapelles comment tu désirais la fille du vidéo. Tu te demandes ce que tu ferais toi d'une machine à rattraper le temps? Que ferais tu différement? Tu te rends compte que ce que tu appelais La Machine à Rattraper le Temps étais plutôt La Chevauchée des Champs de Blé. Tu te trouves con. Tu aimes quand même la chanson.
Tu désires encore la fille du vidéo.

Tu croise le poste de police et échappe encore les mots "Fucking Pigs". Faudra te raisonner il ne t'ont rien fait.

Tu vas cueillir tes enfants et te félicites du jour où tu as pris la décision des les avoirs. Tu trouve la petite si vivante. Tu trouves le grand si allumé. Tu trouves leur école toujours abrutie, surtout la plupart de ses enseignants mais tu fais avec. Comme tu fais avec les olibrius du boulot. Tu vis pour les autres et tu ne l'oublies pas. Tu ne t'appartiens plus depuis longtemps déjà.
Tu rentres à la maison et te rapelle que la plus belle c'est elle.
La fille au bout de la cuisine aux yeux vert océan mer.

Tu te pinces, tu ne rêves pas.
Si ta vie est aux autres, ce que tu vois autour est à toi.

Tu en pleures presque.
Tu en es presque une fille, tu le savais.

lundi 13 avril 2009

Montréal 2017


Les Canadiens-Français de Montréal (Ainsi nommés depuis l'achat du club de hockey par Pierre-Karl Péladeau il y a 7 ans) ont amorcé leurs préparation en vue des séries éliminatoires de la LNH sans Samuel Grignon sur la patinoire. On rappelle que Montréal s'est qualifié tout juste la semaine dernière pour les séries grace à l'intervention de René Angélil auprès des dirigeants de la ligue.

Martin Chevalier, qui a subi un recul dans la guérison de sa blessure à l'aine suite à sa participation au show de télé réalité "Sais-tu faire la split?" à TVA, ainsi que Grignon étaient les seuls absents à l'entraînement lundi matin. Il ne faut pas pour autant conclure que Grignon sera absent à l'ouverture de la série face aux Bruins de Boston. Sa situation pourrait changer au jour le jour.

Parlant de joueurs blessés, Vincent Lecavalier est venu faire une brève apparition sur le bord de la bande en compagnie du directeur-général Réjean Tremblay. Le vétéran Québécois (le club en compte 32, décision du propriétaire Pierre-Karl Péladeau) ne porte plus de botte Sorel protectrice, mais il est encore loin d'un retour au jeu. Il porte toutefois de belles sandales Acu-massage en vente chez Archambault Musique & Livres.

Alexandre Poirier, qui a pris congé pour le dernier match régulier de la saison, avait retrouvé sa place aux côtés de Patrick Falardeau et d'Antoine Dubuc au cours d'un entraînement qui a été scindé en deux par une pause de 30 minutes afin de laisser l'équipe du centre Vidéotron mettre en place le gigantesque logo TVA au dessus de la glace sur l'écran central. L'entraineur Benoit Gagnon a réuni ses hommes dans le vestiaire à l'effigie de feu Eric Salvail décédé du SIDA il y a 2 ans. Le slogan "Nous tenons le prisme convergent là où se loge l'argent" surplombe toujours le logo du Banquier au fond du vestiaire.
L'absence des Canadiens-Français a aussi donné le temps à la gagnante de Star Académie 13, Natasha Touchette, 16 ans, de pratiquer l'hymne national des deux clubs. Elle qui bredouille l'anglais depuis deux heures.

Côté hockey, le trio Latendresse-Lapierre-Sauvé est demeuré inchangé alors que Thierry Poliquin était flanqué d'Eric St-Onge et de Mathieu Doré.

Le quatrième trio est composé de Stéphane Métivier, Christian Tannous et du capitaine, le vieillissant animateur de l'emission Salut/Bonnne nuit à TVA, Georges Laraque.

C'est donc dire que Jean-Philippe Gervais et Marc-André Auger sont les attaquants en trop. À noter que le défenseur Sylvain Douville a lui aussi enfilé un chandail d'attaquant. Il serait bien étonnant qu'on le voit dans les premiers matchs de cette série.Lui qui a fait un passage remarqué la semaine dernière en travesti dans l'émission-phare de Québécor Occupation Double mais que le talk show George-Hébert reçoit a révélé comme étant non seulement un homophobe sans classe mais en plus un auditeur de Radio-Canada et un consommateur de musique de chez HMV. On Soupçonne aussi qu'il soit un lecteur de La Presse. On est pas près de le revoir celui-là.

À la ligne bleue, David Ferland, Yannick Précourt, Jacques Charpentier, Phillipe Paquet, Jean-Sebastien Fafard et Louis Chagnon étaient les six premiers défenseurs. Denis meilleur agissait comme défenseur de réserve.

On peut prendre pour acquis que Jean-Patrick BeauBien entreprendra la série contre les Bruins devant le filet du Tricolore.

Le jeune gardien a remporté la Coupe 7 Jours malgré une saison en dents de scie. Grâce entre autres à sept premières étoiles Musicor au cours de la saison, BeauBien a récolté 53 points au classement, devançant le lauréat de l'an dernier, Patrick Falardeau (44 points) ainsi qu'Antoine Dubuc (37 points).

Par ailleurs, l'horaire de la série a été rendu public lundi matin dans le Journal de Montréal. Le premier match aura lieu jeudi soir à compter de 19 heures sur les ondes de TVA. 91 minutes du match sont déjà prévues pour les publicités. On compte même faire participer certains joueurs qui s'adresseront directement à la caméra pendant le match. Le concept est encore flou mais Stéphane Laporte travaille à le botcher davantage.
Le deuxième affrontement, disputé samedi, commencera à 20 heures en raison de la finale de la trop populaire série "Qui veut ma femme?" animée par Julie Snyder (anciennement madame Péladeau, nouvellement la femme du premier ministre Justin Trudeau)qui aura lieu plus tôt dans la journée au Centre Vidéotron.

Les Canadiens-Français espèrent faire honneur à la patrie.

Allez battre les méchants anglais preux patriotes!!!!!

Bonheur en canne de conserve


J'y goûte.

Les matins plus ou moins fériés comme aujourd'hui où les gens étirent les congés me permettent toujours de rouler tôt le matin dans une ville 100% mienne. Presque fantôme. Avec des lueurs hallucinantes de soleil qui se lève. Et des vitesses de croisière un peu honteuse avec ma petite machine sur des artères généralement très(trop)achalandées.

Nous sommes revenus de Québec tard hier soir. Tout juste à temps pour extirper Monkee du sommeil dans la voiture et lui enfiler son kit de hockey qui recommençait en soirée. Il a trippé. Pas autant que papa dans les gradins mais il a trippé.
"J'étais tellement fatigué papa qu'à un moment donné en plein milieu de la glace je me suis demandé si je dormais pas encore et si je ne faisais pas un rêve que je jouais au hockey...je me disais si c'est un rêve c'est un rêve cool en tout cas."
Plaisir total de voir son hockey trainer dans l'entrée ce matin.

Comme je suis le seul esclave à travailler ce matin je me suis pointé tôt au bureau. Pour finalement constater que mon patron se joint aux gens qui prolongent leur week-end et ne se pointe pas lui non plus avant demain.

Héhéhé...Et vous pensez que je vais vraiment travailler?...

Avoir su j'aurais apporté ma BD de Paul à Québec (achetée et bien oui à Québec!)de Michel Rabbagliatti qui continue de toujours m'enchanter ou mon livre de Michael Chabon que je découvre. Mais bon outre à cette heure matinale il m'aurait été impossible de vraiment lire au boulot. Je vais me contenter de faire découvrir à mes oreilles mes dernières acquisitions musicales. Diana Kraal, Madeleine Peyroux, Dee, Emilie Clepper, PJ Harvey & John Parrish, The pains of being pure at heart, etc. Nos oreilles ont tant à découvrir.

Ceci dans l'attente de cette délicieuse émission animée par Elvis Costello (que j'aime beaucoup)qui reçoit ses amis et qui jase pendant une heure de la création musicale sur CTV. Il a reçu Elton John la semaine passée qui m'a paru assez ordinaire mais c'est surtout parce qu'Elton John me rejoint peu. Il y aura prochainement Lou Reed que je ne manquerais pour rien au monde et ce soir, The Police réuni. Je ne me peux plus.
Fuck c'était hier!

Pas grave fait soleil dans ma tête aujourd'hui pareil.
Surtout que je viens de découvrir que j'ai gagné 80$ pour une deuxième année de suite dans mon pool de hockey. Je suis une dynastie.

aaaaaaaah si toutes nos journées pouvaient commencer ainsi

jeudi 9 avril 2009

Elle & lui, jeudi après-midi au bureau


Elle:
“tu lui a regardé le cul!”

Lui:
“euh…beuh…oui. Oui mes yeux étaient plantés sur son cul mais elle était penchée et me l’exposait assez agressivement merci qu’es-ce que tu voulais que je fasse?”

“que tu gardes les yeux sur ton ordi”

“C’est un fichier excel moche comme il en existe des trillards, ce cul était unique”

“C'était une paire de jeans comme on en voit des milliers”

"On voyait un peu son string..."

"So...?"

“Il est tout à fait humain de rechercher un peu d’excitation quand on a un emploi morne et beige comme le nôtre. Je ne suis pas fait en bois”

“Pas fait en bois mais tu as un wood”

“C’est vrai mais là c’est toi qui a les yeux trop bas hey!”

“pas de mal à rechercher un peu d’excitation moi non plus. J’ai un sale fichier excel dans face mwé too”

“bon, je ne vois pas pourquoi tu en fais tout un plat K a un beau Q et tu ne peux pas le nier”

“je ne le nierai pas mais je ne pourrai pas non plus dire qu’elle a un beau cul c’est contre mes principes”

“d’avoir un beau cul?”

“de parler du cul de mes collègues”

“tu préfère potiner sur le sexe potentiel avec d'autres collègues mâles sur l’heure du diner avec les autres filles, that’s why”

“Pfff!! je ne suis pas comme toi je ne pense tout le temps au sexe! Combien de fois peux tu penser au sexe dans une journée?”

“Moi?... Jamais.... Jamais quand je dors.... Sinon tout le temps.”

“Toutes les fois que tu croises une fille?”

“Non des fois juste à y penser”

“Tu pense à me baiser en ce moment?”

“…non…je pense à baiser Scarlet Johansson”

“Scarlet?...”

“ben c’est sa grosse face qui est là sur le mur c’est facile de penser à baiser Scarlet Johansson de jour elle nous tend la cuisse toute la journée!”

“Tu baises Scarlet toute la journée dans ta tête?”

“Pourquoi ça t’intéresse? T’es jalouse?”

“Non. Je suis juste déçue que tu sois comme tous les autres. Je te croyais différent”

“Tu me parles comme si on étais marié. On est juste voisin de cubicule”

“Quand tu dis cubicule tu penses à “cul” ou à “encule”?"

“Hey c’est toi l’obssessive là! Je pense au travail le plus moche au monde, surpayé, ce qui donne le droit à l’employeur d’abuser de ta personne. IN A NON SEXUAl WAY!!!!!!”

“Et ce doit être ta plus grande déception. T’as vu Marianne là-bas?”

“Bien sur j’ai un babe radar intégré à mon être je ne les manque jamais”

“Tu trouves pas ça moche toi des anciens employés qui reviennent sur les lieux de leur ancien travail comme ça? Comme si ils voulaient qu’on les accueille à grand bras ouverts, comme si ils voulaient tester leur valeur marchande d’attachement à leur anciens collègues. Ça me rend toujours très inconfortable.”

“Moi je les trouve toujours plus beaux. Quand ils ont quitté, ils en reviennent rayonnants. Comme si travailler ici nous rendait toujours plus laid et qu’un séjour à l’extérieur, hors d’ici, nous ramenait à la vie. Moi c’est ça qui me désole”

“Revenir avec son chien en plus, quel culot, comme si tout le monde aimait les chiens!”

“il est beau”

“son chien?”

“non son cul”

“T'es incorrigible”

"Tu sais que le mot incorrigible est interdit dans nos conversations, trop maternel"

"...ce qui doit enlever mon sex-appeal de ta tête d'obssédé"

"...à peine...avec des bottes, des jaretelles et un peu d'imagination..."

"TA GUEULE TRISTE PERVERS!"

"Dans les films les couples se forment toujours après des engueulades, quand es-ce qu'on baise?"

"You wish..."

"Pas quand je dors. Sinon tout le temps."