mercredi 19 avril 2023

Espaces Biologiques

Dans les quelques dernières années, un mâle biologique, Leigh Fink, un représentant politique du Minnesota a été nommé comme "Femme de l'année" faisant la Une d'au moins trois magazines. 

Un mâle biologique, assistant secrétaire du ministère de la santé à la Maison-Blanche, Rachel Levine, a aussi été nommé "Femme de l'année". 

Un mâle biologique, Lia Thomas, a beaucoup trop gagné parmi les Femmes biologiques en natation au point de battre des records et de devenir athlète de l'année dans son sport. Mais depuis, on a légiféré et les transgenres n'ont plus leurs places partout en sports.

Un mâle biologique, Dylan Mulvaney, fait des milliers de dollars en étant porte parole et étant le visage de la féminité pour Nike, Tampax, Bud Light et Kate Spade.

Un mâle biologique. Michaela Jaé Rodriguez, a raflé le premier Golden Globe pour un transgenre dans la catégorie de la meilleure actrice dans un rôle dramatique pour la télévision.

La Femme n'a pas fini de se faire tasser. 

Le transgenrisme, l'homosexualité le simple travestisme n'a jamais eu autant d'exposition internationale. Et comme toute communauté oppressée depuis toujours, on atteint lentement mais surement le débordement. Cet univers n'est pas parfait. 

Il ne fait absolument aucun sens qu'un transgenre soit porte parole de Tampax. Le Tampax est une marque de tampon. Le transgenre est une recrue de l'appareil sexuel féminin. C'est même plutôt insultant de voir que ce sera quelqu'un qui fût un homme, vous faire la promotion d'une article nettement Femme depuis toujours. Il s'agit d'une version déguisée du mansplaining.  

Il est aussi incohérent et absurde que d'anciens mâles, qui ont souvent gardé l'ossature et la musculation mâle, soient inclus dans les compétitions sportives féminines. Ce dossier progresse bien, on travaille fort afin d'encadrer et légiférer intelligemment. 

La diversité de genre n'est pas un choix. Juste ça, demande des années et des années de compréhension. C'est une sensation intérieure. C'est comme la bandaison. Brassens l'a chantée comme elle existe. Elle ne se commande pas. Peu de gens le voit correctement ainsi. Ce ne sont pas l'influence des travestis sur les enfants qu'il faille craindre, mais les parents qui encadrent ces enfants. Sont-ils des Caroline Lessard ou des Gilles Proulx ? On a beau décrier Barbada racontant des histoires aux enfants dans les bibliothèques, des enfants qui comprennent que le personnage conteur est un homme déguisé, ce mâle biologique transformé a une formation et un talent d'enseignante. Ceux qui la critique, souvent, ont très peu de scolarité. 

Il y a eu belle unité et c'est rassurant, au parlement Québécois alors que tous les députés élus, de tous les partis, ont voté unanimement en faveur de protection contre la discrimination, contre la violence et contre le harcèlement à l'égard des artistes travestis voulant raconter des histoires aux plus jeunes. L'éducation, ça s'amorce dès qu'on  commence à comprendre. Et les enfants peuvent comprendre mieux que certains adultes d'aujourd'hui. Mais il y a le triste parti CONservasteur d'Eric Duhaime qui fait du surf immature avec les intolérants de la drag. Si il y a irresponsabilité elle est encore chez Duhaime. Ce n'est pas pour rien que son parti n'a aucun élu.

La Femme de l'année ne peut pas être un mâle biologique. La meilleure athlète ne peut pas être un mâle biologique. Le Femme de l'année et l'actrice de l'année non plus. Tout ça a été pensé par des adultes.  Voter ainsi, c'est voter pour une idée, un concept, un mouvement. C'est aussi effacer les Femmes biologiques. Vous remarquez que je mets presque toujours le mot Femme avec un F majuscule ? Ce n'est pas comme ça que ça devrait s'écrire mais je déborde volontairement. Puisque si on travaille à la Maison-Blanche, si on est athlète, si on veut vendre des produits féminins, si on veut gagner des prix comme meilleure actrice, et qu'on est juste Femme biologique, ce n'est pas toujours assez. 

Il y a beaucoup de niveau de "mauvais" là-dedans. C'est de l'hommerie qui déborde mal. 

La Femme est comme tout le monde. N'a jamais besoin de prouver qu'elle existe. Elle s'impose de par sa simple existence. La diversité des genres aussi. Sauf si on essaie de l'effacer. Là elle doit gueuler. La communauté noire l'a faite aux États-Unis dans les années 60-70. Pas toujours comme il fallait. La diversité des genres est comme ces gens ont compris leur vie. Imparfaite. 

En anglais on dit Don't hate the player, hate the game

Et profitez-en pour séparer l'orge de l'ivraie dans vos entourages. 

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