dimanche 31 décembre 2023

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2023 se ferme. Le 12ème mois, le 31ème jour, 2023. 

123123. 

Rares seront les fois où un vrai nouveau départ nous sera aussi graphiquement explicite.

Qu'elle a été votre meilleur moment en 2023 ?

Votre pire d'abord, pour s'en débarrasser au plus vite. 

Ceux qui m'ont lu assidument trouveront facilement où se placent l'un et l'autre. 

Le pire moment étant une mort récente et précipitée, le meilleur, Hawaï en août, à 4.

J'espère que vous avez appris cette année que Dieu n'existait pas. Que demander de l'aide au lieu de tout faire par soi-même est vraiment quelque chose qui soude les amitiés et une belle manière de refléter son amitié et sa confiance en l'autre. Qu'il ne faut jamais écouter un mauvais conseil venant d'une bonne personne. Que la justice n'existe pas toujours. Que Pierre Polièvre est ce qu'il y a de pire qui pourrait arriver au pouvoir au Canada. Que Gérard Depardieu est une ordure. Que c'est correct de ne pas se sentir bien. Que la maladie mentale, on en parle. Que la communauté LGBTQ+ n'est pas nocive ni malsaine, seulement ceux qui les craignent. Que le démocratie en santé c'est empêcher de permettre à Donald Trump de se présenter à la présidence des États Désusnis. Qu'être contre les colonisations Israéliennes et contre leur effacement de la Palestine n'est PAS être antisémite. Que Benjamin Nathanyaou est un criminel de guerre. Qu'il ne faut pas manger la neige jaune. Qu'il faille apprendre à laisser partir ou ignorer les gens qui refusent de comprendre ce qu'ils font de mal. Que la maturité doit toujours dominer même si il est primordial d'être à l'écoute de son coeur d'enfant. 

Que le meilleure vengeance n'est pas de se comporter exactement comme son ennemi. Que la NRA protège les tueries. Que la France a un président qui protège la culture du viol au nom du talent passé. 

Que le stress n'est pas souvent nécessaire. Qu'être en santé commence par bien s'alimenter. Que dans les épiceries, depuis la pandémie, ce n'est plus tellement grave de voler. Que déléguer, c'est pas fou. Vider sa charge mentale non plus. Qu'oublier, c'est pas toujours un défaut. Que s'aimer soi-même est essentiel. Et que si on s'aime et on s'assume, on rayonne et ça se reflète sur les autres. Que de ne rien dire d'autres que "Thank you" sur TikTok, en posant, c'est plus-que-vide. Que l'ASMR est une agression. Qu'il ne faille jamais se diminuer face à quiconque et qu'au final, ceux qui nous intimident font aussi caca sur le bol et forcent parfois fort faisant de bizarres de grimaces avec des résultants parfois plus puants. Que "acheter" n'est JAMAIS une obligation comme le souligne le titre de ce blogue. 

Qu'il est parfois primordial de divorcer de sa zone de confort. Que vivre amoureusement à deux n'est pas pour tous. Que faire les choses avec passion peut inspirer. Que de tout donner de soi peut quand même mener à l'échec et qu'il ne faut pas dramatiquement s'en faire chaque fois. Que le temps n'attends personne. Que l'effet d'une communauté peut être si forte et si destructrice à la fois. Qu'il faille toujours faire confiance à son instinct. 

J'espère que vous avez appris à survivre. Je n'en doutes pas. Que Elon Musk est un imbécile. Que les fortunes ne rendent pas plus intelligent. Que de se fixer des limites peut vous faire sentir mieux. Que parler  en utilisant la piste audio sur Thread sera le tinder futur. Qu'on a qu'une seule vie. Qu'il ne faille pas continuellement attendre que notre vie ne démarre. Qu'un parent prêt avant le bébé, c'est jamais parfait. Que la perfection d'ailleurs est toujours moins charmante que son contraire. Que Narcisse est mort noyé. Que planifiez s'est aussi être mentalement organisé. Que lire n'est pas une maladie. Que la toxicité ça s'ignore, se fuit, se parle toute seule. Que les choses qui durent sont les valeurs humaines et les créations de l'esprit. Mais que pour se rendre compte de cela, il faille être à l'écoute des autres et de soi-même. Que de se livrer à la création, c'est parfois naître. 

Que les choses, malgré les blessures morales, les affronts personnels, les frustrations, peuvent aller mieux. Qu'être soi-même est toujours un premier pas vers l'honnêteté. Que l'honnêteté devrait être la proue de tous nos navires cérébraux. Que la fin du conflit en Ukraine est la fin de Vladimir Poutine. Rien d'autres. Qu'Israël, ce sont les États-Unis. Que faire des films au Québec et être sans le sou, sont synonymes. Que vivre de sa musique, sans tournée, relève de l'utopie. Même Swiftie. Que des prières et des pensées ne remplaceront jamais des gestes. Que personne ne vous supportera d'emblée. Que se faire dire non est tout à fait O.k.

Que quelque chose de non résolu en soi a le potentiel de faire dérailler toute trajectoire personnelle. Qu'une loi de 1787, ça se change. Qu'il ne sert à rien de courir, qu'il faut partir à point. Que les gens faux ne vous appuient que lorsque c'est populaire de le faire. Qu'être consistant, c'est excellent, sauf dans les erreurs et les mauvais coups. Que quand tu chie dans tes rêves, tu chies pour vrai dans la vraie vie. Dans tes draps. Que Si On S'aimait, c'est d'abord pour vendre un livre et une psy. Que la discipline peut te mener loin et que de vouloir quelque chose nécessite des sacrifices pour l'atteindre. Que la CAQ n'est pas à réélire. Que les émissions de GES ne sont pas une invention. Que l'orgueil et l'ego assassinent les relations amoureuses.

Que ça fait 15 ans que je vous écris tous les jours, quelques années, plus qu'une fois par jour. 

Que TOUT est à votre portée.

Si vous avez compris que vous aurez une seule vie et qu'il faille pleinement la savourer. 

Right fucking now.

Bonne année à tous. Je vous souhaites amour de toutes sortes, santé et bonheurs répétés.

samedi 30 décembre 2023

2023 en Musique

(Pour moi)

J'ai une liste de lecture pour chaque année depuis 1956. Nooooooooooooooooooon je n'existe pas depuis cette époque, mais j'ai commencé avec 1956, Elvis me semble le début. J'ai réuni d'abord l'heure de musique qui me plaisait le plus issue de cette année en en explorant les sons d'antan. J'ai fait l'exercise jusqu'à nos jours. Cette année étant la toute première où je l'ai fait au gré des mois qui passaient. Rendu aux années 70, je n'ai pas pu résister et j'ai étiré jusqu'à l'heure et demie. Puis, à cause des années 80, je me suis permis jusqu'à 1h39. Je crois en avoir une d'1h40. Aucune d'1h41. Faut savoir mesurer ses plaisirs. Au fur et mesure que je découvre des morceaux qui me plaisent, je les glisse dans ma liste de l'année de sa sortie. J'en enlève quelques fois, en remplace. 2023, m'a donné 1h37.

Il y a donc place pour un morceau de moins de 3 minutes, au besoin. 

Voici mes plaisirs auditifs de l'année qui se termine:

Love Again de The Kid LAROI

C'est mon fils Monkee (24 ans) qui m'a initié à ce jeune Australien qui a l'âge de sa soeur (Punkee, 20 ans) et qui réside maintenant, en Californie. Qui ne le ferait pas à son âge ? Il y habite avec son jeune frère et sa mère. Il n'a pas eu une vie facile, mais elle le devient. Ce morceau acoustique est une ouverture de liste de lecture fort agréable. Entrainante.

Charm You de Samia

Fille de 2 acteurs de L.A., elle endisque depuis ses 21 ans. Elle en a 27. Oui, elle me charme par la douceur du morceau. Elle habitait New York depuis ses 15 ans, mais est maintenant à Nashville où le chaos y règne moins. Charmante fragilité.

$20 de Boygenius

J'ai non seulement découvert ce trio de brillantes jeunes femmes qui non seulement s'admiraient toutes en solo, mais étaient constamment référencées les unes aux autres dans les algorithmes de diffuseurs de musique en plus de toujours se croiser dans les festivals. Elles ont fini par se pairer et faire d'elles un trio qui ferait un album complet. Très bon. J'ai aussi découvert Julien Baker (ma préférées des trois), Lucy Dacus et Phoebe Bridgers, en solo. Intense Baker à la toute fin, ici.

Jericho de Iniko

Mon fils m'a aussi fait découvrir ce morceau magique. J'adore le style, le vidéo est fameux, l'accent très intéressant, le rythme fort apprécié. Je suivrai de près cette artiste visible appliquée dans l'esthétisme.

Let The Light In (featuring Father John Misty) de Lana Del Rey

J'ai vu Lana sur les Plaines d'Abraham, l'été passé, j'avais le privilège d'être dans la section VIP. J'avais consulté au préalable ce nouvel album que j'avais trouvé, en général trop doux. Ce morceau l'est aussi, et chanté avec Father John Misty que je découvrais aussi cette année. Puisque duo, elle n'a pas joué ce morceau sur scène. Pas plus que ma préférée de Lana, Off To The Races (ni Carmen). Mais celle-là n'est pas loin derrière parmi mes préférées d'elle. 

La Symphonie des Éclairs de Zaho de Sagazan

Très intéressante découverte de cette fille du sculpteur Olivier de Sagazan. Elle écrit bien et use d'audace dans les sons choisis. Principalement sur synthés. Très intéressante artiste à laquelle je resterai attentif. Mon amie TiCoq en est aussi très fan.

Seaforth de King Krule

Ce jeune australien est le tout premier artiste duquel j'ai téléchargé un album quand j'ai découvert Spotify en janvier 2017. J'avais lu dans la nuit, au Costa Rica, les meilleurs albums de 2016 selon Alain Brunet et m'était attardé à celui-là. Il marmonne mais me plait avec son pseudo punk qui me rappelle un peu Joy Division. Nouvel album cette année. 

Strangers de Kenya Grace

Monkee, à nouveau, s'installe à mes côtés dans l'auto, choisit de prendre la contrôle de la musique. J'accroche. Lui demande c'est quoi. Confond pendant des mois avec Gracie Abrams. Ne trouve pas le morceau chez Gracie Abrams. Ne démêle tout ça que le 18 décembre dernier. Sud Africaine qui me plait.

Just to Keep You Satisfied d'Inhaler

Quand ça vient d'Irlande, je tends l'oreille. Sang oblige. Le groupe existe depuis 2012, mais c'est la première fois que je les entendais cette année. Le père du chanteur toutefois, je l'ai entendu toute ma vie. Bono. U2 a grandi avec moi. Et y a effluves de U2 dans ce groupe. 

Promised de Quinnie

Cette jeune chanteuse du New Jersey a commencé à diffuser sa musique en 2018 alors encore à l'école secondaire. Elle croise hip-hop, pop, reggae, musique électronique et soul. Elle ballade ici.

Balcony de Jenny Lewis

J'aime beaucoup Jenny depuis longtemps. Elle n'a jamais eu la reconnaissance qu'on aurait dû lui accorder. Elle était chanteuse/guitariste/clavièriste de la formation Rilo Kiley de 1998 à 2013. Elle a aussi, avec eux, fait le première partie d'une tournée de Bright Eyes, un de mes bands préférés. Jenny est très intéressante parce que follement indépendante.

Disappointement de Blondshell

Bien que ce soit une reprise de chanson, que je n'en suis généralement pas fan, reprise d'un morceau des Cranberries de 1994, j'aime quand même l'intensité de la guitare et le ton de cette chanteuse juive New Yorkaise. Et le titre de la chanson représente assez bien la politique au Québec en 2023 de mon point de vue.

The Bend de King Princess

De cette multi instrumentiste Brooklynoise, fille du co-propriétaire des Macy's de NY, je trouve un petit côté Cigarette After Sex à ce morceau. Très intéressante. 

Wishes de Gracy Gray

Les Femmes sont définitivement dominantes cette année pour mon oreille. Le titre de ce joli morceau est aussi un pas vers 2024 dans ma tête.

I Believe de Caroline Polachek

Un ami m'a guidé vers Caroline et je n'ai pas été déçu. Ancienne membre de la formation Chairlift, dont la chanson Bruises a fait un malheur lorsqu'utilisée dans une pub d'ordinateur et se retrouve sur ma liste de lecture de 2008, a un bon sens de la mélodie. Chanson agréable mais y en avait au moins 3 autres sur son album que j'aurais pu utiliser. Car c'est aussi une règle, jamais, au possible 2 fois le même artiste/album. 

Escapism de Raye et 070 Shake

Ma chanson préférée de l'année. Je me suis déjà prononcé là-dessus. J'adore son accent, j'adore les arrangements que je redécouvre à chaque fois, j'aime la progression, reconnais l'univers chanté, et me suis répété maintes fois cette année, trop, I don't wanna feel, how I did last night. Combien ont aussi eu ce spectre mental ?  La livraison vocale de Raye est parfaite. Les arrangements, de l'or. Le titre de ce morceau résume ma quête annuelle, et à venir. 

Stop Talking de Will Butler & Sister Squares

Je suis un fan fini d'Arcade Fire. Donc les projets parallèles, je scrute aussi. Will n'est pas Win. C'est Win qui a été accusé d'agressions sexuelles. Arcade Fire est peut-être mort. Mais pas tous ses membres. J'ai le premier album de Will solo, en CD. Le nouvel avec les Sister Square m'a aussi plu. Elles me semblent aussi sur ses efforts antérieurs

Les Paul Jr de Cold Fronts

Un aveu d'amour pour sa guitare est un aveu d'amour pour la musique. Court morceau, mais pas fâcheux. Pas certain d'où j'avais entendu ceci.

Diamonds in the Snow de Scott McMicken & The EVER EXPANDING

Je vous ai déjà confessé mon amour pour les crescendos. Le leader de Dr Dog a lancé un nouveau projet. Bon départ.

Cupid-Twin Ver. de FIFTY FIFTY

Monkee s'est étonné que j'ai inclus ce morceau parmi mes préférés de l'année. Je ne lui pas rappelé que c'était peut-être lui qui m'avait fait découvrir ce groupe de k-pop sud-coréen ou sa soeur. J'aime le côté lumineux de ce morceau. Elles sont 4 à y chanter. 

Where Do We Go Now ? de Gracie Abrams

Bonne question. La fille du réalisateur J.J.Abrams a l'âge exact de mon fils. Mais je l'ai découverte tout seul. Par hasard. Dans une boutique de linge. Schazamée. Doux amer.

All I Do Is My Best de Glaive

Ash Blue Gutierez de son vrai nom fait d'intéressants arrangements. La lourde batterie me plait beaucoup, la guitare acoustique aussi, le flow, ouais, tout me plait sur ce morceau. C'est tiré de son premier album lancé en juillet. 

I Inside the Old I Dying de PJ Harvey

Je suivrai toujours PJ Harvey duquel je suis amoureux depuis les années 90. Elle me plait de partout. C'est la vétérante capitaine de cette liste de lecture, il y a 2 ans c'était Elvis Costello. Elle est épurée ici. Profonde. 

Handstand de Miley Cyrus

Elle a beau avoir une voix de vieille fumeuse, elle m'étonne parfois. Je crois avoir deux de ses morceaux dans les listes des dernières années. Elle narre plus qu'elle chante ici, rappelant un peu Madonna ou Marianne Faithfull. Ambient. Elle aime s'accrocher sur des affaires elle.   

Thin Air de Tanukichan et Enumclaw

L'asiatique de San Francisco et le groupe de Washington s'unissent pour un son shoegaze rappelant les années 90. Un peu My Bloody Valentine. Un de mes bands préférés. 

Changer de Bar Italia

Le trio de Londres comprend Nina, Sam et Jezmi. Leur album de mai dernier était le premier studio. Très intéressant. Soft moody rock.

Before The Sun de Gregory Alan Isakov

Un autre sud africain, habitant maintenant le Colorado toutefois. Il offre aussi un fort joli morceau, doux crescendo country folk.

Mama's Boy de Dominic Fike

Je ne me rappelle plus d'où j'ai entendu ce morceau mais le petit refrain chanté comme un groupe de jeunes filles qui narguent le fils à maman est amusant. 

Freakin de Binki

Deuxième année de suite que je place le chanteur d'orgine Kenyenne habitant la Pennsylvannie. Il voulait être acteur, a choisi la musique. Bon pour mon oreille.

Je remarque que mes listes de lecture, avec le temps, sont de plus en plus féminines et m'en réjouis.

C'est signe que mesdames sont de plus en plus égales aux hommes. 

Même que cette année, si je compte bien, les voix féminines sont plus nombreuses sur ma liste de lecture que celles mâles.

En espérant vous avoir fait découvrir quelque chose. 

vendredi 29 décembre 2023

20 Autres Multimilionnaires

Qui étaient le gens les plus riches en 2023 ?

Pas nécessairement les plus intelligents. Mais des futés, très certainement. 

Qui ont un passeport pour la liberté totale et absolue. 

Je vous ai parlé des 17 plus riches au Québec. Mais dans le monde ? Qui sont-ils/elles ? Je vous en donnes trois de plus. Parce qu'ils sont de la même famille. 

Elon Musk. 180 milliards.

Sud-africain à la source de SpaceX, Angel Investor, architecte de Tesla, propriétaire de Twitter devenu X, qu'il s'applique à franchement ternir, fondateur de Boring Company, xAI, co-fondateur de Neuralink et OpenAI qui a tout commencé avec ce qui est devenu PayPal. Relativement idiot et probablement un peu malade mentalement. 

Jeff Bezos. 114 milliards. 

Fondateur d'Amazon. Homme le plus riche en 2017 et en 2021. 

Larry Ellison. 107 milliards.

Co-fondateur d'Oracle Corporation, entreprise de logiciels lié aux systèmes de gestion de base de données et au langage informatique Java. 

Warren Buffett. 106 milliards.

Investisseur et courtier financier à la tête de la firme de conseils Berkshire Hathaway. 

Bill Gates. 104 milliards.

Co-fondateur du géant informatique Microsoft. 

Micheal Blomberg 94.5 milliards.

Ancien maire de New York, de 2002 à 2013 le temps de trois mandats. Co-fondateur du groupe financier Bloomberg LP. 

Carlos Slim Helu & sa famille. 93 milliards.

Libano-Mexicain propriétaire du Grupo Carso, conglomérat de société contenant l'entreprise de télécommunication America Movil et sa filiale Telex. Il est aussi un actionnaire important du New York Time Magazine. 

Mukesh Ambani. 83,4 milliards.

Indien propriétaire de Reliance Industries, une entreprise pétrochimique d'importance mondiale. Il tient parmi ses ami personnels, Hillary Clinton et John Kerry. 

Steve Ballmer. 80,7 milliards.

Ami d'école de Bill Gates, il travaille avec lui chez Microsoft avant d'en être PDG, puis propriétaire des Clippers de Los Angeles dans la NBA.

Françoise Bettencourt et sa famille. 80,5 milliards.

Femme d'affaires, écrivaine et héritière de la fortune familiale, elle serait la femme la plus riche sur terre. Son grand-père avait été fondateur de L'Oréal.

Larry Page. 79 milliards.

Co-fondateur de Google. 

Amancio Ortega. 77,3 milliards.

Espagnol anciennement à la tête du groupe de mode Inditex connu pour ses marques Zara & Berksha

Sergey Brin. 76 milliards.

Co-fondateur de Google.

Zhong Shanshan. 68 milliards.

Propriétaire de l'entreprise de breuvage chinoise Nongfu Spring et des pharmacies Beijing Wantal Biological Enterprises.

Mark Zuckerberg. 64,4 milliards.

Co-fondateur du réseau social Facebook devenu Meta.

Charles Koch & sa famille. 59 milliards

Propriétaire de Koch Industries, producteurs de produits pétroliers, chimiques, énergiques, et de fibres, ça incluait un temps les disques 33 tours, ce qui les as fait fonder leur étiquette de disques. Majoritairement de musique classique. J'ai longtemps travaillé à commander des raretés sous cette étiquette musicale nichée. 

Julia Koch & sa famille. 59 milliards.

Épouse du frère de Charles, David, qui était à la tête de Koch Industries. Elle travaille aussi pour KI.

Les trois Walton, propriétaires des magasins Wal-Mart dans le monde, Jim, Rob et Alice avec respectivement 58,8 milliards, 57,6 et 57,6 milliards, chacun comme fortune personnelle.

Ces gens riches n'ont pas besoin de beaucoup de descriptions.

On sait tous que la vraie richesse est ailleurs dans les coeurs.

Je vous souhaites la richesse qui vous tente le plus. 

jeudi 28 décembre 2023

Rudolf Nureyev

L'URSS considérait l'homosexualité comme un crime.

Vladimir Putin fait tout ramener cette URSS perdue et place toujours l'homosexualité dans la catégorie de la maladie mentale ou du crime. 

De l'hostilité, très certainement. 

 Né en mars 1938, Rudolf Khametovich Nureyev dans un train transibérien. 

Donc, dès sa naissance, ça ne s'invente pas, il serait guidé par le mouvement. 

Unique garçon parmi 4 enfants, quand sa mère les amène voir un ballet Russe folklorique, il a 6 ans et tombe systématiquement en amour avec la danse. Il étudiera la dans à Bashkir et son talent précoce étonne tant qu'il est poussé par ses professeurs vers Leningrad (devenu aujourd'hui St-Petersbourg). Enfant, à dans une tournée à Moscou, il est auditionné pour le ballet de Bolshoi et est accepté comme danseur. Il trouve toutefois que l'école du Marinsky Ballet de Leningrad est meilleure et la choisit. Mais la Seconde Guerre Mondiale vient contrecarrer les plans de l'artiste et il ne sera jamais dans une école de ballet majeure avant 1955. Quand il a 17 ans. À la Vaganova Academy of Russian Ballet, école affiliée au Marinksy Ballet, le maitre de ballet Alexander Ivanovich Pushkin le prend sous son aile et le fait même vivre sous son toit, dans sa famille. Trois ans plus tard, il joint le ballet de Kirov où il obtient rapidement des premiers rôles sur scènes et en devient danseur principal. Natalia Dudinskaya, première danseuse, de 26 ans son ainée, et épouse du directeur du ballet Konstantin Sergeyev, le choisit comme partenaire personnel pour ses numéros

En trois ans, il danse facilement 15 rôles, généralement auprès de Ninel Kurgapkina, qui elle, a presque 10 ans de plus que lui. La paire sera choisie pour danser en privé pour Nikita Khrushchev. On les choisit aussi afin de représenter l'URSS à Vienne au festival international de la jeunesse. Lors d'une performance d'une quarantaine de minutes d'une version ballet de Don Quichotte, il interromps sa prestation afin de demander de performer en collants au lieu dans les pantalons traditionnels. Le ministre de la culture de L'URSS lui refusera dorénavant le droit de quitter le pays. Il est sensation dans les années 50. Il dansera toujours en collant à partir de maintenant. 

Toutefois, il a du caractère, est de nature rebelle, et non conformiste. Ça agace l'URSS qui veut établir une suprématie culturelle et n'aime pas son attitude pour les représenter. La France le voit danser et est totalement charmée. Insistant tant auprès du ministre de la culture qu'il permet à Nureyev de s'y rendre pour danser. Mais Nureyev apprend aussi à s'épanouir dans les bar gays de Paris. Son directeur de ballet, inquiété de ce que les agents du KGB lui rapportent comme information, annonce à Nureyev qu'il n'ira rejoindre la troupe qui se rendait ensuite à Londres, mais qu'il était plutôt attendu au Kremlin.

Nureyev, logiquement inquiété à son tour, refuse. On lui fait croire que sa mère est très malade, il n'y croit non plus. Il demandera asile en France avec la complicité de la copine du fils du ministre de la culture française André Malraux. Dans la même semaine, il est signé comme danseur dans le Grand Ballet du Marquis de Cuevas et danse dans La Belle au Bois Dormant de Nina Vyroubova.

En tournée au Danemark, il fait la rencontre du danseur Erik Bruhn, soliste du Royal Danish Ballet, qui sera son amoureux, son meilleur ami et son protecteur jusqu'en 1986. Année de sa mort du cancer du poumon, à 57 ans. Plusieurs pensent toutefois qu'il pourrait s'agir d'une mort du SIDA. Le duo danse ensemble à Sidney en 1962, en Australie. ne se lâcheront plus. 

En janvier 1982, Nureyev obtient la citoyenneté française. L'année suivante, sera fait directeur du Ballet Opéra de Paris. 

L'URSS tente de le rapatrier de maintes manières, lui promettant que rien ne lui arrivera (ils ont quand même empoisonné Tchaïkovsky pour son homosexualité), Nureyev ne mord jamais. Ce n'est qu'en 1987, avec un Mickael Gorbachev permissif, qu'il visite sa mère mourante. 

Deux ans plus tard, il incarne James dans le ballet La Sylphide avec le Marinsky Ballet de sa jeunesse. Ce qui lui permet de renouer avec ses anciens amis d'avant sa défection. Sous Gorbatchev, il est toujours protégé. Mais L'URSS s'effondre.

Dans sa brillante carrière, il sera pairé avec les ballerines Dame Margot Fonteyn, Veronica Tennant, Karen Kain, Gelsey Kirkland, Cynthia Gregory et bien entendu son partenaire amoureux Erik Bruhn.

Il devient séropositif au Sida en 1984. Mais nie tout signe de faiblesse même si ça devient évident sur son corps et dans ses performances. Il a le temps de faire Romeo & Juliet et reçoit une titanesque ovation à la fin. On devine qu'il en a pour peu.

Effectivement, le 6 janvier 1993, il en décède, à seulement 54 ans. L'âge qu'aura mon amoureuse en 2024.  

Cette année, ce grand artiste, considéré anomalie par son pays d'origine, marquait les 30 ans de sa mort. 

mercredi 27 décembre 2023

Le Mot En R

Récession.

Je en veux pas vous assomer avec de la lourde économie en cette période des fêtes ou, justement on met le feu à nos portefeuilles. Mais il y a eu vent de ce mot aussi difficile à prononcer que le mot reconstruction dans le sport professionnel. Qui commene d'ailleurs par la même lettre. 

Si les gens peinent à le prononcer ou à l'annoncer c'est parce que c'est presque toujours impossible à faire quand on est dedans. En 2008, on l'avait appelé recession seulement en 2009. Mais elle avait eu lieue l'année d'avant. C'est parce qu'on s'en relevait. C'est un peu comme la dépression, le deuil ou le choc. Souvent on ne sait pas qu'on baigne dedans. On s'en rends compte avec le recul. Et pour avoir recul, il faut y avoir temps qui passe. 

Mais tout comme la dépression, on ne peut jamais dire, comme trop le font en ce moment, que le Québec est en "récession technique". On ne tombe pas non plus en "dépression technique" on l'encaisse. Le Québec encaisse 6 mois de pertes économiques. Avant dernier trimestre, PIB diminué de 0,4%. Dernier trimestre, diminué de 0,2%. 6 mois de pertes sont des critères pour se qualifier en récession. Mais la vérité est toujours plus vague. 

Une récession est une eau qui bouge continuellement. Une récession implique que tous les domaines économiques soient en baisse. Ce ne serait pas le cas selon le minus Girard. La demande intérieure privée a crû de 2,6% alors qu'ailleurs au Canada, elle a plutôt chuté de 0,4%. La consommation des ménages aussi, et ce, sur toute l'année. Ainsi que l'investissement des entreprises.

Un peu comme l'annonce de l'inégilibilité de Donald Trump à être inscrit comme candidat présidentiel au Colorado, l'annonce de la récession au Québec est un petit pétard mouillé. La Cour Suprême des États-Unis peut encore (et va) renverser cette loi, elle contient 6 aveugles Républicains dont I Like Beer Kavanaugh, Pieuse Niaiseuse et Harrassment Thomas. C'est le même de genre de gaz digestif qui a le potentiel de puer, voilà pourquoi on en jase.

C'est un vent de face qu'il ne faut pas affronter avec des lunettes roses, mais ça n'empêchera pas encore d'avancer dignement. 

Le Québec est si petit que les seuls rendements moins productifs en raison de la baisse de la crû des eaux chez Hydro-Québec cette année ont beaucoup aidé à faire décroitre notre PIB. C'est le facteur déterminant. Si on exclut le rendement d'Hydro-Québec, on note une simple stagnation. Il s'en trouvera encore pour dire que les variations climatiques ne jouent aucun rôle dans nos vies. On e encore un nouvel exemple du contraire. On a manqué d'eau à la Baie James.

On prévoit quand même une récession canadienne potentiellement en 2024. 

Pour prévenir une dépression, il faut être dans de bonnes conditions.

Les propos sur la récession de cette semaine sont une esquisse de ce que nous souhaiterons comme conditions.

Pour ne pas avoir à vivre, le mot en R.

Je vous propose quelques variations en R pour 2024.

Relaxons. Ralentissez si vous le pouvez. Rien ne sert de toujours courir. 

Respirez

Réévaluons nos priorités.