mercredi 18 octobre 2023

Humanité Conditionnelle

Actually, with humans...
Regarder ce qui se déroule à l'international donne envie de vomir. 

Voir des villes canadiennes prendre aveuglément position donne aussi envie d'exploser de rage. 

Le sensationalisme, le regard étroit. La désinformation crasse. La faim de la guerre. L'anihilation de l'humanisme. La face de Nathanyaou à la télé, la bave du chien de guerre qui lui coule à la babine.

Plusieurs ont vu des images cette semaine qui peuvent hanter pour le restant de leurs jours. Nous ne sommes pas à plaindre. Nous sommes témoins de l'horreur du confort de nos salons mais certaines images sont vécus sur place. Pour ceux qui en périssent. Pour des millions d'humains, en Palestine/Israël, c'est la réalité actuelle. Ils vivent le cauchemar. Vous remarquez qu'on dit de moins en moins qu'il s'agit de la Palestine, mais plutôt d'Israël ?

Sommes nous encore humains ? 

La question se pose. Comment l'histoire nous jugera sur ce qui se passe présentement ? 

Soyons clairs, toute forme de violence contre des innocents humains est odieux, répugnant, vil. On peut se dire contre les gestes atroces du Hamas, mais en faveur de la libération de la Palestine, la libération des humains de la Palestine. On peut dénoncer le boucher Nathanyaou et le gouvernement Israëlien et être en faveur de la sécurité des humains Israëliens. On peut à la fois dénoncer l'anti-sémitisme et le génocide Palestinien. Les 2 exposés ne sont pas exclusifs, si on croit qu'ils le sont, il faut se poser des questions. Le génocide Palestinien est souhaité à mots à peine couverts par Israël. 

La Palestine subit une brutale occupation depuis des décénnies. A enduré d'inimaginables violations des droits humains vivant dans ce qui est devenu une prison à ciel ouvert. Les subit toujours. Il n'est pas anormal de reconnaître l'oppression étouffante contre les arabes, mais aussi de reconnaître le terrible mal qu'est le Hamas. Né du désespoir absolu.

Voici ce qui se passe maintenant:

La Palestine se fait couper l'eau et l'électricité (pas les Israëliens). L'alimentation et la libre circulation est aussi ségrégée, à Gaza. 2 millions de Palestiniens n'ont pas les mêmes droits que les Juifs. 1,1 millions de Palestiniens se sont fait donner 24H pour quitter Gaza vers le Sud, vendredi dernier. Les bombes "tombent" pendant qu'ils fuient. Fuir sans complètement savoir où, ni avec quoi et pour combien de temps. L'anihilation est souhaitée. Faire disparaître la nation Palestinienne est un crime de guerre si notre humanité n'intervient pas. Notre manière d'intervenir semble être dans la direction de l'anihilation nationale. 

Sommes nous encore humains ?

Quand nous disons que des enfants ont été décapités, si tu veux savoir de quelle nationalité était cet enfant avant d'être outré(e) de la mort de celui-ci, ou que tu tombes en mode justification, cette humanité conditonnelle est exactement le problème.  

Ce qui fait peur en ce moment, en Palestine, depuis toujours, c'est la pensée de mourir en tant que nombre. Simple chiffre, aux nouvelles. 

Après avoir pris 71 ans à devenir ce que vous êtes. 

55 ans.
43 ans.

23 ans.

7 ans

2 ans.

Six mois.

Alors que vous êtes dans le ventre de maman.

Sous la garantie que l'amour gagne toujours. 

Quand le corps de maman le suggère de partout. 

L'amour devrait gagner toujours. Toujours. 

Aucun commentaire: