10 "Faux" Bands de Musique au Cinéma

Ceux qui me suivent ou encore cliquent sur "J'écoutes" en haut de cette page, à droite, savent que j'écoutes beaucoup de musique et y suis très intéressé. En ai aussi joué. Mon intérêt a varié avec les années, il y a eu un passage à vide dans les années 90 que je rattrape un peu, mais ma curiosité musicale n'a jamais ralentie. Cette semaine je vous parlerai d'une sorte d'extra-terrestre qui n'aura lancé qu'un seul album solo avant de s'éteindre à tout juste 52 ans,  

Vrais musiciens des Blues Brothers

Je me suis intéressé à 10 "faux" bands tirés de films.

Je place "faux" entre guillemets car dans quelques cas, un band est tout à fait vrai, mais jamais identifié et dans les autres, une version du band a été fondée pour le studio. Un autre a fait naitre trois disques entre artistes établis.

10 "faux" bands, qui me sont restés en mémoire, issus de films. 

Ming Tea (dans les trois Austin Powers: International Man of Mystery The Spy Who Shagged Me & Goldmember)

Après son passage à Saturday Night Live, Mike Myers avait fondé un band de musique 100% dans l'esprit des années 60. Pour rire. Myers, l'ex-chanteuse des Bangles Susanna Hoffs, le chanteur Matthew Sweet, Stuart Johnson, Christopher Ward et Myers sont Ming Tea. Ils ont tous un pseudonyme et celui de Myers est Austin Powers. C'est la femme de Myers qui lui suggèrera de travailler un film entier autour de ce personnage. Ils font les segments de liaisons entre certaines scènes, et ont aussi trois chansons complètes qui seront des trames sonores de chaque film. Susanna est Gillian Shagwell, Sweet est Sid Belvedere, Stu est Manny Stixman, et Ward est Trevor Aigburth. Hoffs & Sweet feront trois disques par la suite de leurs chansons préférées des années 60-70's, qu'ils refont les signants de Sid & Susie. 

The Mystery (dans Satisfaction)

Après avoir terminé l'école secondaire, Jennie Lee (incarnée par Justine Bateman) de Baltimire, et son band, The Mystery, vont en Floride pour auditionner pour un gig. Julia Roberts incarne Daryle à la seconde guitare (Justine est la première), Britta Phillips est Billy, à la base et Trini Alvarado est "Mooch" à la batterie. 1988, j'ai 16 ans, je suis 100% amoureux ET de Justine Bateman ET de Britta Phillips, réelle joueuse de base pour le band Luna par la suite, puis Dean & Britta. Je les trouve encore adorables de nos jours. Un male joue des synthés parfois pour eux. Leur musique est négligeable, mais bon, j'avais le même rapport avec Bananarama. J'étais amoureux des trois filles. Je leur pardonnais bien des choses. 

Spinal Tap (dans This is Spinal Tap)

Mockumenteur qui sera le premier film de Ron Reiner, en 1984, sur un trio fictif britannique, Christopher Guest, Micheal McKean et Harry Shearer, qui co-scénarisent l'ensemble. Le band, qui aura plusieurs noms avant d'avoir le bon, qui aura aussi différents batteurs puisque, tour à tour, bizarrement, ils meurent, jouera plusieurs style, dont le skiffle, avant de s'arrêter sur le heavy metal. Florissant en 1984. On touchera finalement au jazz expérimental et à la comédie musicale. Dans l'humour. À voir. Pour bien rire. Ils ont endisqué. 

The Circle Jerks (dans Repo Man)

Ce band existe pour vrai. C'est un band punk de la scène californienne. Pour le film culte d'Alex Cox de 1984 aussi, il demande à Keith Morris, Greg Hetson, Earl Liberty & Chuck Biscuits de faire une version lounge et acoustique de leur morceau When Shit Hits The Fan. Ironiquement, dans le film on entend presque rien, mais le montage final ne garde que 9 secondes qui rendent l'instant tout à fait lunaire dans ce film tout à fait punk et déstabilisant. J'adore la petite séquence conservée. So étrrrrrrrrange!

The Star Wars Cantina Jazz Band (dans Star Wars: A New Hope)

Enfant, j'ai vu les deux "premiers", Star Wars en programme double. J'avais 8 ans. Star Wars suivi de The Empire Strikes Back. Le band du bar où nous sera présentée la relation Han Solo, Lando Carlisian est si mémorable on en retient toutes les têtes. La musique, très jazzée est hilarante parce que jouée par des muppets dans nos yeux d'enfants. Incrusté dans nos coeurs et nos têtes de X. 

Charlie McKenzie Quartet (dans So I Married, an Axe Murderer)

Quand j'ai vu ce film dans les années 90, les airs de Myers me restaient complètement en tête. Même que de nos jours, je me surprend encore à chanter inutilement à ma conjointe "Harriet, Harry it..." Plusieurs segments chantés/parlés, plus près du jazz et du beat spoken word, amusant film, sous-estimé.

The Commitments (dans The Commitments) 

Le film irlandais engageait de vrais chômeurs, vraiment intéressé(e)s par la musique. Je suis resté flabbergasté d'apprendre que Andrew Strong, chanteur du band, n'avait que 16 ans pendant le tournage de ce film où un chômeur monte un band de musique soul dans le but d'impressionner Wilson Pickett. Ils ont tous besoin de se dire, en jouant, avant de jouer, "I'm black & I'm proud". Bien qu'il n'y ait aucun noir dans la formation. Tous ont été choisis pour leurs compétences musicales. Et pour leur ressemblance à ce qu'on comprenait des personnages du livre hilarant de Roddy Doyle duquel le film d'Alan Parker est adapté. Deux albums seront enregistrés avec les vrais joueurs du film. Parfois, des meilleurs musiciens de studios.  

Stillwater (dans Almost Famous)

Un film sur les années de journalisme en tournée du jeune Cameron Crowe pour le Magazine Rolling Stones obligeait beaucoup de musique et un band à suivre en tournée. Croisement de ses souvenirs des tournées de Led Zeppelin ("I am a Golden God!"), The Eagles ("I am better than those guys and may go solo"), de Lynyrd Skynyrd et The Who (L'avion qui menace de s'écraser) et de David Bowie (les groupies), on a créé le fictif band Stillwater. On y croit. On a pas le choix. Cameron était là. 

The Rutles (dans The Rutles)

Parodie de la carrière des Beatles, Eric Idle a bien relevé le défi de la satire. On prend les chansons et le style des Beatles et on en change les paroles. Neil Innes est co-auteur. Il y aura une suite. Et All You Need is Cash. Une tournée et deux albums, dont des hits radios. Très drôle Prefab Four.

The Weird Sisters (dans Harry Potter & The Goblet of Fire)

C'est le band qui m'a donné l'idée de la chronique. Écoutant coup sur coup des listes de lecture de Radiohead et Pulp, au travail, j'ai alors ensuite constaté que les Weird Sisters du film d'Harry Potter reliaient par la hanche 2 membres de Radiohead (Johnny Greenwood & Phil Selway), 2 membres de Pulp (Jarvis Cocker & Steve Mackey), Jason Buckle de All Seeing I et Steven Craydon de Add N to (X). Ils auront du fun en s'incarnant sur scène aussi. 

Justice Citoyenne

C'est pas souvent bon. 

Je ne nomme qu'un seul nom. Kyle Rittenhouse. Et encore là, il a assassiné face à aucune injustice. Ayant eu peur d'avoir peur, fusil en main. Il a tué par mépris et s'en est sorti. In the land of the free. S'inventant une nouvelle vie. Devenant la mascotte des propriétaires de fusils qui sont trop content de suggérer que qu'ils sont capables du tuer impunément si on les agace trop. 

Mais j'ai envie de vous parler de 2 cas de justice citoyenne qui me plaisent beaucoup. 

Ken McElroy aurait peut-être eu 90 ans cette année si il avait survécu en 1981. Il n'en a vécu que 47. La manière dont il terrorisait tout le monde dans son village de Skidmore au Missouri, de la manière dont il intimidait absolument tout le monde, il ne pouvait pas vraiment vivre tellement longtemps. 

De son vivant, il a été accusé d'assaut, d'agressions sexuelles sur des mineures, de viol, d'incendie volontaire, de cruauté animale, de vol de bétail. de vol tout court de tous genre, de fraude. Et il avait du succès car il avait beaucoup d'argent. 21 fois il a été accusé et TOUTES les fois, il est arrivé, en payant aux bons endroits, à s'en tirer avec une caution et pas un seul jour de prison. Quand la fille d'un voisin a peut-être volé des bonbons à la fille de McElroy, celui-ci s'en prend à ce voisin et dans la chicane, lui tire dessus. Mais ce voisin n'en meurt pas. Il le poursuit en cour et cette fois, McElroy il est trouvé coupable de tentative de meurtre  mais est gardé libre en prévision d'un appel. L'insulte sentie lui sera fatale. À sa sortie de la cour, il passe 100% de son temps à tenter de torturer ce voisin. En se pointant partout où il est pour l'invectiver. Le menacer. Se rendant au bar où ce voisin prend un verre. Prenant un verre lui aussi, arme sur la table. Une dernière menace étant celle de tuer ce voisin. 

Tout le monde l'entend cette menace de la brute du village. Tout le monde en a assez de vivre dans la terreur.

Le lendemain, ils seront entre 30 et 46 à l'encercler alors qu'il entre dans sa voiture avec sa femme. Plusieurs coups de feux sont tirés en sa direction, sa femme et épargnée, mais ce sont deux balles qui tuent le brutal intimidateur McElroy. Personne sur place, incluant la femme de McElroy "n'arrivera à identifier" qui aurait tiré. C'était de deux armes puisque les projectiles étaient de deux modèles différents. 

Personne sur place n'appelle une ambulance non plus une fois, McElroy tiré. 

La police s'entend avec la justice pour fermer le dossier. 

Cette mort a été jugée majoritairement nécessaire. 

J'adore Montréal. Dis-moi que tu méprises Montréal que je ne m'intéresse plus jamais à ta personne. Je comprends que ce ne sont pas toutes les villes qui sont faites pour tout le monde, mais il reste juvénile de détester une ville parce qu'on en est jaloux ou parce qu'on arrive pas à y trouver sa niche. 

Depuis mercredi dernier, je suis assez fier des Montréalais. Le théâtre La Tulipe, ancien Théâtre Dominion, puis Théatre des Variétés en 1967 sous l'hospice de l'acteur et meneur de troupes Gilles Latulippe, puis Cabaret du Plateau est situé au 4530 rue Papineau. C'est un théâtre mythique de Montréal qui a tout vu passer, surtout ses propres artistes de Montréal sur scène. Le nouveau nom, apparu il y a exactement 20 ans, est d'ailleurs en référence à l'acteur Gilles Latulippe, alors co-actionnaire et décédé il y a 10 ans. 

Ce théâtre existe depuis 1913. 

Il y a quelques années, une "erreur" de la ville a permis à la zone au dessus du théâtre et autour de ne plus être catégorisée commerciale, mais maintenant locatif. 

Il n'y a jamais eu d'erreur. C'est toujours l'argent qui domine sur cette basse planète. On a versé assurément assez d'argent aux gens de la ville, doublé d'un probable discours sur "le manque de logements au coeur de Montréal" pour permettre que ce ne soit plus complètement commercial. Les guillemets sont nécessaires pour "le prétendu manque de logements au coeur de Montréal". Il y en a beaucoup. Mais ils sont toujours trop chers. Les propriétaires sont de purs rapaces qui justifient leur hausse de prix par la location réussie auprès d'Européens qui eux, valeur du dollar oblige, trouvent pas si cher. Ils ont aussi maintenant comme ministre du logement, la pire des prédatrices de l'immobilier qui ne sera jamais en faveur des locataires. 

 

Ceux qui se plaignent ce sont M.Beaudoin les nouveaux habitants des logements qui ne sont maintenant plus zonés commerciaux. La salle de spectacle ferait trop de bruit. 

(...)

Si tu habites au dessus du roi du smoked meat, ne te plains jamais que ça sent le smoked meat. 

Christ.

Depuis mercredi dernier, les allumés gens de Montréal envahissent les rues et se donnent en spectacle avec beaucoup de bruit, tous les soirs. Jusqu'à l'heure légale pour en faire dans les rues. Les gens sont formidables. Montréal, c'est le bruit. En banlieue, c'est mort tranquille. 

Le Premier Minus Québécois François Legault disait cette semaine qu'il voulait convaincre les gens à aller vivre en région.

Je suggère quelques candidats autour de La Tulipe.

Tristement fermé depuis mardi dernier.  

Avec Alfred Hitchcock en MacGuffin

Le MacGuffin est une expression associée au réalisateur d'origine britannique, Alfred Hitchcock. 

C'est presque toujours un objet matériel dans un film, qui demeurera mystérieux et sera une sorte de gris-gris pendant tout le film. Où un point tournant du film. La statuette d'un faucon noir dans The Maltese Falcon. La valise dont la lumière sort, mais dont on ne saura jamais ce qu'elle contenait, dans Pulp Fiction. Le verre de lait dans Notorious, d'Hitchcock. Le cendrier dans la série télé de 2024, Ripley, sur Netflix. L'objet en soi est moins important que ce qu'il provoque, oblige, impacte, fait basculer dans la narration d'un film,

Tippi Hedren, toujours vivante à 94 ans, a connu une belle carrière en mannequinat dans la vingtaine jusqu'à ses 30 ans. Dans les années 50. Mais en octobre 1961, son agent l'appelle pour lui qu'un producteur de film important le cherche, pour la rencontrer. Elle n'a aucun intérêt pour le cinéma, mais comme elle vit seule avec sa fille Mélanie (Griffith, 4 ans), elle ne refuserait pas un salaire, maintenant que passée 30 ans, les contrats sont moins nombreux. L'homme, elle découvre que c'est Alfred Hitchcock, dont la réputation de grand réalisateur le précède. Il l'a vue dans une publicité télé et a aussitôt dit, "Find the Girl". 

Leur rencontre reste bizarre. Ils discutent d'absolument tout, mais jamais d'un film. Elle pense même que c'est pour sa série télé alors en cours, Alfred Hitchcock Presents. Mais Hitch est tout simplement bandé comme un cheval devant elle. La choisit pour son film The Birds. Insiste pour de l'intimité avec Tippi. Qui résiste et refuse. Pour la torturer. une scène prévue où son personnage est soudainement attaqué par des oiseaux, devait être tournée avec des faux oiseaux mécaniques. Le gestion des oiseaux était un enfer, mais la gestion du prédateur Hitchcock était pire pour Hedren. Hitch ment que les oiseaux contrôlés électroniquement "ne fonctionnent pas" et fait attaquer de vrais oiseaux affamés volontairement "pour plus de réalisme". On tourne aussi une scène où les oiseaux affamés sont attachés à son linge. Tippi devra être hospitalisée quelques jours. Tout le tournage, il est prédateur avec elle. Vers la fin, l'agresse tout simplement dans l'intimité d'une pièce. Mais elle se défend et s'en sort. C'est un contrat de 7 ans qu'elle a signé. Et Hitchcock, si il n'arrive pas à la soumettre à ses fantasmes, la fait sienne professionnellement. 

Il la réengage pour son film suivant, Marnie, et continue son manège toxique, plus agressivement encore. La femme d'Hitchcock travaille avec lui sur le plateau, c'est su de tous, et Tippi se défend honorablement. Ce n'est pas du tout la meilleure des mamans selon tout ceux qui l'entourent. Mais encore, qu'est-ce qui est vrai et qu'est-ce qui ne l'est pas ? Hitch, sale jusqu'au bout, fait circuler de fausses rumeurs comme quoi elle coucherait avec tout le monde, serait difficile sur les plateaux, et après le tournage de Marnie, s'assure qu'elle ne travaille pas pendant les 5 ans restant de son contrat le liant à lui. 

Hitch is a fucking bitch. Hedren est brave et honorable dans sa résistance à la vermine.

Mélanie Griffith, fille de Tippi, épouse son copain acteur Don Johnson en 1976. Elle n'a que 19 ans. Don en a 27. Il la "connaissait" depuis ses 14 ans...Ils divorcent la même année. Mais quand leurs carrières explosent tous les deux, séparés, dans les années 80, ils se retrouvent et se remarient, en 1989, année où ils ont ensemble une enfant, Dakota Johnson. devenue actrice elle aussi. Très populaire depuis la série Fifty Shades of Grey, adaptée en film avec elle dans le rôle d'Anastasia. Le film (et les livres) sont moqués par toutes les critiques, mais sont des giga-succès populaires rendant tout le monde riche. Et Dakota est considérée comme le meilleur élément dans, et tiré du film. Si bien qu'elle tourne beaucoup depuis et est invitée sur les plateaux pour en parler. Ce qu'elle faisait admirablement pour la série des Fifty Shades... 

En 2018, Ellen Degeneres l'invite à son émission si populaire où elle l'interviewe, mais fait de l'humour qui rend Dakota inconfortable. Elle parle sans cesse de sa jupe qu'elle juge trop courte et qu'elle tente de voiler de toute sorte de chose en cours d'entrevue. Bonne joueuse, Dakota se prête au jeu et s'en amuse. Mais on sent que ça l'agace. Dakota ne fera aucune référence au fait qu'à l'anniversaire d'Ellen, son amoureux à elle, le chanteur de Coldplay Chris Martin, a été invité, mais pas elle. 

Même que 2 ans plus tard, invitée à cette même émission, par cette même Ellen, Dakota se fait dire par elle, "Pourquoi ne m'as tu pas invitée à ton anniversaire ?" qui était le 4 du même mois mais fêté le 3 au soir pour se rendre au coup de minuit. Dakota tombe tout de suite sur la défensive et lui dit fermement "Qu'elle sait que ce n'est pas la vérité, qu'elle avait été invitée" L'équipe de plateau d'Ellen, dont plusieurs étaient aussi invités, confirme que c'est vrai. Dakota avait invité Ellen et cette dernière lui avait répondu qu'elle ne pouvait pas, trouvant Malibu, en Californie, trop loin de Burbank, toujours en Californie, (1h23 de route) et qu'elle avait quelque chose en soirée, le soir suivant. Ce qui était vrai. Ellen a été forcée de s'en rappeler sur le plateau. La spontanéité de l'équipe d'Ellen pour appuyer ce que disait Dakota avait surpris. 

Ça semblait plutôt un choix sélectif de la part d'Ellen. Tout le monde a été témoin que le 5, elle était en compagnie de l'ex-président George W.Bush, au Texas. 19 h de route. 5h10 d'avion. Elle a visiblement été coincée dans une sorte de mensonge où elle prétendait être la victime d'injustice, ce qu'elle continuera de faire dans les années suivantes. En 2020, 11 personnes se sont d'abord plaintes de la toxicité qu'elle inculquait à son entourage sur les plateaux, confessant elle-même qu'elle peinait beaucoup à toujours jouer la femme qui était si gentille et généreuse tout le temps. 

Elle a fait beaucoup pour la communauté LGBTQ+ a une époque où elle n'était pas valorisée autant que maintenant, et a été, effectivement excessivement généreuse avec ses fans et dans plusieurs domaines sociaux. Mais au civil, elle était tel monstre que dès que les 11 plaignants se sont manifestés, 36 autres sont sortis du silence pour la dénoncer aussi de la même manière. 

Et quand elle a voulu s'en excuser, ce fût pire, elle en a remis en avouant jamais un seul tort et suggérant qu'elle aurait peut-être pu blesser quelques gens sensibles. "Prétendument".  Se posant en victime encore une fois. 

Sa chute en a été précipitée et son émission, d'où le malsain naissait trop facilement maintenant, a été arrêté il y a 2 ans. Ellen, étant plutôt professionnellement "annulée". Au point qu'elle a dû annuler quelques représentations de sa dernière tournée d'humoriste sur scène, car les billets ne se vendaient plus. Elle ne faisait plus autant rire.

Ce qui reste une sorte de justice poétique quand on pense que la petite fille de Tippi Hedren a été une sorte d'amorce à la descente aux enfers d'une autre forme de toxicité issue de l'abus de pouvoir dans le milieu des arts.  

Elle se présente encore comme victime. Ce qu'elle dit moins, mais un peu quand même sur scène, c'est qu'elle est victime d'elle-même. Elle disait cette semaine avoir été "annulée" parce qu'elle était une femme forte. Nooooooot. C'était parce que comme Hitch, you were an abusive bitch. 

Dakota aura 35 ans dans 6 jours. 

Je ne sais pas is Ellen sera invitée...