Certaines personnes ne remarquent jamais l'eau vive qu'ils capitainent au volant de leur bolide nautique, dans les courants agités de la vie.
Trop occupés à vivre le moment présent. Manquant de recul.
Ce ne sera que des années plus tard qu'ils réaliseront l'impact qu'ils auront eu sur leurs contemporains. Se pensant As de pique, ils se découvriront As de Coeur. Trop tard.
Les 4 membres de Velvet Underground sont un bel exemple de gens qui ignoraient l'impact qu'ils auraient sur les autres dans leur métier. Bien que c'était le but inavoué de leurs revendications musicales et poétiques.
Lewis Reed aurait pu s'appeler Lewis Rabinowitz. Mais son père, modeste comptable, dans le but de rendre son côté Juif, moins Juif, avait choisi de légalement changer le nom en Reed. Sujet à des crises de panique régulièrement, et équipé d'un tempérament fragile, quand il était concentré sur quelque chose qu'il aimait (comme la musique) il l'était profondément et intensément. Il apprendra la guitare tout seul en écoutant la radio et tout en jouant dans quelques bands, il réussira à se décrocher un poste d'animateur de radio, tout en étudiant, à l'université, l'écriture créative. À 22 ans, il se trouve un poste d'auteur de chansons pour Pickwick Records. La formation bâtie par la compagnie de disque comprend le musicien gallois John Cale, qui lui est issu du Lamonte Young's Theater of Eternal Music, une formation de musique d'avant-garde. Ce, à quoi Reed reste ouvert. Une complicité naîtra entre les deux hommes.
En 1963, John Cale, 21 ans, quitte le Pays de Galles pour parfaire ses études musicales à New York sous le mentorat d'Aaron Copland. Il participera à une performance de 18 heures des Vexations d'Erik Satie. Ça sera souligné dans un show télé. Cale est habile au piano mais a aussi un admirable talent au violon. Son passage dans le Lamonte Young's Ensemble of Theatre of Eternal Music lui fera expérimenter la musique d'avant-garde, une influence certaines sur ses associations futures. Il y développe la musique drone, pour laquelle, des guitaristes sont engagés. L'un de ceux-là est Sterling Morrison, à la fois guitariste et aussi ami d'école de Lewis Reed, qui avaient aussi en commun leur ami Jim Tucker. Comme Cale, avec sa bourse, a travaillé avec Copland, Young, John Cage, Cornelius Cardew, Lou Reed est impressionné par ce qu'il pourrait apporter aux compositions. Le tandem s'unit. Cale sera multi-instrumentiste, parfois au piano, à l'orgue, au violon, au violon életcrique, à la basse et même à la guitare et aux voix.
Sterling Morrison est d'abord un joueur de trompette, adolescent. Mais quand son professeur est appelé à servir au Vietnam, il passe à la guitare. Jim Tucker se trouve à être le lien entre Morrison et Reed la première fois qu'ils se rencontrent. La seconde fois, Reed est en compagnie de Cale, on parle de se partir un band. C'est Tucker qui trouvera le nom du groupe en leur parlant du livre émoustillant The Velvet Underground. Pendant la tenure du groupe, il n'y a pas de réelle hiérarchie entre les deux guitares, celle de Reed et celle de Morrison. On y va au feeling. Pour les deux premiers albums, en tout cas. À partir du troisième, Morrison devient le guitariste principal puisque Reed se concentre davantage sur sa plume. Morrison sera le premier Velvet à passer dans l'autre monde, décédé fin août 1995, à l'âge de 53 ans, d'un lymphome non-Hodgkinien. Il connaissait les Tucker depuis l'enfance.
Maureen Tucker est la petite soeur de Jim. Quand Angus MacLise quitte la batterie parce qu'il veut principalement faire de l'art et considère que le groupe a vendu son âme en acceptant d'être payé pour une prestation, c'est la petite soeur timide qu'on placera derrière la batterie. Elle est très tôt une grande fan de Babatunde Olatundji, un batteur nigérien. Bo Diddley et les Rolling Stones seront aussi des influences majeures pour la jeune Moe. Quand le band la choisit pour la placer derrière le drum, elle n'a que 19 ans. Sa batterie est composée de trois petites caisses et d'une cymbale. Elle joue aussi debout. Comme Reed a en horreur les cymbales qui étouffent les guitares selon lui, elle n'utilisera pas tant que ça la cymbale. Elle chantera au moins deux chansons avec Velvet Underground, mais est si timide qu'elle exige les deux fois qu'elle soit seule en studio pour le faire.
The Velvet Underground sera considéré comme l'un des bands les plus influents de la musique contemporaine. On dit souvent à la blague que tout ceux qui avaient acheté leur premier album avait ensuite parti leur band. Pourtant, entre 1967 et 1970, le temps de 4 albums avant que Reed ne quitte le groupe qu'il avait co-fondé, ils ne réaliseront pas vraiment l'impact qu'ils auront eu sur leur art. Sous la direction d'Andy Warhol, c'est lui qui prenait toute la place et sa banane sur le premier album, ainsi qu'une chicane sur les droits de reproductions de la banane sur les pochettes, ont mené à un retrait hâtif du premier disque des magasins alors qu'il était en pleine montée dans les ventes.
Les frustrations et le caractère instable de feu Lou Reed le poussant hors du groupe pour aller parfaire ses envies artistiques en solo.
Et peut-être se découvrir As de coeur, en se plaçant sur le carreau. Sans réaliser pleinement tout de suite les trèfles à quatre feuilles dans lesquels ils jouaient tous pendant cinq-six ans, à New York.
jeudi 30 avril 2020
mercredi 29 avril 2020
À La Recherche Du Temps Perdu****************Don Quichotte de Miguel de Cervantes
Chaque mois, dans les dix derniers jours, tout comme je le fais pour le cinéma (dans les 10 premiers) et tout comme je le fais pour la musique (vers le milieu) je vous parle de l'une de mes trois grandes passions: la littérature.
Lire, c'est apprendre. Apprendre sur soi, apprendre sur les autres. Apprendre sur la vie. C'est s'ouvrir sur de nouveaux univers. C'est confronter ses acquis. C'est accepter de plonger dans des mondes inconnus. Des états d'âmes peu fréquentés ou encore c'est l'occasion de se reconnaître.
Lire c'est pas mal mon travail (de traducteur) et je lis presque constamment sans toujours m'en rendre compte. Enfin, sans pleinement réaliser que je travaille. Lire, c'est respirer différemment.
Et respirer, c'est vivre.
DON QUICHOTTE de MIGUEL DE CERVANTÈS
D'abord paru sous le titre El Ingenenioso Hidalgo Don Quixote de la Mancha, le personnage titre est un homme à la santé mentale fragile qui a lu tant de livres sur la chevalerie qu'il en devient fou. Il décide d'imiter les chevaliers d'antan et se procure d'abord une armure en carton et une monture (un pauvre cheval efflanqué), et tente de se faire adouber chevalier.
Il se présente dans une auberge pensant que c'est un château, rencontre des prostituées pensant que ce sont des nobles dames, et pense se faire adouber en montant la garde devant son armure toute la nuit.
Écrit et publié entre 1605 et 1615, en Espagne, la transformation grotesque des rites sacrés de la chevalerie en des équivalents matériels ad hoc, le livre, souvent publié en deux tomes, reflète le processus de désacralisation de la chevalerie qui avait lieu en Europe à cette époque.
Tout au long de l'oeuvre, c'est le lecteur averti, plutôt que les personnages et l'action, qui est la cible implicite du narrateur. Cervantès est le père de la littérature moderne. Il invente la forme littéraire du roman en mettant en scène le lecteur. Le livre de plus de 850 pages commence par un prologue adressé directement au lecteur fainéant et cette adresse se prolonge implicitement dans tout le premier volume, alors que ses amis tentent d'enrayer sa plongée dans la folie en brûlant tous ses livres afin qu'il ne puisse plus lire. Ce faisant, nous faisons la rencontre de toutes sortes de lecteurs et toutes sortes d'occasions de lire.
C'est en 1615 qu'il publie le second tome. Dans lequel Quichotte n'est plus le personnage qui lit, mais le personnage lu. Car nombres de personnes qu'il a rencontrées ont lu le premier volume et sont maintenant familier avec le personnage. La constante juxtaposition de cette lecture passée et une continuelle réinvention absorbent le lecteur jusqu'à la fin.
Plusieurs des thèmes abordés sont encore extrêmement pertinents de nos jours. Cervantes évoque entre autre chose du rejet islamique. Un thème totalement 2020. La dynamique du tandem Quichotte/Sancho Panza a été maintes fois répétée depuis. Le grand mince vieux pleins d'idéalisme et d'utopies et le petit, rond, mieux ancré dans la réalité. Que ce soit le Lone Ranger et Tonto, Scully ou Mulder ou encore Sherlock Holmes et Watson. Quand le livre a d'abord été publié, on le présentait comme une comédie.
Toutefois, après la Révolution Française, on a vu le livre pour ce qu'il était. Une tragédie post-chevaleresque où l'idéalisme et la quête de noblesse peuvent guider vers la folie. La mission pouvant être défaite et rendue inutile en raison d'une réalité commune.
On peut choisir d'y lire que l'individualisme pouvait avoir raison et que le société pouvait être désenchantée et complètement dans le tort. On peut y lire un vrai commentaire social.
C'est définitivement un effort titanesque qui a marqué les fondations de la littérature moderne, drôle, aventureux, narrativement intéressant, et foncièrement brillant.
Quichotte ne voit pas le monde comme il se présente, il le voit comme il se l'imagine. Et s'attaque à plus fort que lui. Les moulins à vent.
Ça peut certainement encore inspirer plusieurs de nos dirigeants.
À l'époque, son livre avait été perçu comme une folie comique écrite par un vieil écrivain raté. Cervantès avait même fait de la prison car il avait des difficultés à payer ses comptes.
Mais il a fallu reconsidérer le sérieux du propos derrière la folie.
Le réel dans l'illusoire. Le tragique du réquisitoire.
Quichotte était le fruit d'une société qui l'avait aussi abimé.
Lire, c'est apprendre. Apprendre sur soi, apprendre sur les autres. Apprendre sur la vie. C'est s'ouvrir sur de nouveaux univers. C'est confronter ses acquis. C'est accepter de plonger dans des mondes inconnus. Des états d'âmes peu fréquentés ou encore c'est l'occasion de se reconnaître.
Lire c'est pas mal mon travail (de traducteur) et je lis presque constamment sans toujours m'en rendre compte. Enfin, sans pleinement réaliser que je travaille. Lire, c'est respirer différemment.
Et respirer, c'est vivre.
DON QUICHOTTE de MIGUEL DE CERVANTÈS
D'abord paru sous le titre El Ingenenioso Hidalgo Don Quixote de la Mancha, le personnage titre est un homme à la santé mentale fragile qui a lu tant de livres sur la chevalerie qu'il en devient fou. Il décide d'imiter les chevaliers d'antan et se procure d'abord une armure en carton et une monture (un pauvre cheval efflanqué), et tente de se faire adouber chevalier.
Il se présente dans une auberge pensant que c'est un château, rencontre des prostituées pensant que ce sont des nobles dames, et pense se faire adouber en montant la garde devant son armure toute la nuit.
Écrit et publié entre 1605 et 1615, en Espagne, la transformation grotesque des rites sacrés de la chevalerie en des équivalents matériels ad hoc, le livre, souvent publié en deux tomes, reflète le processus de désacralisation de la chevalerie qui avait lieu en Europe à cette époque.
Tout au long de l'oeuvre, c'est le lecteur averti, plutôt que les personnages et l'action, qui est la cible implicite du narrateur. Cervantès est le père de la littérature moderne. Il invente la forme littéraire du roman en mettant en scène le lecteur. Le livre de plus de 850 pages commence par un prologue adressé directement au lecteur fainéant et cette adresse se prolonge implicitement dans tout le premier volume, alors que ses amis tentent d'enrayer sa plongée dans la folie en brûlant tous ses livres afin qu'il ne puisse plus lire. Ce faisant, nous faisons la rencontre de toutes sortes de lecteurs et toutes sortes d'occasions de lire.
C'est en 1615 qu'il publie le second tome. Dans lequel Quichotte n'est plus le personnage qui lit, mais le personnage lu. Car nombres de personnes qu'il a rencontrées ont lu le premier volume et sont maintenant familier avec le personnage. La constante juxtaposition de cette lecture passée et une continuelle réinvention absorbent le lecteur jusqu'à la fin.
Plusieurs des thèmes abordés sont encore extrêmement pertinents de nos jours. Cervantes évoque entre autre chose du rejet islamique. Un thème totalement 2020. La dynamique du tandem Quichotte/Sancho Panza a été maintes fois répétée depuis. Le grand mince vieux pleins d'idéalisme et d'utopies et le petit, rond, mieux ancré dans la réalité. Que ce soit le Lone Ranger et Tonto, Scully ou Mulder ou encore Sherlock Holmes et Watson. Quand le livre a d'abord été publié, on le présentait comme une comédie.
Toutefois, après la Révolution Française, on a vu le livre pour ce qu'il était. Une tragédie post-chevaleresque où l'idéalisme et la quête de noblesse peuvent guider vers la folie. La mission pouvant être défaite et rendue inutile en raison d'une réalité commune.
On peut choisir d'y lire que l'individualisme pouvait avoir raison et que le société pouvait être désenchantée et complètement dans le tort. On peut y lire un vrai commentaire social.
C'est définitivement un effort titanesque qui a marqué les fondations de la littérature moderne, drôle, aventureux, narrativement intéressant, et foncièrement brillant.
Quichotte ne voit pas le monde comme il se présente, il le voit comme il se l'imagine. Et s'attaque à plus fort que lui. Les moulins à vent.
Ça peut certainement encore inspirer plusieurs de nos dirigeants.
À l'époque, son livre avait été perçu comme une folie comique écrite par un vieil écrivain raté. Cervantès avait même fait de la prison car il avait des difficultés à payer ses comptes.
Mais il a fallu reconsidérer le sérieux du propos derrière la folie.
Le réel dans l'illusoire. Le tragique du réquisitoire.
Quichotte était le fruit d'une société qui l'avait aussi abimé.
mardi 28 avril 2020
Adultes & Enfants
Mes enfants, mes neveux, mes nièces, sont tous en âge de ne pas retourner à l'école avant l'automne.
Dieu merci.
Je n'aurais franchement pas été à l'aise avec l'idée de les ramener au coeur de la bête par pure impatience parentale & gouvernementale)
J'ai passé l'avant-midi d'hier à me demander si j'avais vraiment envie que mes enfants, mes soeurs (enseignantes), mes neveux et mes nièces servent de cobayes aux expériences gouvernementales. Je sais qu'eux, les jeunes, risquent peu. Pas mes soeurs. Elles n'ont pas encore 50 ans. Sont très enf forme. Mais quand même. L'équilibre précaire recherché propose un terrain miné pour les adultes qui, puisque la présence scolaire ne sera pas obligatoire, ne pourra pas enseigner de nouvelles matières, et deviendra en quelque sorte un simple service de garde.
Si toutes les écoles primaires (5 à 12 ans) et les services de garde (5 ans et moins) ouvrent leurs portes le 11 mai ou encore le 19, comme aimerait le faire Québec c'est ce que seront les écoles. C'est un pari qui n'est pas encore certain. On veut braver le temps. Le défier. L'idée qu'un vaccin ne serait pas possible avant 18 ou 24 mois terrorise tout le monde. On construit un parachute alors que nous sommes en chute libre. On avance dans le noir. On place les enfants devants pour nous guider. On les stationnera en classe pour donner un break aux parents confinés. Ça ne fait pas de sens pour les enseignant(e)s. Pour mes soeurs.
Et si tout ça devient des incubateurs à virus?
Ce qui fait vraiment peur, c'est qu'en France, où on a aussi choisi de déconfiner, avec une moitié de classe le matin et une autre moitié l'après-midi, on y est allé en présentant le rapport de proposition de déconfinement allemand. Pas parce qu'il était particulièrement bon. Parce qu'il reflétait la décision qu'on voulait prendre. Le rapport français déconseillait vivement le retour en classe.
On ajustait le rapport à ce qu'on avait décidé!
"Contain your impatience" disait Boris Johnson avant-hier.
I wish.
Aux États-Unis, le cirque est de plus en plus grotesque. Pendant que les adultes se pointent au micro partout dans le monde pour parler à leur peuple, on a un président qui, hier, a pris le temps de gazouiller un paquet de plaintes sur les médias, qui ne jouent pas unanimement la musique que le chef d'orchestre leur commande. Mais voilà, l'info, ça ne se commande pas. Et on ne le voit pas comme un chef. On le voit comme quelqu'un qui se soucie de lui et de l'économie. Et de rien d'autres.
Hier, il a fait annuler le point de presse de fin d'après-midi. Principalement parce qu'il trouve futile de faire des points de presse face à des journalistes qu'il juge mal intentionnés, malhonnêtes et martèle continuellement, pour que l'idée fasse son chemin dans les têtes folles de son pays, que les médias sont l'ennemi du peuple. Cet homme est un Danger avec un grand D.
Sil'enfant le président avait un peu lu dans sa vie, il aurait compris qu'il faille utiliser une autre stratégie que celle de TOUS les dictateurs de l'Histoire de la planète terre: Blâmer les médias, en prendre le parfait contrôle. C'est la première étape d'une bonne autocratie.
Comme il y a quand même quelques adultes autour du triste Prez Trump, le point de presse, après avoir été annulé, a été reconduit à la même heure que prévue. En fait, c'était beaucoup plus compliqué que ça. Comme quand on demande à un enfant de 9 ans d'organiser tout seul des retrouvailles familiales.
En quelques 17 heures, on a tout dit et son contraire.
On a d'abord annoncé, dimanche soir, que comme d'habitude, vers 17h00, on tiendrait le point de presse habituel.
Mais le lundi matin, on a annulé sans donner de raisons. Toutefois, Trump a ensuite roté quelques gazouillis sur les "injustices des médias" à son égard, sur la futilité des points de presse, sur l'ennemi du peuple (qui ne serait pas lui), et sur l'idiotie des journalistes. Donnant, à sa manière, une idée que "bouder" pouvait franchement être à la base de la décision.
On a ensuite dit que vers 16h, les journalistes pourraient poser des question devant le bureau oval, où Trump se serait entretenu avec lesadultes bonzes de la Covid-19, aux États-Unis.
Mais ça ne s'arrêtait pas là. On annonçait ensuite que Trump s'adresserait à la nation, afin de parler de possibilités de déconfinement, et d'opportunités d'ouvrir lesaffaires États-Unis à nouveau.
Presque tout de suite après, on disait que finalement, il y aurait point de presse, à 17h, au Rose Garden. L'équipe spécialisée sur le coronavirus n'y serait pas. Simplement le président et quelques valets de pisse, bien choisis pour décorer la latrine.
Ce désordre fait suite aux déclarations troublantes de vendredi où Trump a évoqué l'injection et l'absorption de désinfectant comme l'eau de javel afin de neutraliser la Covid-19. Propos qui ont forcé tous les spécialistes à désavouer vivement toute initiatives en ce sens. Trump a ensuite menti, prétendant qu'il voulait se moquer des Fake News en en créant une. Personne ne l'a cru. D'autant plus qu'il a ensuite changé sa version en disant qu'il avait dirigé ses propos comme une question à un scientifique. Avant de dire à nouveau qu'il n'avait voulu qu'être sarcastique.
On surveillait donc la prochaine balloune du président pop gum avec anticipation, hier.
Il a jasé de ses têtes à têtes avec les gens de CBS, Walmart et autres gen$ d'affaire$.
Moins de ses têtes à têtes avec les gens de la santé.
Il n'a pas encore compris que si on peut parler de santé financière, c'est que le premier mot et nettement plus important que le second. En tout temps.
Pauvre, enfant.
Dieu merci.
Je n'aurais franchement pas été à l'aise avec l'idée de les ramener au coeur de la bête par pure impatience parentale & gouvernementale)
J'ai passé l'avant-midi d'hier à me demander si j'avais vraiment envie que mes enfants, mes soeurs (enseignantes), mes neveux et mes nièces servent de cobayes aux expériences gouvernementales. Je sais qu'eux, les jeunes, risquent peu. Pas mes soeurs. Elles n'ont pas encore 50 ans. Sont très enf forme. Mais quand même. L'équilibre précaire recherché propose un terrain miné pour les adultes qui, puisque la présence scolaire ne sera pas obligatoire, ne pourra pas enseigner de nouvelles matières, et deviendra en quelque sorte un simple service de garde.
Si toutes les écoles primaires (5 à 12 ans) et les services de garde (5 ans et moins) ouvrent leurs portes le 11 mai ou encore le 19, comme aimerait le faire Québec c'est ce que seront les écoles. C'est un pari qui n'est pas encore certain. On veut braver le temps. Le défier. L'idée qu'un vaccin ne serait pas possible avant 18 ou 24 mois terrorise tout le monde. On construit un parachute alors que nous sommes en chute libre. On avance dans le noir. On place les enfants devants pour nous guider. On les stationnera en classe pour donner un break aux parents confinés. Ça ne fait pas de sens pour les enseignant(e)s. Pour mes soeurs.
Et si tout ça devient des incubateurs à virus?
Ce qui fait vraiment peur, c'est qu'en France, où on a aussi choisi de déconfiner, avec une moitié de classe le matin et une autre moitié l'après-midi, on y est allé en présentant le rapport de proposition de déconfinement allemand. Pas parce qu'il était particulièrement bon. Parce qu'il reflétait la décision qu'on voulait prendre. Le rapport français déconseillait vivement le retour en classe.
On ajustait le rapport à ce qu'on avait décidé!
"Contain your impatience" disait Boris Johnson avant-hier.
I wish.
Aux États-Unis, le cirque est de plus en plus grotesque. Pendant que les adultes se pointent au micro partout dans le monde pour parler à leur peuple, on a un président qui, hier, a pris le temps de gazouiller un paquet de plaintes sur les médias, qui ne jouent pas unanimement la musique que le chef d'orchestre leur commande. Mais voilà, l'info, ça ne se commande pas. Et on ne le voit pas comme un chef. On le voit comme quelqu'un qui se soucie de lui et de l'économie. Et de rien d'autres.
Hier, il a fait annuler le point de presse de fin d'après-midi. Principalement parce qu'il trouve futile de faire des points de presse face à des journalistes qu'il juge mal intentionnés, malhonnêtes et martèle continuellement, pour que l'idée fasse son chemin dans les têtes folles de son pays, que les médias sont l'ennemi du peuple. Cet homme est un Danger avec un grand D.
Si
Comme il y a quand même quelques adultes autour du triste Prez Trump, le point de presse, après avoir été annulé, a été reconduit à la même heure que prévue. En fait, c'était beaucoup plus compliqué que ça. Comme quand on demande à un enfant de 9 ans d'organiser tout seul des retrouvailles familiales.
En quelques 17 heures, on a tout dit et son contraire.
On a d'abord annoncé, dimanche soir, que comme d'habitude, vers 17h00, on tiendrait le point de presse habituel.
Mais le lundi matin, on a annulé sans donner de raisons. Toutefois, Trump a ensuite roté quelques gazouillis sur les "injustices des médias" à son égard, sur la futilité des points de presse, sur l'ennemi du peuple (qui ne serait pas lui), et sur l'idiotie des journalistes. Donnant, à sa manière, une idée que "bouder" pouvait franchement être à la base de la décision.
On a ensuite dit que vers 16h, les journalistes pourraient poser des question devant le bureau oval, où Trump se serait entretenu avec les
Mais ça ne s'arrêtait pas là. On annonçait ensuite que Trump s'adresserait à la nation, afin de parler de possibilités de déconfinement, et d'opportunités d'ouvrir les
Presque tout de suite après, on disait que finalement, il y aurait point de presse, à 17h, au Rose Garden. L'équipe spécialisée sur le coronavirus n'y serait pas. Simplement le président et quelques valets de pisse, bien choisis pour décorer la latrine.
Ce désordre fait suite aux déclarations troublantes de vendredi où Trump a évoqué l'injection et l'absorption de désinfectant comme l'eau de javel afin de neutraliser la Covid-19. Propos qui ont forcé tous les spécialistes à désavouer vivement toute initiatives en ce sens. Trump a ensuite menti, prétendant qu'il voulait se moquer des Fake News en en créant une. Personne ne l'a cru. D'autant plus qu'il a ensuite changé sa version en disant qu'il avait dirigé ses propos comme une question à un scientifique. Avant de dire à nouveau qu'il n'avait voulu qu'être sarcastique.
On surveillait donc la prochaine balloune du président pop gum avec anticipation, hier.
Il a jasé de ses têtes à têtes avec les gens de CBS, Walmart et autres gen$ d'affaire$.
Moins de ses têtes à têtes avec les gens de la santé.
Il n'a pas encore compris que si on peut parler de santé financière, c'est que le premier mot et nettement plus important que le second. En tout temps.
Pauvre, enfant.
lundi 27 avril 2020
100 ans de 9 Maudits
1919:
À cette époque, Boston importe du rhum en Afrique de l'Ouest, en échange d'esclaves. L'Afrique de l'Ouest, échange ensuite, commercialement toujours, des esclaves encore, aux îles indépendantes d'occident, en échange de mélasse. Les îles indépendantes occidentales, dans ce triumvirat international commercial, importe la mélasse à Boston, en échange de rhum. Pendant la Première Guerre Mondiale, on convertit la mélasse en outil de fabrication pour les armes de guerre. La demande en mélasse est donc très grande et très très payante. Mais comme souvent avec l'argent vient l'aveuglante ignorance. On organise un entrepôt de dépôt à mélasse, sans expérience aucune en transport, gestion d'entrepôt, sécurité, aucune expérience en rien, sinon une envie de faire beaucoup d'argent. On construit un tank géant pour contenir le plus de mélasse possible, mais le tank a des fuites. On peint le tank couleur mélasse, afin de cacher les fuites.
Le 15 janvier 1919, le tank de 50 pieds par 90 pieds, contenant 2,3 millions de gallons de mélasse, vers midi 30, s'éventre et explose. Un nouvel arrivage trop chaud, versé la veille, ajouté à de la mélasse trop froide aurait causé l'explosion. Tout s'écroule et la mélasse avale 21 vies, dont celles de 2 enfants. La bonne nouvelle sera que, nées de ce cas, en cour de justice, seront créé des lois, en vigueur de nos jours, obligeant les entreprises à montrer patte blanche à des inspecteurs en bâtiments d'abord.
1929:
Le jeudi (noir) 24 octobre, les marchés boursiers de New York plantent. La plus grande crise économique du XXème siècle prend forme. Le lundi (noir) suivant, le 28, est plus sérieux encore. Le mardi (noir) 29 amène le coup fatal. La grande dépression sera une conséquence directe de cette semaine noire. L'histoire boursière en sera blessée à jamais. Le chômage et la pauvreté explosent aux États-Unis dans les années 30. On sera forcé à d'agressives réforme des marchés financiers. Mais on prendra plus de 10 ans à s'en remettre, si on s'en remettait. Le crash déstabilise les politiques économiques allemandes et facilite, dans une certaine mesure, l'arrivée au pouvoir du Parti National-Socialiste des Travailleurs Allemands, 4 ans plus tard, qui deviendra aussi le parti Nazi.
1939:
Le 1er septembre, après avoir inventé de fausses attaques de la part de la Pologne contre l'Allemagne pendant plusieurs jours, à la frontière, les Nazis d'Hitler envahissent la Pologne. 3600 véhicules armées viennent en affronter 750. La résistance est faible. Le progrès se fera vite, dès le 29 septembre, on a investi Warsaw. De plus, à partir du 17, sur la côte Est, c'est Staline et le Russes qui choisissent d'envahir la Pologne, qui ne s'appartiendra plus du tout avant la fin du mois. On connait la suite. Les alliés ne réagissent pas tout de suite, sauf la France et les Britanniques, qui choisissent de déclarer la guerre à l'Allemagne dès le 3 septembre. Suivront par défaut les pays du Commonwealth, l'Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande, l'Afrique du Sud. 5,5 millions de Polonais trouveront la mort. À la fin de la guerre, devenue mondiale, ce seront plus de 73 millions d'humains qui y perdront la vie.
1949: À la fin de la guerre, L'ONU trouve un terrain pour les Juifs si éprouvés par la Second Grande Guerre. Un terrain en Palestine qui sera toujours source de conflits. On créé Israël en mai 1948, avec le mandat clair de faire de la région deux États distincts: un pour les Juifs étant Israël et un autre pour les Arabes étant la Palestine. Ça ne fonctionnera jamais. Encore de nos jours. Les Juifs prendront toujours plus d'expansion au détriment des Arabes. les pays avoisinants, le Liban, la Syrie, l'Irak et l'Égypte forment la Ligue des Arabes et promettent de défendre la Palestine. Mais la coordination ne sera jamais bonne. Et ces pays, tout juste libérés des colonies étrangères, ne sait pas encore comment travailler en équipe. Israël gagne les bonnes batailles et profite de l'aide des États-Unis pour se renforcer. Le 23 mars et le 3 avril sont signés des cessez-le-feu qui ne seront jamais entièrement respectés. Pas plus qu'on ne sera favorable à l'idée de 2 États, et Israël sera même toujours enclin à coloniser davantage, sans scrupules. Un conflit sans fin dont les deux partis ont leurs torts. Et dont les deux partis sont convaincus à 100% d'être dans son bon droit.
1959:
Le 31 décembre 1958, la bataille de Santa Clara, à Cuba, a lieu dans une grande confusion. La ville tombe sous les troupes de Che Guevera, de Camilo Cienfuegos et de la Revolutionne Dictorate dirigée par les commandants Rolando Cubela, Juan Abrahantes et William Alexander Morgan. Fulgencio Batista, président en poste, panique. Il fuit en avion le 1er janvier 1959 jusqu'en République Dominicaine. Fidel Castro apprend la fuite de Batista et commence tout de suite les négociations pour prendre Santiago de Cuba. Sans opposition, les forces de Castro prendront le contrôle de la ville, ainsi que d'Havana. À partir du début janvier 1959, la mafia est expulsée de l'île, les Étatsuniens aussi, et les Cubains y restent mentalement prisonniers jusqu'à nos jours. Ce qui semble une libération est en fait une nouvelle prison. Contrôlée par de nouveaux geôliers.
1969:
Août: Charles Manson convainc quelques hippies un peu naïfs qu'il faille assassiner les "piggies" de Ciello Drive, en Californie où Terry Melcher, un producteur de musique, n'a pas donné de suivi au projet de Manson d'enregistrer de la musique. Tex Watson, Susan Atkins, Patricia Krenwinkel et dans la voiture, Linda Kasabian, assassineront l'actrice enceinte Sharon Tate, ses amis Jay Sebring, Wojciech Frykowski, Abigail Folger et un passant, Steven Parent, pour aucune raison apparente. Le lendemain, Manson fait encore conduire Kasabian, mais cette fois jusque chez le couple Leno & Rosemary LaBianca. Il est à bord, donne les ordres, et exige aux mêmes que la veille, plus Leslie Van Houten et Steve Crogan d'assassiner le couple, ce qu'ils feront. Pour rien. Après le summer of love, c'est la fin de l'innocence sur la côte Ouest des États-Unis.
1979:
Le 4 novembre, des étudiants iraniens manifestent et sont en conflit direct avec l'ambassade des États-Unis. Sous chador, une femme cache des pinces pouvant couper les chaînes protégeant l'ambassade. Entre 300 et 500 étudiants musulmans, très endoctrinés par l'Ayatollah Khomeini investissent l'ambassade faisant comprendre qu'ils ne veulent de mal à personne et n'occuperont les lieux que peu de temps. Toutefois l'opération est si populaire, encore plus quand l'Ayatollah approuve le geste, que l'occupation devient une prise d'otages. Qui durera rien de moins que 444 jours. On place un foulard sur les yeux des otages, on les parade, on essaie de les humilier. 6 ambassadeurs réussissent à échapper à tout ça et se réfugient dans l'ambassade britannique, avant d'être transféré à l'ambassade du Canada. D'autres réussissent à se cacher à l'ambassade de Suède pendant trois mois. Dans un effort conjoint, on déguise tout ce monde dans une fausse équipe de tournage de film canadien pour les faire sortir du pays. Le Canada y sera absolument héroïque contrairement à ce que Ben Affleck présente dans son film Argo. Après plusieurs essais infructueux, on réussira à libérer tout les otages, mais ça commence à l'automne 1979.
1989
1999:
Un jeune étudiant de l'école secondaire Columbine au Colorado créé un blogue sur le jeu vidéo Doom, un jeu où on tire du fusil d'un point de vue réel, du début à la fin. Le site devient peu à peu lieu de défoulement où le créateur y glisse sa haine de la société et y publie des menaces directes à des élèves précis et des enseignants ciblés. Un élève trouve son nom parmi les cibles et avise ses parents qui eux, avisent la police. Ceux-ci suivent le site un bout de temps, mais mollement. On prépare un mandat pour perquisitionner la maison quand l'étudiant affirme avoir des explosifs chez lui, mais rien ne sera fait. Les deux peupleurs du site se font coincer pour le vol d'une fourgonnette et seront envoyés pas longtemps dans un centre pour délinquants.
À leur sortie, ils continuent de gérer leur site, mais, conscients qu'ils sont maintenant épiés, le rendent plus propre. Alors qu'en privé, ils préparent leur coup. Le duo filme et documente l'entièreté de leur dégénération mentale dans un journal vidéo jusqu'au 20 avril où, ils choisissent d'investir leur école et de tirer plus de 100 fois, faisant 12 morts chez les étudiants et tuant un enseignant.Ils se suppriment au monde vers midi.
2009:
Mars: un homme de 28 ans tue 10 personnes en Alabama, dont plusieurs membres de sa propre famille avec des armes à feu. Le lendemain, en Allemagne un jeune gradué de l'année précédente de 17 ans retourne à son école secondaire et l'imite en assassinant 15 personnes de la même manière. Début avril, un homme tue 13 personnes dans un centre d'immigration de New York avant de se mettre le fusil dans la bouche et d'appuyer une dernière fois sur la gâchette. En juillet, la Chine réprime les Ouïghours et dans une brouille entre Ouïghours, la police assassine 156 des manifestants. 4051 personnes trouvent la mort aux États-Unis avec l'aide d'armes à feu aux États-Unis dans cette seule année entre 15 et 24 ans. 3300 autres entre 25 et 34 ans. 1869 entre 35 et 44. 1152 entre 45 et 54. 520 entre 55 et 64. 53 entre 5 et 9 ans. 155 entre 0 et 4 ans. 11 493 au total.
2019:
Un virus, facile à attraper, portable asymptômatiquement pendant plusieurs jours, et fatal pour les gens au système immunitaire faible, fait le ménage chez les baby boomers, enrayent toutes nos économies, brisent nos vies. Pas de solution encore en vue.
Gare à 2029.
À cette époque, Boston importe du rhum en Afrique de l'Ouest, en échange d'esclaves. L'Afrique de l'Ouest, échange ensuite, commercialement toujours, des esclaves encore, aux îles indépendantes d'occident, en échange de mélasse. Les îles indépendantes occidentales, dans ce triumvirat international commercial, importe la mélasse à Boston, en échange de rhum. Pendant la Première Guerre Mondiale, on convertit la mélasse en outil de fabrication pour les armes de guerre. La demande en mélasse est donc très grande et très très payante. Mais comme souvent avec l'argent vient l'aveuglante ignorance. On organise un entrepôt de dépôt à mélasse, sans expérience aucune en transport, gestion d'entrepôt, sécurité, aucune expérience en rien, sinon une envie de faire beaucoup d'argent. On construit un tank géant pour contenir le plus de mélasse possible, mais le tank a des fuites. On peint le tank couleur mélasse, afin de cacher les fuites.
Le 15 janvier 1919, le tank de 50 pieds par 90 pieds, contenant 2,3 millions de gallons de mélasse, vers midi 30, s'éventre et explose. Un nouvel arrivage trop chaud, versé la veille, ajouté à de la mélasse trop froide aurait causé l'explosion. Tout s'écroule et la mélasse avale 21 vies, dont celles de 2 enfants. La bonne nouvelle sera que, nées de ce cas, en cour de justice, seront créé des lois, en vigueur de nos jours, obligeant les entreprises à montrer patte blanche à des inspecteurs en bâtiments d'abord.
1929:
Le jeudi (noir) 24 octobre, les marchés boursiers de New York plantent. La plus grande crise économique du XXème siècle prend forme. Le lundi (noir) suivant, le 28, est plus sérieux encore. Le mardi (noir) 29 amène le coup fatal. La grande dépression sera une conséquence directe de cette semaine noire. L'histoire boursière en sera blessée à jamais. Le chômage et la pauvreté explosent aux États-Unis dans les années 30. On sera forcé à d'agressives réforme des marchés financiers. Mais on prendra plus de 10 ans à s'en remettre, si on s'en remettait. Le crash déstabilise les politiques économiques allemandes et facilite, dans une certaine mesure, l'arrivée au pouvoir du Parti National-Socialiste des Travailleurs Allemands, 4 ans plus tard, qui deviendra aussi le parti Nazi.
1939:
Le 1er septembre, après avoir inventé de fausses attaques de la part de la Pologne contre l'Allemagne pendant plusieurs jours, à la frontière, les Nazis d'Hitler envahissent la Pologne. 3600 véhicules armées viennent en affronter 750. La résistance est faible. Le progrès se fera vite, dès le 29 septembre, on a investi Warsaw. De plus, à partir du 17, sur la côte Est, c'est Staline et le Russes qui choisissent d'envahir la Pologne, qui ne s'appartiendra plus du tout avant la fin du mois. On connait la suite. Les alliés ne réagissent pas tout de suite, sauf la France et les Britanniques, qui choisissent de déclarer la guerre à l'Allemagne dès le 3 septembre. Suivront par défaut les pays du Commonwealth, l'Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande, l'Afrique du Sud. 5,5 millions de Polonais trouveront la mort. À la fin de la guerre, devenue mondiale, ce seront plus de 73 millions d'humains qui y perdront la vie.
1949: À la fin de la guerre, L'ONU trouve un terrain pour les Juifs si éprouvés par la Second Grande Guerre. Un terrain en Palestine qui sera toujours source de conflits. On créé Israël en mai 1948, avec le mandat clair de faire de la région deux États distincts: un pour les Juifs étant Israël et un autre pour les Arabes étant la Palestine. Ça ne fonctionnera jamais. Encore de nos jours. Les Juifs prendront toujours plus d'expansion au détriment des Arabes. les pays avoisinants, le Liban, la Syrie, l'Irak et l'Égypte forment la Ligue des Arabes et promettent de défendre la Palestine. Mais la coordination ne sera jamais bonne. Et ces pays, tout juste libérés des colonies étrangères, ne sait pas encore comment travailler en équipe. Israël gagne les bonnes batailles et profite de l'aide des États-Unis pour se renforcer. Le 23 mars et le 3 avril sont signés des cessez-le-feu qui ne seront jamais entièrement respectés. Pas plus qu'on ne sera favorable à l'idée de 2 États, et Israël sera même toujours enclin à coloniser davantage, sans scrupules. Un conflit sans fin dont les deux partis ont leurs torts. Et dont les deux partis sont convaincus à 100% d'être dans son bon droit.
1959:
Le 31 décembre 1958, la bataille de Santa Clara, à Cuba, a lieu dans une grande confusion. La ville tombe sous les troupes de Che Guevera, de Camilo Cienfuegos et de la Revolutionne Dictorate dirigée par les commandants Rolando Cubela, Juan Abrahantes et William Alexander Morgan. Fulgencio Batista, président en poste, panique. Il fuit en avion le 1er janvier 1959 jusqu'en République Dominicaine. Fidel Castro apprend la fuite de Batista et commence tout de suite les négociations pour prendre Santiago de Cuba. Sans opposition, les forces de Castro prendront le contrôle de la ville, ainsi que d'Havana. À partir du début janvier 1959, la mafia est expulsée de l'île, les Étatsuniens aussi, et les Cubains y restent mentalement prisonniers jusqu'à nos jours. Ce qui semble une libération est en fait une nouvelle prison. Contrôlée par de nouveaux geôliers.
1969:
Août: Charles Manson convainc quelques hippies un peu naïfs qu'il faille assassiner les "piggies" de Ciello Drive, en Californie où Terry Melcher, un producteur de musique, n'a pas donné de suivi au projet de Manson d'enregistrer de la musique. Tex Watson, Susan Atkins, Patricia Krenwinkel et dans la voiture, Linda Kasabian, assassineront l'actrice enceinte Sharon Tate, ses amis Jay Sebring, Wojciech Frykowski, Abigail Folger et un passant, Steven Parent, pour aucune raison apparente. Le lendemain, Manson fait encore conduire Kasabian, mais cette fois jusque chez le couple Leno & Rosemary LaBianca. Il est à bord, donne les ordres, et exige aux mêmes que la veille, plus Leslie Van Houten et Steve Crogan d'assassiner le couple, ce qu'ils feront. Pour rien. Après le summer of love, c'est la fin de l'innocence sur la côte Ouest des États-Unis.
1979:
Le 4 novembre, des étudiants iraniens manifestent et sont en conflit direct avec l'ambassade des États-Unis. Sous chador, une femme cache des pinces pouvant couper les chaînes protégeant l'ambassade. Entre 300 et 500 étudiants musulmans, très endoctrinés par l'Ayatollah Khomeini investissent l'ambassade faisant comprendre qu'ils ne veulent de mal à personne et n'occuperont les lieux que peu de temps. Toutefois l'opération est si populaire, encore plus quand l'Ayatollah approuve le geste, que l'occupation devient une prise d'otages. Qui durera rien de moins que 444 jours. On place un foulard sur les yeux des otages, on les parade, on essaie de les humilier. 6 ambassadeurs réussissent à échapper à tout ça et se réfugient dans l'ambassade britannique, avant d'être transféré à l'ambassade du Canada. D'autres réussissent à se cacher à l'ambassade de Suède pendant trois mois. Dans un effort conjoint, on déguise tout ce monde dans une fausse équipe de tournage de film canadien pour les faire sortir du pays. Le Canada y sera absolument héroïque contrairement à ce que Ben Affleck présente dans son film Argo. Après plusieurs essais infructueux, on réussira à libérer tout les otages, mais ça commence à l'automne 1979.
1989
1999:
Un jeune étudiant de l'école secondaire Columbine au Colorado créé un blogue sur le jeu vidéo Doom, un jeu où on tire du fusil d'un point de vue réel, du début à la fin. Le site devient peu à peu lieu de défoulement où le créateur y glisse sa haine de la société et y publie des menaces directes à des élèves précis et des enseignants ciblés. Un élève trouve son nom parmi les cibles et avise ses parents qui eux, avisent la police. Ceux-ci suivent le site un bout de temps, mais mollement. On prépare un mandat pour perquisitionner la maison quand l'étudiant affirme avoir des explosifs chez lui, mais rien ne sera fait. Les deux peupleurs du site se font coincer pour le vol d'une fourgonnette et seront envoyés pas longtemps dans un centre pour délinquants.
À leur sortie, ils continuent de gérer leur site, mais, conscients qu'ils sont maintenant épiés, le rendent plus propre. Alors qu'en privé, ils préparent leur coup. Le duo filme et documente l'entièreté de leur dégénération mentale dans un journal vidéo jusqu'au 20 avril où, ils choisissent d'investir leur école et de tirer plus de 100 fois, faisant 12 morts chez les étudiants et tuant un enseignant.Ils se suppriment au monde vers midi.
2009:
Mars: un homme de 28 ans tue 10 personnes en Alabama, dont plusieurs membres de sa propre famille avec des armes à feu. Le lendemain, en Allemagne un jeune gradué de l'année précédente de 17 ans retourne à son école secondaire et l'imite en assassinant 15 personnes de la même manière. Début avril, un homme tue 13 personnes dans un centre d'immigration de New York avant de se mettre le fusil dans la bouche et d'appuyer une dernière fois sur la gâchette. En juillet, la Chine réprime les Ouïghours et dans une brouille entre Ouïghours, la police assassine 156 des manifestants. 4051 personnes trouvent la mort aux États-Unis avec l'aide d'armes à feu aux États-Unis dans cette seule année entre 15 et 24 ans. 3300 autres entre 25 et 34 ans. 1869 entre 35 et 44. 1152 entre 45 et 54. 520 entre 55 et 64. 53 entre 5 et 9 ans. 155 entre 0 et 4 ans. 11 493 au total.
2019:
Un virus, facile à attraper, portable asymptômatiquement pendant plusieurs jours, et fatal pour les gens au système immunitaire faible, fait le ménage chez les baby boomers, enrayent toutes nos économies, brisent nos vies. Pas de solution encore en vue.
Gare à 2029.
dimanche 26 avril 2020
Conversation Passée Avec Moi-Même
21 Janvier 2020:
Je lis L'Idiot de Dostoievski. Plus la vie avance, plus je trouve de nouvelles versions d'idioties, je me penche sur ce que le vieux Fyodor en avait fait avec son personnage de Prince Myshkin, au 19ème siècle.
Soudain, apparaît devant moi, un très bel homme.
"OH! Mais...mais qui êtes vous?"
"Je suis Hunter Jones du futur, toi, dans ton futur de 4 mois"
"Pour vrai? T'es...t'es ici pour me dire ce qui se passera d'ici 4 mois?"
"Oui, en raison de l'effet papillon, en fait je ne peux pas clairement te livrer les détails de la chose, tu sais, nous sommes martiens-vampires, et il y a des choses qu'on se garde de raconter aux terriens et ils nous le rendent bien, mais oui je peux te dire les grandes lignes de ce qui s'en vient, oui, oui..."
"Cooool!"
"Tu veux la bonne ou la mauvaise nouvelle en premier?"
"Oh! euh...la bonne, oui, pourquoi pas la bonne, ça commencerait bien l'année"
"Bon choix, très bon choix, allons-y alors, les choses n'ont jamais été meilleures pour les changements climatiques"
"Hey! c'est une excellente nouvelle..."
"L'essence ne vaut plus rien, les gens conduisent assez peu, il y a des dauphins et des cygnes dans les eaux de Venise..."
"Hein?...pour vrai?...mais c'est merveilleux!"
"Je sais, je sais, dur à croire, en fait ça a été relayé sur Facebook donc ce n'est peut-être pas vrai du tout non plus...mais ça semblait assez vrai"
"Vrai comme le fait que Walt Disney n'a jamais fait faire congeler son corps après sa mort?"
"68% vrai, je dirais"
"C'est tout simplement très encourageant, spécialement avec les feux en Australie...on a besoin de réconfort du genre!"
"Les?...les fe?...aaaaah! oui, c'est vrai, les koalas qui brûlent et tout...ça semble si loin..."
"...Heyho! l'année débute mais je sens déjà que c'est ce qui définira 2020, les effrayants feux en Australie!"
"Oh tu crois cela, toi?"
"Ce...? Ce ne serait pas ça? c'est pourtant assez tragique ce qui se passe là-bas...une catastrophe...c'est pénible, affligeant..."
"Ta définition de ce qui est pénible et affligeant va changer, Hunty..."
"Ok...wow...c'est quoi...c'est quoi la mauvaise nouvelle alors? pire?"
"Tu pourrais avoir le réflexe de retirer tout ton argent ou de le placer autrement. Tu auras besoin de bien des ajustements"
"Hein?"
"Ouais, peut-être réinvestir tes placements, les retirer, économiser et dépenser autrement..."
"Oooooh! une récession..."
"Si j'étais toi je ferais mes placements dans Zoom, Facetime ou Netflix"
"Zoom?...c'est...c'est pas une application d'appels conférences...?"
"Oui. Puisque nous somme proactifs, voici ce que je te propose, va chez Costco et achètes toi des tonnes de farine"
"Costco?..."
"T'as des hobbies qui te gardent occupé après le travail..."
"Bien entendu, ma vie est un hobby, le travail en est la marge un peu souffrante, mais nécessaire. Mes hobbies sont l'autoroute, le travail, l'accotement"
"Je le sais trop de livres, trop de musique, trop de films pour le temps d'une vie, je suis toi après tout..."
"Et tu es beau!"
"Nous le sommes, nous le sommes... c'est important de se le dire même si ce n'est pas vrai, surtout dans 4 mois quand les miroirs te feront chier"
"Les miroirs me feront chier? j'aurai pas...j'aurai un accident qui va me défigurer sinon tu ne serais pas aussi beau, maintenant, quoique je n'ai jamais pensé me faire pousser les cheveux aussi longs..."
"Les coiffeurs seront rares. Ta fille a toujours voulu un chien, si j'étais toi, j'en achèterais un!"
"Un chien! oui, j'en ai eu plusieurs, souvent dans ma vie. Parfois 2. Dans les 17 premières années de ma vie, mais quand j'ai quitté la maison de mes parents, je me suis senti si libre...ça ne m'a jamais manqué tant que ça depuis. Et puis c'est de l'ouvrage, il faut toujours le promener, marcher avec..."
"Justement, marcher sera une des tes activités préférées!"
"Oui, mais je ne pourrais pas m'en occuper tout le temps, on part en voyage sur une île du Honduras en avril, qui s'en occupera?"
"héhé..Non. Non tu ne partiras pas"
"Oh christ que oui, faudra me passer sur le corps pour m'en empêcher!"
"Voyager n'existera plus pendant un temps"
"What the fuck?"
"Tu pourrais te remettre au jogging, ce serait le bon moment"
"Est-ce que je quitte enfin mon job sur la route?"
"Tu travailles toujours aussi fort, à la même place, trop et pour 600$ de moins par mois"
"WHAT THE FUCK?"
"Ça parait pire que c'est"
"Je m'explique mal ce qui va se passer"
"Pour toi ce ne sera pas un réel danger, mais pour d'autres ce sera fatal"
"Fatal? une guerre? je suis encore en âge d'être forcé à y contribuer..."
"Tu sera jugé essentiel"
"Ah..bon? à la guerre?"
"Ta fille aussi, ton fils aussi, ta blonde aussi"
"Ils me sont tous essentiels, oui mais ce ne sera pas une guerre, n'est-ce pas?"
"Non, tu seras jugé essentiel au bon déroulement de la société"
"Au bon déroul...un désordre social? une guerre, c'est sur!...une guerre où on marche et on y promènerait ses chiens?..."
"N'annule pas ton abonnement Netflix, ça vous servira beaucoup"
"J'ai confiance en 2020, toutes les années ne peuvent pas être pires que la précédente tout le temps"
"Ne t'emballes pas, la vie sera une enclume"
"Non"
"Oui"
"Mais c'est lourd, quand on est fait de plumes"
"Lourd sera l'ordre de chaque jour"
"Je devrais faire quelque chose en prévention de ce qui arrive?"
"Dis à Maman de revenir du Mexique tout de suite, et dépense tes cartes Renaud-Bray avant qu'il ne soit trop tard"
"Une météorite...des zombies...des martiens d'une planète adverse!"
"Ne cherche pas à comprendre, habitues-toi à subir tout de suite"
"Pas notre genre, tu le sais"
"Notre destin, je te le promets"
"Et si j'en veux pas?"
"Tu l'encaissera, crois-moi"
"En banque?"
"Surtout pas"
(...)
"Et ne commande pas sur Amazon"
Je lis L'Idiot de Dostoievski. Plus la vie avance, plus je trouve de nouvelles versions d'idioties, je me penche sur ce que le vieux Fyodor en avait fait avec son personnage de Prince Myshkin, au 19ème siècle.
Soudain, apparaît devant moi, un très bel homme.
"OH! Mais...mais qui êtes vous?"
"Je suis Hunter Jones du futur, toi, dans ton futur de 4 mois"
"Pour vrai? T'es...t'es ici pour me dire ce qui se passera d'ici 4 mois?"
"Oui, en raison de l'effet papillon, en fait je ne peux pas clairement te livrer les détails de la chose, tu sais, nous sommes martiens-vampires, et il y a des choses qu'on se garde de raconter aux terriens et ils nous le rendent bien, mais oui je peux te dire les grandes lignes de ce qui s'en vient, oui, oui..."
"Cooool!"
"Tu veux la bonne ou la mauvaise nouvelle en premier?"
"Oh! euh...la bonne, oui, pourquoi pas la bonne, ça commencerait bien l'année"
"Bon choix, très bon choix, allons-y alors, les choses n'ont jamais été meilleures pour les changements climatiques"
"Hey! c'est une excellente nouvelle..."
"L'essence ne vaut plus rien, les gens conduisent assez peu, il y a des dauphins et des cygnes dans les eaux de Venise..."
"Hein?...pour vrai?...mais c'est merveilleux!"
"Je sais, je sais, dur à croire, en fait ça a été relayé sur Facebook donc ce n'est peut-être pas vrai du tout non plus...mais ça semblait assez vrai"
"Vrai comme le fait que Walt Disney n'a jamais fait faire congeler son corps après sa mort?"
"68% vrai, je dirais"
"C'est tout simplement très encourageant, spécialement avec les feux en Australie...on a besoin de réconfort du genre!"
"Les?...les fe?...aaaaah! oui, c'est vrai, les koalas qui brûlent et tout...ça semble si loin..."
"...Heyho! l'année débute mais je sens déjà que c'est ce qui définira 2020, les effrayants feux en Australie!"
"Oh tu crois cela, toi?"
"Ce...? Ce ne serait pas ça? c'est pourtant assez tragique ce qui se passe là-bas...une catastrophe...c'est pénible, affligeant..."
"Ta définition de ce qui est pénible et affligeant va changer, Hunty..."
"Ok...wow...c'est quoi...c'est quoi la mauvaise nouvelle alors? pire?"
"Tu pourrais avoir le réflexe de retirer tout ton argent ou de le placer autrement. Tu auras besoin de bien des ajustements"
"Hein?"
"Ouais, peut-être réinvestir tes placements, les retirer, économiser et dépenser autrement..."
"Oooooh! une récession..."
"Si j'étais toi je ferais mes placements dans Zoom, Facetime ou Netflix"
"Zoom?...c'est...c'est pas une application d'appels conférences...?"
"Oui. Puisque nous somme proactifs, voici ce que je te propose, va chez Costco et achètes toi des tonnes de farine"
"Costco?..."
"T'as des hobbies qui te gardent occupé après le travail..."
"Bien entendu, ma vie est un hobby, le travail en est la marge un peu souffrante, mais nécessaire. Mes hobbies sont l'autoroute, le travail, l'accotement"
"Je le sais trop de livres, trop de musique, trop de films pour le temps d'une vie, je suis toi après tout..."
"Et tu es beau!"
"Nous le sommes, nous le sommes... c'est important de se le dire même si ce n'est pas vrai, surtout dans 4 mois quand les miroirs te feront chier"
"Les miroirs me feront chier? j'aurai pas...j'aurai un accident qui va me défigurer sinon tu ne serais pas aussi beau, maintenant, quoique je n'ai jamais pensé me faire pousser les cheveux aussi longs..."
"Les coiffeurs seront rares. Ta fille a toujours voulu un chien, si j'étais toi, j'en achèterais un!"
"Un chien! oui, j'en ai eu plusieurs, souvent dans ma vie. Parfois 2. Dans les 17 premières années de ma vie, mais quand j'ai quitté la maison de mes parents, je me suis senti si libre...ça ne m'a jamais manqué tant que ça depuis. Et puis c'est de l'ouvrage, il faut toujours le promener, marcher avec..."
"Justement, marcher sera une des tes activités préférées!"
"Oui, mais je ne pourrais pas m'en occuper tout le temps, on part en voyage sur une île du Honduras en avril, qui s'en occupera?"
"héhé..Non. Non tu ne partiras pas"
"Oh christ que oui, faudra me passer sur le corps pour m'en empêcher!"
"Voyager n'existera plus pendant un temps"
"What the fuck?"
"Tu pourrais te remettre au jogging, ce serait le bon moment"
"Est-ce que je quitte enfin mon job sur la route?"
"Tu travailles toujours aussi fort, à la même place, trop et pour 600$ de moins par mois"
"WHAT THE FUCK?"
"Ça parait pire que c'est"
"Je m'explique mal ce qui va se passer"
"Pour toi ce ne sera pas un réel danger, mais pour d'autres ce sera fatal"
"Fatal? une guerre? je suis encore en âge d'être forcé à y contribuer..."
"Tu sera jugé essentiel"
"Ah..bon? à la guerre?"
"Ta fille aussi, ton fils aussi, ta blonde aussi"
"Ils me sont tous essentiels, oui mais ce ne sera pas une guerre, n'est-ce pas?"
"Non, tu seras jugé essentiel au bon déroulement de la société"
"Au bon déroul...un désordre social? une guerre, c'est sur!...une guerre où on marche et on y promènerait ses chiens?..."
"N'annule pas ton abonnement Netflix, ça vous servira beaucoup"
"J'ai confiance en 2020, toutes les années ne peuvent pas être pires que la précédente tout le temps"
"Ne t'emballes pas, la vie sera une enclume"
"Non"
"Oui"
"Mais c'est lourd, quand on est fait de plumes"
"Lourd sera l'ordre de chaque jour"
"Je devrais faire quelque chose en prévention de ce qui arrive?"
"Dis à Maman de revenir du Mexique tout de suite, et dépense tes cartes Renaud-Bray avant qu'il ne soit trop tard"
"Une météorite...des zombies...des martiens d'une planète adverse!"
"Ne cherche pas à comprendre, habitues-toi à subir tout de suite"
"Pas notre genre, tu le sais"
"Notre destin, je te le promets"
"Et si j'en veux pas?"
"Tu l'encaissera, crois-moi"
"En banque?"
"Surtout pas"
(...)
"Et ne commande pas sur Amazon"