Voilà pourquoi vous êtes peuplé sur ce blogue de sujets plus ou moins en lien avec l'actualité courante.
Cette chronique est même écrite depuis le 3 au matin. Je n'étais mentalement pas encore atterri en territoire vacances. J'avais quitté la veille avec 41 messages non lus dans ma boite de courriel et 61 photos qui m'ont été transmises 4 jours trop tard, au mauvais endroit (sur mon téléphone) et que je devais placer en complément d'un rapport le mardi précédent. Rapport qui n'a jamais été produit, faute de temps. C'est dire comment on a débordé et comment creux j'arrive d'ici trois jours pour revenir dans ces eaux-là. Noyer de manière sous-marine un incendie qui fait rage depuis fin juin.
J'avais eu le visite, le vendredi d'avant d'un ancien collègue, plus ou moins limogé, qui avait des problèmes de gestion de la colère, et à qui on avait donné un ultimatum: tu acceptes des cours de gestion de la colère ou tu travailles ailleurs. Il a choisi la seconde option. Il est repassé au bureau, repentant, souhaitant y revenir. S'étant fait limoger de son dernier emploi "parce qu'il ne faisait pas le travail". Ce qui soudainement, ne m'a pas du tout surpris. M'est revenu à l'esprit mes débuts comme employé de bureau, il y a 4-5 ans, et comment il m'avait délégué plusieurs de ses tâches. Le nombre de fois que je le surprenais à ne rien faire était épatant. Des fois, il se trahissait lui-même en venant me montrer un Tik Tok ou un vidéo quelconque de l'ancien Twitter. Réseau déjà surpeuplé de parfaits idiots. Depuis que je travaillais au bureau, il semblait être devenu errance et occupait ce bureau derrière moi, dont on pouvait fermer la porte, qu'il avait claqué franchement trop souvent et avec trop de violence. C'est de ce bureau où il pouvait faire preuve de farniente en paix, qu'il a quitté pour ailleurs. Sans qu'on lui fasse une dernière journée hommage, c'est dire dans quelle ambiance il avait changé de lieux.Je n'étais donc pas tellement surpris qu'il ait choisi de vite trouver confort dans une paresse qui aurait été maintenant découverte.
Ce bureau a cet étrange pouvoir sur ceux et celles qui l'occupent. J'ai connu trois personnes qui y ont travaillé en 7 ans et demi. Après lui, il y a eu Patricia-Anik Touletan, une jeune femme assez impulsive. P.Anik Toutletan ne chômait pas, mais avait eu une tâche si ingrate auparavant, que ça devenait excusable de la voir ne rien faire. On l'avait placée dans un situation grotesque et elle avait fait ce qu'elle avait pu, mais on continuait de la cibler pour des critiques fort injustes. Ses conditions de travail étaient impraticables. Elle a hérité d'un poste plus techniquement tranquille, mais trouvait le moyen d'être toujours trop occupé. Elle fausse donc les données de ce bureau où on y fait rien. Mais quand elle a quitté, en janvier dernier, et qu'on a commencé à être surchargé puisque j'ai hérité de beaucoup de ce qu'elle faisait, et de ce qu'un autre collègue, qui a quitté en même temps qu'elle, faisait aussi. Celui qui occupe maintenant le bureau en est un autre qui y trouve refuge. Depuis qu'il y est, pas même trois mois, il est le rameur dans un kayak à 5, qui ne rame pas. Il est aussi l'un des trois qui fera une partie de mon travail pendant mon absence. Je lui ai rappelé sur un post-it collé sur son clavier avant de partir car il avait quitté plus tôt. Malade. Mon bureau est un cubicule beaucoup plus loin d'où je ne le vois pas. Et vice-versa. Si je voulais tricher et ne rien faire, je serais le mieux placé. Quand je me lève pour aller lui demander quelque chose, 100% des fois, il est sur son téléphone. 75% des fois pas pour le travail.J'avais un rapport à faire pour mardi le 30 juillet dernier pour une ville précise. Je suis le nouveau "surchargé" de l'entreprise. Et je réalises que, puisque l'occupant de ce bureau n'y était pas les deux derniers jours où j'ai travaillé, (parce que "malade" ce que je n'arrive jamais à être depuis 52 ans) et que mon ordi ne voulait pas coopérer convenablemement, j'ai travaillé dans son bureau les deux derniers jours.Je n'ai jamais eu le temps de faire ce rapport, même en entrant à 5h30 au travail.
Ce bureau a peut-être quelque chose à y voir....
Un pouvoir d'annihilation de tâches.
I now hate y job. Gotta leave,.
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Parce que des enfants pas tellement doués pour l'expression francophone et frôlant la débilité pure se sont infiltrés sur ce site je me vois forcé de modérer les commentaires :)