Malsaine fût la semaine passée.
Le politburo est une contraction des mots "bureau politique", conseil qui fût créé en 1919 en Union Soviétique au comité central du Parti Communiste de l'Union Soviétique (PCUS). Le conseil était formé de gens qui allait dicter la ligne directrice des politiques suivies par l'URSS. L'autorité du politburo se superposait à celle du gouvernement officiel de l'URSS (appelé successivement le conseil des commissaires du peuple, puis le conseil des ministres). La fonction de secrétaire général, chargé de coordonner les activités du politburo, a été pour sa part créée 3 ans plus tard, en 1922, et le tout premier secrétaire général en était le sanguinaire Joseph Staline (qui dirigeait tout depuis 3 ans de toute manière). Staline restera en poste jusqu'à sa mort en 1953.
Les premiers titulaires sont Lénine, Staline, Trotsky, Kamenev et Krestinsky.
Le politburo compte entre 8 (dans les années 20) et 35 membres. On appelle le politburo praesidium du comité central du parti communiste entre 1952 et 1966. Quand Lénine meurt, les opposants à Staline sont un à un exclus du politburo.
En 1953, quand Staline meurt à son tour, 19 des 33 membres entrés en fonction depuis 1949 mourront de mort "non naturelles". des 8 membres des jeunes années 20, seulement deux meurent en liberté et de mort naturelle. Les 6 autres sont éliminés (lire tués) par le régime Stalinien.
Le politburo était un obscur groupe de radicaux malsain qui a encore de larges tentacules dans une Russie qui se voudrait tellement Union Soviétique à nouveau sous Poutine.
La semaine dernière, dans un divorce houleux et rendu grand public, Le Parti Qubécois et Québec Solidaire ont lavé leur linge sale publiquement. En fait Jean-François a fait grand plat de la non-association de Québec Solidaire avec son parti (le PQ), se plaignant que QS était dirigé en fait par un politburo, soit un groupe de radicaux nuisibles au changement social.
Le fossé s'est creusé entre les deux partis chaque jour la semaine dernière. On a appris qu'en secret, le 10 avril dernier, les 4 partis à saveur indépendantiste (le PQ, QS, le Bloc Québécois et Option Nationale) avaient tous signé une entente de principe sur une démarche commune d'accession à la souveraineté. Une entente secrète, éventée la semaine dernière. Une signature que Québec Solidaire a aussi fait d'une main très molle et reniée. Manon Massé a confessé une certaine confusion dans les objectifs lors de la signature de l'entente en avril dernier.
L'accusation du politburo de la part de Lisée est forte. Elle est aussi malsaine que le politburo peut l'avoir été sur la société soviétique et post-soviétique.
87% des membres de QS étaient d'accord avec une association entre les partis souverainistes, dont le PQ. Ils auraient laissé tomber plus que les souverainistes du PQ, du Bloc ou d'Option Nationale.
Du côté du PQ, il reste risible de voir que Lisée se présentait fièrement comme le leader de la clarté et de la transparence et on apprend qu'il signe des ententes secrètes...
Parizeau parlait de la cage à homard.
Homard rouge soviétique...
Malsain je disais.
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Parce que des enfants pas tellement doués pour l'expression francophone et frôlant la débilité pure se sont infiltrés sur ce site je me vois forcé de modérer les commentaires :)