Quand le jeune Willie Mays a commencé sa carrière de joueur de baseball en 1951 avec les Giants de New York, il a d'abord commencé avec 12 retraits consécutifs comme frappeur.
Pour ceux qui connaissent peu le baseball, c'est une performance horrible.
À sa treizième présence, il a frappé un coup de circuit contre le lanceur et futur membre du temple de la renommée Warren Spahn. Ce dernier dira Je ne me pardonnerai jamais ce coup de circuit, si je l'avais retiré sur 3 prises, il n'aurait peut-être jamais plus joué de sa vie, à la place il est devenu la superstar qui allait nous battre chaque fois qu'on jouait contre lui. À la fin de 1951, malgré ce lent départ, Mays sera effectivement élu recrue de l'année.
Mais c'est trois ans plus tard, après son service militaire, alors qu'il avait 23 ans, toujours illustre joueur de champs droit des Giants de New York, qu'en septembre, il marquera l'imagination collective à jamais.
La télévision est encore jeune en Amérique à cette époque. Le premier match de la série mondiale du baseball majeur oppose les Indians de Cleveland aux Giants de New York au stade Polo Grounds de New York et il est télédiffusé. Le pointage est de 2-2 en 8ème manche, Cleveland est au bâton. Larry Doby a obtenu un but sur balles et Al Rosen l'a poussé au deuxième but après avoir frappé un coup sûr. Il y a donc deux coureurs en position de marquer, au premier et au deuxième quand Vic Wertz se présente au marbre. Il n'y a aucun retrait. Leo Durocher, le gérant des Giants choisit alors de changer son lanceur. Il amène au monticule le gaucher Don Liddle pour lancer au frappeur gaucher Wertz.
Le compte est de 2 balles une prise quand Wertz catapulte le lancer de Liddle à plus de 420 pieds du marbre. Dans bien des stades, cette distance aurait été un coup de circuit mais pas à New York dans ce champs droit.
Mays qui jouait peu profondément s'est lancé dans une course dos au marbre à la poursuite de la balle. Au tout début de la piste de démarquation, il a fait cet attrapé légendaire toujours dos au marbre. Il a aussitôt rapidement pivoté avant de relayer de son puissant bras la balle directement au marbre en perdant sa casquette avec son style caractéristique. Le coureur au premier n'avance pas, celui au deuxième but ne réussit qu'à revenir au deuxième avant de se rendre au troisième. Si il avait anticipé le catch comme Mays l'a fait et collé son coussin, il aurait peut-être pu se rendre jusqu'au marbre sur le jeu.
Un nouveau lanceur est amené dans le match et retire les deux frappeurs suivants. New York gagne ce match en 10ème manche, Mays lui-même croisant le marbre pour la victoire. Les Giants balaient aussi la série par la suite et remporte la série mondiale.
Puisque le match est à la télévision, puisque c'est New York, puisque le jeu est tout de même remarquable, il passera a l'histoire du baseball comme le catch. Mais Mays lui-même ne trouvait pas que c'était un jeu qui sortait tant de l'ordinaire. L'analyste le souligne d'ailleurs que Mays a fait ce type d'attrapé toute la saison. Mays considère que l'un de ses plus beaux jeux à vie était un catch à main nue dans le champs droit au terme d'une longue course qui mettait fin à la manche. Après la stupéfaction et l'éblouissement général de la foule et des deux équipes, les coéquipiers de Mays lui avaient fait le coup de ne pas du tout le féliciter et de l'ignorer comme si c'était un jeu de routine sur le banc quand il s'y est présenté (le joueur de champs droit est souvent le joueur le plus éloigné du banc des joueurs et le dernier à y arriver à la fin d'une manche). Avant, bien entendu, de le vénérer comme ils s'étaient retenus de le faire, en riant.
Plusieurs prétendent que le lancer au marbre suite au catch était plus impressionnant encore que le catch lui-même reproduit plusieurs fois dans des matchs de saison régulière et dans d'autres villes par Mays dans des matchs non télévisés.
Mais dans la mémoire collective, il s'agit facilement de l'un des 5 moments les plus mythiques du sport que représente le baseball. Des livres ont été écrits sur ce seul catch.
Willie Mays a connu un carrière époustoufflante de 1951 a 1973. Ses statistiques sont très impressionnantes.
J'ai été étonné de découvrir qu'il était encore vivant. Il a 81 ans.
Il ne mourra jamais en fait grâce à ce catch du 29 septembre 1954 contre les Indians de Cleveland gravé dans l'imaginaire collectif du fan de baseball a jamais.
Il est passé d"homme a Dieu, aujourd'hui, à New York, il y a 58 ans.
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Parce que des enfants pas tellement doués pour l'expression francophone et frôlant la débilité pure se sont infiltrés sur ce site je me vois forcé de modérer les commentaires :)