mardi 5 janvier 2010
Sam, John et le bonheur
Ma soeur Jazzy m'a déjà dit que je lui rappelais le personnage de John Krasinski dans la série The Office.
Je n'ai pas ses grandes oreilles ni ses origines juives, encore moins son portefeuille mais oui je suis amoureux de Jenna Fisher et je trouve aussi que la vie est une longue farce qui mérite d'être racontée et vécue de la sorte.
Le délicieux personnage que Sam Mendès lui fait jouer dans Away We Go est encore plus près de moi. Un homme qui croit en l'amour, aux enfants, un personnage totalement investi dans son rôle de père. Qui pourrait dire facilement à sa douce qu'il l'aimerait toujours même si il ne pouvait plus voir son vagin.
Le couple qu'il forme avec Maya Rudolph dans le dernier film du réalisateur d'American Beauty est tout simplement adorable. Away We Go raconte l'histoire d'un jeune couple de parents qui se magasine un endroit pour élever leur enfant à naitre et cultiver leur amour. De Pheonix à Tucson en passant par Montréal-la-cool (et CHRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRist que Montréal est cool!), un intermède à Miami pour finalement atterir chez soi.
Je vous l'avoue j'ai versé une grosse larme mouillée sur le dernier chapître du dvd. C'est dire si le film me rejoignait. La musique d'Alexi Murdoch est un charme pour l'oreille du trentenaire/folk que je deviens parfois. Le côté zen de la cinématographie de Ellen Kuras qui avait fait un travail colossal dans Eternal Sunshine of the Spotless Mind est parfaitement communicatif. On se sent tout détendu à la fin de l'heure trente-huit de bonheur. Ailleurs ce film nous mène.
Mendes avait dit après le tournage de son film précédent, Revolutionary Road, qu'il voulait tourner un film plus léger, moins déprimant, plus joyeux. Mission accomplie, Sam. Ça m'a tellement mis de bonne humeur que je me suis versé un verre de gin tonic, puis un autre, jusqu'à concurrence de plus soif.
Mais batinsse que j'avais soif.
Juste de penser que Sam Mendes se couche toutes les nuits aux côtés de Kate Winslet et que parfois il lui fait ce que je rêve de lui faire me faisait boire davantage.
Quand ma jolie moitié est revenue de travailler je l'ai accueillie avec une improvisation de mon cru sur l'air de When I'm Sixty Four des Beatles.
"When I get old, growing a belly, several weeks from now,
Will you still pretend that you desire me, greasy Jonezy can't see the zizi"
Me suis arrêté là.
J'avais fait patate.
Mon lit est fait dans le sous-sol.
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Parce que des enfants pas tellement doués pour l'expression francophone et frôlant la débilité pure se sont infiltrés sur ce site je me vois forcé de modérer les commentaires :)