Démocratie aux États-Unis (1776-2025)

Avec la décision de la semaine dernière, aux États-Unis, celle de la cour du mal suprême des États-Unis, d'imposer une limite pour les juges dans les suspensions de décrets du président dément actuel, la démocratie est bien morte aux pays de l'Oncle scrap Sam. 

Même si la folie n'a aucune limite. 

En mars dernier, Staffan Lindbergh, du Varieties of Democracy Project, dirigé de l'université de Gothenburg, en Suède, calculait déjà que si ça continuait ainsi, les États-Unis ne pouvait techniquement plus être considérés comme une démocratie internationale. 

Le Varieties of Democracy calcule un système de points qui font d'un pays dans le monde, pays démocratique, et les États-Unis les efface tous, les uns après les autres. 

Selon leurs chiffres, en 2024, seulement 19 pays étaient en voie de se démocratiser alors que 20 ans plus tôt, il y en avait 26. Les pays devenant autocrates, ce qui inclut maintenant les États-Unis se chiffrent à 45 dans le monde contre 12 il y a 20 ans. Les pays où on mesure les libertés d'expression de plus en plus restreintes se chiffraient à 7, il y a 20 ans, de nos jours, ils sont 44. Le doute sur la manipulation aux élections se chiffraient à 10 pays dans le monde, maintenant, États-Unis inclus, les pays se chiffrent à 25. Dans les pays où les élections sont honnêtement orchestrées. on comptait 30 pays en 2004, de nos jours, 10. Dont le Canada. 

D'ici, nous sommes témoins de la chute dramatique de l'empire Étatsunien. Est-ce qu'un pays civilisé couperait les programmes d'assistance alimentaire pour les plus démunis, abandonnerait les fermiers, abolirait un système d'éducation, chercherait à contrôler le corps des femmes, voudrait contrôler leur droit de reproduction, accorderait plus de droits à un foetus qu'à un être humain, abuserait d'immigrants en les chassant de visu, ferait croire en une chrétienneté tout en pervertissant tout message religieux, refuserait de protéger la planète terre et sa dégénération ?

Le monde entier les regarde et les États-Unis coulent. TOUS LES JOURS nous voyons des faux policiers chasser de l'immigrant en plein jour. 

Perdant pied comme un débutante au bal des adultes, la cour du mal suprême des États-Unis a permis au dément président de révoquer les citoyennetés parce que nés au pays, d'enfants d'immigrés. Comme Barron Trump née d'une Mélania qui n'était pas encore citoyenne des États-Unis, mais celui-là, vous pouvez être certain qu'ils vont l'oublier. Népotisme dictatorial oblige. 

Il y a tant de folies présentées tous les jours de la part de ce président qui passe beaucoup plus de temps à errer sur les réseaux sociaux, jouer au golf, écouter les micros et parler au micro qu'à travailler ou que ce soit, que les juges sont extraordinairement importants comme chiens de garde alors que sa dérive mentale sévit de plus en plus. Le peuple se sent aussi comme une débutante au bal avec un corset deux fois trop étouffant qui empêcherait de faire quoi que ce soit. De respirer convenablement entre autre.

Le vandalisme social est absolu dans les rues des États-Unis. J'ai vu de faux policiers kidnapper un enfant en vélo cette semaine en le faisant tomber au sol d'un coup de roues de voiture en marche, déjà terrorisant, avant de sauter ses plus de 200 livres sur le petit corps et le menotter au sol. On voit ça dans les pays du tier-monde. Là où il y a dictatures. Le 14e amendement d'une constitution qu'ils ne comprennent pas, garantit le droit à la citoyenneté à la naissance si vous apparaissez sur terre, AUX ÉTATS-UNIS. Le décret s'inscrit donc CONTRE la constitution. Altérer un tel pilier social c'est choisir de changer la nature du pays. Pas surprenant que celui-ci soit sur le point de perdre son statut de démocratie. 

Au Brésil, pour avoir stimulé un coup d'État, l'ancien président Jair Bolsonaro a été banni à vie de toute représentation politique au pays et si on remet la main sur lui qui se terre aux États-Unis, il est tout de suite envoyé en cour. Aux États-Unis, après avoir stimulé un coup, on a réélu un criminel. Ça dit tout. 

On apprenait cette semaine que près de 90% des Canadiens d'Amérique ne considéraient plus les États-Unis comme un allié. Quand les droits peuvent être renversés au gré des humeurs du schtroumpf au pouvoir, comme Roe Vs Wade, comme la citoyenneté à la naissance, dans un pays où une élue républicaine passe près de mourir car on privilégie le bébé à naître et non la mère qui accouche et que le fiasco qui lui coûte presque la vie soit ensuite expliquée de sa part comme un blâme à porter à la gauche, sans qu'elle ne soit automatiquement internée, rien n'est normal.

Mercredi je vous fait le portrait d'un des juges de cette cour du mal suprême. 

Le cancer est absolu au pays. La gangrène gruge ce pays convaincu de sa propre bêtise.

Sur la photo ici présente, sur la gauche, le sous-homme qui a commandé le démenbrement d'un journaliste Étatsunien d'origine arabe au consulat d'Istanbul et dont les membres ont été fondus dans des barils d'acide, sur la droite, l'ancien leader d'Al-Qaïda en Syrie, qui a ordonné la mort de centaines de soldats des États-Unis et fait décapiter les têtes de 28 Étatsuniens alors vivants.

Au centre l'actuel président des États-Unis.

Le démocratie est morte aux États-Unis, la semaine dernière.