vendredi 13 septembre 2024

Curiosités Coïncidaloïdes


Dans ce monde de drôles de hasard, de probabilités improbables. De curiosités coïncidaloïdes. 

Tiens! je viens d'inventer un adjectif. 

Double trémas, babe. J'aime. Je titre.

 Le 17 août 1957, à Philadelphie, les Phillies de Philadelphie affrontent les Giants de New York. Au baseball de la Ligue Nationale de Baseball. Les stars des deux équipes sont Willie Mays des Giants et Richie Ashburn des Phillies. Ce dernier, champ centre et premier frappeur de la rotation, aura le plus grand nombre de présences au marbre de la saison, avec 729. Les deux joueurs sont de l'élite de la Ligue et seront éventuellement au Temple de la renommée après leur retraite. Mais en 1957, Mays a 26 ans. Ashburn, 30. Et c'est ce dernier qui attirera l'attention.

Ashburn frappe une première fausse balle, qui part en flèche et frappera sur le nez la spectatrice Alice Roth. Lui brisant le nez. La chose est si grave qu'on suspend le match, le temps de l'aider à s'en remettre un peu, de la soigner sur place, temporairement, éponger le sang, lui bander le visage, et finalement, faire venir une civière pour la sortir des lieux et la mener vers un hôpital. 

Le temps qu'on la sorte, hors du stade. Le match reprend. Ashburn reprend son poste au baton. Il frappera encore une fausse balle, mais cette fois si haute et si loin derrière, que la balle sortira du stade des Phillies pour aller dans le rue. 

Non.

Pas dans la rue. La balle tombant à nouveau sur la pauvre Alice Roth. Mais cette fois, tout le monde en rira. Et ça fera tant la manchette que Ashburn et Roth deviendront amis. Ashburn s'en voulant d'ainsi l'avoir par deux fois, agressé d'une balle de baseball. 

Dans les dernières semaines, au Québec et ailleurs, le trafic est redevenu fort intense sur les routes. Insupportable je dirais. À 5h20, quand je me dirige vers le travail le matin, je ne conduis pas sur la route, JE LA  NÉGOCIE. 

Si tant que j'ai même par deux fois été incapable de prendre ma sortie habituelle pour aller travailler dans le dernier 5 minutes. La première fois étirant jusqu'à l'autre, ce qui n'est pas une horreur non plus, ça ne me rallonge que de 3 minutes. Mais ça reste hallucinant à cette heure du jour. C'est pire qu'avant la pandémie où c'était tout simplement absence de trafic. Une des 2 fois j'ai dû piquer par le stationnement d'un magasin de beignes à la dernière minute afin de ne pas manquer ma sortie. J'ai triché.

C'était aussi la rentrée depuis une semaine ou deux. Et dans la première, il y avait le petit Samuel Bouchard (nom fictif) qui commençait sa première année. Ni papa, ni maman ne pouvait aller le porter à sa première journée, dans une école où il n'y avait pas fait sa maternelle. Samuel allait prendre le transport scolaire. 

Ce transport scolaire faisait un trajet qui allait croiser 3 écoles sur sa route. Samuel est descendu à la deuxième école. Qui n'était PAS son école. C'était la troisième. Il a fait sa journée en classe, faisant connaissance avec tous les nouveaux amis, et tout le nouvel univers qui s'ouvrait à lui. Jamais il n'a paru égaré par personne.

Mais pendant ce temps. Les parents de Samuel avait passé la pire journée de leur vie. Samuel ne s'était pas pointé en classe dans la 3e école du parcours du transport scolaire et il avait été noté absent ce qui n'avait fait qu'inquiéter papa & maman qui le considérait maintenant disparu. Il n'étais pas supposé être absent si il était parti dans le bus le matin. On les avait appelés, les 2 n'avaient fait que s'inquiéter. C'était inexpliqué.

Quand Samuel est revenu chez lui en soirée par le même autobus. Tout s'est finalement expliqué. Par le plus étrange des hasards, et je n'invente rien, c'est arrivé dans la première semaine de la rentrée, à Montréal, Samuel Bouchard a été appelé par sa maitresse, a dit qu'il était présent et a passé la journée dans la mauvaise classe. Celle d'un AUTRE Samuel Bouchard qui devait être en classe ce jour-là, mais qui lui, avait brillé par son absence. Un Samuel Bouchard se substituant pour un autre pendant une journée. 

Une fois compris, tout le monde a été soulagé. 

Samuel n'a jamais eu l'impression qu'il se trompait, on l'y attendait. 

Il s'est fait de nouveaux amis au jour 2 de la rentrée. 

Mais y a fallu tout recommencer les présentations. 

Curieuses curiosités, non ? 

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Parce que des enfants pas tellement doués pour l'expression francophone et frôlant la débilité pure se sont infiltrés sur ce site je me vois forcé de modérer les commentaires :)