Grave Fragilisation Pour l'Université McGill

François Legault et son gouvernement se classe depuis quelques mois facilement parmi les pires gouvernements que le Québec n'a jamais connu.

Quelle imbécilité majeure que de vouloir imposer plus de dépenses aux étudiants étrangers et aux institutions scolaires anglophones, au Québec. C'est abyssalement idiot. Assassin même. La prestigieuse Université McGill pourrait ne pas survivre.

Ce n'est pas peine perdue car ce n'est pas encore appliqué et jeudi dernier, le gouvernement commençait déja à faire des exceptions, avec l'Université Bishop, mais il y aurait un avant et un après. L'Université McGill, véritable fleuron Montréalais, 200 ans après sa fondation, n'existerait plus tel qu'on l'a connait. 

Louis Morissette, Win Butler et Régine Chassagne d'Arcade Fire, William Shatner, Moses Znaimer, Leonard Cohen, Dominique Fortier, Heather O'Neill, Moshe Safdie, Robert Lantos, Burt Bacharach, Sam Roberts, Gail Simmons, et combien d'autres illustres personnalités passées, présentes et futures s'y seront formées. Y a de l'intelligence au pied carré dans ces murs. 

La pulsion francophone et la calisse de frayeur de perdre sa langue de François Legault est irréfléchie. Le nombre d'étudiants sera réduit a-t-il annoncé la semaine dernière, de plusieurs milliers. Ça entrainera un déficit qui devrait avoisiner les 100 millions et causer la perte de plusieurs emplois. Par centaine. Ma belle soeur (d'origine française de France) y fait de la recherche scientifique, est-elle en danger ? 

Sans moyens, l'Université va perdre son titre de meilleure faculté de médecine au Canada au profit de Toronto, ville qui pourtant, est le complexe absolu de François Legault. Et l'Université ne peut alors que dégringoler dans les classements internationaux où elle fait excellente figure. La disparition d'un tel fleuron semble se faire dans l'indifférence assez totale. On en parle assez peu. Médias et ailleurs. 

Très peu de commentateurs, d'animateurs, de chroniqueurs, d'analystes, de politiciens municipuax, provinciaux ou fédéraux francophone ne parait réagir. La vente de poulet et d'une quincaillerie ont provoqué plus de réactions que la possible perte de ce joyau national reconnu mondialement. La radio du 98,5 est presque tombée en "émission spéciale" quand la Québécoise Juliette & Chocolat a annoncé fermer ses portes, mais peu s'éleve contre la grave fragilisation de McGill anticipée.

Franciser 80% des étudiants étrangers au niveau 5 c'est l'équivalent d'ajouter 18 crédits au cursus universitaire, une session supplémentaire à temps complet uniquement pour du français. 

Personne ne viendra plus à McGill pour devenir ingénieur sachant qu'il devra maintenant payer plus cher mais aussi davantage pour des sessions supplémentaires et apprendre une des langues des plus compliquées au monde. 

Parce que oui, la langue française est l'une des plus compliquée au monde il ne faut pas le cacher. Les genres et l'épélation de bien des mots sont inexplicables, dures, et très difficiles même pour nous, francophones. Et ce ne sont pas tout le monde qui veuille retarder son entrée sur le marché du travail. L'attente gouvernementale est irréaliste.

Depuis sa défaite dans Jean-Talon, je serais curieux de voir le nombre de mauvaises décisions que le gouvernement Legault a pris. En commençant par sa réaction au lendemain de la défaite qui sonnait archi faux. Rouvrir le dossier du 3ème lien ? Are you fucking kidding me ?  

Allez prendre une session universitaire d'anglais pour comprendre ma dernière phrase.

C'est annonce idiote sur annonce idiote. C'est aussi fascinant que déprimant.

Son gouvernement est sur le point de briser une institution reconnue aux 4 coins du monde. C'est du débâtisseur qui se profile pour ce petit politicien du christ. L'Université Concordia, où j'ai étudié, est aussi dans le même bassin. L'étudiant qui veut étudier en Ontario paiera 7000$ par année, celui de Montréal 12 000$ par année. 

François Legault et son équipe sont dans un débandade rarement vue au Québec. 

Les fausses balles se multiplient à un rythme surprenant.

Vous lisez ceci le lundi où Legault a dit que les enfants retourneraient sur les bancs d'école. Nooooooot.

Manque de flair le petit chien du privé.