Le Mythe Hunter Biden

Hunter Biden est le fils du président Joe Biden. Il a été un lourd consommateur de drogues. Il a abusé des privilèges que son nom provoquait. Rien qui ne soit étranger aux Trumps. H.Biden s'est associé à des gens louches, des partenaires louches, des enteprises louches dans la louche Ukraine pré-invasion. À un certain moment, il gagnait un important salaire dans la compagnie d'énergie urkainienne Burisma, mais son rôle n'était pas clair. 

Ce n'était pas l'Ukraine actuelle qui tente de survivre menée par le vaillant et brave Volodymyr Zelensky. C'était l'Ukraine corrompue qui existait dans la foulée de la révolution orange et de l'Euromaïdan. L'Ukraine corrompue qui frayait avec les Trump et qui a mené aux premières enquêtes sur une possible destitution du président Trump. H.Biden commence ses aventures au pays des Soviets entre 2014 et 2015. Il ne restera vraiment pas longtemps, chez Burisma. 

Obama somme son vice-président, Joe, de mettre la pression sur un être très corrompu enquêteur ukrainien, Viktor Shokin afin qu'il soit exposé et éventuellement limogé ce son poste Ukrainien, ce qui fût fait. 

Les Républicains ont sauté sur l'histoire et ont inventé que Shokin enquêtait sur Burisma et qu'il menaçait de trouver des affaires croches sur Hunter Biden qui y travaillait. La vérité était ailleurs. Il n'enquêtait pas là-dessus. Toutefois le nouvel enquêteur qui l'a alors remplacé, encouragé par les fabrications républicaines, A enquété Hunter Biden. Mais il n' rien trouvé d'anormal chez Hunter Biden. Ça se passait maintenant alors que Joe était dans l'opposition aux États-Unis, et Trump, au pouvoir.  

Les Républicains tentent de bâtir un narratif autour de ça. Mais peu achète. Y aucune preuve. Légèrement paniqué par le manque de naïveté des grands médias, Rudy Giulani prends les choses en main et construit la fiction peu détaillée du "laptop d'Hunter Biden". Que les plus crétins, comme Radio X à Québec, achètent les yeux grands fermés. Il réussit à vendre une partie des incohérences au New York Post qui publiera la bullshit.

Dès le départ, c'est encore plus cahoteux. Le signataire de l'article ne tient pas à être cité. On explique qu'un ordinateur portable a été laissé par un inconnu au Delaware, dans un magasin d'informatique, un homme qui ne laissera pas son nom, et qui ne viendra jamais rechercher ce même ordinateur. Pour des raisons plus obscures encore, le magasin d'informatique aurait choisi d'aller porter le portable, au FBI. Mais aurait fait une copie du disque dur. Qu'on aurait ensuite donné...à Rudy Giulani. Pourquoi ? Pas clair. C'est ce que le NY Post accepte de publier, mais il y aurait eu davantange de "pas plus vérifiable" qu'on aurait choisi de garder le brouillard peu lourd. De plus, Giulani refusait obstinément de fournir ou de parler du disque dur alors, intérêt, assez nul. 

Ça pue le n'importe quoi. Tellement que Twitter (pré-Étron Elon) choisit de bannir l'article et tout lien en sa direction. Ce qui a nourri les mythomanes complotistes et les malsains Républicains. Quand Musk prend le contrôle du fil, il veut aller au coeur de l'affaire et place un enquêteur sur le sujet. Celui-ci découvre de la revenge porn installée sur le disque dur qui se rendait sur Twitter mais était censuré. Tout semblait faux et arrangé par des gens autres que H.Biden. Ça violait toutes les règles de Twitter. Mais Musk, comme il fait toujours a changé d'avis dès le lendemain et a redonné accès à tout. 

Ni le FBI, ni Joe Biden ne sont évoqués, ne serais-ce qu'une seule fois.

Ce qu'on comprends, c'est qu'on essaie très fort de recréer "les courriels d'Hillary" qui étaient aussi n'importe quoi sinon une confirmation de la lenteur de temps de réaction de Clinton dans l'émeute de Benghazi qui avait coûté le vie à son emabassadeur des États-Unis.  

Sur le disque, y a des photos de pénis de Hunter Biden ( tirées de téléphones de quelques ex copines), des stats de drogue (c'est connu les drogués fichent leurs consommation pour fin de statistiques) des (fausses) factures impayées qui trahiuraient des problèmes d'argent pour Hunter Biden, 10% de commission "for the big guy" (unique allusion à Joe, sans le nommer par risque de poursuites pour diffamation). 

Hunter Biden est sous enquête pour évasion fiscale, mais Joe n'est nulle part. 

On maquille beaucoup beaucoup de bullshit. On tente de polir la chose. De la créer en or.

Ça relève du grand reset. De la folie presque qu'aussi pure que la cocaïne d'Hunter d'alors. 

Pendant ce temps, sous le clocher de l'église de la région de Québec, un animateur radio de la station poubelle dit que le laptop d'Hunter Biden, c'est le pire scandale du siècle en cours.