C'est un populiste rassembleur de racistes décomplexés, de misogynes assumés, de religieux aveugles et pieux et de radicaux homophobes qui utiliserons le mot "woke" de manière erronée qui a été élu chef du parti d'opposition au Canada d'Amérique, la semaine dernière. L'arrivée de Pierre Polièvre à la tête d'un parti est la porte ouverte de la normalisation de la déviance à la Donald Trump, mais ici, chez nous.
La rouille vient de s'accrocher au pays.Racistes, suprématistes blancs, sexistes, homophobes, xénophobes, Islamophobes, prisonniers des dogmes cléricaux, anti-avortement, anti-élite, misogynes, les canalisateurs d'intolérance et de haine se sont multipliés depuis 2016.
L'Amérique a beaucoup changé depuis 2016. Suffit simplement de parler ambition, rien n'est plus pareil. La pandémie a clivé davantage les gens dans une société dont les eaux sont tout aussi agitées qu'avant, mais tellement différemment...
Pierre Poilièvre, qu'on vient de nommer chef du Parti Conservateur Canadien est une vision déplorable de ce qu'est le Canada. Dans ses grandes envolées lyriques, il a parlé des "arborigènes" du Canada, qui sont en fait des autochtones. Les arborigènes sont dans un autre pays du Commonwealth, en Australie, down under. En guise de compensation pour les abus dans les écoles qu'ils ont subis, il a proposé de "leur faire apprendre les bonnes valeurs, comme le dur labeur, qu'ils auraient davantage besoin que des compensations financières."Ark!
On l'a vu régulièrement, en bon populiste, en compagnie de ce qu'il y a de plus sale au pays. Les illuminés du convoi de la liberté, à Ottawa, grand moment parasitaire et une des plus grandes pertes de temps vécues au pays. James Topp était leader d'une marche anti-gouvernement et anti-vaccin. Il a fait cette marche gnochonne en scandant sa haine des mesures sanitaires dans son costume de soldat. Pour l'avoir fait dans l'uniforme militaire, il devra faire face à la cour martiale où il a été convoqué. Il a été accusé d'outrage et d'avoir troublé la paix à plusieurs reprises, portant un uniforme qui ne secondait pas ses idées. C'est la définition même d'une tête brûlée. Il sera dégradé et perdra fort probablement sa pension.Alexander en bleu |
Paul Alexander est un spécialiste de la santé qui a crié sur toute les tribunes qu'il ne fallait pas se faire vacciner, mais plutôt que la tribu entière planétaire devrait être contaminée. Pour vaincre le virus. Ce qui n'est pas complètement nul, mais impossible une fois le vaccin, introduit. Et qu'on aime ou pas, il a été introduit. Alexander était de ceux qui conseillait le triste président Trump sur le sujet. Il paradait lui aussi dans la marche anti mesures sanitaires contre le gouvernement de Justin Trudeau. Autour d'eux, beaucoup de gens qui avaient fait le plein de frustrations, tout ce qu'il y a de plus personnelles, des gens souvent narcissiques dont le mot "collectif" se résume souvent à être mouton dans un troupeau ou ne pas penser par soi-même dans leur raisonnement de cabochon.
Et au milieu des têtes brûlées, qui s'y trouvait ? La plus guidoune des guidoune. Poilièvre lui-même. Surfant sur la vague des frustrations comme la plus pute des putes, afin qu'on se rappelle son nom quand viendra le temps d'honnir Trudeau. Ce qui se fait assez spontanément pour ce nom de famille, en Alberta, depuis les années 1970, avec Trudeau père. Celui qu'on appelait très justement, pet. (Il nous faisaient le même effet nauséabond.)L'effet Poilièvre est tout aussi odieux.Il est tout ce qu'il y a de plus hostile à la bonne tenue en général. Il est cryptomane. Ne croit pas aux mesures sanitaires. Est opportuniste de la manière la plus péjorative qui soit. Il a prétendu toute la campagne être pro-choix, en ce qui concerne l'avortement au pays, même si durant tout son passé, il a TOUJOURS voté contre l'avortement. Bien entendu, les pro-choix et les cliniques d'avortement ne peuvent pas croire une seule minute ce qu'il raconte. Il est ce qu'il y a de moins fiable. Il ira dans le sens du vent. Guidoune, je vous dis.
De l'école du populisme Trumpiste, il est à la remorque de tout ce qui pourrait l'amener au pouvoir, peu importe les moyens. Il surfera sur tout ce qui lui paraitra dans l'ère du temps, mais voilà, son style, sa vision, son parti surtout, rétrograde à peu près partout, n'est aucunement représentatif du Canada de 2022, ni de l'époque dans laquelle on vit.Un libéral se reconnait à la manière qu'il cherchera de faire notre société, quelque chose de collectivement meilleur. Un conservateur se démarquera par son envie de devenir plus riche et d'impliquer le moins possible, le gouvernement qu'il gère ou auquel il aspire.
Poilièvre et son parti son vecteurs de haine. Poison pur. Au tout premier jour de son nouveau mandat de chef de l'opposition, il s'en prenait aux médias, comme les bons pourris le font tous. Au 2ème il se faisait pincer à purger son propre parti, haineusement. Tu ne m'as pas appuyé, démissionne ! À la Soviétique.
La politique vieillit mal en nos Amériques et ailleurs.
Faudrait donc être meilleurs.
Poilièvre c'est 50 ans en arrière. Et de la haine en conserve pour pas cher.
La blague qui circule en ce moment ici est celle-ci: Un charlatan, un suprématiste blanc et un fanfaron narcissique entrent dans un bar, le barman dit alors: "Qu'est-ce que je peux vous servir M.Poilièvre ?"
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Parce que des enfants pas tellement doués pour l'expression francophone et frôlant la débilité pure se sont infiltrés sur ce site je me vois forcé de modérer les commentaires :)