Pas Envie d'Enfants

En politique.

Comprenez -moi bien. J'aime les enfants, j'en ai tricoté moi-même deux (à notre image donc, parfaits) avec l'amoureuse.

Mais en politique, je suis peut-être particulier, à vous de juger, mais je recherche un brin de maturité. C'est pas ce qui se trouve au Parti Conservateur du Québec. 

50% des 125 candidats représentant le PCQ ont des traces de conspis, d'anti-vaxx, de solides résistances aux données de la science. Et plusieurs sont très sous-scolarisés. Dis-moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es. 

Raphaël Melançon, candidat dans Abitibi-Est, a prôné le port et l'utilisation des armes afin " de se défendre" du méchant vaccin imposé par les gouvernements du monde entier. 

Anne Casabonne , comédienne qui a mis un sérieux frein sur sa carrière, en affirmant haut et fort qu'elle avait déjà étudié (pas jusqu'au bout) les soins infirmiers et qu'elle SAVAIT que le vaccin, c'était de la marde est une candidate phare du parti. Ce sont ses mots. De la marde de chez marde. Des mots livrés dans un plaidoyer émotif en se filmant elle-même pour la populace Québécoise. Affolée, elle réclamait que les gens "se réveillent" et ne tombent pas dans le piège de la CAQ qui imposait le dit vaccin. Celui qui sauve nos vies. On essaie depuis de faire croire qu'elle parodiait le défunt réalisateur Pierre Falardeau, qui disait facilement la phrase "C'est de la marde!" que ce soit pour parler des Desmarais, de Power Corporation, du cinéma hollywoodien, de Telefilm Canada, de l'avantage numérique des Canadiens de Montréal. Non Anne, t'est tout simplement une banane qui glisse sur sa propre peau, assez souvent. Et tu es la fille de tous les posters à chaque nouvelle présentation, au podium. Son argumentaire avisé du vaccin était, et je cite encore, "C'est de la marde de chez marde".  Une honte. Au moins on aura été témoin de Céline Galipeau nous disant le mot marde, comme un cardinal aurait fait un pet, au magic hour à la télévision nationale. 

Il fait extraordinairement peur d'imaginer, ne serais-ce qu'un instant, qu'un jour, un(e) ministre de la santé serait issu(e) de ce parti. Là je ne vous ai parlé que de 2 candidats sur 125, y a tellement, TELLEMENT pire. Ce qui reste non seulement inimaginable, mais tout aussi peu raisonnable et immature.

Le slogan de ce parti conservateur est "Libres Chez Nous". 

Libres chez nous...

Libres

Chez 

Nous.

ON EST libres. Même après la défaite des plaines d'Abraham et les doubles refus de devenir un pays. On est pas prisonniers de rien. De nos voitures, peut-être. Du pétrole. Mais là-dessus, le gouvernement y peut peu. Il se bat contre le montre entier. Chez nous ? c'est dans la bouche de tous les racistes d'ici. Souvent précédé de "retournes-donc..." dit avec hostilité et pointant un doigt accusateur. C'est ce qu'une candidate du PCQ a dit à Marwah Rizqi, née à Montréal. C'est presque toujours dit, dans l'erreur. Ce slogan, c'est du gros rien. 

Le chef conservateur Duhaime est absolument le pire des 5 en lice. Son jugement reste questionnable en tout temps. Il dit sans gêne prendre sa douche avec ses propres parents. Il compare aussi des femmes agressées dans des dortoirs universitaires à des Femmes qui n'auraient pas verrouillé leur portes de voiture. Il a évoqué très sérieusement l'idée de ne faire voter que les gens ayant un certain salaire. La discrimination comme proposition. Ses idées sont rarement chiffrées et ses candidats sont tout, sauf la crème de la crème comme le chante (pas vraiment bien) les loches frères Tadros qui ne se forcent même pas au lip synch. Des importants conspirationnistes de la première heure ces 2 là. De vrais majeurs, sans talent. 

Duhaime a dit qu'il reconnaîtrait le résultat du vote du 3 octobre prochain. Cette seule annonce, pour qu'elle soit un point d'orgue, est épeurante. BIEN SUR FAUDRA RECONNAÎTRE LE VOTE! Nos petits-enfants, un jour, diront "Pourquoi fallait-il qu'il confirme ceci ?". 

Parce que ces gens ne savent pas perdre aurait été la seule explication franche. Parce que Trump aussi. Qui a baissé toutes les normes en politique pour un temps.

candidat de Laurier-Dorion

Ça prendra beaucoup plus de maturité et ce ne sont ni lui, ni ses candidats qui aideront à m'inspirer à ce niveau. De toute manière, comment ne pas percevoir le terme "conservateur" comme quelque chose qui ne serait pas un peu péjoratif ? Moi, je n'y arrives pas.

candidate d'Ungava

Ils ne veulent pas se faire appeler "illettrés" mais ont merdé sur quatre pancartes de leurs représentants. Une faute d'accent, une faute dans le nom de Repentigny, une erreur de comté, une faute de frappe. Réimprimées près de 100 fois les 3 ensemble. Et après vérifications, c'est le parti aux candidats les moins diplômés, à 57%. Même pas la note de passage. 

Si les sondages disent vrai, le PCQ chaufferait les Libéraux et battrait ET le PQ, ET Québec Solidaire. Une vraie honte. Je n'arrives pas à croire que le Québec soit si niais. La région de Québec en particulier, sa Rive-Sud principalement, c'est atroce le vent CONservateur qui y souffle. J'ose croire qu'ils auront entre 0 et 2 sièges d'ici le 3 octobre. 

Mais ils n'auront jamais l'ombre de l'ombre de mon vote. Je cherche plus sérieux. Et beaucoup moins niaiseux. 

Le PCQ, c'est de loin, le parti niaiseux. Le Zemmour/Le Pen/Trump du Québec.  

Faut le rappeler ad nauseam, et pour utiliser leur langue, le PCQ, c'est de la marde de chez marde.