Un assassin. Tué à son tour. Une arme à feu à la source. Dans un pays où on s'en procure une comme on se sert un verre d'eau ou on se met du baume à lèvres.
"18 enfants, une enseignante. Morts. Maintenant. Dans une école primaire du Texas. Que faisons nous ? Que faisons nous ? Seulement quelques jours après une tuerie dans une épicerie fauchant strictement des Africo-Américains. Les États-Unis ont un nouveau Sandy Hook à parfumer leurs consciences. Que faisons nous ? Il y a davantage du tueries de masse que de jours dans une année, aux États-Unis. Les enfants vivent dans la peur. Entrant dans les classes avec le potentiel d'y mourir brutalement. D'être les prochains. Que faisons nous ? Pourquoi passez vous tant de temps au Sénat des États-Unis, pourquoi tant de complications, tant d'efforts afin d'obtenir ce poste d'autorité, si vous restez inertes face à ses enfants qui fuient afin de sauver leurs vies? Traumatisés à jamais ? QUE FAISONS NOUS ?
Pourquoi êtes vous ici ? Si ce n'est pas afin de solutionner des problèmes aussi existentiels que ceux-ci? Ceci n'est pas inévitable. Ces enfants n'étaient pas "malchanceux". Ça n'arrive que dans ce pays. Nulle part ailleurs. Nulle part ailleurs des enfants vont à l'école pensant qu'il pourrait s'y fait tirer au fusil, ce jour-là. Personne n'a besoin d'expliquer à ses enfants comment se cacher dans une salle de bain, à l'école et pourquoi faut il qu'il/elle joue à la cachette et être la meilleure personne cachée au monde. Celle qui ne fera aucun bruit pour faire remarquer sa présence. Ne serait-ce que 5 minutes, au cas où quelque chose de mauvais se produise. Ça n'arrive nulle part ailleurs qu'aux États-Unis d'Amérique parce que c'est un choix que nous faisons. Il s'agit de notre choix. De laisser tout ça continuer. Plus de 200 décharges publiques, à notre 142ème jour. Que-faisons-nous?. À Sandy Hook, quand les élèves qui n'étaient pas des 23 assassinés bêtement, sont retournés en classe, ils ont dû adopter une technique pratiquée. Ils devaient y avoir un mot de code, entendu avec l'enseignante/l'enseignant. Si ils avaient des visions de cet horrible jour noir, dans leurs têtes, il fallait dire ce mot. Si le cauchemar mental les amenaient à revivre les cadavres vus, enjambés, l'hystérie vécue, le sang perçu, le souvenir des ami(e)s perdu(e)s, les envahissaient. Dans une de ses classes le mot était Monkee. Et il était maintes fois répétés. On les sortait de la classe, on soignait leurs petites têtes et leurs petits coeurs. Sandy Hook ne sera plus la même, l'école du Texas d'hier ne sera plus jamais la même. Pourquoi sommes nous ici si ce n'est pas pour que moins d'écoles, moins de communautés, ne vivent les expériences que ces écoles ? Nos coeurs sont brisés en pensant à ce qu'éprouvent ces familles. Chaque pensée, prières, soutien qu'on peut offrir à ces gens, leur sont envoyés.
Je suis ici aujourd'hui, les mains jointes et sur mes genoux, afin de supplier, supplier mes collègues afin de trouver une voie progressive pour travailler ensemble afin de trouver une manière de faire passer des lois qui rendront plus difficiles ce type de choses. Mes collègues Républicains ne seront pas toujours d'accord avec ce que je propose, mais il existe un dénominateur commun que nous pouvons trouver. Il y a un lien possible où on peut s'entendre. Qui ne garantira pas que les États-Unis ne verront plus jamais une tuerie de masse de leurs vies, qui ne diminuera probablement pas le nombre de meurtres aux pays, ni ne réglera pas les problèmes de violence, en soi. Mais en faisant quelque chose, on cesse d'endosser discrètement ce type d'évènements. Le cerveau de ces assassins se détruisent ou sont en train de se détruire. Mais les plus hautes instances gouvernementales ne font rien. Tueries après tueries. Que faisons nous ? Pourquoi sommes nous ici ? "Ce coup d'épée dans l'eau est celui du sénateur Démocrate Chris Murphy, hier, face au Sénat, majoritairement Républicain. Qui est aussi fermé à l'idée de toucher aux règles sur l'accès des armes à feu, que les gens sains d'esprit le sont dans le dossier du droit à l'avortement.
La "solution" la plus discutée hier est abominable. Armer tous les enfants à l'école.
Les films Marvel et leurs semblables sont une plaie pour le cinéma.
Le film joué hier est auto destructeur et malsain. Contient le pire scénario possible. Promet pire.
Et comme les films de Marvel, on le répétera sans cesse, années après années.
Parce que ça rapporte de gro$ $ou$.
Les gro$ $ou$ c'e$t trop $ouvent malheureu$ement tout.
La protection à partir de demain sera celle sur le dessin de gauche.
Nausée USA.
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Parce que des enfants pas tellement doués pour l'expression francophone et frôlant la débilité pure se sont infiltrés sur ce site je me vois forcé de modérer les commentaires :)